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Prémices d'un concert (de hanches)...

C’est une belle matinée d’été chaude et ensoleillée, je suis sur le lit entrain de parcourir des magazines féminins. Je rêvasse la tête en l’air, en feuilletant les pages. L’air est chaud mais pas étouffant. Néanmoins, je suis en très légère tenue, une petite culotte rose et un vieux t-shirt à manche courte dix fois trop grand pour moi. Soudain, j’entends un bruit familier et réconfortant. Le son doux d’un pas léger et gracieux à travers la porte qui s’ouvre ; laissant passer un flux de lumière. Dans cet éclat de lumière, j’aperçois la lumière de ma vie… Esden. Cela fait trois ans que j’ai le plaisir de goûter cette peau aux multiples tâches de rousseur. En effet, ma compagne est rousse, une belle chevelure aux cheveux couleur flamme, ce qui va avec son caractère de braise. Des yeux verts, magnifiques perçants, « mes émeraudes » comme j’aime les appeler. Esden est une belle silhouette, grande et élancée. Elle est dotée d’un charisme captivant sans doute aidée par une poitrine ferme et bien rondes, un 90C magnifiquement portée, avec la fierté de rendre jalouse la plupart des autres filles et de rendre fou tous les hommes. Sa bouche est fine, son nez et les autres traits de son visage sont tracés par le meilleur architecte de mère nature. Elle est sublime, d’ailleurs sa beauté nous sert pour les fins de mois difficile grâce aux quelques clichés finissant dans divers magazines féminins. À côté, je suis tout en contraste. Les cheveux bouclés, marrons, tout comme mes yeux pétillants et pleins de malice. Ma peau est mate, mes lèvres sont pulpeuses. Quant à ma silhouette ; je suis plutôt de taille raisonnable mais menue avec uniquement un petit 85B, mais des fesses bien rondes, un beau p’tit cul comme aime le dire Esden, tout en y passant la main assez régulièrement. Bref, mon amour entre dans notre chambre, le sourire aux lèvres. Elle dépose un baiser sur mon front et s’assied à côté de moi. De manière assez absente, elle me dit : «

• — T’es en forme, ma chérie ? Tu fais quoi ? T’es occupée pour la journée ?
• — Bah, oui, ça va ? Je feuillette des mag’ rien de spécial ! Pourquoi ?
• — Oooooo pas grand chose. C’est juste que tu te rappelles, le concert que tu voulais voir, celui dont tu n’avais pas eût de place…
• — Oh ! Oui je m’en souviens ! Suis dégoûtée, tout est parti en quelques heures, c’est l’un des meilleurs DJ du moment, d’ailleurs c’est ce soir, mais c’est archi sold-out !
• — Tiens ! C’est pour nous ! Fred, le photographe, il avait des places et comme avec son mec c’est fini. Il était plus intéressé, alors il a pensé à moi… » Dit-elle tout en sortant de son jean, 2 places de billet qu’elle lâche sur le lit, juste devant mes yeux. Je lis bouche bée le nom de l’artiste sur les billets et la date ! Puis folle de joie, je saute dans les bras de ma chérie pour l’embrasser à pleine bouche ! Je l’entraîne dans une douce roulade à s’allonger sur le lit, le long de mon corps, je repousse à terre les magazines. Et les yeux fixés dans les émeraudes de ma tendre ; mes lèvres à un centimètre des siennes : « Je t’aime, Esden… Merci, tu savais que je voulais absolument y aller ce soir. T’es mon ange, je t’aime… »

