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n° 08858Fiche technique18802 caractères18802
Temps de lecture estimé : 12 mn
14/04/05
Résumé:  Rencontre sur un forum internet, menant droit à l'amour et ses plaisirs...
Critères:  fh hotel amour volupté fellation pénétratio ecriv_f
Auteur : Louise  (Jeune femme amoureuse et gourmande de tous plaisirs...)            Envoi mini-message

Série : Le journal de Louise

Chapitre 01
Première rencontre... inoubliable


Mon chéri a publié cette semaine un texte rappelant nos aventures… En réponse j’ai décidé de vous faire partager notre première rencontre. Cette histoire manque peut-être d’érotisme, surtout comparée à un certain nombre d’histoires publiées sur ce site, mais c’est le prix à payer pour raconter la stricte vérité. Il s’agit donc plus d’une déclaration d’amour à qui de droit, qu’une réelle histoire érotique… Mais ce sera à vous d’en juger.




Lundi 25 octobre, 21h40, Paris Montparnasse. Enfin presque, vu que je cours dans les couloirs du métro en direction de la place Montparnasse.


Je cours parce qu’encore une fois je suis en retard, ça fait plus de 40 minutes que je devrais avoir rejoint Tiber. Je cours mais je ne devrais pas, car tous mes efforts pour me rendre jolie pour lui sont en train d’être ruinés ; adieu brushing fait le matin même par le coiffeur, adieu maquillage minutieusement fait dans le train qui m’amenait de Strasbourg… Je cours mais je n’y pense pas, je ne pense qu’à cette rencontre…


C’est la première fois, toute première fois que je vais le voir. Et pourtant j’ai l’impression de le connaître depuis une éternité. Tout a commencé sur Internet, sur un forum de jeu en ligne. Le jeu est moyennement intéressant, le forum est peuplé d’ados et pré-ados hormonalement surexcités et totalement incontrôlables, ça s’insulte, ça se parle en patois sms, les pires idioties sont réunies ici, et au milieu de tout ça il y a nous. Moi un peu perdue dans le forum et essayant de lutter contre cette masse comme je peux, c’est-à-dire en étant plus cinglante que les autres, et lui qui règne en maître. Un maître discret et dont tout le monde boit les paroles comme autant de perles de sagesse. Je suis sous le charme mais hors de question de me conduire comme ces fans hystériques peuplant sa cour personnelle. Il me remarque, victoire. Quelques messages échangés, le début d’affinités, une amitié qui se crée, puis des conversations sur messageries, parfois jusqu’au bout de la nuit. Il devient le soleil qui éclaire ma journée, et l’étoile qui veille sur mes nuits. Mon indispensable. Serait-il possible que ce soit plus que de l’amitié ? Et je ne l’ai toujours pas vu. Je ne lui ai même jamais parlé de vive voix.


Vient le grand jour de la rencontre… et je suis en retard. J’ai longuement choisi ma tenue : une jupe en soie beige, ni trop courte ni trop longue mais laissant apercevoir mes jambes fines, et un joli petit pull noir assez moulant et décolleté. Ni trop sage, ni trop voyant. J’ai aussi fait attention à choisir des bottes à talons pas trop hauts, étant naturellement assez grande (1m75 environ). Même mes sous-vêtements ont été soigneusement réfléchis car, après tout, nos dernières conversations me font penser qu’il n’est peut-être pas indifférent à ma personne, alors autant être prévoyante. J’ai donc choisi mon ensemble préféré, à savoir un joli soutien-gorge qui met ma poitrine en valeur, même si mon 90B est loin d’être opulent, et un string assorti qui découvre mes hanches rondes. La glace me renvoie l’image d’une jeune fille de 23 ans assez mince, qui sans être un canon de beauté peut espérer plaire… Même si la seule personne à qui je souhaite plaire soit Tiber.


Je débouche en haut des escalators qui me font sortir du métro, il fait froid en ce jour d’automne, mais je suis en nage. Il y a eu la course, mais il y a surtout l’angoisse de le rencontrer. Vais-je lui plaire ? Et si de visu on n’avait plus rien à se dire ? Mais surtout, vais-je lui plaire ?


A peine sortie je le vois, il m’attend. Tout de noir vêtu, comme dans mes pensées, il est beau, il est blond, il est… rassurant. Impression de calme, mais un calme cachant le feu, un volcan à réveiller peut-être ? Intéressant en tous cas…


Je me dirige vers lui, puis j’ai un doute, il me regarde sans réagir. Il ne me reconnaît pas. Bref moment de panique. Puis un éclair de surprise passe dans ses grands yeux bleus, puis un sourire. Mon prénom dans sa bouche : « Louise… ». Je suis sous le charme du son de sa voix. Enfin, nous voilà réunis.


