n° 08069 | Fiche technique | 21239 caractères | 21239 3793 Temps de lecture estimé : 16 mn |
03/11/04 corrigé 14/07/20 |
Résumé: L'univers aussi a ses trous noirs | ||||
Critères: #policier fh poilu(e)s fellation cunnilingu anulingus pénétratio fsodo | ||||
Auteur : Jad |
Épisode précédent | Série : Monstrueuse Chapitre 08 / 09 | Épisode suivant |
En arrivant dans la carrière, je n’ai pas spécialement reconnu les lieux. L’endroit était beaucoup plus verdoyant que dans mon imagination, la pente plus douce, le trou semblait moins profond, l’atmosphère moins ténébreuse.
Elle avança d’une vingtaine de mètres.
Effectivement, de l’autre côté, la pente était plus abrupte. Nous nous sommes approchés du lieu indiqué. Et, plus nous avancions, plus un sentiment étrange m’envahissait. C’était un peu comme dans mon rêve.
Parvenus sur la plate-forme, la ressemblance était saisissante, en particulier les deux gros rochers dont l’un avait une cavité d’une forme très caractéristique. Trop troublant pour moi ! Je tremblais et je commençais à avoir sacrément la frousse. « J’ai tué un homme, il est enterré là ! ». Là, devant moi, juste au-dessous de l’endroit où Annick se trouvait.
Annick s’était mise à creuser. Elle y allait de bon cœur mais sans grands résultats. Le sol était noueux, gorgé de racines, un enchevêtrement inextricable qui butait sur la pioche.
A contre-cœur, je me suis mis à piocher à mon tour, parvenant assez facilement à éliminer la couverture végétale. Et vingt minutes plus tard un trou assez large et relativement profond béait devant nous.
J’allais me relever mais je ne sais pourquoi, ce dernier coup de pioche. Quelque chose de blanc à jailli… quelque chose de différent… comme un bout d’os.
Nous nous sommes regardés, incrédules. Nous étions déjà dans nos têtes sur la route du retour. Comme si le destin nous avait rappelés « Hop là, mes amis, venez donc voir ce que j’ai pour vous. »
Annick s’est penchée sur le trou, a ramassé ce petit objet informe, le retournant sous toutes ses faces.
Mais elle ajouta bientôt :
Deux ou trois coups de pelle plus tard, les os d’une main qui ne pouvait être qu’humaine (les singes étant fort rares dans cette forêt) jaillissaient de terre.
J’avais lâché la pelle, j’étais en train de vaciller sur place. Ma chérie était toujours là mais sa présence était diffuse, lointaine. Une forte envie de vomir… mais toujours aucun souvenir précis. J’avais tué un mec, il y a longtemps, il y a des lustres et il ne me restait que quelques vagues images : Le sol boueux et détrempé, la panique qui me faisait brasser la terre à toute hâte, rien de bien précis en somme si ce n’est l’étrange impression d’avoir commis un meurtre !
Annick était à genoux devant le trou, elle tripotait la terre :
Elle était partie dans ses délires à la Sherlock Holmes. J’hallucinais, c’était purement surréaliste pour mon esprit englué dans un pâté spongieux. Tout n’était plus que mélasse ! Le trou noir, j’étais incapable de réfléchir, aucune idée n’émergeait de ma tête. Je ne voyais que la terre, quelques os blanc et Annick accroupie devant ce trou qui farfouillait et tout ceci n’avait aucun sens, c’était juste une image à regarder, comme un tableau dans un musée.
Je me suis exécuté sans comprendre tandis qu’elle repoussait la terre à pleines mains.
Elle s’est redressée lentement en balayant le sol autour de nous d’un regard de lynx.
Elle n’aurait jamais dû me dire ça. Je me suis aussitôt retourné et j’ai regardé alentour. Une petite seconde plus tard et j’ai vu ce mec qui nous regardait :
Mais c’était plus fort que moi, impossible de suivre son conseil. J’ai agrippé le sac et j’ai détalé comme un lapin sans demander mon reste. J’ai bien du faire 100 mètres avant de ralentir et de me retourner pour voir si elle me suivait.
Elle trottinait derrière moi, elle s’essoufflait, alors je l’ai attendue un peu plus loin, tout en haut de la colline.
