n° 09304 | Fiche technique | 10234 caractères | 10234Temps de lecture estimé : 7 mn | 18/06/05 |
Résumé: Je commence à prendre goût à ce métier. | ||||
Critères: fh fplusag jeunes inconnu prost hotel collection fsoumise hdomine voir préservati pénétratio | ||||
Auteur : Max |
Épisode précédent | Série : Gigolo Chapitre 02 | Fin provisoire |
Je vous attends mardi, à la Rotonde, côté Office du Tourisme, à 20 heures. Je serai en veste beige. Nous irons à une exposition d’art contemporain, puis nous prendrons un dîner en tête-à-tête.
Je médite sur les derniers mots du mail : « dîner en tête-à-tête »… Elle veut sûrement me signifier discrètement qu’elle compte consommer son « supplément » également. Tant mieux : depuis Sophie, mon fusil n’a pas quitté son étui et j’ai comme qui dirait une démangeaison de ce côté-là. Les trois jours qui me séparent de mon retour à l’activité me paraissent une éternité. Quel beau métier !
Mardi, 20 heures précises. Je suis en face de l’Office du Tourisme, je vois une femme en veste beige attendre. Je peux lire aisément sa nervosité dans ses regards furtifs. Cet apparent manque de sûreté chez ma cliente renforce ma confiance en moi. Je me dirige d’un pas décidé vers ma compagne d’un soir.
Elle me tend une enveloppe, ma paie pour la soirée.
Sur le trajet, nous parlons quelque peu. Madame Carielle possède une importante agence immobilière de la place. Secteur porteur dans la région, elle a bien réussi, mais au détriment de sa vie sentimentale. Je lui donne un peu moins d’une cinquantaine d’années, et elle est toujours célibataire. J’apprends que c’est une cliente régulière de l’Agence, un service qu’elle apprécie et qui comble ce vide depuis plusieurs années.
C’est une femme beaucoup plus assurée qu’elle ne m’a paru au premier abord, une vraie femme d’affaires. Elle n’est pas particulièrement belle, mais elle possède une certaine classe. Une petite brune somme toute classique, seins normaux, cul normal, gueule normale. Tout est classique chez elle. Classique et classe à la fois.
Nous arrivons rapidement à la galerie. Mon semestre d’histoire de l’art ne m’aura pas servi à rien. Je peux donner deux ou trois lieux communs et m’en sortir par quelques exercices rhétoriques, qui masquent mon incapacité à apprécier ou même critiquer le travail présenté ce soir-là. De toutes les façons, ces Aixois n’ont pas l’air d’en connaître plus que moi.
Aix, c’est le XVIème à 30 minutes de Marseille. Ici, on ne retrouve l’accent de la Provence qu’en cuisine. Le fric transpire sur les façades des hôtels particuliers et s’il n’y avait pas les pigeons pour vous chier dessus sur le cours Mirabeau, on se croirait dans un monde parfait. En tout cas en comparaison avec l’endroit où je suis né, parce que pour les Aixois, c’est une jungle toujours en travaux. Je ne sais pas pourquoi, partout où l’on va dans cette ville, on parle toujours de travaux. Je suis soulagé lorsque ma cliente se glisse vers la sortie.
Je ne réponds même pas. Je la suis, c’est tout. Cette femme sait vraiment ce qu’elle veut et ce qu’elle fait. Ça me change de ma première cliente. En tout cas elle a pas mal d’argent, le Bastide fait partie de ces endroits où je ne peux regarder que la carte, sinon je ne mange pas de la semaine.
Le dîner est agréable. Cette fois-ci, c’est moi qui me fait cuisiner. J’essaie de suivre autant les conseils de Fred : « Surtout, elles ne doivent pas entrer dans ta vie, tu dois rester un mythe, une rencontre d’un soir. » Alors je lui révèle un peu, sans trop en dire, un sourire ou un rire lui permettent de savoir lorsque la question est trop personnelle. Elle a l’habitude. Le dîner est rapidement avalé, ces restaurants ont beau être chers, on paie plus pour le service et la décoration que pour la quantité de bouffe.
Je me demande si ce "Je veux" était un "Je veux" ou un "Je vous veux". Qu’importe ! La finalité est la même. Elle avait déjà réservé une chambre et avait les clefs en poche. Juste avant de pénétrer dans la chambre, elle me demande si je n’ai pas oublié mes préservatifs. Bien sûr que non ! Dans ce genre de métier, c’est aussi important qu’un casque pour un ouvrier du BTP.
