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Temps de lecture estimé : 7 mn
09/01/05
Résumé:  Rencontre entre les héros de la coloniale et leurs admiratrices parisiennes.
Critères:  #humour #historique grp couleurs extracon extraoffre cocus inconnu uniforme grossexe hotel fête odeurs facial fellation pénétratio double sandwich fsodo partouze
Auteur : Antoine  (Romancier débutant)      

Série : Extraits de mon roman, qui n'est pas que pornographique

Chapitre 05 / 05
14 juillet 1899



Gais et contents, ils marchaient triomphants, en allant à Longchamp le coeur à l’aise, sans hésiter, car ils allaient fêter, voir et complimenter l’armée française. Les allées du Bois de Boulogne étaient envahies d’une foule joyeuse et tricolore qui convergeait vers l’hippodrome. En ce matin du 14 juillet 1899 le beau temps invitait à la fête. Jeunes gens et jeunes filles se laissaient porter par le courant de ce fleuve miroitant au soleil de l’été, où l’amour des uns pour les autres se fondait dans le grand amour pour la patrie.

…/…

Enfin les tirailleurs soudanais firent leur apparition, beaux comme des rois de Zanzibar, clairons en tête, chéchias rutilantes, le commandant Marchand sur son blanc destrier paradait à leurs côtés. La foule exultait, criant des « vive la France», «Fachoda» , «Marchand», lançant des confettis et des drapeaux de papier, tandis que quelques femmes s’essuyaient les yeux de leur mouchoir.


Ernest et Julie trépignaient, applaudissaient, poussés contre la barrière par la masse du populo, et ces soldats noirs transpirant sous le soleil d’été dégageaient une odeur si exotique que la jeune fille en ressentit un trouble merveilleux. Du coin de l’oeuil elle s’aperçut que Jeannie partageait la même émotion.


Tout près de là, Paule poussait des cris en reluquant les spahis du capitaine Baratier, l’un des plus fidèles adjoints de Marchand, avec Mangin de l’infanterie de marine. La presse avait rendu célèbres leurs visages énergiques et leurs vaillantes moustaches, aussi chacun se piquait de les reconnaître et les nommer dès leur apparition dans le cortège.


Au passage des pompiers de Paris et des autres corps la liesse se fit moins folle et peu à peu les esprits se calmèrent. Pourtant, le défilé terminé, une partie du public au lieu de regagner ses foyers se dirigea vers la partie du Bois où les militaires étaient supposés se regrouper. Un cordon de gendarmes retenait les curieux mais certains officiers venaient volontiers à la rencontre de leurs admiratrices.


Le beau Baratier dans sa veste blanche vint se faire applaudir, serrer quelques mains et en baiser d’autres, Mangin plus réservé le suivait à quelques pas. Paule retint une brève seconde la main de Baratier et le regard de celui-ci s’alluma. Il fit ouvrir le cordon de gendarmes pour laisser entrer la jeune femme sur la place sablonneuse.



Les deux jeunes femmes et leurs fiancés ne se firent pas prier pour suivre les officiers. Quant à Paule, elle rougissait fort mais pour rien au monde elle n’aurait cédé sa place au bras de Baratier. Les longues voitures à cheval arrivaient, et dans l’ordre et le silence les soldats noirs se préparaient à y monter pour rejoindre leur caserne. Baratier proposa aux civils d’embarquer.



Les longues et étroites banquettes étaient presque entièrement occupées par les spahis, mais on se serra un peu et les invitées se retrouvèrent toutes les trois entre des hommes blancs mais dos à dos avec les soldats noirs dont la puissante odeur produisit à nouveau son effet magique.


Par l’allée du Bord de l’eau le convoi remontait dans le Bois de Boulogne en direction de Courbevoie. De nombreux promeneurs et cyclistes saluaient au passage les militaires et les femmes jetaient des regards envieux aux trois demoiselles. Vers la fin du trajet leur voiture, se dirigeant vers l’hôtel de Marchand, se sépara du reste du convoi qui poursuivait vers la caserne.


Le meilleur hôtel de Courbevoie, bien que fort honnête, restait indigne du héros qu’il hébergeait. Les visiteuses et les pantalonants officiers traversèrent le hall jusqu’au comptoir, les fiancés trottinant derrière.



