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Temps de lecture estimé : 5 mn
11/04/05
Résumé:  Cousin, cousine, initiation
Critères:  fh jeunes cousins vacances volupté voir init
Auteur : Prof Sevy

Série : L'été du bac

Chapitre 01 / 08
Premiers aperçus

Mémoires fantasmatiques et imaginaires, hélas, d’un bachelier resté puceau, et extraits du journal intime de la jeune Martine




Journal de Martine - Samedi matin


André est arrivé hier. Je suis bien contente, car je m’embête à cent sous de l’heure ici. Les rares copains et copines sont partis, il n’y a rien à faire dans ce bled pourri. De toutes façons, je n’ai jamais le droit de sortir : tu vas où ? Avec qui ? C’est toujours pareil. Heureusement, Sophie doit arriver bientôt.


Quant à André, il a bien changé depuis deux ans qu’on ne s’était pas vu. C’est un vrai jeune homme maintenant, il n’a plus la tête de poupon d’avant. Il est même assez beau garçon. Bon, je m’arrête d’écrire, je vais aller le réveiller.




Chapitre I - PREMIERS APERCUS.




Je suis réveillé par le bruit retenu du loquet de la porte de la chambre. J’ai à peine le temps d’apercevoir la tête de ma cousine Martine et de ramener vivement sur moi un drap pudique que la porte est déjà refermée.


Juillet 1965. Après un bac victorieux, je passe quelques jours chez un lointain oncle François, viticulteur aisé, une tante Jeanne, rigoriste, un cousin Fabien d’une vingtaine d’années avec qui je n’ai pas trop d’atomes crochus, et une "cousine" de mon âge, Martine, belle comme le jour, marrante, avec qui j’ai toujours eu beaucoup de complicité.


1965, c’est encore pour beaucoup l’époque de la coercition sexuelle. Le corps doit être caché. Le sexe est occulté, enfoui, banni. La sexualité la plus simple est une perversion immonde, le Péché par excellence, mortel de surcroît. Quant au plaisir, concédé chichement par l’ange à la bête, mâle exclusivement, et dans le strict cadre de la procréation, c’est l’abomination suprême.


C’est dire que je me sens un peu gêné quand je descends à la cuisine pour le petit déjeuner. Martine, cachée derrière son bol de café au lait, me lance un regard. Je le trouve plus pétillant que d’habitude à cette heure matinale, un brin rieur même.




Journal de Martine - Samedi, 14h


Quand je suis aller réveiller André ce matin, j’ai eu une grosse surprise. Il dormait encore, tout nu sur son lit, et j’ai vu son sexe : il m’a paru énorme. Il était tout dressé, un peu courbé, complètement rigide, et vraiment très gros. J’ai été complètement paniquée et je suis vite partie, mais je crois bien qu’il a eu le temps de me voir. J’ai bien aimé son air dégagé quand il est venu pour le petit déjeuner. Je suis sûr qu’il a très bien repéré mon regard.




***




La journée se passe, sans aucune allusion. Le soir, promenade à la fraîche en famille avec d’autres oncles et tantes. Passionnant. La nuit tombe. Martine me retient pour nous laisser distancer par le groupe. On parle de choses et d’autres, mais je sens bien qu’elle a la tête ailleurs.


« Dis-donc, demande-t-elle soudain, il est toujours comme ça ? »

« Quoi donc ? »

« Ton truc, ton… machin, là. » Fait-elle avec un mouvement expressif du menton.

« Comment, comme ça ? »

« Ben dis-donc, je n’en avais jamais vu en vrai : c’est quand même vachement gros ! »

« Il était gros parce que c’était le matin : il est toujours comme ça au réveil. »

« Et après, il est plus petit ? »

« Heureusement ! Ce serait un peu encombrant, autrement ! Tu n’en as encore jamais vu ? Tu n’as jamais été avec un garçon ? »

« Oh non ! Tu sais, je n’ai pas trop envie de faire mes premières armes avec un garçon d’ici. Ils sont quand même un peu bourrins. »


Un ange passe…


« C’est doux ? »

« Quoi donc ? »

« Et bien ton machin, là. Quand il est dur comme ce matin, il est doux quand même ? »

« Ben oui ! »

« Il faudra que tu me fasses toucher un jour… »

« ?… »

« Non, je déconne ! »


La nuit est complètement tombée. On essaye de rester à distance raisonnable du groupe.