Un café de la place nous accueille. À travers la fumée de ma cigarette, nervosité oblige, je peux mieux l’épier pendant qu’il me parle. Il a remonté les manches de son pull, ce qui me permet d’observer ses bras, ses mains. C’est une partie de l’anatomie masculine très importante pour moi, révélatrice. Et ce que ses bras me révèlent, c’est que je n’ai qu’une envie : vérifier qu’ils soient faits pour moi. Ils m’attirent comme un aimant, me promettent force et tendresse. La conséquence est fatale : pendant que l’on parle de choses et d’autres, mes pensées tournent toujours vers ce désir.


Le temps défile sans nous ; arrive le moment où je me dois de retourner à ma chambre d’hôtel avant d’être privée de transports. J’ose à peine lui signaler, je ne veux pas mettre fin à la rencontre. Mais il devine. Je lui propose sans y croire un bout de moquette de ma chambre pour dormir, « en tout bien tout honneur ». Stupeur : il accepte, on en peut plus naturellement. Je suis partagée entre ma joie de pouvoir prolonger l’instant, et une nouvelle bouffée de trac : rends-toi compte, ami lecteur, je vais passer la nuit avec l’homme qui peuple mes rêves depuis plusieurs mois !




Je suis mal à l’aise. Nous voilà dans ma chambre, je ne sais pas trop comment réagir. J’ai besoin de me détendre. Et l’idée surgit : j’ai besoin d’un massage ! Lors de nos discussions virtuelles, nous avions évoqué mon amour des massages. C’est pour moi un instant de bonheur total. Je lui demande donc de tenir sa promesse de me faire un massage digne de ce nom. Toujours aussi galant et prévenant, il accepte, mais je sens une certaine réticence. Je passe outre, j’ai vraiment besoin de pouvoir rassembler mes esprits calmement.


Et la magie opère dès que je sens ses mains sur mes épaules. C’est la première fois qu’il me touche, et ça me bouleverse. Allongée sur le ventre, mes cheveux bruns cachant mon visage, je peux me laisser aller à mes sensations. Je rentre dans un autre monde. Luxe, calme et volupté… Baudelaire lui aussi devait aimer les massages.


Je sens ses mains se promener le long de mon dos. C’est divin. Je me détends, puis une autre sensation vient me chatouiller : l’attente. Mon corps devient avide de ses mains, je supporte à peine qu’il les décolle de mon dos. Je commence à souhaiter qu’il s’aventure plus loin, qu’il ose faire sauter la barrière de mon pull, et en même temps je le redoute.


Misère, il arrête. À sa décharge je dois avouer que ce massage aura été délicieusement long. Il me demande la réciproque, je me sens redevable donc je m’exécute, même si je suis piètre masseuse. Mais en m’attaquant à la tâche, j’y trouve mon avantage : je peux découvrir « tactilement » son corps… et c’est ma foi fort agréable de m’asseoir sur lui et de sentir les muscles de son dos sous mes doigts. J’ai envie de goûter à sa peau, douce et chaude. Mais ma timidité naturelle sonne le rappel : on arrête là. Il est tard, c’est l’heure de dormir. Je vais me mettre dans mon pyjama de satin tout ce qu’il y a de plus décent. Je me trouve ridicule de lui avoir proposé la moquette tout à l’heure.


« On dirait que tu es un vrai gentleman… donc je peux te proposer une place dans mon lit sans crainte ? »


Il accepte. Et nous voilà côte à côte, sagement allongés sous les draps, il me fait un sage bisou sur le front pour dire bonne nuit, et extinction des feux.


Après un si bon massage, je devrais être toute détendue mais ça n’est pas le cas. Milles pensées se bousculent sous mon crâne. Je ne sais plus quoi penser. Je me dis que je ne lui plais peut-être finalement pas, que je me suis trompée sur ses intentions, que j’ai encore trop laissé la bride sur le cou à mes rêves. Il est tout près de moi, je me sens agitée, fiévreuse. Autant je me refuse à faire le premier pas, autant je ne peux pas m’endormir comme ça. Il faut que je sache. Que je sache si sa retenue est due à un respect sans faille de ma personne ou simplement à une absence totale d’attirance.


Il est près de moi, mais il me parait à des kilomètres. Je ne peux même pas deviner s’il a trouvé le sommeil. Mais j’hésite… et j’hésite encore.


« Tu dors ? »


A peine un murmure. Mais pourtant il me répond. Un simple non, clair et bien réveillé. Je ne m’y attendais pas, j’improvise la suite.


« J’arrive pas à dormir… je crois que j’ai besoin d’un autre bisou sur le front. » J’ai l’impression de jouer mon dernier atout.


