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n° 08932Fiche technique24250 caractères24250
Temps de lecture estimé : 14 mn
23/04/05
Résumé:  Découvrir l'amour à quarante ans, quel bonheur ! Surtout dans les bras de Marie-Gabrielle et sous la férule d'Ursula, mon coach si particulier...
Critères:  fh ffh médical amour volupté fellation cunnilingu fsodo init journal humour
Auteur : Jeff            Envoi mini-message

Série : Ursula, coach très perso

Chapitre 02 / 02
Ursula, coach très perso (2)


Ursula est docteur ès psycho-sexologie. Elle m’a aidé dans un moment difficile de ma vie à maîtriser mes éjaculations précoces, mes pannes sexuelles, en me redonnant confiance en moi et en m’apprenant à « faire l’amour ». Pour appliquer ses conseils, la mise en pratique n’a pu être réalisée qu’avec l’aide d’une amie très attentionnée, Marie-Gabrielle, qui m’avait donné son adresse après une série de lamentables tentatives de coïts avortés.

Les techniques utilisées par Ursula pour parvenir à ma guérison relève du coaching sexuel. Une toute nouvelle façon, originale et efficace, de soigner, mais difficile à mettre en pratique.


Au fur et à mesure de mes rencontres thérapeutiques hebdomadaires avec Marie-Gabrielle, sous l’œil et la main d’Ursula, je faisais des progrès en matière d’éjaculation et le ramollissement de mon pénis et mes pannes semblaient diminuer. Bien que cette situation soit pour le moins originale, quelquefois pesante, j’arrivais à m’en accommoder, comme Marie-Gabrielle.

J’avais noté, lors de nos premières rencontres à trois, quelques gestes tendres, presque de la complicité entre les deux femmes. Sur le moment, en homme peu attaché à ce type de petits signes, je n’y avais pas pris garde. Après tout, je pensais qu’il valait mieux qu’une certaine complicité s’instaure entre ces deux femmes plutôt qu’un sentiment de jalousie. Et, très égoïstement, je n’avais surtout pas cherché à approfondir cette question qui pourtant, de temps à autre, venait hanter mon esprit.


D’ailleurs, de Marie-Gabrielle, la belle et somptueuse brune aux yeux clairs, je ne connaissais pas beaucoup de choses. Juste qu’elle avait une fille, dont le père avait joué les courants d’air juste après la naissance. Et c’était tout.

En dehors de la thérapie, il nous arrivait de nous retrouver pour un repas en tête à tête, presque en amoureux et, surtout, sans tierce personne. C’est comme ça que j’ai pu découvrir que Marie-Gabrielle et Ursula se connaissaient de longue date.

Après le départ de son mec, Marie-Gabrielle avait été largement accaparée par sa vie de jeune mère célibataire. Jonglant avec des horaires de travail d’enfer, les couches et les biberons, la recherche de nounous, de crèches et baby-sitters.

Bref, une vie compliquée qui ne laissait alors pas beaucoup de place à l’amour ni aux rencontres. Amours et rencontres d’autant plus difficiles que le sentiment d’abandon de Marie-Gabrielle avait tourné à la culpabilité. Eh oui, non seulement elle se sentait abandonnée, trahie, mais aussi coupable !

Coupable de quoi ? De n’avoir pas su retenir son mec, père de sa fille. Coupable d’avoir préféré accomplir son destin de femme, en mettant au monde un enfant, au détriment de sa vie sexuelle et de son travail, etc. Et des remords, des regrets, des raisons de culpabiliser, Marie-Gabrielle en avait à revendre.

Elle en avait alors tellement, que toutes ses tentatives de rapprochement avec le sexe masculin, se soldaient inévitablement par une catastrophe. Non seulement elle se culpabilisait, mais en plus, lors des rares moments d’abandon dans les bras virils d’un compagnon de passage, elle n’éprouvait plus aucune sensation. Comme pour se punir ou s’empêcher de recommencer une histoire qui pourrait se solder à l’identique de la première.

Pour mieux se punir, elle était devenue frigide !

