n° 08482 | Fiche technique | 12647 caractères | 12647Temps de lecture estimé : 8 mn | 18/01/05 |
Résumé: Le Malin tente soeur Gertrude | ||||
Critères: f religion école noculotte lingerie | ||||
Auteur : Bodding Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Soeur Gertrude Chapitre 01 / 05 | Épisode suivant |
Je suis religieuse dans un ordre enseignant et, si j’ai rejoint la religion ce n’est certes pas comme beaucoup d’autres en suite à une désillusion amoureuse, à un excès de timidité ou pour fuir le monde.
Jusqu’à mes 22 ans, j’ai eu ce qu’on peut appeler une vie normale, parents aisés et présents, scolarité raisonnable, vie sentimentale calme et sans excès mais régulière, milieu catholique.
Somme toute, une vie de jeune fille de bonne famille, vivant pleinement dans son cocon. Sur le plan amoureux, j’avais eu quelques flirts assez poussés et un amant de mon âge qui avait éveillé mes sens mais qui, tout aussi débutant et inexpérimenté que moi n’était pas parvenu à faire de moi une accro du sexe. Oui, aussi, à côté de cela, des plaisirs solitaires assez furtifs et irréguliers, au gré d’une douche un peu longue, d’une lecture un peu osée.
Je crois que je vivais comme des quantités de filles de mon âge.
Etudes terminées je me destinais à l’enseignement des math, biologie et sciences nat. Quelques stages m’avaient bien convaincus que c’était cette profession là qui me conviendrait.
C’est évidemment vers l’enseignement libre que je me suis tournée et j’ai rapidement été engagée à l’Ecole des Sœurs de la rédemption, dont les locaux étaient assez proches du domicile de mes parents, où je vivais encore.
Il n’y avait aucune contrainte pour assister aux offices religieux mais, comme enseignante, je me faisais un point d’honneur à être présente. Cela ne me déplaisait d’ailleurs pas car j’aimais soit la solennité des offices chantés soit l’intimité et le recueillement des messes basses du matin.
J’étais très pris par ma profession et je n’avais, aller savoir pourquoi, aucune envie de sorte en boite, de vacances naturistes, de copains où autres choses qui me semblaient incongrues.
Par contre, je m’entendais très bien avec les sœurs de la communauté dont j’admirais la joie de vivre et le bonheur.
Après 10 ans ainsi passés sans histoire, j’ai été appelé chez la sœur supérieure qui était dans son vaste bureau qui sentait l’encaustique, avec une autre religieuse.
Elle me dit : Gertrude, je te présente mère de la Croix qui est supérieure de notre ordre pour le Sud de la France et le nord de l’Afrique. Elle cherche une enseignante douée et dévouée pour une place à responsabilité dans une importante école située près de Montpellier. Elle et moi avons pensé à toi.
Bien sur, comme nous sommes très contente de toi ici, c’est de toi seul que dépend le choix. Sur place tu seras tout à fait libre mais, si tu le veux, tu pourras habiter au couvent sans aucune contrainte liturgique ou bien au dehors à ta guise. En plus de l’enseignement, tu seconderas mère de la Croix dans sa fonction de préfète des études. Réfléchis et donne nous ta réponse.
Comme j’étais libre de toute attache, ma réponse fut affirmativement rapide, sous réserve de l’accord de mes parents.
Ceux-ci, un peu tristes de me voir quitter le toit familial, ont compris que mon choix était fait.
Et me voilà partie à Montpellier où, tout de suite, j’ai été adoptée par la communauté locale des sœurs. J’étais habillée autrement qu’elles mais sinon je partageais leur vie très bien adaptée aux heures de prières et de recueillement, aux repas en commun et à l’enseignement.
C’est ainsi que tout doucement, presque inconsciemment, j’ai basculé du civil vers le religieux et que je me suis demandée pourquoi, finalement, je ne les rejoindrais pas.
Mon confesseur m’avait mis en garde contre trop de précipitation et avait scrupuleusement attiré mon attention sur les contraintes générées par mon choix, dont entre autre le vœu de chasteté.
Finalement j’ai sauté le pas sans grandes hésitations et après mon noviciat, je suis devenue Sœur Gertrude de la Rédemption.
