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Temps de lecture estimé : 10 mn
24/01/05
Résumé:  Soeur Gertrude enseigne et est troublée....
Critères:  f fh fplusag jeunes profélève religion piscine école fmast intermast
Auteur : Bodding            Envoi mini-message

Série : Soeur Gertrude

Chapitre 02 / 05
Soeur Gertrude (2)

La lecture du premier épisode (sur Revebebe) vous amènera à la bonne compréhension de ma situation. (Sorry pour l’orthographe de la fin de l’épisode 1. C’est évidemment de Charybde en Scylla qu’il faut lire ..)






A 42 ans, je me retrouve enseignante à Neuilly dans deux classes de Bac + 2 auxquelles je dispense mon savoir en maths et sciences naturelles.


Dès les premiers jours j’ai été confrontée à deux problèmes:


Dans mes attributions de « sciences nat. » rentrent la biologie et l’hygiène et mon programme prévoit des rappels tant d’anatomie que de protection contre les MST.


Dans la première des classes, je dois expliquer aux élèves le mécanisme de la reproduction et, pour ce faire je dispose de tableaux illustrés où l’on voit des coupes anatomiques des organes de l’homme.


Ne voilà-t-il pas qu’un des élèves, un peu goguenard, lance :


« Ma sœur, il n’en a pas une grosse celui-là !! Vous n’avez peut être pas d’expérience à ce sujet mais la mienne est bien plus grosse. Voulez-vous que je la montre ?? »


Comment réagir ? Toute la classe m’étudiait. J’ai piqué un fard et je me suis reprise en disant :


« Bon, vous ne me connaissez pas, alors précisons bien que je n’accepte pas de telles interruptions et qu’à la prochaine, c’est le renvoi pour 2 jours.

Par ailleurs, mon expérience en la matière vous ne la connaissez pas non plus et vous ne pouvez donc que la supposer.

Maintenant, quant à montrer votre sexe aux autres, je ne vous le conseille pas. Supposez que vous ayez la « plus petite » de la classe, vous seriez la risée de tous pour toute l’année. »


J’étais assez fière de ma pirouette, surtout en entendant toute la classe rire franchement, non pas de moi, mais de l’interrupteur qui n’en menait pas large. Celui-là il faudrait que je le tienne à l’œil. Cela d’autant plus qu’a la fin du cours, il vint me trouver en disant :


« Ma Sœur, je voudrais m’excuser. Je n’aurais pas dû dire cela. Mais on a déjà fait des comparaisons entre nous et soyez certaine que c’est moi qui ai la plus grosse de la classe »


Je lui ai tourné le dos en rétorquant : «Tant mieux pour toi, mais c’est sans intérêt pour moi.»




Le second problème auquel j’ai été confrontée s’est passé dans l’autre classe:


J’y parlais de la protection contre les MST et particulièrement contre le sida. J’étais évidemment amenée à parler du rôle essentiel du préservatif. Je le faisais avec une certaine pudeur pour ne pas heurter ces jeunes. Comme outil pédagogique je disposais de quelques Durex et d’un vague bout de bois arrondi sur lequel je pouvais montrer comment enfiler la protection.


J’avoue que la manipulation de ce bout de bois (qui avait tout d’un gode) me remettait en mémoire mes épisodes de lubricité sur le dossier de la chaise (voir épisode 1) et que je serrais les cuisses en tentant de penser à autre chose.


Je sentais bien que toute la classe était au bord de la rigolade en me voyant manipuler ce préservatif pour l’enfiler sur le bois, mais mon statut de religieuse les freinait.


Sauf un qui, au premier rang, un peu vautré sur son siège, me dévisagea et déclara :


« Vous, ma sœur, on voit que vous n’avez pas l’habitude de ces objets. Vous savez, un bout de bois ce n’est pas comme un sexe. Vous ne voulez pas essayer sur le mien ?»