Froissement de draps, léger rire.


« Tu es trop mimi, viens par là ». Contre toute attente, il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Choc, j’ose à peine respirer. Je suis enfin là où je souhaitais être depuis le début de notre rencontre. Je m’enfouis avec bonheur dans sa poitrine. Et là, un vertige me prend par surprise. C’est violent et doux à la fois, et ça me laisse sans souffle. Une bouffée de désir comme je n’ai jamais connu. Je veux cet homme. Plus rien d’autre ne compte.


Cette violence qui est apparue en moi contraste étrangement avec sa tendresse et sa douceur… alors que je suis toute retournée à l’intérieur de moi, lui me serre calmement dans ses bras et dépose de légers baisers sur mon front, mes cheveux. Puis doucement ses lèvres s’aventurent sur mon visage. J’attends, j’espère, je brûle d’impatience intérieurement. Enfin elles atteignent mes lèvres. Un fruit doux et sucré, qui se fait désirer, se dérobe pour mieux revenir. J’ai changé de dimension, je ne suis plus sur cette terre. Je suis arrivée dans un monde où les seules choses dont je sois consciente sont les lèvres de Tiber sur les miennes, et ses bras qui me serrent de plus en plus fort, alors que ses baisers restent toujours aussi légers. Je sens ses mains qui caressent mon dos au travers de mon pyjama, ses baisers qui s’intensifient, deviennent plus passionnés. Je me sers contre lui, j’aimerais pouvoir mon fondre en lui. C’est alors que deux évidences s’imposent à moi. J’aime cet homme, de tout mon être. Et je veux lui donner du plaisir. Autant que je peux.




Les petites heures du matin nous trouvent tous les deux enlacés. Ses lèvres m’explorent petit à petit. Un frisson me parcourt à chaque nouvel endroit découvert. Dans mon cou, sous mon oreille… Ses mains se sont aventurées sous ma veste de pyjama, et je peux sentir leurs douces caresses prometteuses dans mon dos.


Mais ça ne me suffit plus, mon désir réclame plus, toujours plus. À croire qu’il veut me rendre folle. Quand je le sens devenir plus enflammé, brusquement il calme le jeu et prend de la distance. Je ne comprends plus. Et ça m’échauffe les sangs d’autant plus.


Pause. La température ambiante est montée de plusieurs degrés. J’ai un besoin impérieux de douche. Non seulement pour me rafraîchir, mais aussi pour calmer mes ardeurs. J’ai bien peur que sinon je ne puisse plus me contrôler et je ne souhaite pas l’effrayer en le violant sur place. Et de plus ça me laisse quelques minutes pour avoir à nouveau la tête froide.


Alors que le jet d’eau me revigore et que je laisse avec délice ruisseler l’eau sur mon corps, je repense aux derniers évènements. Et j’ai peur, peur que finalement il ne me trouve pas assez à son goût pour aller plus loin, peur de ne pas savoir m’y prendre, peur de ne pas avoir répondu à ses attentes. Le temps de me doucher, de passer une serviette autour de moi pour me sécher sommairement et de la nouer au-dessus de mes seins, et je me suis décidée : je vais prendre les choses en main.


Je choisis de ne pas remettre mon pyjama et de me glisser sous les draps dans ma serviette. Puis d’enlever ma serviette. Je me glisse nue contre lui, je me fais câline, aimante. Je le sens se contracter contre moi. Je le parcours de petits bisous doux, je le mordille amoureusement, le titille de ma langue. Mes mains se promènent sur son corps, explorent, se veulent tentatrices.


« Laisse-toi aller… »

« Tu as raison. »


Là encore il me surprend. D’un coup je ne contrôle plus rien. Il prend les commandes et me plaque sur le dos, sous son poids. Sa tendresse se fait fièvre, et me contamine à la vitesse de l’éclair. Ses baisers deviennent impérieux, je peux sentir son désir pour moi. Ses mains prennent possession de tout mon corps, testent chaque courbe, chaque creux. Ses lèvres investissent mes seins, ses mains les rejoignent, afin de ne jamais délaisser une partie de cette zone. C’est un véritable ballet, je me cambre sous ses caresses, totalement submergée par cette attaque surprise. Et ses baisers sur tout mon corps, qui m’électrisent et me font chavirer… il me fait mettre sur le ventre, et pour la première fois je laisse un homme s’approcher intimement de mes fesses. Il n’a qu’à demander, il peut faire ce qu’il veut de moi. Je le sens m’embrasser à cet endroit tabou, jouer sur ma peau avec la pointe de sa langue… et miraculeusement, non seulement j’accepte l’impensable pour moi, mais en plus j’y prends du plaisir. Au point d’avoir envie de me tordre pour mieux en profiter, d’en vouloir encore plus. D’un côté je voudrais que ça ne finisse jamais, mais d’un autre côté un autre besoin à satisfaire devient urgent : j’ai terriblement envie de le sentir en moi.




