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n° 09276Fiche technique14141 caractères14141
Temps de lecture estimé : 9 mn
14/06/05
Résumé:  Une prof, un aide-éducateur, un caméscope plein de surprises.
Critères:  fh fplusag jeunes collègues lunettes école voir vidéox photofilm hmast intermast nopéné
Auteur : Etkar  (Amateur de tous les plaisirs, fantasmés comme réels.)            Envoi mini-message

Série : Vive les emplois jeunes !

Chapitre 01
Madame Nathalie

J’y ai passé deux ans, deux années riches en expériences insolites qui ont rattrapé la monotonie de la vie d’étudiant que j’avais quittée en y entrant. C’était un établissement de la banlieue parisienne, loin des clichés et des mythes urbains, mais de la banlieue quand même. J’étais le quatrième d’une équipe d’aides-éducateurs formée de deux filles et deux gars.


Il y avait Djamila, une Kabyle à la longue chevelure châtain clair et aux yeux en amandes, variant entre le bleu et le vert selon son humeur, une peau mate et les lèvres charnues. Ses joues étaient rondes, la courbe de ses hanches généreuse et une poitrine à la mesure de son caractère, généreux et empreint de joie de vivre. Elle n’aurait pas pu, pour ces raisons, viser le mannequinat, mais je trouvais qu’elle dégageait une grande sensualité.


Et il y avait Marie. Elle me parut incroyablement jeune la première fois que je la vis. Frôlant tout juste les dix-huit ans en apparence, elle avait dans les faits vingt-quatre ans. Son caractère allait de pair avec ce physique de petite minette. Immature, changeante, elle s’outrait de la moindre expression un peu vulgaire ou à caractère sexuel. Un de mes passe-temps favoris était de lui susurrer à l’oreille de nouvelles expressions en langues diverses ou tirées de l’ancien français. Sa peau blême devenait écarlate, faisant disparaître ses taches de rousseur, ses yeux bleus viraient au noir. Elle avait alors pour habitude d’émettre un bruit entre chouinement puéril et gémissement rauque et exclamatif, en mordant une de ses nombreuses mèches blondes si claires qu’on aurait pu les croire transparentes. Elle n’était pas très grande et tout en attitudes lascives, qui me faisaient parfois penser aux nymphes dessinées par certains auteurs de bandes dessinées. Cependant elle m’agaçait avant tout, au mieux elle m’amusait ponctuellement.


Enfin le dernier de mes collaborateurs directs était Jean, Monsieur Sport, une armoire bretonne, qui était passé par la musculation, le football américain, le pancras et tutti quanti et qui n’aspirait qu’à deux choses : enfiler tout ce qui possédait un beau cul (pour reprendre son terme) et conduire tout ce qui pouvait rouler à plus de cent quatre-vingt kilomètres à l’heure. Tout un programme.


Je trouvai très vite mon équilibre dans ce milieu, entre animations périscolaires, aide dans les classes, surveillance, revendications entêtées des professeurs…


Deux heures par semaine, j’étais rattaché aux activités de Madame Nathalie, un professeur de français qui s’était mis dans la tête de réaliser un court-métrage avec ses élèves. Nous étions dans sa classe pour préparer le matériel. Elle était petite, brune aux cheveux qui arrivaient au ras des oreilles, toujours en jupe tailleur noire ou grise. Ni jolie ni laide, mais avec de très belles jambes. J’aimais aussi lorsqu’elle mettait ses lunettes pour visionner les vidéos ou lire : elle prenait un autre air, un peu plus évocateur, pour le mâle que je suis.


Tout se passait normalement, nous étions chacun de notre côté pour rassembler le nécessaire lorsqu’un "Ho !" de surprise me fit sursauter. Elle tenait le caméscope dans la bande et ses yeux étaient fixés sur le petit écran. Son vocabulaire, habituellement assez riche, se limitait à des « Ce n’est pas possible ! Qu’est-ce que c’est ! Non ! » répétés en boucle. Je vins à ses côtés et je compris sa réaction.