J’ai continué mon chemin plus calmement, en faisant « profil bas », impossible de lutter contre cette peur panique. J’avais été vraiment minable !
Nous avions dépassé le sommet, elle était toujours derrière moi et me suivait sans rien dire :
Elle est remontée jusqu’en haut et s’est arrêtée près d’un arbre. Après avoir un peu hésité, j’ai fini par la rejoindre.
L’homme était toujours sur la plate-forme, il inspectait le sol et remuait la terre avec ses pieds.
Cette décision n’était pas discutable. Et, après ma réaction de tout à l’heure, je faisais profil bas. J’avais vraiment honte de moi, surtout vis à vis d’elle. J’avais pris mes jambes à mon cou en la laissant toute seule. Certes, par la suite, je l’avais attendue, mais on ne réagit pas ainsi quand on est avec l’amour de sa vie. L’amour de sa vie on la protège et on protège sa fuite. Je ne la méritais pas, j’étais vraiment un minable et elle avait toutes les raisons de la terre de m’en vouloir, pour ça et pour toutes les atrocités que j’avais commises dans mon passé.
Notre retour s’est fait dans un grand silence. Nous étions tous les deux enfermés dans nos pensées et, comme j’ignorais les siennes, elles ne pouvaient être que négatives à mon égard. À peine un bisou furtif lorsque nous nous sommes séparés… J’ai eu un instant envie de me suicider. Je le ferais un peu plus tard.
Je me suis enfermé dans ma chambre. Je n’avais aucune envie d’aller la rejoindre. Et, connaissant mon inactivisme, j’étais bien sur le point de lui poser un lapin. Une immense lâcheté comme toujours. Comme cela, elle comprendrait quel pauvre petit mec je pouvais être…
De toute façon, c’était foutu, complètement foutu, des choses comme ça sont irréparables, irrémédiables et irrattrapables. Ça laisse des traces grosses comme des ornières.
Pardon ! C’est quoi ce bruit dans le lointain ? Ma mère qui jouait les moulins à vent. Elle avait fait irruption dans ma chambre, survoltée. Un petit coup de baguette magique et je me suis retrouvé tout d’un coup dans le bureau, au téléphone.
« Elle m’aime très très fort ». Mais comment peut-elle aimer quelqu’un comme moi ?
D’un autre côté, je n’avais pas le droit de lui faire faux bond une fois de plus, je n’avais plus le droit d’être lâche. Et puis, tant pis pour moi, mieux valait en finir tout de suite, quitte à lui montrer à quel point j’étais pitoyable.
***
En deux temps, trois mouvements, elle se retrouva nue et se glissa sous les draps. À peine avais-je eu l’occasion de jeter un œil à son corps… Néanmoins le petit changement n’avait pas échappé à ma vigilance.
Je mis un peu plus de temps à la rejoindre dans le lit. Nous étions nus tous les deux, serrés l’un contre l’autre, dans notre chaleur animale, nos têtes émergeant à peine de la couette.
Quelque part elle avait raison, mais ma démarche était plus celle de la culpabilité. Et, en tant que coupable, il me faudrait un jour payer.
Nous avons continué à discuter de longs moments sur le même sujet. Je faisais de longs monologues, je me torturais la tête, jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’Annick venait de s’endormir. Elle ronronnait contre moi et ne semblait nullement perturbée par mes instincts meurtriers. Je l’ai embrassée très tendrement en essayant de trouver le sommeil.
Je me suis réveillé au beau milieu de la nuit. Je sentais quelque chose entre mes cuisses. Une bouche gourmande était en train de me sucer. Annick était sous la couette, perdue au beau milieu du lit, en train de se délecter de ma bite.
Comprenant que je venais d’émerger, elle laissa un instant mon gourdin :
Et elle reprit ses activités de plus belle, s’appliquant sans relâche à me sucer du mieux qu’elle put et de toutes les façons possibles.
J’étais dur comme la pierre et avec tel traitement je n’allais pas tarder à exploser. Elle le comprit à temps et, délaissant ma queue, elle vint se positionner à califourchon sur ma bouche pour frotter son buisson ardent sans complexe contre ma bouche. Elle était trempée, ses poils enduits de mouille onctueuse et odorante. Ma langue ne voulait en perdre aucune goutte.
