n° 08861 | Fiche technique | 9194 caractères | 9194Temps de lecture estimé : 6 mn | 14/04/05 |
Résumé: Une séance au cinéma qui échauffe mes désirs, puis une deuxième, pour les satisfaire... | ||||
Critères: fh cinéma amour noculotte fellation pénétratio ecriv_f | ||||
Auteur : Louise Envoi mini-message |
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Lundi 6 décembre, Paris Montparnasse, début d’après-midi. Je vais rejoindre Tiber. J’ai réservé une surprise à mon amoureux : sous ma jupe tout ce qu’il y a de sage, je cache un porte-jarretelles assorti à mon ensemble string/soutien-gorge.
Ça fait 5 semaines que l’on ne s’est pas revus, et l’attente a été longue. Comme prévu nous nous rendons au cinéma voir le film dont j’avais envie. Mais à peine la salle est-elle plongée dans le noir qu’il se fait entreprenant… Sa main qui était sagement posée sur mon genou a tendance à remonter le long de mes cuisses. Ses baisers dans mon cou se font plus pressants, plus précis aussi… et finissent assez rapidement dans le creux de mon décolleté un peu trop profond pour être décent. Je pense à peine aux gens qui sont avec nous… Nous sommes au milieu de la salle, tout le monde peut nous deviner à la lueur du film. Une de ses mains tire encore plus sur mon décolleté pour en faire sortir ma poitrine et la mettre à disposition de ses lèvres… Un gémissement : son autre main glissée sous ma jupe a découvert mon porte-jarretelles. Il me met dans un état pas possible, j’ai trop envie de lui…
« J’ai très envie de te prendre dans ma bouche tu sais… »
« Ne te gène pas ! » La position est peu favorable mais pour moi c’est devenu une vraie gourmandise. Je suis consciente que les spectateurs à côté et derrière nous savent très bien ce que je suis en train de faire, mais ça m’est égal.
Les lumières se rallument et nous montrent, moi totalement ébouriffée, la jupe remontée et le décolleté chamboulé, et lui avec le pantalon sur les cuisses… Après un rapide réajustement, nous sommes fortement incités par le personnel de salle à sortir. Mais ces préliminaires n’ont fait qu’allumer le feu dans mon esprit, et rentrée chez moi le soir, j’ai beaucoup de mal à m’endormir…
Mardi 7 décembre, métro ligne 13, début d’après-midi. À nouveau je vais à la rencontre de Tiber. À nouveau je lui ai réservé une surprise…
Je suis nerveuse. Je porte une jupe serrée plutôt courte, trop peut-être, vu qu’elle peut laisser voir quand je m’assois les attaches de mon porte-jarretelles. Assise sur la banquette dans le métro, je veille à ne rien laisser dépasser… J’ai de drôles de sensations. Les secousses du métro inspirent mon désir… sans compter que je ne porte pas de culotte ni de string. L’air qui s’infiltre entre mes cuisses me chatouille agréablement. J’imagine la surprise pour Tiber, et quand je pense aux manières de profiter de mon absence de culotte, je me sens déjà toute chose. Le feu allumé par ses caresses la veille ne s’est toujours pas éteint, et je ne vais pas pouvoir supporter longtemps de ne pas le satisfaire.
Je suis arrivée à Montparnasse, me voilà dans ses bras. Nous décidons de faire les boutiques, puis d’aller prendre un chocolat. Sur le trajet je décide de lui avouer mon méfait…
« J’ai froid… »
« Pauvre petite puce, viens là que je te réchauffe… »
« Oui mais tu ne peux pas y remédier partout… Je n’ai pas mis de culotte, et pas facile de réchauffer cet endroit… » J’essaie de prendre un air innocent, mais je ne suis pas sûre qu’il soit dupe.
« Tu plaisantes ? » Mon Dieu, j’ai peut-être été trop loin ? Je n’insiste pas et nous allons prendre notre chocolat. Mais assise sur la banquette du café à ses côtés, je ne résiste pas à la tentation de laisser remonter ma jupe. Il ne peut pas ne pas remarquer les attaches de mon porte-jarretelles. Sous prétexte de me réchauffer, il devient calin, il m’embrasse de façon plus soutenue, sa langue se fait taquine, ses mains commencent à reconnaître le terrain, caressent mes hanches, se glissent sous mon pull, atteignent ma poitrine… Mais le lieu n’est pas adapté pour ce genre de choses, il faut trouver un autre endroit si on veut pouvoir se livrer plus tranquillement à nos caresses. La solution nous apparaît très vite : nous partons à la recherche d’une séance de cinéma commençant le plus vite possible.