J’ai été très rapidement envoyée comme inspectrice itinérante des écoles de l’ordre situées en Afrique du nord où je passais le trois quart de l’année.
Les premiers mois j’ai su résister sans problème à toute envie de plaisir solitaire. Cependant, lors de conversations ouvertes avec d’autres sœurs, j’ai vite compris qu’elles aussi se laissaient aller à se caresser seule. Dans notre ordre, les cas de lesbianisme étaient cependant rares.
Un soir, à la bibliothèque, je cherchais un bouquin et j’étais debout derrière une chaise à dossier bas, à deux montants surmonté s’un gland de chêne stylisé. Un des deux montants se trouvait à hauteur de mon pubis et lorsque je me suis mise sur la pointe des pieds pour atteindre le livre, ce montant surmonté d’un gland décoratif m’a prodigué comme une caresse. Sans autre motif que la curiosité, j’ai refais plusieurs fois ce mouvement de me hausser sur la pointe des pieds de manière à ressentir ce frottement à mon entre jambes. Une sensation que je croyais bien enfouie au fond de moi-même a refait surface et, horreur, mon sexe y prenait plaisir comme au temps des caresses des flirts de ma jeunesse.
Non, je n’ai pas arrêté, non je n’ai pas songé à mon état religieux… oui, j’ai continué encore ce doux frottement et, bien vite j’ai serré les cuisses dans un orgasme rapide, bref mais violent. Personne ne m’avait vu.
Rentré dans ma chambrette, j’ai constaté que, comme dans le passé, ma jouissance avait provoqué une sécrétion abondante.
Je n’ai pas osé en parler ni à mon confesseur ni à mes consoeurs et j’ai tenté d’éviter la bibliothèque. au moins pendant quelques jours.
J’y étais cependant attiré comme par un aimant et finalement, pour me donner bonne conscience, je me suis dit que si cette chaise était là à ma portée c’est que le Seigneur voulait m’empêcher de commettre le péché avec mes doigts.
Eh ! Oui, j’ai succombé encore et même, j’ai encore honte à l’avouer, un jour où j’étais seule dans la bibliothèque j’ai soulevé ma jupe de tissus épais pour mieux ressentir la caresse du montant et du gland de bois sur les légers tissus de ma culotte.
Un soir, après être passée faire un petit pipi, je n’ai pas remis ma culotte et, sans tergiverser plus, j’ai eu ce gland de bois contre mes lèvres vaginales, sous ma jupe.
Je ne sais comment encore l’expliquer, mais j’ai fais pénétrer ce gland de bois en moi et, doucement, je me suis mise en mouvement autour de lui.
J’avais les yeux fermés de honte mais mon bas ventre était en feu.
Rapidement mon corps a réagit et j’ai eu plusieurs orgasmes consécutifs qui m’ont laissées pantelante, toujours embrochée sur cette boule de bois.
Ce fut bon … mais revenue sur terre, je me suis demandée dans quelle dépravation, dans quelle luxure j’étais tombée, moi, sœur Gertrude.
D’autant plus que après m’être réajustée j’ai léché cette boule bois qui m’avait fait jouir. Oui, j’y ai léché ma jouissance….
Je n’en ai pas dormi de la nuit, pensant à mes vœux de chasteté d’une part et à mon plaisir intense d’autre part. La prière ne m’a apportée aucun apaisement car elle ne me permettait pas de faire la part des choses.
Toute cette nuit, ma main, mes doigts étaient attirés vers mon sexe mais là, j’ai pu résister et, tout au plus j’ai su me contenter de caresses rapides et vite maîtrisées sur mes seins.
Le lendemain, au premier office, j’ai pris la décision de me confier à mon confesseur.
C’était en vieux prêtre très rompu aux choses de la vie. À mots couverts je lui ai explique mes pulsions sans trop entrer dans les détails mais en faisant malgré tout état de l’épisode de la chaise, un peu édulcoré.
Ce saint homme m’a dit : « Ma fille, vous être la proie d’un démon qui essaye de vous faire rompre vos promesses vis-à-vis de notre Seigneur. Ce démon malin se concrétise par cette chaise qui est devenue son objet tentateur..
