Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/

Le concert d'une marionette

Nous sommes fin prêtes pour aller au concert de ce soir. Esden est comme à son habitude parfaite et ce soir son envie de s’amuser se traduit par une tenue qui ne peut laisser indifférente. En effet, elle porte un léger pantalon blanc moulant à merveille ses fesses rebondies et pour un souci d’esthétisme (que pour cela ?), elle ne porte aucun sous-vêtement en dessous. Ce blanc fluo contraste avec le jaune électrique de son t-shirt au col en V lui faisant un décolleté plongeant vers son 90C, remonté par un wonder-bra qui n’a certes pas grande utilité vue la fermeté de sa poitrine. Elle est tout simplement magnifique et avec cet ensemble vif, ses yeux verts ressortent pour mon plus grand plaisir. Je la prends par la main et nous quittons notre appartement. En passant devant le miroir en face de l’ascenseur elle me susurre tout en déposant un doux baiser sur mes lèvres :

• — Tu es toute belle, mon ange. Ce soir, on va s’amuser, on ne s’est pas trop vu cette semaine alors ce soir c’est notre soirée.

Je souris tout simplement heureuse et contente qu’elle ait remarqué mes efforts passés dans la salle de bain et la garde-robe. C’est vrai qu’en me regardant dans le miroir, le résultat est plutôt réussi (modeste, non mais tant pis !). Je porte une petite jupe rouge volante qui met en valeur la peau mate de mes jambes avec un débardeur vert pomme rayé de jaune. Quant au petit détail qui fait plaisir je porte les jolies boucles d’oreilles qu’Esden ma offertes pour mon dernier anniversaire. Bref, nous voilà toutes les deux dans l’envie de nous amuser et de faire plaisir à l’autre ; un couple qui s’aime quoi !

Pendant tout le trajet en voiture, je ne cesse de dire que je suis toute contente d’y aller car ce soir, le concert va être terrible. C’est l’un des meilleurs DJ du moment, le son est trop bon et je vais pouvoir m’éclater à danser comme une folle sous cette chaleur estivale. On arrive dans la salle bondée et l’on aperçoit déjà deux grands écrans de chaque côté de la scène, ça risque d’être une sacrée soirée. En attendant le début, Esden et moi parlons pour passer le temps, blotties dans les bras l’une de l’autre. La foule est là, la salle est pleine, tout le monde se serre malgré la chaleur. Tout le monde à l’air de bonne humeur, l’âge moyen tourne dans la vingtaine ; des jeunes de mille couleurs aussi bien dans l’esprit que dans les vêtements et cela rajoute à la fantaisie du spectacle. Soudain, les lumières tombent, la salle est plongée dans le noir et aussi dans un cri de satisfaction entretenu par toutes les personnes présentes ce soir. Le concert peut commencer.

Des faisceaux jaillissent de toutes parts, les écrans géants diffusent des animations originales. Et une petite explosion pyrotechnique jaillit du centre de la scène qui se met à être illuminée. Il est là, le son part d’une grande giclée et nous statufie sur place l’espace d’un instant puis tout bouge. Une foule endiablée se met à danser, tout le monde a compris que ce soir va rester dans les souvenirs et les courbatures du lendemain ! Esden et moi aussi dansons, on s’agite de toutes parts, ravies d’être réunies..

Cela fait peut-être une heure que le show a commencé. Esden et moi dansons l’une contre l’autre. Ses mains serrées autour de ma taille, parfois sur mes fesses. Elle est dans mon dos et me susurre des mots que je n’entends pas tant la musique est forte mais que je comprends néanmoins. La musique et la danse ont toujours été importantes pour moi et je commence à entrer dans une sorte de transe, mon corps entrant dans une frénésie folle. Ma compagne me prend dans ses bras et passe soudain furtivement ses mains sous ma jupe. Puis elle commence à me caresser doucement et avec plus de fermeté. La foule est trop captivée par le show pour remarquer quoique ce soit. Esden passe sa langue sur mon lobe, au même moment ses doigts saisissent le contour de mon string et l’abaissent lentement. Je me laisse faire prise dans l’ambiance et la folie du concert, puis comment résister à la douceur de ma bien-aimée. Mon string est à présent baissé en partie, limitant le mouvement de mes jambes, et découvrant mon sexe à l’air libre, son seul rempart étant ma jupe volante. Le bout tendre des phalanges de mon amante frôle mes hanches, mon aine et finalement le duvet fin de mon intimité. Mes lèvres sont déjà toutes trempées, cette situation me rend folle, je dois bien le dire. Son index s’immisce à travers mes lèvres. Esden joue avec et y plonge d’un coup son doigt qui s’enfonce en moi dans un soupir de plaisir. Son doigt tourne en moi et s’agite beaucoup. Un deuxième doigt à mon grand plaisir vient augmenter cette douce pénétration. Esden a toute sa main sous ma jupe, les doigts en pleine action et personne ne semble nous voir. La musique bastonne à tout rompre, le show est vraiment exceptionnel !