Silence total dans la classe mais je sentais l’explosion proche …


Me rappelant le premier incident, j’ai adopté la même attitude et j’ai déclaré :


« Cessons ces propos imbéciles. Rappelez-vous seulement qu’il ne faut pas avoir de rapports non protégés. Quant à vous, jeune homme, si vous parlez avec tant d’aisance de votre sexe, c’est peut-être parce que vous êtes complexé par sa petite taille ! Restons-en là. »


Comme dans l’autre classe, éclat de rire général !!


Ce serait mentir de dire que tout cela ne m’avait pas troublée. Avant ces propos, j’avais tout a fait négligé le fait que mes élèves étaient des «hommes» et qu’ils possédaient un sexe qui, à leur âge devait déjà avoir été actif.


J’ai pu résister à la tentation d’emmener dans ma chambre l’outil pédagogique qui me servait pour positionner le préservatif car je savais bien que, sinon, je l’emploierais pour un plaisir solitaire et qu’à nouveau je retomberais dans ma turpitude sexuelle.


Cependant, et c’était nouveau pour moi, mes nuits étaient peuplées de rêves érotiques où apparaissaient les deux élèves que j’avais dû réprimander. Ils étaient nus et munis d’un sexe gigantesque qu’ils agitaient devant moi. Je les rejetais en criant des «vade retro satanas» mais malgré tout, le matin je me réveillais toute pantelante et avec mes draps souillés par une pollution nocturne involontaire.


Ce qui est plus grave, c’est qu’en classe, j’avais quelques fois des sortes de mirage et que je les voyais aussi nus, m’offrant leur sexe. Je n’osais plus les regarder … et, on aurait dit qu’ils s’en rendaient compte.


La Sœur qui s’occupait de la gymnastique étant grippée, elle m’a demandé de la remplacer pour conduire les classes à la séance hebdomadaire de piscine. Cela me plaisait car j’avais toujours été une bonne nageuse et notre Ordre autorisait le port d’un maillot une pièce, assez couvrant, pour cette discipline sportive.


En fait, mon rôle était d’accompagner les élèves dans l’autobus et de vérifier que chacun utilisait bien les vestiaires hommes et femmes selon … En dehors de cela je pouvais nager.


Ce que je n’ai constaté qu’à la dernière minute, c’est que les deux classes que je devais accompagner… étaient les miennes et que j’allais me retrouver en maillot en présence de mes deux lascars à la langue bien pendue.


Tout se passant bien, je me suis mise finalement en maillot et longeant le bord, je me suis rendue à l’échelle de la grande profondeur. Ne voilà-t-il pas que j’entends distinctement les voix de deux élèves (devinez lesquels ?) qui m’observaient depuis l’eau.


« Paul, Paul, regarde vite.. c’est la Gertrude ( bien impoli de leur part !). T’as vu la paire de nibards qu’elle se paye ? Ça une bonne sœur ? Un bon cul, oui ! »


PAUL, (malappris comme l’autre) pour ne pas être en reste répondit : « Merde, je me la taperais bien cette bonne femme, nonne ou pas ».


Je suis évidemment restée impassible, comme si je ne les avais pas entendus.


Je me suis mise à faire de nombreuses longueurs de bassin, profitant pleinement de cette jouissance très physique de l’effort et du flux d’eau autour de moi. Un peu fatiguée, je me suis agrippée au rebord de la piscine pour récupérer un peu. Je n’avais pas vu que les deux «boys» étaient assis sur un banc voisin. À mon arrivée, ni une ni deux, ils se sont approchés de moi, se sont assis sur le bord, jambes pendant dans l’eau. Paul, le plus hardis des deux me dit :

«Eh bien, ma sœur, vous nagez comme une déesse… vous avez d’ailleurs un corps de déesse!»


Nous n’étions pas en classe et je pouvais donc modérer ma réponse à cette remarque somme toute assez gentille.


Je répondis simplement : Allons, allons, vous êtes flatteur. … vous ne nagez plus ?


C’est l’autre qui m’a répondu : « Non, on préfère vous voir nager ! »


A ce moment, j’ai constaté que je me trouvais entourée par deux paires de cuisses musclées avec au centre de la fourche de chacune d’elle, un petit bout de tissu recouvrant, ma foi, une belle quantité d’attributs masculins. Je m’en voulais de regarder mais mes yeux y étaient attirés comme par un aimant.


