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Temps de lecture estimé : 11 mn
02/04/05
Résumé:  Lucas profite du mariage d'un couple d'ami pour retrouver Violine une ex qui hante ses rêves. Leurs retrouvailles sont torrides. Nous les retrouvons dans la voiture encore enlacés...
Critères:  fh amour fsoumise fellation cunnilingu pénétratio ecriv_f
Auteur : Titecanaye      Envoi mini-message

Série : Chaudes retrouvailles

Chapitre 02
La soirée



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Pendant un instant, une minute ou peut-être dix, nous restons collés l’un à l’autre. Ses cuisses tremblent, la force de son plaisir a été tellement intense… Je couvre son cou et son visage de petits baisers, elle semble amusée.




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Mon sourire vaut toutes les réponses du monde.



Nous rajustons nos vêtements et prenons à nouveau place à l’avant de la voiture.


Tout s’est passé si vite, que je n’ai même pas pris le temps de vous décrire ma Violine. Brune, les cheveux courts, les yeux marrons (yeux de cochons, je ne vous le fais pas dire…!!), des formes généreuses, sans excès, elle doit mesurer environ 1m65. Ce que j’aime chez elle, c’est qu’elle a toujours le sourire, les yeux pétillants de malice et ne craint pas les nouvelles expériences. Oui, aussi, je reconnais, ses seins, aussi… Là, vous êtes contents ??

Comment vous dire… Ma main ne suffit pas à en tenir un entier, mais ce ne sont pas non plus des phénomènes de foire ! J’aime la douceur de la peau qui les recouvre, leur extrême sensibilité quand je les embrasse, les sentir durcir au contact de ma langue… Mais là je crois que je m’égare.


L’hôtel, situé à quelques mètres de la salle des noces, ressemble plus à une auberge de campagne qu’aux grandes chaînes d’hébergement qui envahissent nos belles régions. Au moins, ici, on trouve un accueil chaleureux, les chambres sont spacieuses et l’aspect historique de la vieille demeure lui donne un charme très agréable à l’œil.

La chambre de Violine offre une belle vue sur la mer. Une cheminée ancienne, dont l’âtre a été condamné, prend une place considérable . Elle est surmontée d’une peinture représentant un paysage côtier sous la tempête. Un petit bouquet de fleurs séchées décore l’unique table de chevet. Autour des deux fenêtres, bien exposées au soleil à cette heure de la journée, ont été posés d’épais rideaux pourpres, assortis au couvre-lit. Le mobilier est rustique, un valet et deux chaises en bois le complètent.


Violine est passée dans le cabinet de toilette. Cette pièce possède tout le nécessaire sauf de l’espace : un lavabo avec tablette et miroir, des toilettes et une cabine de douche.

Violine a jeté tous ses vêtements à terre et j’entends déjà l’eau qui ruisselle le long de son corps. Je m’approche de la porte pour l’observer.



J’aperçois sur la tablette du lavabo, des produits qui me sont familiers : des huiles et des crèmes dont l’odeur me rappellent des souvenirs troublants de massages langoureux, à l’odeur de noix de coco, de vanille des îles ou d’amande douce. La crème glissait entre nos doigts et nous passions des soirées à caresser sensuellement la majeure partie de nos corps, titillant aux passages toutes nos zones érogènes.


Je suis tiré de mes pensées par Violine qui me jette une serviette sur le visage :



Et comment !!! Je laisse le drap de bain couvrir ses épaules le temps d’attraper une plus petite serviette pour éponger chaque goutte d’eau qui perle. Comme elle me tourne le dos, je tamponne d’abord doucement sa nuque, son dos, la cambrure de ses reins. Puis je remonte. En fait, la serviette n’est pas très pratique, je la remplace par un gant. J’ effleure alors sa peau, passe sur ses épaules, le long de ses bras, redescend vers ses hanches, ses fesses que je palpe, ses cuisses, jusquà ses chevilles et je remonte encore et toujours en direction de sa pomme d’amour.

Je profite de ces instants de complicité pour glisser de doux baisers au creux de son cou, tout près de l’oreille. Elle frissonne et j’adore ça. Toujours sensuellement, je lui mordille le lobe de l’oreille et je la retourne face à moi.