Ensuite, elle se fit amazone, chevauchante, elle vint s’empaler sur mon vit qui visita sa grotte humide. Elle ondulait sans relâche, à la recherche de toujours plus de plaisir, accélérant le rythme, s’embrochant au galop, et hurlant son plaisir de la façon la plus naturelle qui soit.
Combien de fois avait-elle joui ? Avec intelligence, en me faisant languir, s’arrêtant au bon moment pour préserver ma sève, retardant sans cesse mon explosion.
Ensuite, n’en pouvant plus, dans un dernier sursaut, j’aspergeai sa matrice d’un jet des plus puissant, grognant à mon tour ma jouissance… Elle n’eut de cesse que celle de me vider entièrement de ma sève avant de s’écrouler sur moi.
Je l’ai serrée très fort contre moi : Cette fille si sure d’elle et pourtant si fragile dans certaines circonstances !
Nous nous sommes rendormis dans les bras l’un de l’autre jusqu’au petit matin.
Je me suis réveillé avant elle et j’ai glissé sous la couette entre ses cuisses. Son buisson luxuriant était un appel au viol, son odeur forte était divine. Une petite série de baisers furtifs qui eurent tôt fait d’éveiller ses sens et, lorsque j’écartai ses chairs pour glisser ma langue entre ses lèvres, elle émergea enfin et écarta largement les cuisses pour que je la fouille plus avant.
Je la lapais bruyamment et avec un appétit féroce et à ce rythme là, elle ne tarda pas à jouir à nouveau et à m’asperger le visage d’un jet brûlant de mouille.
A peine s’était-elle remise de cette jouissance qu’elle saisit ses fesses à pleines mains et qu’elle les écarta en relevant ses jambes. Son cul était lui aussi extrêmement poilu sur toute la raie de ses fesses.
Je me suis mis à lui lécher l’anus avec passion. La première fois que je faisais ça pour de vrai. Et, malgré son odeur forte, j’étais tout excité et m’évertuais à entrer le bout de ma langue dans son cul.
Quelle petite salope, elle avait tout prévu, cette sodomie était un coup monté. Une vraie chienne, elle devait en rêver. À force de voir des films de cul où, inévitablement, les nanas à la fin se faisaient toujours enculer, ça l’avait intrigué, elle l’avait intégré et désirait plus que tout goûter à cette pratique. D’ailleurs son journal était assez éloquent sur ce point : Souvent les mecs sur lesquels elle fantasmait faisaient peu de cas d’elle et de sa laideur et, pour qu’ils s’attachent à elle, elle leur offrait son cul, pratique que la plupart des autres filles leur refusaient.
Mes doigts enduits de crème eurent tôt fait de s’insinuer dans son anus et d’élargir son orifice. Loin d’exprimer de la douleur, elle tendait au contraire ses fesses vers la caresse et semblait y prendre goût. Sa raie culière pleine de poils était particulièrement appétissante.
J’ai présenté mon gland enduit de crème à l’entrée de son cul et j’ai poussé. Je l’ai vue se crisper, se mordre les lèvres, gémir un peu. J’essayais de faire le plus doucement possible. Mais, une fois l’anneau dépassé j’eus l’agréable surprise de voir son cul avaler littéralement ma queue. Le temps de reprendre ses esprits, elle s’est détendue.
Excité par ses demandes répétées, je finis par me lâcher entièrement et par la pistonner comme un malade. Et, tandis que je la sodomisais comme un dément, ses jambes relevées contre mon corps, je la voyais fouiller dans sa forêt et se branler le clito à pleines mains, et jouir, et jouir… Le spectacle était vraiment trop fort et je me vidai bientôt en elle, un jet puissant de foutre chaud qui s’écoula dans son ventre.
Le reste de la matinée fut consacré à l’épilation méticuleuse de son dos.
A suivre…
***
En projet
17- Préparation au voyage
18- Sur la route
19- Une nuit sauvage
20- Les vengeurs insaisissables
21- Au pied de la falaise
22- L’hôtel de tous les plaisirs
En attendant d’autres chapitres, probablement en tout une cinquantaine, si je veux parvenir à aller à la fin de cette histoire. Mais tout ça, ça prendra un peu de temps, évidemment.