Quelques minutes plus tard un garçon d’ étage vint les conduire vers la plus belle suite de l’ établissement. Mangin et Baratier étaient des habitués des lieux mais ce cérémonial renforçait encore leur prestige auprès des jeunes femmes.



Baratier et Mangin s’effacèrent pour laisser entrer Paule, Jeannie et Julie dans les appartements de Marchand.Les murs de la suite étaient décorés de trophées; sagaies, défenses d’éléphants, crânes d’ antilopes aux longues cornes, et de masques nègres grimaçants fraîchement rapportés d’Afrique. Le héros de Fachoda était campé au milieu du salon en grand uniforme, bottes cirées sur le tapis rouge sang, entouré des superbes noirs affectés à son service personnel, eux aussi en tenue irréprochable.



Les jeunes femmes étaient médusées par le regard noir et perçant de Marchand. Son visage austère entouré d’un collier de barbe lui donnait un air aussi inquiétant que fascinant. Dans un état second elles reçurent le baise-main du héros.

Les deux fiancés, eux aussi, semblaient sous le pouvoir hypnotique des officiers. Très vite tout le monde se retrouva assis ou presque allongé sur des sofas et des coussins orientaux pour écouter Marchand raconter les anecdotes de son épopée dont la presse n’avait pas eu connaissance…Les serviteurs versaient du café du Yemen dont l’odeur puissante se mêlait à celle de leurs peaux d’ébène.


Les mains fines et puissantes de Marchand et ses lieutenants glissèrent des avant-bras aux genoux des jeunes femmes. Celles ci se plaignirent soudain de la chaleur et leurs fiancés complaisants les aidèrent à se mettre à l’aise. Très vite les épaules et les bras furent nus. Comme dans un rêve Julie vit Paul dévoiler les seins de Jeannie aux regards de Mangin.


Paule de son côté était déjà en train d’embrasser fébrilement Baratier qui la déshabillait comme elle avait toujours rêvé qu’on le lui fasse. Quand le capitaine fut nu à son tour elle tomba à genoux devant lui et le prit maladroitement dans sa bouche, mais très vite le geste se fit plus assuré…Elle s’étendit ensuite sur le tapis et Baratier vint s’allonger sur elle pour commencer à la baratter, tandis que Mangin sortait son engin et Marchand déballait sa marchandise. Julie s’installa confortablement sur le sofa et remonta ses genoux très haut pour s’ouvrir au commandant. Ernest encore en chemise et en chaussettes voulut se faire sucer tandis que le héros de Fachoda consentait à baiser sa promise.


Jeannie avait déjà le visage et la poitrine couverts du sperme de Mangin, de Paul, et de deux soldats noirs. Mais l’orgie commençait à peine. Baratier avait renversé la situation en prenant sur lui la fougueuse Paule qui le chevauchait en râlant. Cette position offrait son cul à toutes les convoitises. Le plus grand et le plus musclé des nègres, beau comme un roi de Zanzibar, sur un signe de son supérieur, vint se placer derrière l’amazone et l’encula vigoureusement. Julie, voyant cette scène, eut envie d’en faire autant. Ernest venait de jouir dans sa bouche et n’ était plus disponible pour l’instant, mais il restait encore des tirailleurs bien armés. Marchand s’installa sur le sofa et Julie l’enfourcha puis écarta ses fesses à deux mains pour faciliter l’intromission du légendaire membre d’un caporal noir. Grisée de sensations jusque là inconnues elle emboucha goulûment le sexe du dernier africain encore en érection.Ceux qui avaient déjà joui se masturbaient en assistant au spectacle dont la vue les remettait bien vite en possession de leurs moyens.


Julie aux prises avec trois hommes, Paule avec deux, et Jeannie douchée de la tête aux pieds, à quatre pattes sur le tapis n’en avait plus qu’un qui lui travaillait l’entrefesses avec tant de vigueur qu’elle poussait un cri à chaque va-et-vient. À peine eut-il joui qu’un autre prit le relais dans ce cul inondé. Les suivants faisaient la queue.


Le commandant Marchand jouit enfin en se cambrant, comme tétanisé sous Julie. Celle-ci prise d’un orgasme interminable pleurait sous les assauts de son enculeur qui criait des mots incompréhensibles en bambara.



Baratier et Mangin, prêts à recommencer, s’approchaient de Paul et Ernest, comme pour les coincer contre le mur.