Son excitation lui donne la chair de poule. Passant une main dans ses cheveux humides, je plaque son visage près du mien, mes lèvres contre les siennes. Le gant resté jusque-là sur ses fesses, vient tendrement se plaquer contre son ventre et amorce une douce remontée vers sa poitrine. Un à un, ses seins sont frôlés, massés et bien que plus aucune goutte n’y soit encore, je continue de les caresser avec volupté. Malheureusement, l’heure tourne et nous devons penser à rejoindre nos amis.


Histoire de me punir de devoir l’abandonner dans un état de trouble ou de m’exciter d’avantage, Violine me fait un strip-tease à l’envers, y a pas qu’en se déshabillant qu’une femme peut nous faire le grand jeu.


Elle sort alors de son sac un nouveau coordonné, violet et noir. Le soutien-gorge, puis le string, elle les étale devant moi avant de les enfiler, les yeux coquins et gourmands. Comble de torture, elle sort aussi de son sac magique le porte-jarretelle assorti. Tout doucement, le pied sur le bord du lit afin d’accentuer la courbe de ses jambes, elle remonte les deux bas couleur chair de ses chevilles à ses cuisses, me regardant de côté pour jauger mes réactions et se mordillant les lèvres comme une gamine provocante qui vient de faire une bêtise. Puis, le plus naturellement du monde, elle accroche ses bas au porte-jarretelle, enfile sa robe, saute dans ses escarpins , secoue ses cheveux déjà secs et attrape son sac. Elle est prête à partir et moi, je suis hagard, encore adossé à la porte de la salle de bain. Je lui promets de compenser après la fête, car nous quittons la chambre de l’hôtel à regret.

Vivement tout à l’heure.


Dans la salle du repas, nous avons été placés face à face au milieu d’un groupe de jeunes de notre âge. Ces joyeux trentenaires, ou presque, ont la main lourde sur la bouteille, nos verres sont rarement vides et la bonne humeur règne. Ça chante, ca danse entre les différents plats. Les blagues et références cochonnes fusent. Une ambiance euphorisante. Jamais je n’aurai imaginé passer une journée pareille en me levant ce matin, et dire que j’ai failli faire demi-tour. De temps en temps, nous nous échangeons des regards complices. Puis, je sens une caresse à laquelle je ne m’attendais pas … Violine, le sourire jusqu’aux oreilles, les pommettes colorées par l’alcool et par l’audace, glisse doucement son pied le long de mon entrejambe. Elle le fait exprès la bourrique. Elle sait que je suis là, à sa merci, je ne peux même plus me lever de table.


Et le cousin entreprenant de tout à l’heure qui revient à la charge… Il ose la draguer devant moi… Et moi je voudrais crier à la terre entière qu’elle est à moi… Que je la veux, là tout de suite, sur la table, tant pis pour les autres, tant pis pour les invités, je me fiche bien du monde, que la terre tourne, c’est ma tête à moi qui tourne …

Comme si de rien n’était vis-à-vis du cousin, Violine continue sa caresse. Elle est douée, son geste n’est ni trop appuyé, ni trop brutal. Je ferme les yeux de plaisir. Puis le calme après la tempête.


Le dessert vient d’être servi, les mariés sont pris en photo pendant qu’ils coupent les gâteaux. Il y a le choix entre plusieurs sortes et chacun doit aller au buffet pour prendre sa part. Devant mon état de détresse, Violine prend mon assiette et revient avec deux parts différentes. Mon voisin de droite étant parti discuté avec un autre groupe plus loin, elle s’installe et prend ses aises à côté de moi. Une part de pièce montée, quelques choux recouverts de caramel et une part de fraisier, que tour à tour, nous dégustons et que nous accompagnons de champagne. De la pièce montée, elle a récupéré une décoration alimentaire, en forme de fleur. Elle sépare chaque pétale délicatement, en met la moitié dans sa bouche et s’approche de la mienne pour partager ce délice de sucre. La pâtisserie fond vite mais nos lèvres restent soudées. Ma langue, que les bulles de champagne ont attisé, cherche à rencontrer la sienne, sans aucune pudeur. Violine est plus réservée, elle préfère jouer avec les pétales … il n’en reste malheureusement plus que trois. Elles sont vite mangées et nos baisers sucrés terminés.


