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n° 08671Fiche technique21310 caractères21310
Temps de lecture estimé : 13 mn
14/02/05
Résumé:  L'autre coté de l'histoire... notre étreinte tant rêvée.
Critères:  fh inconnu plage volupté revede fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo ecriv_f
Auteur : Blondy      

Série : Sur la plage

Chapitre 03 / 03
Sur la plage, elle partait...



Elle partait en voiture… avec ses amis sûrement… elle me vit alors que j’étais accoudé au mur d’enceinte. Je lui envoyai un baiser… un baiser pour la remercier… un baiser pour qu’elle ne m’oublie pas. Contre toute attente, elle me le rendit.

La voir s’éloigner plongea mon esprit dans des souvenirs en cascade mais tous plus agréables les uns que les autres. Ces souvenirs n’étaient pas plus vieux que quelques heures.

Impossible d’oublier la première fois que je l’ai vue. Elle semblait seule, ses amis étant tous en couple. Une solitude bien incompréhensible tant elle était belle.

La première fois, c’était sur la plage. Elle se laissait bronzer au soleil, un livre à la main, lunettes de soleil masquant ses yeux, que je ne demandais qu’à voir de très près. Elle était là… sans se douter que je la regardais tout en mettant de l’ordre sur la plage pour le compte du propriétaire du camping.

Je la voyais s’étaler de la crème sur son corps sensuel… Je ne rêvais que de pouvoir un jour poser mes mains sur ce corps… Avant que je ne m’en aperçoive, je la désirais.

Tous les jours elle revenait, tous les jours elle m’hypnotisait, et jamais elle ne me voyait.

Au fur et à mesure, je perdais le sommeil durant ces chaudes nuits d’été. J’eus souhaité que ces nuits ne soient pas chaudes qu’à cause de l’air suffocant.

Je revoyais son corps sur mon plafond… je rêvais les yeux ouverts… je rêvais… mon corps enlacé avec le sien… mon corps dans le sien. De ces rêves, seule résultait une montée de désir au plus profond de moi, dont mon sexe était le témoin que je voulais croire innocent.

Mais elle paraissait si inaccessible.

Alors qu’elle devait partir le lendemain, je subis encore une fois une insomnie rêveuse dont cette fille était la cause… un fantasme qui serait encore une fois inassouvi… un désir charnel que le temps effacerait… si j’étais chanceux.

Las d’attendre le sommeil, je me rhabillai dans le seul but de trouver de la compagnie pouvant permettre à mon esprit d’avoir un autre sujet de concentration. Je logeais dans le camping lui-même et le bar devait encore être ouvert. Un verre serait le bienvenu pour atténuer ce désir sourd mais bien réel.

Brusquement, au travers de la fenêtre, je la reconnus immédiatement. Elle était là, au bar, avec un verre de menthe à l’eau à la main. J’étais pétrifié sur place. Une bouffée de désir refit surface du plus profond de mon estomac. L’adrénaline montait et je sentais cette chaleur circuler dans mes veines. Pas de question à savoir que faire, ou comment faire… non ! Je la désirais mais le désir venait de changer… impossible à identifier, mais toujours charnel.

Le bar étant mal éclairé car sur le point de fermer, je la dévorais des yeux. Je distinguais sa robe d’été d’un bleu des mers du Sud. Par ses mouvements gracieux, je décelais une transparence rajoutant une sensualité accentuée par ses cheveux lui tombant sur les épaules.

Elle était de dos. Caché par la pénombre, elle ne me voyait pas… elle cherchait quelqu’un des yeux… me verrait-elle enfin ? Non, mais elle se leva et se dirigea vers la plage que les gens avaient désertée à cette heure très tardive.

Le mouvement de son corps marchant sur le sable, le glissement de sa robe si légère sur son corps, ses formes apparaissant par intermittence au gré des lueurs voisines. Tout cela conjugué me montrait combien j’étais privilégié d’épouser du regard cette fille.

La regarder là, assise, était un plaisir mais ce n’était plus suffisant, mon esprit… mon corps demandait plus. Le désir devenait mon seul moteur et la raison laissait la place à l’assurance, car je venais d’identifier mon désir : je voulais donner du plaisir à cette fille.