Mes deux gars suivaient évidemment mon regard et ne se gênaient pas pour ouvrir leurs cuisses de manière à accroire encore mon angle de vision. J’aurais dû les quitter, j’aurais dû reprendre ma natation.

Au bas de mon ventre, je sentais comme une ventouse qui m’attirait là et qui réchauffait tout mon corps. Dieu, me dis-je, le Malin va-t-il encore me tenter, même dans l’eau ?


Paul, quasi comme par inadvertance avait tellement ouvert les cuisses et tendu le tissu, le rendant trop petit, que sa verge et un testicule étaient à l’air libre, comme pour me narguer.


J’ai su très vite que c’était volontaire car, ne le voilà qu’il mit sa main sur sa verge et très lentement en a décapuchonné le gland. J’étais tétanisée sur place et incapable de faire le moindre mouvement.


Il souriait ce diable !!


Cela faisait maintenant des années que je n’avais plus vu un sexe d’homme de si près et aussi manipulé visiblement pour moi. Mon regard y était rivé et quant à mon entrejambes, je ne vous raconte pas !!!


Heureusement, personne d’autre ne nous voyait et mes gars agissaient avec prudence et discrétion.


J’étais fascinée par cette verge qui prenait vie devant moi, pour moi et qui se redressait comme un serpent tentateur (Eh oui, le Malin peut prendre toute forme, c’est dans les Ecritures !) Dans mes souvenirs lointains je me rendais compte que Paul n’avait pas menti et que c’était vrai, comme il l’avait dit « il en avait une grosse ! »


Cette situation devait cesser car elle était sans issue. Croyez-moi ou pas, j’avais une envie folle de manipuler ce pénis dressé, de le caresser et même, horreur, de m’en emparer dans ma bouche et de m’en repaître… Qu’allait en dire mon confesseur ?


Heureusement, si l’on peut dire, Paul s’est laissé glisser dans l’eau faisant disparaître son sexe tentateur de ma vue.


Mon répit n’a été que de courte durée car ce chenapan s’est laissé couler sous l’eau à mes cotés et, en remontant il a osé glisser doucement sa main le long de mes jambes et cuisses jusqu’à mon pubis. Il n’a pas osé prolonger son contact mais, il s’est emparé de ma main, l’a glissée sous l’eau et y a mis sa verge toujours dressée et dure.


J’ai cru à une brûlure au fer chaud .. c’était indescriptible cette sensation. Ce contact devait cesser… je devais retrouver en moi suffisamment d’énergie pour rompre le contact et pour m’enfuir de ce lieu de dépravation


Paul n’en avait cure et adroitement, il se masturbait utilisant ma main comme il l’aurait fait de la sienne… il me caressait aussi les fesses et remontant le long de ma hanche, il s’est emparé d’un de mes seins qu’il s’est mis à palper.


C’était abject mais délicieux et j’aurais voulu que ne cela ne prenne jamais fin.


Son copain, toujours sur le bord regardait la scène avec délectation et j’ai constaté que son maillot avait aussi grandi en dimension, il était certainement en érection.


Paul osait maintenant revenir vers mon pubis et je m’attendais à ce qu’il introduise ses doigts sous mon maillot pour découvrir et fouiller mon intimité.


Je devais mettre fin à cela et c’est l’autre gars qui m’y a aidé en disant subitement : « attention.. on vient ! » . Merci Seigneur de m’avoir ainsi délivré de cette tentation.


D’un coup de talon vigoureux j’ai quittée le bord du bassin tandis que Paul partait dans l’autre sens dans un crawl impeccable (j’espère qu’il avait remis ses attributs en place !!).


Dans l’autobus du retour, il est venu s’asseoir à mes cotés et je sentais sa cuisse chaude contre la mienne, mais il n’a pas dit un mot ni fait un geste.


De retour à l’institut les élèves se sont dispersés et, de loin Paul m’a fait un gentil petit signe de la main d’au revoir, ses yeux étaient rieurs mais sans méchanceté aucune.