Sur le film, on voyait en gros plan et de trois quarts profil, le torse d’un homme musclé. Le plan s’élargissait quelques secondes, laissant admirer une nudité intégrale mais aussi, et surtout, un beau membre vigoureux que son possesseur caressait tendrement. Le cadrage coupait le visage et je compris que les coups de zoom étaient gérés par le sujet lui-même avec sa main libre. Je reconnus la pièce, la salle de montage et j’eus vite une idée sur la personne que je gardai pour moi.


Madame Natalie restait pétrifiée devant le film et ses mains étaient crispées sur la caméra. Les gros plans se firent plus précis, et le cadrage ne comprenait bientôt plus qu’une grosse verge turgescente qui éclata dans une gerbe de sperme. La scène avait été courte, guère plus de trois à cinq minutes.

Elle se tourna vers moi. Nous étions côte à côte et je sentais son parfum.



Son ton était d’un dramatisme burlesque. J’avais reconnu Jean. J’étais surpris mais, malgré son côté lourdaud, je l’aimais bien. Je lui répondis :



Je me creusai la tête pour déterminer comment gérer au mieux la situation pour mon collègue. Puis, ne pouvant réfléchir davantage, je lançai sans conviction :



Elle eut alors une réaction surprenante. Elle rembobina la cassette et remit la vidéo en marche.



Elle se frotta le menton et moi je me grattai la tête en la fixant. Dans un geste simultané de nos bras, nos mains se frôlèrent. Je me rendis compte que je ne connaissais rien d’elle, je ne savais pas si elle était mariée, son âge (que j’estimais entre trente-cinq et quarante ans…). Je me mis à l’imaginer en dessous noirs, puis dans les plus outrageantes positions. Son regard était rivé sur l’écran, les yeux plissés, comme si elle cherchait un détail compromettant, décisif. Je commençai à trouver la situation plutôt excitante. Le temps passait lentement et en silence, mon cœur battait tambour. Je transformai le frôlement en un contact plus appuyé. Je m’attendai à un réflexe de recul, mais il n’y en eut pas. Je fis passer ma main derrière pour toucher du dos le haut de sa cuisse, qui correspondait au bas de sa jupe courte. Il ne devait rester guère plus d’une minute de bande. Elle ne bougeait toujours pas, puis, lors de la scène finale, celle de l’explosion, sans se tourner, elle me dit quasiment tout bas et lentement, d’une voix que je reconnus à peine :



Un peu dans le doute, je me figeai. Elle posa la caméra par terre, me tourna le dos pour se diriger vers la porte dont elle tourna le verrou. J’admirai ses fesses. Je ne l’avais jamais fait encore. Elles étaient aujourd’hui splendides et rebondissaient de gauche à droite à chaque pas.


Elle revint vers moi, m’entoura le cou de ses bras et, montée sur la pointe de ses escarpins, elle vint m’embrasser. Je me dis parfois que je pourrais jouir rien qu’en embrassant une femme. Cette fois, cela faillit être le cas. Elle semblait vouloir m’avaler entièrement. Elle me caressait les lèvres de sa langue, qu’elle plongeait ensuite dans ma bouche pour caresser la mienne. Elle avait senti ma bosse au bas du ventre et s’y frottait énergiquement. J’avais posé une main en haut de ses fesses tandis que l’autre s’affairait à ouvrir sa veste. Je sentis ses doigts se poser entre mes jambes et me masser fermement à travers mon jean, puis mon caleçon et enfin en contact direct avec ma verge qu’elle avait délivrée. Je n’en étais alors qu’à son chemisier.



Elle prononça cette phrase avec sérieux, son ton était plus près du reproche que du regret. Sa main s’activa encore. Elle me branlait énergiquement. Elle avait cessé de m’embrasser pour abaisser son regard vers le travail de sa main sur ma verge. Malgré sa petite taille, elle devait légèrement se pencher en avant. Elle avait repris la même attitude attentive que lorsqu’elle avait visionné la vidéo de Jean. Une de ses mains était placée sous mes testicules et l’autre allait et venait sur ma hampe, dans toute sa longueur, son pouce s’attardant parfois sur ma verge. J’étais quasiment arc-bouté en avant, les bras ballants et à la merci de ses gestes attentionnés.