Bien entendu, au début, elle n’y croyait, ni ne l’admettait.

Elle préférait mettre sur le compte de la fatigue, du stress et de l’émotion ses propres pannes sexuelles, ce non-plaisir durant les rapports, même quand son compagnon de lit s’évertuait à lui masturber le clitoris qu’elle savait pourtant très réactif. Et un soir, alors qu’elle suivait d’un œil morne et à moitié endormi une émission de télévision, elle avait entendu un docteur ès psycho-sexologie, parler de certaines causes de frigidité chez les femmes et des possibilités de soin qui existaient. Elle avait sursauté. Elle avait écouté plus attentivement et noté sur une page de magazine qui traînait sur la table de nuit, le nom de ce médecin, femme.


C’est comme ça qu’elle avait rencontré Ursula qui allait jouer le rôle de thérapeute et, surtout, de coach sexuel.

Marie-Gabrielle, au début, pensait trouver en Ursula juste une série de conseils pour surmonter cette « soit-disant frigidité » en laquelle elle ne croyait guère. Pourtant, elle avait bel et bien découvert qu’elle était devenue frigide. Mais que cela pouvait soit durer tout le reste de sa vie, soit être soigné. Tout ne dépendait que d’elle. Voilà le tableau que lui avait brossé Ursula, sans ménagements.

Un peu terrorisée, un peu affolée aussi, Marie-Gabrielle s’était laissée alors convaincre de suivre une toute nouvelle forme de thérapie, utilisant le système de coaching. Car pour Ursula, elle était à la fois un cas d’école et, surtout, la première cliente en matière de coaching sexuel.

Bien sûr, au début, Ursula a utilisé sa cliente comme un cobaye, adaptant sans cesse sa démarche, tâtonnant, expérimentant, redressant sa théorie. Mais de fil en aiguille, la technique s’est calée, s’est imposée comme La bonne solution. En complément, Ursula avait longuement travaillé sur le mental de Marie-Gabrielle, lui expliquant que son sentiment de culpabilité était normal et qu’elle allait devoir le dépasser. Quant au reste, tout rentrerait au fur et à mesure dans l’ordre, à condition aussi de retrouver une vie plus calme, plus équilibrée, en mettant des barrières entre ses activités, en organisant mieux sa vie.

Bref, des petites choses mais si essentielles que souvent, les gens les oublient.


Au fur et à mesure que Marie-Gabrielle se confie à moi, me racontant ses premiers pas sous la férule d’Ursula pour guérir de sa frigidité, me reviennent à l’esprit mes propres expériences à ses côtés, mes craintes, mes doutes, mes espoirs et mes échecs.


Comme pour moi, Ursula a utilisé le système de la « brève rencontre ». Mais avec, curieusement, semble-t-il, plus de succès que pour mon cas.

Enfin, quand je dis « curieusement »… En réalité il n’y a rien de curieux dans cette situation.

Imaginez-vous : mâle, abordé par un joli brin de fille brune, bien proportionnée qui vous drague. Jusque là, presque rien d’anormal. Mais là où la situation pourrait se corser, c’est que le beau brin de fille ne se présente pas seul. Au bout d’un moment, lors de la conclusion, elle vous annonce qu’elle est accompagnée par une amie qui va « participer » à la suite des évènements et notre mâle de se retrouver face à une grande femme rousse, aux seins proéminents, aux formes aguichantes. Imaginez ce qui se passe dans sa tête, dans son esprit ! Enfin ses fantasmes se réalisent sans qu’il soit obligé de faire ce pénible travail d’approche, sans qu’il soit obligé de passer des heures à convaincre sa partenaire qu’il a le fantasme de coucher avec deux femmes ! Whoua ! Le pied !


Voilà comment Ursula et Marie-Gabrielle ont écumé bon nombre de lieux à la recherche de partenaires dans un but thérapeutique.

Mais Marie-Gabrielle d’expliquer aussi que, de temps en temps, elles avaient bien failli se faire violer toutes les deux, tant les mâles en rut levés pouvaient se sentir frustrés par la présence d’une tierce personne, inactive, intouchable et simple conseillère de gestes érotiques et érotisants.