Elle avait les yeux fermés quand je m’approchai suffisamment pour me dévoiler. Bizarrement, le fait de me rapprocher m’apaisait et sans m’en apercevoir, je pris une cigarette. Les yeux toujours fermés, la tête légèrement penchée en arrière, je la déshabillai du regard au travers de la fumée. Les volutes formaient un écran que son regard perça immédiatement quand elle s’aperçut de ma présence.

Nous restâmes à nous dévisager, sereins. Pour la première fois de ma vie, je sentis un lien entre cette fille et moi. De façon incompréhensible, je m’approchai d’elle et, à sa hauteur, je pus enfin poser mes lèvres sur les siennes.

Comme si je m’y attendais, aucune résistance ne se fit sentir sinon un recul que j’interprétai comme de la surprise. D’un naturel plutôt réservé, je n’avais jamais fais cela auparavant mais à ce moment précis ce n’était plus qu’elle et moi, elle avec moi.

Je repris conscience de ce que je faisais avec mes mains sur son corps encore tiède du bain de soleil ou alors était-ce de l’excitation ?

Je voulais être délicat. Elle ne m’inspirait que de la douceur. Son cœur battait si fort que je le sentis au toucher… ou peut-être était ce le mien. Impossible de le savoir.

Sa langue en train de danser avec la mienne était agréable à un point plus élevé que celui imaginé dans mes rêves éveillés. Une de mes mains se posa naturellement sur son sein. Oh ! Dieu que son sein était agréable par sa forme, une forme parfaite, une forme épousant parfaitement celle de ma main. Mes sens se mélangeaient, étant encore en train de l’embrasser, je ne voyais ses seins que par mon toucher. Toucher accentué par la cambrure que prit cette fille accompagnée d’un petit bruit venant du fond de sa gorge.

Encouragé, je libérai sa poitrine, sa robe descendit lentement, dévoilant ses seins dont la vue ne faisait que confirmer le toucher. Ils étaient beaux, si beaux que j’eus l’impression qu’au contact de ma peau, ils se tendirent comme une invitation à aller plus loin en même temps qu’une confirmation d’un plaisir à venir et que nous allions partager.

Mais je ne voulais à présent que lui donner du plaisir, le mien m’importait peu.

Nos salives s’étant mélangées, je descendis lentement, délicatement, par la route que je considérais comme celle qui menait au temple de la féminité et que tout homme se doit d’honorer.

Ma langue ne pouvait plus quitter son corps. Du menton vers le cou, elle se laissait faire me laissant libre passage vers ses mamelons afin d’atteindre ses tétons.

Sentant le plaisir que je lui donnais, je pris le temps d’explorer, d’humidifier ses petits tétons source de sensations si agréables. Ma langue tournait autour, lentement. Mes lèvres se refermaient délicatement dessus, tirant un peu dessus.

Chaque mouvement débouchant sur un gémissement enchanteur à mes oreilles. C’était comme des ordres m’intimant plus de témérité dans l’exploration de ses sens du plaisir.

Je distillais le plus suavement possible ces plaisirs.

Enfin au bas de son buste je pus la réinstaller confortablement libérée de sa robe et de son string, petit morceau de dentelle pour lequel les hommes sont prêts à se damner.

Elle était nue devant moi. Sa peau bronzée montrait des endroits d’un blanc de nacre luisant sous la lumière de la lune et m’indiquant où aller.

C’était à son tour de me dévisager. Cette perspective m’inquiéta, m’attendant à tout moment à ce que le charme soit rompu. Mais ne pouvant détacher mes yeux de son corps, mon envie redoubla… je la voulais du plus profond de mon être… mais avant tout, je voulais que son plaisir soit total… je voulais sentir son plaisir au travers de ma langue et de mes mains.

Lui écartant les jambes doucement, mes mains effleurèrent ses hanches pour se perdre à l’intérieur, au creux de ses cuisses. Aucune pression sur sa peau, juste mes doigts comme des pétales doux et légers. Puis, je sentis son pubis juste sous ma main. Sensation douce, duveteuse, imprégnée de chaleur, accompagnée d’un mouvement de son corps en ma direction, invitant ainsi plus que mes mains vers son intimité.