L’amusement taquin était audible dans sa voix. Elle avait levé un court instant les yeux vers moi, sourire aux lèvres et il n’en fallait pas plus pour que j’explose en trois ou quatre long jets délicieux et douloureux à la fois. Elle reçut de ma semence sur ses mains et ses manches. J’étais essoufflé.

Elle chercha à en extraire la moindre goutte, remontant et descendant lentement plusieurs fois son pouce sur ma grosse veine. Puis je commençai à me ramollir.


Elle me lâcha alors pour reculer jusqu’à une table, sur laquelle elle s’assit. Elle avait relevé sa jupe, me montrant ses jolies jambes, ses bas noirs et sa culotte échancrée. Je pris une chaise et, assis en face d’elle, je calai ma tête entre ses jambes. Ses mains étaient posées sur mon crâne et me poussaient contre son sexe. Je m’enivrai rapidement de son parfum et passai la pointe de ma langue autour de sa vulve, de chaque côté de sa culotte. J’embrassai ses lèvres au travers du tissu, frottai les dents de ma mâchoire inférieure au niveau de son clitoris. Je le sentais, gonfler, durcir encore. Puis de mes doigts, j’écartai le tissu pour révéler à l’air libre son joli minou recouvert d’un léger duvet brun. Le plat de langue, la pointe sur son clito, la fouille en règle de son vagin avec un doigt, deux puis trois, je sortais mon grand jeu. Je la butinai, tétai son clito. De temps en temps, ses doigts venaient m’indiquer où elle souhaitait que je m’applique particulièrement. Tout ceci se passait dans le plus grand des silences, aucun de nous deux n’avait oublié l’endroit où nous nous trouvions. Entre-temps j’avais repris forme et je me masturbai, les doigts couverts de sa cyprine. J’éjaculai une deuxième fois lorsque la sonnerie de l’interclasse retentit. Madame Nathalie parvint à la jouissance à ce moment même et l’étau de ses jambes tétanisées par le plaisir manqua de me rompre le cou.


Nous fûmes parfaitement synchrones. Le temps de nous lever, sans un mot encore, de nous remettre en état, trente secondes plus tard nous ouvrions aux premiers élèves de sa classe qui s’installèrent en piaillant.


C’est alors que je remarquai la position du caméscope que le professeur venait de reprendre. Son objectif était orienté sur la scène de notre débauche. S’il avait fonctionné en enregistrement, il aurait été dans la meilleure position qui soit. J’en souriai, du moins jusqu’au moment où, voulant le prendre, Madame Nathalie me l’enleva rapidement des mains, et souriante, appuya devant moi sur le bouton stop. J’eus droit pour seule explication à un clin d’œil. Elle me congédia après avoir annoncé à ses élèves que pour des raisons techniques (plus de cassettes vierges), il n’y aurait pas de séance vidéo aujourd’hui.


Je marchai décontenancé dans les couloirs, avec une étrange impression mêlant le bonheur d’avoir eu la chance de concrétiser un des canons dans l’univers des fantasmes occidentaux : avoir une relation avec une femme mûre, une prof, une brune à lunettes … Et de m’être fait avoir en même temps. Je parvins au quartier général de mon équipe, le foyer des élèves. Evidemment la seule personne qui s’y trouvait s’avéra être Jean.


Je m’assis à sa table. Il bouquinait.



Il avait parlé sans lever les yeux. Je mis quelques secondes à comprendre. En effet, responsable du club informatique, et dans le souhait de vouloir monter des séances d’échanges entre élèves d’autres établissements, j’avais fait une demande d’achat de cet appareil, demande qui m’avait été refusée pour des raisons budgétaires.



J’en restai bouché bée. Cette journée était surréaliste. J’éclatai de rire. Jean leva la tête de son livre en fronçant des sourcils.



Je me levai. Il fallait que je prenne l’air. Juste avant de fermer la porte derrière moi, je lui lançai :




A suivre…