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Temps de lecture estimé : 6 mn
16/04/05
Résumé:  Je retourne chez mon amant. Durant le trajet, les souvenirs m'envahissent...
Critères:  f fh couple train telnet amour volupté fsoumise voir strip lingerie fmast fellation jeu yeuxbandés ecriv_f
Auteur : Louise            Envoi mini-message

Série : Le journal de Louise

Chapitre 03
Un train plein de souvenirs...


18 mars 2005. Malgré la distance, je suis encore plus amoureuse de Tiber. Il remplit toute ma vie. Mais la séparation est difficile. Voilà plus de deux mois que nous ne nous sommes pas revus. Au mois de janvier, j’avais passé un merveilleux week-end en amoureux avec lui. Et là, dans le train qui m’amène à lui à nouveau, je me remémore tout ce que j’ai vécu avec lui depuis… Le wagon est à peu près vide, je peux me laisser aller à mes rêveries sans crainte d’être dérangée.


Après nos retrouvailles de décembre (cf. texte précédent dans la même série) il était évident que notre relation avait pris un tour nouveau. Son côté sexuel avait pris de l’ampleur, et cela se répercutait dans toutes nos conversations, par internet ou par téléphone. Il nous est d’ailleurs arrivé plusieurs fois de faire l’amour par téléphone, que ce soit le matin avant même d’avoir quitté le lit, ou même dans la baignoire en prenant chacun notre bain (un grand merci au passage à la technologie sans fil)… Je me souviens encore de cette fois, où je lui avais détaillé un de mes fantasmes et où lui me l’avait fait vivre de manière si intense juste par sa voix, que je m’étais mise à me caresser dans l’eau jusqu’à l’orgasme. Ou de cette autre fois où tous les deux chacun dans notre lit à 500 km de distance, nous nous étions caressés à l’évocation par téléphone de nos précédents ébats, réels ceux-ci.


J’avais même mis de côté ma sacro-sainte timidité pour me laisser aller à quelques effeuillages devant la web-cam qui nous reliait : me connectant au réveil, il avait ainsi le loisir de pouvoir observer les bretelles de ma courte nuisette glisser de mes épaules, laissant ainsi descendre ce bout de satin jusqu’à faire apparaître mes seins. Et savoir que ça lui faisait de l’effet me plaisait. Je prenais un malin plaisir à l’allumer à distance, à lui faire partager mes désirs et mes fantasmes. Je me souviens d’une fois où mes envies étaient particulièrement fortes… Ce matin-là notre conversation avait une fois de plus tourné vers le côté sexuel, et nous avons chacun mis en route notre webcam. Bonne surprise, il apparaît torse nu sur mon écran. J’ai toujours adoré le voir dans cette absence de tenue, pour pouvoir admirer ses épaules, sa poitrine… À travers cette image je me rappelle la douceur de sa peau, je peux revivre la sensation de ses muscles jouant sous mes mains… Mais lui veut me voir plus encore. Je déboutonne donc ma veste de pyjama. Mes seins apparaissent dans l’échancrure, timidement. Tout en fixant son image, j’ai sa voix au téléphone qui me dit combien je lui plais, que je lui donne envie… Je me laisse aller à cette voix, elle est chaude et basse, ses mots sont doux et persuasifs. Il me demande d’écarter plus les pans de ma veste, de plus me montrer. Je m’exécute. Changement de plan de la caméra. C’est son sexe en érection que je vois maintenant. Cette vision m’hypnotise. Je peux le voir se caresser doucement. Et lorsqu’il me dit que cela lui plairait de me voir me caresser également, je me laisse convaincre sans difficultés. De toutes manières j’avais envie de caresses. D’abord intimidées par l’idée de son regard sur moi dans cette situation la plus intime de toutes, mes caresses deviennent ensuite plus libres. Je laisse mes mains reconnaître mon corps, les endroits précis où je sais trouver mon plaisir, d’abord sur mon torse, mes seins, mon ventre, puis plus bas, encore plus bas… mes mains échappent à mon contrôle, l’idée que je suis observée a plié bagages, il n’y a plus que moi et cette image sur mon écran… celle qui montre que mon amant apprécie.