Enlacées l’une dans l’autre, nos baisers se font peu à peu plus profond tout comme nos caresses. Esden plonge ses mains sous mon t-shirt et semble dessiner milles fresques sur mon ventre. Ses doigts englobent mes petits seins, aux tétons déjà tendus par l’excitation. Esden masse ma poitrine avec douceur et je commence à gémir de plaisir. À mon tour, je décide d’explorer son corps. Toujours enlacées, j’arrive néanmoins à déboutonner son jean et introduire mes mains à l’intérieur. Je suis au contact de sa peau et de ses fesses grâce à l’espace non couvert par son léger string. Puis, l’une de mes mains remonte et passe sous son chemisier. Je frôle son dos, je sais que c’est lune de ses zones érogènes préférées. Seul le bout de mes doigts se pose sur son dos pour mieux attiser son envie. D’un geste habituée, je dégrafe son soutien-gorge pour libérer sa poitrine généreuse. Esden se positionne au-dessus de moi, son regard est de braise, elle se pince légèrement la lèvre inférieure, c’est le signe qu’elle en a envie maintenant. Elle m’invite à ôter mon t-shirt, pendant qu’elle déboutonne à toute allure son chemisier puis elle termine d’enlever son soutif. La voici en jean déboutonné et moi en simple culotte, renfermant mon sexe bouillant et impatient. Sa bouche part au contact de ma peau, en commençant par le cou puis descendant sur mes épaules, l’entre seins. Sa langue active milles stimulations en jouant avec mes petites auréoles puis elle avale mes tétons, elle les enferme dans le creux de sa langue, c’est si bon. Je me suis toujours demandée comment deux si petits seins pouvaient me faire éprouver tant de plaisir. Pendant ce temps, ses mains jouent avec les lignes de mon dos et l’élastique de ma culotte. Esden baisse légèrement ma culotte et les premiers poils de mon fin duvet apparaissent. Lorsqu’elle y passe le bout de ses doigts, un courant de frisson m’enveloppe. Ses phalanges trouvent vite mon clitoris et je pince mes lèvres de délectation. Mon sexe est déjà tout moite, j’ai besoin de ses caresses… Mon amante pose sa tête sur mon ventre, elle y laisse de nombreux baisers puis descend sur mon nombril. Sa langue en fait le contour de manière malicieuse, mon nombril devient un ersatz de mon sexe. Elle le lèche comme elle lécherait mon intimité. Enfin, ses mains agrippent mon dernier rempart de tissu et le descend jusqu’à mes pieds. En passant, Esden caresse mes jambes et mes pieds. Sa tête remonte vers mon mont de vénus, sans plus attendre, elle lèche mes lèvres puis plonge sa langue plus profond en moi. Parfois, sa langue titille mon clito. Mes doigts caressent ses cheveux si fins. Elle me lèche avec ferveur et attention. Malgré son tempérament de feu lorsqu’il s’agit de nos ébats elle devient d’une douceur et d’une sensibilité extrême. Tous ses gestes, ses caresses sur mes hanches, mes jambes, mon petit ventre sensible et surtout tous les savants mouvements de sa langue ont pour seul but de me procurer un plaisir total. Parfois, la paume de sa main se pose sur mon petit bourgeon et entame un massage interdit dont elle a le secret…

Inondée de plaisir, mes jambes s’ouvrent le plus possible permettant à Esden d’y plonger sa tête et surtout le fin bout de sa langue. Mon intimité ruisselle, fourmille et frissonne au contact de sa bouche. Soudain, mon amante glisse avec sa langue pour remonter jusqu’à ma bouche. Nos bras nous enserrent, mes mains englobent son petit cul ferme et magique. Puis mes doigts partent au contact de son trésor ; une peau douce fraîchement rasée, c’est comme cela que la préfère douce et innocente comme au premier jour. Son clito est déjà tendu par l’excitation, ses fines lèvres sont très lubrifiées. Je n’ai plus qu’à y déposer par une pression faible mon index se faufilant sans résistance. Ses parois étroites se font vite un étau pour mon doigt qui commence à tournoyer dans son être. Nos corps dans un unique mouvement change de position. C’est à mon tour d’être au-dessus d’elle. Ma chérie les bras en croix se pincent les lèvres, un pincement qui m’invite à aller plus loin avec elle. Deux doigts sont en elle et leur cadence se fait plus intense, je la pénètre avec une large amplitude lui faisant provoquer un frémissement dans tout son corps, son ventre ondule comme la mer en pleine tempête dont ses yeux sont les éclairs. Esden gémit encore un peu plus, son souffle se jette sur mon visage et nos bouches se sentent attirées pour finir dans des baisers longs et suaves. Folle d’excitation, je me mets sur son ventre la tête entre son entrejambe et lui présente le mien. Nous entrons dans un soixante-neuf artistique. Nos jambes, no bras s’emmêlent, nos salives se mêlent avec la liqueur de l’autre. Je lape son sexe avec frénésie, enroule son clito entre mes lèvres. Quant à mon amante, elle titille tout mon être par de longs coups de langue me faisant provoquer des spasmes divins. Mon sexe est une bombe prête à exploser, je ne suis qu’une liqueur dont ma bien-aimée s’abreuve abondamment.