Elle reconnaît aussi que quelques-uns ont fuit. Mais que, globalement, sa technique ainsi mise au point a présenté d’indéniables résultats et qu’aujourd’hui, malgré quelques handicaps (elle me pointe gentiment du doigt en souriant) elle peut enfin reprendre son pied et jouir de son corps sans une once de culpabilité.


Voilà pourquoi, elle m’avait suggéré fortement et fermement de m’adresser à Ursula pour me soigner. Voilà pourquoi elle participait aussi, avec enthousiasme, à ma thérapie.

Au fils de nos rencontres, en toute intimité, Marie-Gabrielle se confiait, répondait à mes interrogations, à mes doutes.


J’ai pu découvrir qu’Ursula avait aussi mis souvent la « main à la pâte » durant les premières expérimentations avec sa cliente.

Il semble qu’au début, Ursula avait tenté de conserver sa neutralité de thérapeute, se bornant seulement à donner des indications avec la voix. Puis, au gré des premières rencontres, Ursula, de temps en temps, se permettait d’intervenir plus « physiquement », soit auprès du partenaire même de Marie-Gabrielle, soit sur elle.


La première fois qu’elle était intervenue, Marie-Gabrielle avait été surprise.

Elle était allongée, nue, tandis qu’une de ses « brèves rencontre » s’évertuait à masturber son clitoris. Un endroit sensible, et même hyper sensible, qui se dressait au moindre tressaillement de sa peau. Elle le caressait depuis l’âge de treize ans et avait toujours pu compter sur lui pour terminer ses plaisirs de couple. Mais depuis quelques mois, même son clitoris l’abandonnait lâchement. Et plus les doigts de l’homme s’attardaient sur cette excroissance de chair sensible, moins elle était excitée, moins elle mouillait. À son grand désespoir, Marie-Gabrielle semblait passivement subir les attouchements sans éprouver le moindre plaisir et montrait de plus en plus d’agacement. Cette situation, qui n’avait échappé à personne, commençait à mettre mal à l’aise le pauvre garçon, qui ne savait plus comment se sortir de cette situation. D’autant que lui avait un sexe dur et ferme, qui ne demandait qu’à sauter cette étape et à passer aux choses concrètes.

Ursula, en un clin d’œil, avait aussi compris.

Alors, doucement, elle s’était approchée du couple et, d’une main tendre et câline, en sussurrant des tendres mots à son oreille, avait commencé à remplacer les doigts virils dans sa conque et, d’un lent mouvement de va-et-vient, tentait d’éveiller le désir dans son sexe. Puis leurs lèvres s’étaient rapprochées et elles avaient échangé un long et langoureux baiser. Cette scène avait largement émoustillé la « brève rencontre », qui chercha à forcer le passage. Mais un regard dur de la part d’Ursula l’avait stoppé net et fait descendre sa tension de quelques degrés. Comprenant que Marie-Gabrielle ne pourrait supporter sans dommage une pénétration, tellement son sexe restait sec, elle avait adopté la solution de la fellation. Substitut au plaisir masculin, mais qui permettrait à la « brève rencontre » de ne pas les violer ni d’être totalement frustrée.

Mais Marie-Gabrielle n’avait jamais pratiqué cette technique. Certes, elle en avait entendu parler, elle avait aperçu quelques photos ou images, mais ne s’était jamais appesantie sur la pratique. Alors, Ursula lui avait enseigné cet art ancestral de l’utilisation de la bouche.

Elle lui avait montré, payant une nouvelle fois de sa personne, pour que l’élève puisse être parfaite et sache rendre un homme aussi heureux avec sa bouche qu’avec son sexe. Et de « brève rencontre » en « brève rencontre », la technique de la fellation de Marie-Gabrielle s’était affirmée, affinée et était devenue presque une « seconde nature ». Et, par expérience, je peux affirmer ici, qu’elle était devenue une « pipeuse hors pair » !