Comme pour m’attirer la bienveillance du Dieu du plaisir, mes lèvres se fondirent en un premier baiser sur son sexe chaud. Mes lèvres posées sur son entrée secrète, mes doigts ouvrirent cette porte tant désirée pour y trouver le témoin de son plaisir poussé à l’extrême, mais demandant encore plus d’attention.

Je pus sentir son excitation par la seule coordination spontanée de ma langue traversant ses lèvres pour aller sur son clitoris avec ses mouvements de bassin. J’éprouvais tant de fierté à lui donner cette sensualité que je ne me connaissais pas. Ma langue n’atteignait pas son bouton si gonflé sans passer par un chemin que seul moi décidais.

Je me doutais que ces détours ne faisaient qu’attiser son désir.

Ce désir amenait ce que tout homme prend comme récompense : son jus pur que je sentis sur ma langue. C’était enfin le moment attendu pour y amener un doigt. Doigt explorateur dont le seul but était de matérialiser l’objet des sensations qui devaient se bousculer dans son cerveau. De pouvoir encore pousser plus loin les limites du plaisir.

Emprisonné en son sein, mon doigt cherchait à aller plus loin. Je sentais sa chaleur intérieure irradier mon corps au travers de mon doigt. Le mouvement de va-et-vient était un compromis naturel entre mon rythme imposé et la pression si voluptueuse de son intérieur.

Son manque de gémissement me dit pourtant je pouvais aller encore plus loin.

L’espace se faisant de plus en plus, je n’hésitai plus… un deuxième, puis un troisième doigt. Le résultat fut une cambrure encore plus accentuée, plus sensuelle. Je voyais, de ma position près de son sexe, sa tête penchée en arrière se balançant au rythme des douces saccades.

Retirant mes doigts, le moment vint de lui faire découvrir comment pousser encore une fois les limites du plaisir. Mon index se dirigea vers son anus qui répliqua par un soubresaut, témoin de sa surprise contenue, mais toujours allant vers l’affirmative. J’introduisis mon index dans son anus. Ne voulant pas laisser de temps mort à la génération de plaisir, ma langue prit le relais de mes doigts entre ses lèvres sur son clitoris toujours aussi gonflé.

De là, une combinaison savamment dosée entre ma langue sur son sexe et mon index allant et venant sur son anus, aboutit à un gémissement de plus en plus bruyant… le résultat ne se fit pas attendre… son jus coulait plus intense que jamais et, de façon agréable, son sexe se mit à avoir des spasmes qui terminaient chaque mouvement dansant de son corps : la jouissance… Sa jouissance…

J’étais aux anges. Son bonheur charnel, je le partageais et c’est ce qui m’amenait à continuer à la lécher, mes deux mains tenant ses cuisses. Cette ténacité engendra un nouveau spasme de bonheur que ma langue sentit aussitôt.

Tout était là.

Elle avait joui de tout son être… sans réserve… sans arrière-pensée.

Elle était détendue, heureuse et moi avec.

Lui ayant donné ce qu’elle n’attendait pas, je décidais un peu à contrecœur de laisser son bouton d’amour se reposer et de m’évanouir dans l’obscurité. Je n’attendais rien. Lui donner un plaisir intense était si bon à mes yeux. Je ne me serais pas cru capable de faire cela mais… si.

Elle attrapa mon bras ! Me forçant à me mettre à sa hauteur.

Je ne m’appartenais plus. J’étais à elle et ma surprise avait définitivement fait de moi son jouet. Le désir refit une apparition brutale et l’adrénaline se remit à circuler à flots dans mes veines.

C’était à son tour de me déshabiller. Son air espiègle faisait naître un sourire sur mon visage. Chaque mouvement rapprochant ses mains de mon sexe assurait sa montée en puissance. Cette excitation ne pouvait passer inaperçue d’autant que nos sexes étaient maintenant en contact interposé, mais ô combien prometteur.

Maintenant, je ne voulais plus que lui donner du plaisir… je voulais partager entièrement ce bonheur.

Experte, elle me mit nu devant elle, avec mon sexe tendu.

Soudain, je sentis la chaleur de sa main autour de ma queue entamant un mouvement engendrant une décharge électrique au plus profond de moi. Je ne m’appartenais plus. Toujours de façon espiègle, elle alternait le mouvement rapide puis lent et à mon désespoir des pauses. De façon totalement inconsciente, mon souffle accompagnait le rythme qu’elle m’imposait. C’était si agréable.