Mais tout d’abord j’ai envie de jouer. De lui donner cette envie qui me tenaille. À moi de commander, de lui imposer ma volonté. Et ça passe par le faire allonger sur le dos et de mettre son corps qui me plait tant à ma disposition. J’aime cette situation, car j’ai toute liberté d’action et de mouvement. Donc je décide de rajouter un peu de tendresse à tout ça, de picorer le corps de mon amant de petits bisous doux, de jouer avec ma langue et mes dents sur ses tétons, de tester avec mes lèvres la douceur de sa peau sur chaque centimètre carré… tout en descendant doucement le long de son torse jusqu’à mon but non avoué. Mais pas question de m’en approcher directement. Il faut l’apprivoiser. Pendant que mes mains continuent de se promener avec délice sur le ventre et la poitrine de mon bien-aimé, ma bouche s’approche doucement en embrassant de l’intérieur de ses cuisses. Ma langue se met de la partie, timidement, puis plus franchement, allant titiller les testicules, puis remontant le long du sexe… doucement, tranquillement, par de petits bisous tendres et mouillés. Alors qu’une de mes mains continue ses caresses, l’autre glisse le long du corps pour s’attarder sous les fesses tendres et fermes de mon homme… une vraie gourmandise. Et toujours ma langue continue d’asticoter cette partie si sensible qu’est le gland… puis je décide de passer aux choses sérieuses. Ma langue continue sa danse autour de son sexe, mais cette fois à l’intérieur de ma bouche. Je serre mes lèvres autour de lui, et au fur et à mesure de mes va-et-vient, l’engloutit de plus en plus. J’aime le sentir se durcir sous mes caresses, ses mains dans mes cheveux, ses muscles se contracter sous mes mains. Soudain il s’agite, ses mains me prennent par les épaules et m’incitent à remonter à sa hauteur. J’en profite pour parsemer son torse de petits bisous au passage, et de frotter ma poitrine durcie contre la sienne. Il passe la main dans mes cheveux, attire mon visage à lui et m’embrasse… ce qui donne aussitôt une nouvelle flambée à mon désir. À moins que ce soit le fait d’être allongée contre lui et de le sentir se serrer si fort contre moi ?


Ses mains reprennent leur balade, descendant le long de mon dos, s’attardant sur mes hanches, suivant la courbe de mes fesses, continuant leurs caresses à l’intérieur de mes cuisses… je panique, j’ai trop envie, je suis à la limite de l’orgasme et je ne veux pas me laisser surprendre.


« J’ai envie de te sentir en moi, tout de suite ! »


Je n’attends pas sa réponse, et m’empale sur lui. Ce que je ressens, c’est au-delà de mes espérances. Mais alors que je croyais garder le contrôle c’est lui qui me guide en mettant ses mains sur mes hanches. Mes mains continuent de rendre hommage au corps de mon bel amant tout en continuant à monter et descendre au-dessus de lui. Il me remplit, mélange de douceur et de puissance, alors que ses mains s’attardent sur ma poitrine avant de revenir sur mes hanches et mes fesses, afin d’accorder mon rythme à celui de son plaisir, et de venir plus profondément en moi encore, plus fort. J’ai du mal à garder pied dans la réalité, à me contrôler. Et quand l’orgasme me prend sur ses ailes pour me faire quitter conscience de tout sauf du plaisir que me donne mon homme, c’est par surprise, contre ma volonté presque. Et je reprends conscience doucement, alors que je sens ses doigts s’enfoncer dans ma peau, et son corps se tendre sous moi… et le voir avoir du plaisir complète mon propre plaisir, et me permet de m’apaiser complètement.


Je peux alors me réfugier dans ses bras, tout contre lui, pour savourer les dernières bribes de plaisir qui s’attardent encore, et poser ma tête sur sa poitrine pour entendre son cœur battre au même rythme que le mien…




A partir de cet instant, nos relations ont été éclairées d’un jour nouveau. Non seulement c’est toujours mon complice, mais en plus c’est maintenant l’homme que j’aime et qui sait me donner du plaisir comme jamais, lever mes inhibitions et peupler tous mes fantasmes. Nous avons passé les 3 jours suivants au lit à nous câliner, vivant d’amour et d’eau fraîche, au grand désespoir des femmes de chambre qui se demandaient quand on allait enfin leur laisser la place pour le ménage. Et nos rencontres suivantes allaient prouver à quel point il peut n’importe quand et n’importe où me faire perdre la tête et laisser libre cours à mes envies… Mais ceci est une autre histoire…