Elle sait maîtriser parfaitement cette légère aspiration sur le bout du gland qui vous excite les turgescences naturelles, les petits picots microscopiques qui le forment. Elle sait magnifiquement utiliser la force de sa langue pour la contracter, la rendre pointue ou plate et aller enrober tout le bout du pénis d’une longue et douce salive chaude qui lubrifie votre sexe avant de le transformer en une gourmandise, qu’elle aspire et lèche sur toute la longueur de la hampe, en la massant, en la triturant. Elle sait vous aspirer d’un seul coup, envoyant buter au fond de sa gorge le bout de votre pénis qui s’agite de mille soubresauts, prémices à votre jouissance. Elle sait alors aller et venir avec sa bouche, formant avec son orifice buccal, un antre chaud et humide, serrant plus ou moins ses lèvres naturellement pulpeuses qui pressent votre membre et accélèrent la montée de votre jouissance. Une jouissance qu’elle contrôle et qu’elle avale avec un plaisir évident, la mélangeant avec sa salive et qu’elle utilise comme lubrifiant pour vous relancer.

Rien qu’à cette évocation, alors que Marie-Gabrielle est assise en face de moi et me raconte ses premières fellations, je sens entre mes jambes mon sexe se dresser, excité. Mais je connais la fragilité de ces instants et sais que je suis sur la bonne voie de la guérison.

En attendant cette complète et totale guérison, je glisse ma main dans la poche et vais toucher, empoigner mon sexe, raide et dur, non pour me masturber, mais juste pour le sentir palpiter dans la paume de ma main. Cela me rassure. Et sans quitter Marie-Gabrielle des yeux, je continue à l’écouter presque… béatement.


Ma convive continue à se confier, en m’expliquant qu’au fur et à mesure de ce traitement, elle a repris confiance en elle et, finalement, avait le désir de retrouver dans son ventre les sensations qu’elle éprouvait dans la bouche.

Et c’est comme cela, petit à petit, qu’elle a accepté de nouveau de recevoir un partenaire dans son sexe.

Un sexe qu’Ursula l’aidait à reconquérir.


Elle le lui a d’abord fait entretenir. Rasant les poils pubiens, apprenant à se le réapproprier, en se caressant elle-même, en introduisant ses doigts, en le fouillant, en l’explorant, en lui parlant. Elle avoue humblement qu’il lui a fallu du temps et de la patience pour arriver à mouiller de nouveau, puis à accepter d’abord un godemiché, avant qu’un homme puisse y introduire son pénis. Mais avant, toujours réticente, sans grandes convictions, après avoir appris d’Ursula les techniques de la fellation, elle avait aussi dû apprendre à se servir de tout son corps pour réveiller le plaisir et le désir.

Ursula lui avait réappris les gestes simples de la caresse de ses seins. Les flatter, les empaumer, les titiller, faire friper les tétons, les saisir entre le pouce et l’index et tirer dessus pour éprouver du plaisir. Puis Ursula, exigeante, avait fait découvrir à Marie-Gabrielle l’emploi de son anus comme zone érogène et base de plaisir.


Comme bon nombre de jeune femme, elle avait entendu parler ses copines de la sodomie. Mais là, les blocages étaient nombreux et antérieurs à son abandon. Elle avait toujours refusé cette pratique. Elle estimait que ce lieu n’était pas fait pour le plaisir mais avait juste une fonction organique. D’ailleurs, sa mère lui en avait parlé en termes plutôt dégradants pour la femme ! Mais Ursula estimait au contraire, que le corps de la femme est une merveilleuse machine qui permet de faire varier les plaisirs en jouant sur divers registres, dont celui de l’usage de la sodomie.

Il semble qu’Ursula ait eu pas mal de travail pour faire avancer ses idées et surtout qu’elles soient mises en pratique. Mais, la patiente était docile, pleine de bonnes intentions. Et Marie-Gabrielle avait fini par accepter cette pratique, à la grande satisfaction de l’élu du jour.