Les lumières sont plus tamisées pour animer la piste de danse avec les spots de couleur. Ma douce me prend la main et nous nous retrouvons parmi la foule. Je suis nul en danse et mon érection me gène, malgré l’obscurité qui la rend discrète auprès des autres. Mais apparemment, ce n’est pas ca qui arrête Violine ce soir. Elle a une pêche incroyable, l’air de la mer sûrement…

Elle se trémousse sur la piste, se frotte à moi, elle me rend fou, je l’attrape par les hanches et la colle contre moi. Le DJ, au même moment, lance une série de slows… Quelle bonne idée…

Enlacés, désinhibés par le vin et le champagne, nous nous embrassons langoureusement, faisant presque concurrence aux jeunes mariés qui semblent ravis de notre sort.

Il va être l’heure pour nous d’aller nous coucher.


La nuit est plus fraîche que prévue. L’alcool et la foule nous tenaient au chaud dans la salle de noces. Je prête ma veste à Violine et nous marchons d’un pas tranquille. Le ciel est dégagé et on aperçoit bon nombre d’étoiles, la lune n’est qu’à son premier quart. J’ai l’impression de rêver. Tout est calme, presque désert. Un de mes vieux fantasmes me rattrape. Si j’osais, je poserais ma belle sur le bord d’une fenêtre et lui ferait l’amour en pleine rue.

M’enfin si c’est pour qu’elle attrape froid ou qu’elle s’abîme le derrière sur le granit trop brut de ces belles demeures… Non merci !! Autant aller jusqu’à l’hôtel, ce sera pour une autre fois… J’aurai, d’ailleurs, peut-être le bonheur de vous le raconter.


De retour à notre chambre, Violine pose ma veste sur le valet, ôte sa robe, vire le couvre-lit et s’allonge, passive, sur le lit. J’ai longtemps attendu ce moment, et pourtant je suis partagé entre le désir qui a monté toute la soirée et l’envie de savourer chaque instant de délice auprès de ma douce.



Elle qui a toujours (ou très souvent) été la dominante, elle veut ce soir être la dominée.

Je lui enlève ses bas, tout en douceur, embrassant chaque parcelle de peau mise à nue, avec toute la tendresse et la délicatesse du geste, glissant ma langue sur sa peau. Je la sens déjà vibrante, frissonnante.

Décidé à partager son jeu de soumission, je me sers de ses bas pour lui lier les mains. En accompagnant le geste avec le tact d’un gentleman, je lui embrasse le cou, descendant jusqu’aux frontières de ses dessous. Je lui dégrafe son soutien-gorge que je jette au loin et profite de ses seins. Qu’ils sont doux, j’aime les caresser, les mordiller. Puis me rappelant les crèmes dans la salle de bains, je décide de leur faire un petit massage maison. Je profite de m’être levé pour me débarrasser de mes vêtements, ne gardant que le minimum, pas de précipitation …

Amande douce, vanille ou noix de coco ?? Noix de coco, c’est l’été, ça me rappelle les odeurs de crèmes solaires qui embaument les plages…

Je dépose une grosse goutte sur mes doigts, je la réchauffe en frictionnant mes mains l’une contre l’autre et en route vers l’onctuosité du massage «made in Lucas».


Tout le secret d’un massage réussi, réside dans l’écoute du partenaire, si votre mouvement ne plaît pas vous le verrez tout de suite.

Moi, je sais ce qu’aime Violine. Les mains attachées, relevées au-dessus de sa tête, elle offre sa poitrine à mes divines caresses.

A califourchon sur ses hanches, il faut que je sois doux et ferme, que chaque geste accompagne le rond de ses seins. Ce n’est pas de la pâte à pain qu’on malaxe avant cuisson. C’est une chair tendre et pleine de ressources, recouverte d’une peau sensible et à l’écoute de l’érotisme.

Ni trop lentement ni trop rapidement, j’applique des mouvements circulaires partant de sous son cou et allant jusqu’au nombril, tantôt du bout des doigts comme des chatouillis, tantôt plaquant ma main entière comme pour me fondre en elle…

Violine se cambre et sa respiration s’accélère. L’odeur de fruit m’enivre bien plus que le champagne de la fête, il faut que je la goûte.