J’ai peine à la lécher tant mes muscles se contractent, crispés par autant de bonheur. Je sens une montée chaude parvenir de mon plus profond intérieur. Mes yeux se révulsent, ma gorge reste bloquée. Ma bouche se colle au vagin de ma tendre pour étouffer ce cri. Quel crie ! C’est un orgasme foudroyant qui explose en moi. Mes joues sont brûlantes, mes tempes tambourinent au rythme de mon cœur, un puissant tremblement m’exhorte à fermer les yeux le temps d’un instant sans fin. Esden comprend mon état et après avoir introduit sa langue pour y recueillir toute mon eau intime, elle lèche doucement maintenant mes lèvres secrètes et cajole mon petit clitoris si sensible à cet instant.

Quant à moi, je tarde à reprendre mes esprits, mon corps est épuisé. Je me repose mon corps à côté du sien, toujours la tête à proximité de son minou. Mes doigts jouent avec la courbe de ses hanches. Mes esprits revenant peu à peu et voyant mon amour se caresser le ventre ; descendant peu à peu jusqu’à son sexe. Je décide de me rétablir dans une position plus adéquate pour lui prodiguer une petite séance pleine de caresses… Je constate que son sexe est encore tout humide et ma langue recueille quelques gouttes. Puis, mes doigts taquinent ses lèvres pour peu à peu y pénétrer avec douceur dans un gémissement de ma partenaire. Mes deux doigts s’activent et la pénètrent comme un sexe fou. De la paume de l’autre main, je masse son clitoris. Je comble son plaisir vaginal et clitoridien à la fois. La réaction ne se fait pas attendre. De soupirs langoureux, on passe à des gémissements plaintifs puis à des petits cris saccadés. Mes doigts se font plus rageur, je la pénètre fiévreusement. Ma langue complète mes multiples massages, les jambes de ma compagne bougent dans tous les sens comme une poupée, tous ces gestes paraissent désarticulés. Dans un dernier geste sa main se pose sur mes cheveux. Elle bredouille quelques syllabes incohérentes puis elle part dans un souffle aigu quasi-mystique. Sa tête se relève, se stabilise puis retombe lourdement sur le lit. Esden paraît évanouie, seul un sourire naissant sur son visage et un spasme nerveux sur le bout de ses doigts évoque qu’elle est loin d’être endormie. Je m’insère dans ses bras et pose ma tête sur sa poitrine. Ses yeux verts étincelants me contemplent, elle sourit.

Enserrées l’une dans les bras de l’autre, nous reprenons une respiration régulière. Mes phalanges caressant sa joue. Puis d’un sursaut, je me dégage de sa douce étreinte et tourne la tête dans tous les sens. Je quitte le lit, soulevant tour à tour son chemisier puis ma culotte en l’apostrophant : « Les billets ! Les billets ! Merde, ils sont où ! » Puis, en passant ma main sous le lit, je ressors avec un sourire victorieux les billets du concert et les montre à Esden.

Elle me regarde mi-amusée, mi-désarçonnée : « Tu me surprendras toujours ma chérie ! » Et elle conclut en se rapprochant de moi pour me déposer un baiser sur ma bouche. « Viens, allons prendre une douche. En, plus on doit se préparer pour ton fameux concert, et j’ai bien envie de bien me préparer pour continuer cette belle journée… »