D’abord, il lui avait été demandé qu’il « joue » de la langue et des doigts pour la préparer au mieux à accepter son pénis qui avait, selon les dires de ma compagne, une taille impressionnante. La « brève rencontre », face à cette exigence qui lui plaisait énormément et qu’il n’espérait même pas pouvoir pratiquer en temps normal, sans faire mille simagrées et prières, s’était docilement exécuté.

Il était doué de la langue. Il avait presque déclenché de longs spasmes dans son ventre en lui appliquant une feuille de rose, la plus tendre, la plus profonde que sa langue lui permettait. Ensuite, usant de la lubrification de sa salive, il lui avait enfoncé en douceur un, puis deux et trois doigts. Il les avait vrillés, doucement, puis avait entamé un lent va-et-vient qui avait fait pousser les premiers cris de plaisir à Marie-Gabrielle. Puis, la croupe tendue, elle avait accepté de recevoir cet épieu de chair en elle. Elle avait senti de forts picotements, mais le plaisir qui montait de cette introduction, les caresses d’Ursula sur ses seins et sur son clitoris, avaient finalement déclenché de longs spasmes dans tout son corps.

Ainsi, de « brève rencontre » en « brève rencontre », son plaisir était-il revenu. Aujourd’hui, elle se sentait guérie. Et, m’avouait-elle, elle avait une confiance aveugle en la technique d’Ursula pour que je puisse aussi guérir.


Je restais un long moment pensif, à la suite de cette description « thérapeutique ». Je ne savais pas si cela serait possible, mais je reconnaissais les progrès réalisés. Et puis j’avais pour moi la plus belle des initiatrices, que dis-je, les plus belles !

J’avais aussi hâte d’aller plus loin dans mon traitement, découvrir les plaisirs de sodomiser la belle Marie-Gabrielle, connaître les resserrements de son anus. Je connaissais sa bouche, son sexe, il ne me manquait plus qu’à honorer cette partie de son corps pour pouvoir aboutir à une guérison totale et parfaite. Et cette perspective renforçait la dureté de mon membre qui, maintenant, me faisait mal. Les différentes évocations faites par ma chère et tendre compagne, complice de ma thérapeute et de ma thérapie, m’avaient mis le feu au ventre. Et tout de go, je lui expliquai ma situation, m’ouvris de mon désir de lui faire l’amour.

D’abord, elle m’a contemplé avec stupeur, puis crainte avant de glisser dans le creux de mon oreille qu’elle aussi avait terriblement envie de moi.

Et ensemble nous nous sommes retrouvés, enfin seuls, dans mon lit.

Pas de psycho-sexologue, pas d’Ursula. Seuls. Nous étions nus, allongés l’un à côté de l’autre, à nous regarder, à nous bader.

J’ai toujours aimé ce moment, qui précède les caresses, la découverte du corps de l’autre. Pouvoir admirer la plastique des formes au repos avant la tempête, est déjà en soi une jouissance. Puis doucement, avancer la main pour affleurer, flatter, papillonner sur une courbe, sur un bout de sein, sur le friselis d’un pubis. Effleurer la courbe d’un ventre, d’une cuisse, le creux d’un cou, le lobe d’une oreille ! Ah ! Quel voluptueux moment, intense, plein de charme et d’émotion.

Ce sont des moments où les corps se chargent d’émotion, d’émotivité, de sensualité. Puis viennent les caresses, d’abord douces, puis de plus en plus franches, appuyées. Elles permettent de réveiller lentement le plaisir qui reste tapi dans le ventre. Pincement, empaumement, tortillement d’un bout de sein. Erection du téton qui surgit des replis de l’aréole. Sein qui gonfle et se tend. Pointe qui durcit et lance déjà les premières ondes de désir vers le ventre.

Ventre qui se creuse et ondule.

Entrejambe qui s’ouvre et se ferme, cachant et montrant la conque humide et chaude de l’être aimé, que l’on va aimer.