Cherchant ses yeux, je la brûlais du regard voulant sa bouche autour de mon sexe tendu et chaud par l’afflux de sang que mon cœur en train d’accélérer amenait. Aussitôt, sa langue humide vint se poser sur mon gland gonflé… ce n’était pas suffisant. Je voulais définitivement plus.

Comme si nous communiquions sans parler, elle n’hésita pas à entrer mon sexe dans sa bouche faisant jouer sa langue autour. C’était chaud, humide animé d’un mouvement que je souhaitais perpétuel. Je sentis une de ses mains sur mes couilles rendant l’expérience toujours plus forte. J’étais étonné de voir à quel point elle désirait me rendre le plaisir que je lui avais offert sans rien demander en retour. Je ne pouvais plus m’empêcher de gémir de plaisir. Je l’aperçus enfin en train de se toucher et cette vision presque subliminale me donna envie d’aller en elle encore plus. Ce désir croissant me rapprocha encore plus de la jouissance.

Elle continuait son mouvement au rythme donné par mes mains sur sa tête.

De mon cerveau partit la jouissance qui parcourut ma colonne comme un frisson décuplé… ce spasme incontrôlé distribué dans tout mon corps dont le témoin fut le raidissement de mes muscles se termina par une jouissance charnelle intense et éphémère donnant un jet de mon jus. Ce jus, elle l’accepta sur sa bouche pour le laisser couler le long de son cou et atteindre ses seins.

Elle avait réussi à son tour à me donner un plaisir immense. Nous étions d’une certaine façon quittes, sans que nous nous soyons jamais dus quoi que ce soit.

Elle était sur moi maintenant et je voulais la remercier par les baisers les plus doux qu’il m’ait été de donner, mes mains flânant sur son corps et allant se perdre sur ses fesses si douces au toucher.

Je voulais la garder, mes lèvres sur les siennes sentir sa respiration, sentir ses seins appuyés sur mon torse. J’avais la sensation d’avoir le complément parfait de mon corps aboutissant à une indivisibilité totale de nos êtres maintenant qu’ils s’étaient trouvés.

La sentant perdue dans ses pensées, je la soulevai pour l’amener vers la mer, son regard inquiet se transforma en sourire espiègle de tout à l’heure au contact de l’eau. Essayant de fuir mes bras en se défendant par des éclaboussures, je finis par la rattraper pour l’allonger sur le sable à fleur d’eau. Je la désirais plus que tout au monde maintenant… je voulais être en elle… obtenir le droit de ne faire qu’un avec elle. Je sentis mon sexe retrouver de la vigueur, fruit de mon désir insatisfait, grandissant.

Je l’embrassais tendrement sur les lèvres pour descendre vers ses tétons qui se montraient de plus en plus durs au sommet de ses seins, lesquels me faisaient fantasmer. Ses jambes étaient écartées et nos sexes l’un contre l’autre. Ma main droite alla se perdre encore une fois sur son clitoris qui, à ma satisfaction, était de nouveau gonflé.

Elle prit l’initiative de diriger mon gland vers son vagin que j’imaginais tout mouillé, prêt à me recevoir. Au dernier moment, je décidai de laisser mon gland se frotter à son clitoris afin de démultiplier son désir par une attente inattendue.

Redescendant un petit peu, je laissai mon gland entrer doucement suivi d’une pause pratiquement indécelable. S’ensuivit un désir sauvage de la pénétrer fortement, afin de satisfaire cette envie qui était née de nos préliminaires. Comme je m’y attendais, un cri vint percer le bruit des vagues, mais je ne m’arrêtai pas. Le ton était donné.

Je sentais ma queue glisser le long de son vagin humide, attisant à chaque mouvement le plaisir au plus profond de nos êtres. Mon sexe trouvait son chemin sans aucune difficulté le long des parois que m’offrait cette fille. Je la sentais tout autour de mon sexe, je la sentais contracter son vagin autour de ma queue et cela avait pour effet d’accroître mon plaisir, d’accentuer mon rythme ou de le diminuer suivant que je voulais la laisser me posséder ou pas.