Je m’allonge plus sur elle, posant mes lèvres un peu partout, des millions de petits bisous, tels des papillons butinant de fleurs en fleurs… Et une langue agile et gourmande qui remonte, qui titille ses tétons un à un. Passant mes mains sous ses hanches, je relève son bassin appliquant un mouvement proche de la pénétration, frottant nos sexes excités et encore couverts l’un contre l’autre.

La situation est excitante. Du sexe sans sexe… Du plaisir sans pénétration… Essayez, vous allez adorer!!!

J’agrippe fermement ses fesses et défais au creux de ses reins le porte-jarretelle qui nous gène et l’envoie rejoindre le reste nos vêtements. Je retire aussi son string, je voudrais l’arracher mais ca serait gâché, j’aimerai tellement voir Violine le remettre une fois prochaine.

Alors doucement, je le fais glisser le long de ses cuisses, découvrant une toison légèrement épilée sur laquelle j’applique mes lèvres. Je continue ma descente, les genoux, les chevilles et hop, la voilà nue, vraiment nue (sans compter les bas qui lui lient toujours les mains). Je me régale de sa peau, léchant chaque centimètre jusqu’à sa grotte intime. La couvrant d’attentions, de caresses et de baisers, y laissant ma langue s’y faufiler, réagissant aux supplications de Violine, qui m’appuie la tête contre son bouton. Ses gémissements me confirment qu’elle apprécie mes gestes. Elle est prête à jouir et selon sa demande je ne la pénètrerais pas, du moins pas tout de suite…

J’accélère ma langue sur son clitoris, elle n’est plus que chair en fusion. Toutes les chambres voisines doivent savoir qu’elle va jouir car elle ne peut s’empêcher de le crier, accompagnant ses cris par le balancement de son bassin contre ma bouche. Puis la tempête se calme, son cœur affolé raisonne dans la pièce. Le sourire béat et satisfait illumine son visage, elle est radieuse, mon dieu que je l’aime…

Je me rapproche de son visage, passe mes doigts le long des ses lèvres et lui donne le plus délicieux des baisers.


Je lui délie les mains et en dirige une vers mon sexe tendu au maximum, qu’elle me libère, pitié qu’elle me libère. Avec toute la tendresse que je lui connais, elle passe sa main derrière la barrière de tissu. Elle applique un mouvement de va-et-vient le long de ma tige en feu. Joue contre joue, puis les yeux dans les yeux, j’essaye de lui faire passer mon message… Je veux aussi sentir sa langue, fine, chaude et humide. Pas de longs discours ni de longues prières, elle sait lire en moi. Je sens les mèches de ses cheveux effleurer mon torse, gâté de tendres bisous, mon nombril dans lequel elle passe sa langue. Puis je sens mon slip qui vole, l’a-t-elle arraché ?? Ou juste enlevé avec dextérité ?? Après tout on s’en fout, pourvu qu’elle éteigne la flamme qui me consume.


Ses mains fraîches et douces câlinent mes bourses gonflées. Et ses lèvres effleurent mon gland humide et brûlant, elles l’aspirent avec volupté et le laisse s’enfoncer doucement dans la moiteur de sa bouche. Que c’est bonnnnn, mais que c’est bon…

Je sens que Violine glisse sa langue au bord de mon gland, tout comme elle l’a fait dans la voiture cet après-midi. Sucette, je veux être une sucette. Ma belle accélère son mouvement, elle sent que je suis proche de l’extase, mon corps est crispé tant je retiens cet instant dans l’infini.

Trop c’est trop, à force de sortir et rentrer mon membre dans sa bouche, de le lécher de toute sa longueur, de caresser mes fesses, je ne contiens plus les longs jets de jouissance qui vont salir la poitrine et le ventre de ma tendre partenaire.


Mais quelle journée … Je veux me réveiller demain comme si c’était aujourd’hui et recommencer et recommencer encore.

Violine a ramené les draps sur nos corps fatigués mais comblés. Nous sombrons vite dans un sommeil réparateur.


Quand je me réveille Violine sort de la douche, elle ferme ses bagages et me dit qu’elle doit rendre la chambre. Elle l’avait juste réservée pour la nuit pour pouvoir s’amuser et boire à la fête sans risques. Elle est en vacances encore pour une semaine chez ses parents.



Elle me dépose alors un baiser sur le front, prend ses cliques et ses claques et disparaît.


J’ai dû rêver !!