Soudain, son autre main se pose sur mon sexe. J’ai une étrange sensation de froid sur mon clitoris. J’ai l’impression que quelque chose se frotte sur mon clitoris ce qui augmente mon excitation. Les doigts de mon amante s’écartent dans mon vagin puis se retirent. Puis, un frisson me parcourt j’ai une sensation étrange et aussi froide qui maintenant envahit mon intérieur. L’excitation du moment, du concert, des caresses ralentit ma vivacité d’esprit mais j’en suis sure dorénavant Esden vient juste d’introduire en moi deux petites boules de geisha !

Ma tête pivote, je la fixe dans les yeux mi-surprise mi-fondante de plaisir, je m’aperçois qu’elle arbore un sourire, sa langue passe sur ses lèvres. Puis, ses mains passent sous mon haut pour agripper mes seins, elle pince mes tétons déjà fort tendus. Je suis à elle, pleinement. Sa bouche se pose sur mon cou, elle m’inonde de baisers puis murmure à mon oreille :

• — Laisse-toi faire, laisse-toi enivrer par la musique. Tu vas voir ces petites boules sont magiques, regarde, elles sont reliées par un fil à mes doigts. Tu es ma marionnette.

À ces mots, elle me montre ses mains et en effet, des petites ficelles les entourent. Je suis intriguée par ce jouet mais en un instant je comprends tout le système.

Ma maîtresse replace ses mains autour de mes seins et frictionne mes auréoles de ses paumes. Au même moment, je sens ses doigts s’articuler et comme par magie les boules enfouies dans mon puits d’amour, s’agitent en tout sens. C’est un fourmillement intense qui envahit mon être. Ces boules froides claquent sur mes parois vaginales, parfois elles ressortent presque de mon vagin et reviennent à mon grand plaisir en moi. Tout mon corps s’agite sur la musique qui tape sur mes tempes et aussi par ce choc de plaisir qui naît dans mon entrejambe. Ma maîtresse malaxe ma petite poitrine à pleines mains, pinçant mes tétons enflammés. Mon corps est en nage et je rentre en transe. Mes gestes deviennent désarticulés, mon souffle saccadé. Ma chatte me paraît en feu, mon clito a doublé de volume, je le sens comme jamais, il est si sensible que c’en devient douloureux et divin à la fois. Je suis bel et bien sa marionnette, réagissant à chacun de ses doigtés. Mon vagin en ébullition contraste avec la froideur de ses boules mystérieuses, je tremble et gémis. La mélodie est si forte que je peux même gémir sans être entendue. Je suis seule dans cette arène de bonheur. Pourtant, la sensation de me savoir au milieu d’une foule, en pleine extase le sexe bouillonnant, ajoute du piment brûlant dans mes entrailles. Le long de mes cuisses coule un flux continu de liqueur féminine. Et ces boules qui s’agitent en tout sens en moi, me rendent hystérique. Mes bras volent dans l’air, mon ventre s’affole dans une cadence infernale. Soudain, l’index de ma copine glisse le long de mes fesses et atteint ma petite fleur secrète. Le bout de sa phalange tournoie autour de mon ouverture et sans grande peine, tant à ce moment je suis relâchée par un tourbillon de bien-être, son doigt rentre en moi et me pénètre par cette entrée interdite.

Le cumul de son doigt dans mon anus, des boules qui batifolent dans mon sexe, de son autre main qui presse mes seins, de la musique qui tambourine dans ma tête, de la chaleur insoutenable, c’en est trop, trop bon. Mes jambes fourmillent, ma nuque se pétrifie, je suis prises de spasmes insensés, ma gorge se noue à étouffer. Puis tout devient noir, un court instant. Je crie si fort mais rien ne sort de ma bouche. Ma température monte brusquement, je ressens des picotements sur chaque pore de ma peau. Le doigt d’Esden est entièrement enfoncé entre mes fesses. Mon vagin se contracte comme jamais écrasant les boules qui résistent. Cette lutte est trop puissante, je ne peux en supporter davantage. Un orgasme foudroyant et surpuissant implose en moi. Tout mon corps s’arrête, mes jambes sont prises de tremblements puis, je sens battre mon cœur à travers mes tempes. Ma tête tourbillonne c’en est trop. Je vacille, mes jambes ne peuvent plus me soutenir, je m’affaisse sur mon héroïne. Elle me soutient. Je suis à demi consciente, réveillée par les ondes de jouissance qui fusent en moi. Lorsque je commence à réaliser ce qui se passe autour de moi, je vois Esden le regard inquiet tentant de déchiffrer mon état :

• — Désolée, je ne voulais pas tant d’émotion, je t’aime ma puce. Je t’aime, ça va mieux ? Tu veux boire quelque chose ? Dit-elle remplie de confusion.
• — Moi aussi, je t’aime. Je t’aime plus que tout. Et pour seule autre réponse, je m’avance pour plonger sur ses lèvres et lui donner le plus tendre des baisers.