Je me suis précipitée à la chapelle et là, couchée au sol, bras en croix et figure sur le carrelage, je me suis mise à prier, à dire ma honte, à me repentir. Le froid des dalles de marbre avait réussi à me calmer et je suis restée ainsi de longs moments à me vider l’esprit de cet après midi maudit, de ces visions cauchemardesque, de ces gestes vils. Mais, la main qui avait entouré ce sexe d’homme en conservait encore comme l’empreinte, en conservait le souvenir de la chaleur, de la consistance, de la vie.




Cette nuit-là, malgré tous mes efforts, je n’ai pu résister à la tentation, ma chatte appelait ma main, appelait mes doigts, avait besoin de jouir, avait besoin de satisfaire les appels de ma féminité.


Ce fut une très longue masturbation. Les yeux fermés je me caressais, trouvant des endroits de plaisir dont j’avais oublié l’existence, redécouvrant un bouton gorgé de sang qui faisait onduler mon bassin lorsque je le manipulais. Tous les gestes de mon adolescence me revenaient. Je devais me retenir pour ne pas crier ma jouissance, pour ne pas hurler mon plaisir. Je me tordais sur mon lit, en proie à un plaisir contre lequel je ne résistais plus mais que, au contraire, je provoquais, je prolongeais. Devant moi, en souvenir, je voyais la verge de Paul bien dressée et c’est vers elle que tendaient mes pensées, qu’auraient voulu tendre mes mains, qu’aurait voulu tendre ma bouche…. C’était devenu l’objet de mon désir.


J’ignore mon nombre d’orgasmes nocturnes mais mon lever fut pénible et les cernes sous mes yeux ont fait sourire certaines de mes consoeurs en religion. Elles se doutaient bien que, comme toutes un jour, j’avais succombé au plaisir.


Et là j’ai pris une décision qui m’étonne encore. Cet épisode resterait mon secret et mon confesseur n’en saurait rien. Dangereux, car c’était ainsi refuser l’aide de la religion pour sortir de ce qui était une vile turpitude. C’était refuser le pardon éventuel de ma faute, c’était préparer évidemment des lendemains où je succomberais encore.


Lors de mon premier cours, c’est un peu hésitante que je suis rentrée dans la classe de Paul. S’était-il vanté auprès des autres, serait-il familier avec moi, serais-je encore attiré par lui …


Non, la classe était calme et Paul très discret, sans regard ou geste quelconque. Au contraire, il me regardait avec sympathie comme pour m’encourager à ne pas être troublée.


Cela m’a enlevé un poids de l’estomac car j’avais eu très peur de ce premier contact.


Passant le long des tables, je n’ai cependant pu m’empêcher de regarder furtivement l’entre jambes de cet élève. Rien de spécial, tout était calme à bord !


A la fin du cours, Paul s’est approché de moi et m’a dit : «Ma Sœur, j’ai parlé de vous à ma maman. Elle souhaite vous connaître. Elle est alitée depuis plusieurs mois et entretien d’excellents rapports avec vos collègues enseignantes. Vous plairait-il de venir lui rendre visite. Cela lui fera certainement grand plaisir de parler avec vous.»


Que répondre à une telle demande ?


«Paul, sous réserve de l’accord de notre Supérieure, c’est bien volontiers que je viendrai rendre visite à ta maman. Quand veut-elle ?»


«Samedi après midi, si cela vous arrange, ma Sœur»


J’ai abordé le sujet le même midi avec la Sœur supérieure, lors du repas. Elle m’a dit que la maman de Paul était une dame charmante, hélas malade depuis de longs mois et que ce serait pour elle un réconfort de me rencontrer. Elle m’a aussi vanté l’assiduité au travail et la gentillesse de Paul. (La dessus j’avais ma propre opinion !!)


Le lendemain j’ai confirmé à Paul que je rendrai visite à sa maman le prochain samedi vers 14h30…




Je comptais vous raconter mon histoire en deux épisodes mais je m’aperçois que c’est un peu court. Il y aura donc un troisième et dernier épisode.


A bientôt.


Bodding