Un coup de reins violent me donnait l’impression d’aller au fond d’elle, là où aucun n’était allé, là où le plaisir ne pouvait que croître encore plus pour elle. À chaque fois, ses gémissements se transformant en petits cris aigus venaient m’encourager dans cette quête du plaisir.

Tout à coup, alors que mes doigts se posaient sur son clitoris toujours plus gonflé, avec mon sexe en elle, un cri perça la nuit et un spasme total envahit son corps, cambrant son dos au maximum, contractant son vagin en saccade autour de ma queue. Elle jouit dans un orgasme si saisissant que je m’arrêtai, sourire aux lèvres.

Je n’avais pas joui mais j’étais heureux de lui avoir fait atteindre le paroxysme du plaisir féminin.

Voyant que je n’avais pas joui, elle se mit à genoux m’offrant une vue des plus délicieuses sur ses fesses. Alors que j’approchais mon sexe vers son vagin, n’osant croire qu’elle accepterait une sodomie, elle se refusa à moi.

D’un air interrogateur, je la regardai et je compris qu’elle acceptait ce que je n’osais demander.

Afin de la préparer, je mouillai mon index de son jus afin de le déposer sur son anus. Je ne voulais en aucun cas que cette expérience puisse être gâchée par la douleur. Mon doigt prépara le chemin très lentement.

Une fois prête, j’approchai mon sexe toujours friand de plaisir. J’introduisis ma queue encore plus doucement, essayant de lui éviter la douleur. Elle supporta cela et acquit même du plaisir. Afin d’être sûr qu’elle ait du plaisir, je me penchai en avant, attrapant un sein d’une main et son clitoris de l’autre mais toujours en douceur. Sa tête renversée sur le côté m’offrit un baiser, me donnant son accord intime pour un mouvement en elle. Je me sentais bien en elle et je glissai de la façon la plus agréable.

Je sentais déjà la jouissance quitter mon cerveau le long de mon épine dorsale. Je pris ses fesses entre mes mains, accentuant la force et le rythme. Je fus surpris par sa jouissance, fruit de nos mouvements et de nos caresses sur son clitoris.

Elle se contracta totalement, jusque sur mon sexe, amenant ma propre jouissance au fond d’elle. Encore une fois, mon jus inonda sa cavité par jets saccadés mais salvateurs.

Mon esprit fusionnait avec mon corps et le sien. Et je me surpris à croire que nos deux êtres ne faisaient, à ce moment-là, vraiment plus qu’un.

Nos cris se mélangeaient, avec moi totalement allongé sur son dos et encore secoué des spasmes de plaisir.

Je l’amenai plus proche du rivage afin de la laver. C’était pour moi une façon de lui redonner son aspect sacré que je lui avais donné au cours de ces derniers jours. Je la lavai comme si je devais m’occuper d’une déesse du plaisir et de la beauté combinées.

Elle s’allongea sur le sol et moi à ses cotés. Nous étions sereins et seuls au monde. Mes baisers se faisaient toujours plus nombreux. Devant son désir toujours présent, je continuais mes caresses sur son clitoris, facilitées par son jus toujours abondant… une nouvelle jouissance ne tarda pas. Cela me rendit encore plus heureux sans que je sache pourquoi.

Ses yeux étaient fermés.

Cette fois, je m’évanouis pour de bon dans la nuit déjà fortement avancée, après avoir remis ses vêtements à-côté d’elle.

Pas d’adieu, pas de prochain rendez-vous.

Nous avions vécu un moment empreint d’unicité pour le restant de nos vies, ou je voulais le voir ainsi. Je la vis se rediriger vers sa tente. Je faillis l’y rejoindre mais une voix intérieure me l’interdisait. Je lui obéis.

De retour dans ma chambre, je pus enfin trouver le sommeil apaisé.

Cette fille était celle que j’avais tant cherchée, mais au moment de m’endormir j’étais incapable de savoir si je venais de faire encore un de mes rêves éveillés.

Je ne reçois ma réponse qu’aujourd’hui avec ce baiser retourné, venant d’une fille dans une voiture et que je ne reverrai jamais de ma vie.

C’était beau et ça l’est encore dans mes rêves endormis… je suis sûr qu’il en est de même pour elle.