Et la descente vers le sexe. Où les doigts découvrent et ouvrent les lèvres qui se graissent à l’humidité du plaisir. Le clitoris, caché dans son fourreau de chair qui se tend et pointe hors de son repli un peu flasque, doux et soyeux. Les lèvres, fripées et frisolées qui se laissent écarter pour mieux enserrer les doigts qui les pénètrent. Cette chaleur et cette humidité ambiante. Le contraste entre la peau des lèvres et le glissant de l’intérieur. La recherche de cette zone si sensible et si difficile à localiser où l’ongle va gratter doucement pour déclencher de longs spasmes, de longs tressaillements du corps et arracher de longs mugissements, témoins du plaisir qui monte et qui explose.

Et la descente continue. Les doigts glissants de cyprine, la fente vous dirige vers cette rondelle serrée, plissée qui s’offre à leur approche. Les fesses s’écartent, invitant l’intrusion de la main et des doigts au plus profond de leur raie, vous guidant naturellement et, sous les spasmes du désir, c’est une invitation à pratiquer un lent va-et-vient qui va aboutir à de nouveaux cris de jouissance, avant que le corps ne retombe, épuisé par cette première manche.

Et sans laisser le temps aux corps de reprendre leur souffle, la verge tendue, les lèvres humides vous accueillent. Et dans un mouvement saccadé des reins, vous entamez ce lent va-et-vient qui vous conduit au bord du plaisir. Surveillant votre partenaire, qui a noué ses jambes autour de vos reins, qui vous guide dans la montée de son plaisir, qui vous force à accélérer ou à ralentir, vous vous penchez sur ses seins et vous en cueillez la pointe entre les lèvres, les dents, jusqu’à son explosion finale.

Alors, pantelante, le souffle court, la mèche de cheveux collée au front par la sueur, le sein hérissé, le ventre creusé par le plaisir neuf et encore en vagues, elle vous tend sublimement sa croupe et quémande votre membre dans son petit trou.

Avec mille précautions, elle empaume votre dard et, la tête appuyée sur l’oreiller, entame une gymnastique aléatoire qui vous conduit directement à cet antre secret où seuls quelques initiés ont accès. Vous voilà au bord d’un cratère chaud et humide qui palpite. L’orifice, sous votre poussée s’ouvre et vous aspire, masse au passage votre hampe. Par quelques coups de reins audacieux, vous sentez vos bourses déjà buter sur le sexe de celle qui vous reçoit et là, vous donnez libre court à votre fantasia, qui ne se terminera que par votre apothéose, éclatante, éclaboussante. Elle vous laisse hors d’haleine, le cœur battant la chamade, les jambes flageolantes et de terribles tremblements qui vous secouent tout le corps.

Alors, vous vous écroulez sur le dos de votre compagne, elle aussi exténuée et vous restez là, l’un dans l’autre, sans bouger. Heureux.


Heureux parce que j’avais réussi l’exploit de faire l’amour et de conquérir l’anus de Marie-Gabrielle, sans le secours d’Ursula, sans avoir à fermer les yeux. Je n’avais pas joui prématurément. Je n’étais pas retombé comme un soufflet qui sort du four et prend un courant d’air. J’avais accompli ma « tâche d’homme », sans faiblir, jusqu’au bout et pour la plus grande satisfaction de ma partenaire.

Cette nuit-là nous appartenait, totalement. À nous, rien qu’à nous deux. Et nous en avons largement profité, Marie-Gabrielle sachant ranimer mon désir avec sa langue quand il le fallait.



Epilogue.


Informée par mes soins, Ursula nous a dit combien elle était heureuse pour nous de cette issue qu’elle espérait. Quelques mois plus tard, elle était témoin de Marie-Gabrielle à notre mariage.

Nous attendons avec impatience un très heureux évènement pour dans quatre mois, espérant donner un petit frère ou une petite sœur à la fille de Marie-Gabrielle qui m’a adopté comme « beau-père ». La noce a été fantastique. Les copains du bureau m’envient toujours Ursula et sont heureux de mon mariage avec Marie-Gabrielle. Bien sûr, mon aréopage de jeunes femmes s’est un peu clairsemé et je n’ai toujours pas avoué à cet entourage viril et braillard qu’Ursula était mon coach sexuel et que c’est grâce à elle et à cette technique si particulière que je suis si heureux.