Les billets sont achetés pour la première séance qui vient. À peine les lumières éteintes, il revient à la charge. Cette fois-ci nous sommes à l’avant-dernier rang, seuls sur la rangée, seule une personne peut nous observer au dernier rang. Mais le film doit certainement la captiver.
J’ai à peine le temps de comprendre ce qu’il m’arrive, ma jupe est déjà retroussée. Il devient passionné, ses mains s’aventurent partout, sous mon pull, sous ma jupe, le long de mes jambes, jusqu’à mon sexe… je suis presque allongée sur les fauteuils, ma poitrine est au vu de tout le monde, et pendant qu’il me caresse sa bouche prend possession de mes seins… Je perds pied. Un murmure essouflé dans mon oreille : « Tu me rends fou… ». Je peux sentir son sexe en érection dans ma main… Mon envie a rarement été aussi forte, il faut que je lui dise.
« J’ai trop envie, viens en moi, maintenant… ».
Brusquement il se place au-dessus de moi. Je ne pensais pas qu’il accèderait à mes désirs, mais j’en suis absolument ravie. Et lorsqu’il vient en moi, il n’y a plus de film, il n’y a plus de spectateurs, il y a juste l’assouvissement de notre plaisir… et c’est tellement bon ! Ses caresses, le fait de le sentir si fort en moi, mais aussi la situation, m’ont tellement excitée que le plaisir est là, immédiat, fulgurant.
Nous nous rendons décents avant le rallumage des lumières… Blottie dans ses bras, je savoure mon bonheur. Je suis bien, tout simplement. Le film est terminé, mais difficile de nous quitter là-dessus… nous restons en délinquants pour la séance suivante. À peine les lumières éteintes, et de manière quasi réflexe, nos mains se remettent à chercher le plaisir de l’autre. Mais pas question de revenir à la situation précédente, qui manquait de praticité. Alors nous sortons dans le noir de la salle. Les portes battantes viennent de se fermer derrière nous, et me voilà violemment plaquée au mur. Sa main remonte ma jambe contre lui, et part à la recherche du haut de mes cuisses, libres des bas. Mon désir reprend vie de plus belle, peut-être même plus encore que les fois précédentes. Nos baisers deviennent plus passionnés, ma jupe est à nouveau retroussée à ma taille, et je décide de rendre la pareille à mon amant terrible et donc de lui ôter son pantalon. Accroupie devant lui, je prends son sexe dans ma bouche avec délice, tout en laissant mes mains caresser ses fesses, son ventre, son corps… J’aime le sentir se crisper sous mes caresses, savoir que je lui donne du plaisir. J’aime caresser son corps, objet de tous mes fantasmes, et qui sait me donner tellement. Il me relève brusquement, et me retourne contre le mur… Je sens son sexe en érection entre mes fesses, je me tends vers lui, j’ai trop envie qu’il me prenne là comme ça, sans autre forme de procès. Mais il me fait attendre, se contentant de parcourir avec son membre le sillon de mes fesses, puis de descendre plus bas… Il est à l’entrée de mon sexe, mais ne fait que l’effleurer, le caressant d’une manière qui me rend complètement folle. Je gémis, j’essaye de l’attraper en moi, et à chaque fois qu’il s’éloigne un peu de moi c’est une torture pour mon désir.
Brusquement, il accède enfin à mes envies. Le voilà en moi, fort et imposant. Ses mains ne restent pas inactives et naviguent sur tout mon torse, jusqu’à ma nuque. Je sens son souffle dans mon cou, son sexe qui me remplit, ses mains qui m’agrippent les hanches pour qu’il s’enfonce encore plus loin en moi si c’est possible, la moquette murale qui titille ma poitrine durcie, et petit à petit tout mon monde se limite à ces sensations, je sens le plaisir monter au fur et à mesure de ses va-et-vient de plus en plus rapides et profonds, pour d’un coup déferler en une vague puissante venant de mon ventre et envahissant tout mon corps. Je ne vois plus, je n’entends, plus, je ne respire même plus. Je ne suis qu’une sensation de plaisir. Les contractions de mon vagin autour de son sexe attisent ce plaisir et provoquent le sien… Et nous nous retrouvons soudés l’un à l’autre, fusionnés dans un autre monde…
Un bruit dans le couloir nous ramène à la réalité. Un employé arrive. Nous nous rhabillons rapidement, et sortons du cinéma sous le regard réprobateur du videur… Plus jamais je ne verrai un film au cinéma de la même manière. Et je ne suis pas sûre de pouvoir un jour y aller avec mon homme sans avoir envie de lui au simple souvenir de cette aventure… Celle-ci m’a aussi appris que je me sens prête à tout pour lui, y compris à dépasser mes tabous et à faire abstraction de tout ce qui pourrait entraver notre plaisir. Mais ceci est une autre histoire…