Puis même cette image s’estompe, laissant la place aux fantasmes qu’elle a provoqué. Je pars dans mon monde, mes mains m’emmènent droit au plaisir, et c’est après un orgasme surprenant que je réalise que j’ai toujours le téléphone en main (même s’il a glissé de mon oreille vers ma poitrine) et que la caméra tourne toujours… les mots de mon amant résonnent encore : « C’est la chose la plus excitante que j’aie jamais vue »…




Le contrôleur me fait sortir de ma rêverie en me demandant mon billet. Mais aussitôt qu’il est parti je m’y replonge avec délice. Je repense au dernier week-end que l’on a passé ensemble… En femme amoureuse j’avais fait des achats de jolie lingerie pour lui plaire. Bustiers, porte-jarretelles et guêpières se bousculaient dans mon sac de voyage. Ça avait été un véritable défilé pour lui, et un véritable plaisir pour moi de me montrer dans mes plus belles parures. Voir briller ses yeux me rend heureuse. Lui donner envie de me faire l’amour, et lui faire céder à ses envies, ma récompense. Tout était pour moi prétexte à ça. Même la tenue que je voulais porter pour nos retrouvailles avait été travaillée pour. Un pull avec une encolure dégageant mes épaules pour les mettre en valeur, et une jupe plissée très courte, plutôt coquine. Si courte que lorsque ma veste était fermée on pouvait supposer que je ne portais rien dessous. Mais en fait rien que de porter cette jupe suffisait à me chauffer les sangs, car je m’imaginais de suite mon amoureux glisser les mains dessous… ce qu’il n’a d’ailleurs pas tardé à faire à mon arrivée. En effet, m’étant penchée en avant pour récupérer mon sac, il avait eu une vue plongeante sur mes cuisses laissées à nu par mes bas, et un aperçu de mes fesses. Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour découvrir le reste… et ce fut le point de départ qui allait donner le ton de notre week-end. Peut-être ce nouveau week-end en amoureux allait-il être du même style ?




Un autre épisode de ces quelques jours passés avec lui me revient d’un coup en mémoire, avec une intensité telle que je crois la revivre. Lors de nos jeux amoureux, mon amant avait décidé de m’attacher et de me faire faire ses volontés. Ce fut pour moi un épisode particulièrement excitant. Il m’avait soigneusement bandé les yeux et attaché les poignets devant moi. Guidée par sa voix et ses mains je lui laissais carte blanche. Le fait d’avoir les yeux bandés me faisait ressentir d’autant plus les caresses qu’il me faisait, partout sur mon corps… il était partout à la fois. Je ne pouvais pas anticiper ses gestes, et à chaque fois la surprise d’avoir une caresse là où je ne m’y attendais pas laissait vite place à l’excitation. Puis il me fit mettre debout. Je sentis ses mains sur mes hanches, il était derrière moi. Puis je n’ai pu réprimer un sursaut : sa bouche venaient de se poser sur mes fesses. Il jouait de ses lèvres et de sa langue sur cet endroit auquel lui seul avait eu accès de cette manière, me faisant frissonner de désir. Puis ses mains sur mes épaules, me forçant à m’agenouiller. Il est devant moi à présent, je suis à ses pieds, à sa volonté. Je sens contre mes lèvres la douceur de sa peau… son sexe. Je sais ce qu’il veut. J’ouvre les lèvres pour pouvoir le prendre en bouche aussi profondément que je le peux. Mes mains liées le privent de caresses, donc ma langue et mes lèvres doivent compenser. Ses mains sur ma tête guident mon mouvement. J’enveloppe son sexe de ma langue, je vais et viens dessus, essayant à chaque fois de le prendre encore plus profondément. J’alterne ces mouvements profonds avec de petits coups de langue plus taquins, de petits baisers tendres… Mais d’un coup il me prive de mon jouet préféré. Ma bouche se sent vide. Puis je sens une caresse inhabituelle sur ma poitrine… inhabituelle mais ô combien agréable. Je devine qu’il est en train de promener son sexe sur mes seins. Il agace la pointe de mes mamelons avec, les fait se durcir et en joue. Je commence à avoir du mal à trouver de l’air, mon désir devient insupportable, j’ai trop envie de lui…




La voix du contrôleur résonne dans le haut-parleur du train, annonçant l’arrivée du train Gare de l’Est. Je sursaute, violemment sortie de mes rêveries. Ma main s’est glissée dans ma culotte inconsciemment, et je peux sentir à quel point mes souvenirs m’ont perturbée… je suis trempée, et mon doigt qui s’est insinué en moi à mon insu me procure de délicieux frissons. Il faut que je fasse quelque chose, je ne peux pas rester dans cet état… J’intensifie mes caresses, ne retenant plus ni mes gestes, ni mes soupirs, ni mon plaisir. Lorsque l’orgasme libérateur arrive enfin, ma dernière pensée consciente va à mon amant, à sa manière si fabuleuse de me faire l’amour, et à tout ce que l’on va pouvoir à nouveau partager lorsque je le reverrai d’ici quelques minutes… Mais ceci est une autre histoire…