« Et toi ? » Reprend-elle. »

« Quoi, moi ? »

« Tu es déjà allé avec une fille ? »

« Bien sur ! »

« Tu me raconteras, dis ? »

« En fait, non. J’ai flirté un peu, mais je ne suis jamais allé bien loin. Je ne suis pas très hardi. »

« Tu n’as jamais vu une femme nue ? »

« En vrai, non. La dernière fois, c’était toi : on avait huit ans et on jouait au docteur. »

« C’est vrai, je me rappelle : tu n’étais pas très hardi, déjà, et c’est moi qui m’étais déshabillée pour faire la malade. Je te disais que j’avais très mal tout en bas du ventre. »

« Eh bien ! » Crie tante Jeanne en se retournant, « on fait bande à part ? »

« Faudra qu’on en reparle. » Me souffle Martine en rattrapant le groupe.


J’ai un peu de mal à m’endormir ce soir, et je dois évacuer manuellement certaines tensions pour trouver le repos.




***




Journal de Martine - Samedi soir.


J’ai discuté avec André ce soir pendant la balade. Je lui ai parlé de son zizi, mais je crois que je l’ai choqué. J’ai l’impression qu’il est aussi niais que moi. Il n’est jamais sorti vraiment avec une fille, et n’a jamais vu de femme nue. Il faudra que je l’emmène chez Sophie, ils sont toujours à poil là bas. C’est vrai que, quand nous étions petits, nous jouions au docteur. On n’a plus l’âge à ça, maintenant. Dommage. Je pense que ça doit être drôlement gênant d’être toute nue devant un garçon.


De toutes façons j’ai décidé que, quoi qu’il en soit, c’est moi qui mènerai. Je ne veux pas recommencer l’expérience de l’an dernier avec ce gros porc de Stéphane. Je ressens encore ses mains grossières sur mes seins, ma culotte à moitié arrachée, sa grosse queue dégueulasse et poisseuse sur ma cuisse… Tout ça parce qu’on avait dansé deux slows ensemble à la fête du village et qu’il avait trop bu. Heureusement qu’il a cru que quelqu’un arrivait, et que j’ai pu en profiter pour lui donner un grand coup de genou dans le bas ventre. J’espère que ça lui a fait encore mal !




***




Le lendemain, la famille élargie part en pique-nique au bord de l’eau. Un étang avec une petite île au milieu, quelques buissons, pas vraiment tranquille.

Après le repas, tout le monde somnole.


« Allez, viens, on va faire le tour de l’île. » Me propose Martine.


C’est le circuit classique, faire le tour de l’île à la nage. Martine porte un très sage maillot une pièce, style bonne sœur en vacances. Nous nous mettons à l’eau et nageons tranquillement.


Alors que nous atteignons le côté caché de l’île, brusquement Martine monte sur la terre ferme.


« Regarde bien ! » Me dit-elle. « Cadeau. »


Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, elle enlève prestement son maillot et, nue, fait deux tours sur elle-même devant moi qui suis resté dans l’eau, éberlué. Je n’ai pas le temps de réagir, et à peine ais-je eu le temps d’apercevoir deux seins, deux fesses et un petit triangle sombre qu’elle a déjà remis son costume de bain. Il ne faut pas traîner, me lance Martine en rentrant dans l’eau. Maman est capable de chronométrer le temps que nous mettrons à faire le tour ! Je n’ai rien eu le temps de dire, ni de faire. Je refroidis mes émotions dans l’eau fraîche.




***




Journal de Martine - Dimanche soir


Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je me suis mise à poil devant André. Oh ! Pas longtemps, juste le temps d’enlever mon maillot, recto, verso et je l’ai remis. Il en est resté baba. Mais je crois bien que ça lui a fait de l’effet.


Pourquoi ai-je fait cela ? Par défit ? Par envie ? Je ne sais pas trop. En fait, on aurait des tas de choses à s’apprendre, tous les deux…