Vous devez absolument rompre le lien et vous abstenir totalement de rentrer encore dans cette bibliothèque où vous rentrerez encore le Malin.
Je vous engage aussi à demander votre mutation vers un autre lieu de votre ordre. Peut-être le diable perdra t-il ainsi votre trace.
De plus, priez, ma sœur, priez longuement et faite pénitence »
Ces sages paroles m’avaient interpellées et, sans plus attendre, j’ai demandé audience à notre Supérieure.
A celle-ci je n’ai évidemment pas raconté mes turpitudes mais je lui ai simplement dit que je me sentais à nouveau attiré vers l’enseignement pur, sans autre position hiérarchique et que je sollicitais donc mon transfert vers un autre institut d’enseignement où ma compétence pourrait être bien mise à profit.
La Supérieure, au début un peu interloquée, m’a dit qu’elle me comprenait et qu’elle envisagerait, avec regret, mon transfert.
J’ai fuit la bibliothèque comme la peste, quoique en passant devant sa porte, je sentais mon ventre s’enflammer et mes seins se durcir. Vraiment, le Malin devait hanter ces lieux et tenter de m’y attirer.
Pas plus de deux jours après j’ai reçu ma nouvelle affectation vers notre institut de Neuilly (un des plus prestigieux de l’ordre) où l’on me confierait l’enseignement des math et des Sciences Nat. dans deux classes de spécialisation en BAC + 2.
C’est avec les larmes aux yeux que j’ai quitté cette communauté où j’avais passé de très bonnes années.
A 42 ans, je partais pour une nouvelle destination.
C’est vrai que vous me connaissez encore mal. En fait, je mesure 1 m 70, 62 kg, des cheveux bruns foncés, des yeux verts, un bon 90 c et une pilosité pubienne normale.
Notre habit de religieuse n’était plus aussi contraignant que dans le temps. Un petit foulard cachait mes cheveux, souliers à très petits talons, chemisier boutonné haut et jupe en tissus assez épais jusqu’à 20 cm des chevilles. Le tout dans des couleurs en variation de bleus. Pour les sous-vêtements nous étions assez libre, mais je me contentais de classique (à qui plaire d’ailleurs !!) de bonne qualité, achetés à la procure. Mon seul luxe était un porte-jarretelles blanc qui tenait mes bas.
Quelque fois, avant la douche, j’osais m’admirer dans le grand miroir, les seins nus, culotte enlevée, seulement vêtue, si l’on peut dire, de mes bas, de mes porte-jarretelles et de ma toison. Je me disais que malgré mon âge j’étais encore un beau brin de femme et que le Seigneur devait être content de m’avoir à son service.
Jamais, comme je l’ai entendu raconter sous le manteau, je n’ai fait une fixation sexuelle sur le Christ au point de me laisser aller, comme d’autres religieuses, à utiliser des objets du culte comme outils de masturbation.
Sur ce plan là j’avais conservé un juste équilibre.
Je suis arrivée à Neuilly en plein long week-end de Pâques, ce qui m’a permis de m’habituer aux locaux, à mes consoeurs, aux salles de classe. J’avais reçu une belle chambre donnant sur le parc et tout me semblait pour un mieux.
A la rentrée, j’ai fait connaissance de mes deux classes. Il y avait dans chacune d’elles +- 20 jeunes (de 18 à 22 ans) avec 2/3 de garçons. Le niveau social me semblait élevé (arrondissement obligé …) et les vêtements étaient plus griffés que chez l’abbé Pierre.
J’ai bien senti que j’étais en « observation » et que je devais me faire accepter.
Tous étaient très polis et il n’y aurait certainement pas de chahut. Mais, je devrais me méfier car avec des gars de cet âge il ne s’agissait pas de se montrer trop familières.
J’en avais d’ailleurs repéré deux qui me regardaient avec un sourire un peu narquois et dont je lisais au fond des yeux : » Toi, religieuse ou pas, t’es une bonne femme et il faudra que tu t’habitues à nous. »
Je vais vivre tout cela… en évitant la bibliothèque ( !!) et en évitant de tomber de carybe en scylla.
Plus à mon âge quant même !!
Bodding