Vraiment, son assurance et sa prévoyance commencent à m’inquiéter. Elle est si mécanique, si « froide »… J’appréhende la suite.
J’obéis. C’est étrange cette manie qu’ont ces femmes de me vouvoyer toute la soirée et, une fois dans la chambre, c’est comme si nous passions un palier dans l’intimité. Pas de sexe sans un certain degré de complicité. De retour dans la chambre, c’est peine si j’ai le temps de la voir se précipiter dans la salle de bain.
J’inspecte un peu la pièce. Cette fois-ci, pas de cassette de cul dans la commode. C’est un cadre d’un autre standing. Le lit est spacieux et douillet, la télé est allumée, mais pas de son.
Madame Carrielle ressort enfin de la salle d’eau, juste une serviette pour cacher sa nudité. Je m’approche d’elle et l’embrasse délicatement. Elle m’enfonce doucement la langue dans ma bouche. M’attrapant la main, elle me conduit vers lit et nous nous y allongeons. Quelques secondes passent, interminables secondes où le stress qui l’assaille est trahi par une respiration profonde.
Elle m’attend, elle attend que je prenne les choses en main. Je commence à l’embrasser doucement dans le cou. Elle se laisse faire. Ma main vient se poser sur son sein gauche et commence à le caresser doucement. Je me relève à l’aide de mon coude et la regarde droit dans les yeux. J’essaie d’avoir le regard le plus profond possible, mais je ne suis pas du tout sûr de mon effet. Qu’importe ! Je l’embrasse à nouveau. Ma bouche descend le long de son cou par petits baisers jusqu’à sa poitrine. Je continue à la couvrir de baisers, doucement, partout sur les seins, entre les seins, dans le cou. Je crois que ça ne lui fait pas beaucoup d’effet, à peine cela lui ouvre-t-il l’appétit.
C’est une femme directe, à moi de l’être aussi. Je lui empoigne subitement le sein, plus fermement, plus violemment. Elle se crispe, mais ne proteste pas. J’avale son sein dans ma bouche, elle semble davantage aimer cette approche franche. D’une main, je lui malaxe un sein, pendant que ma bouche surexcite le téton de l’autre. Je la sens se cambrer, se tordre de plaisir sous l’excitation de sa poitrine. Elle gémit doucement.
Mes caresses sont de plus en plus intenses, ma main s’approche de son mont de Vénus. Elle est vraiment humide, je dirai même qu’elle mouille à grand flot. À peine je touche son clitoris et c’est comme une décharge qui parcourt tout son corps. Elle m’ordonne de la doigter, je m’exécute et lui introduis directement deux doigts dans le vagin. Elle est tellement mouillée que ça entre comme dans du beurre. Je commence alors mes pénétrations, en accélérant un peu plus à chaque fois. Pas assez à son goût : elle me saisit le bras et s’enfonce littéralement mes doigts au plus profond de son vagin.
Je me sens défié, je lui introduis un troisième doigt et la pénètre violemment. Elle a maintenant les jambes en l’air, elle est complètement ouverte à mes doigts, le spectacle est très excitant, mon sexe demande à être de la partie. J’ôte ma serviette, pose mes mains sur ses jambes et la pénétre de tout mon membre. Elle pousse un cri et me hurle à la face :
Ce n’est plus la femme classique du début de soirée, mais une vraie furie qui est en face moi. Elle a la tête enfoncée dans le duvet, les yeux révulsés, et de sa bouche ne sortent que des cris et des encouragements, plus salaces les uns que les autres.
Au bout de quelques minutes, elle est devenue ma « chienne », ma « salope », « mon garage à bites », ma « pute », et franchement, cela m’amuse plus qu’autre chose, moi, le gigolo : traiter ma cliente de pute… quelle ironie !
Brusquement, je me retire, je savoure cet instant où elle me regarde d’un œil interrogateur mais aussi impatient, impatient de la suite, impatient de mon sexe. Tout aussi rapidement, je la saisis par les hanches et la retourne pour la mettre en position de levrette. Elle veut de la baise, je vais la baiser.
Je la pénètre de nouveau et repars dans une cadence infernale. Je la saisis par les cheveux de la main gauche et lui fais claquer les fesses de l’autre main. Je me sens comme un chevalier chevauchant sa monture. Ma cliente, cette « salope » d’un soir, devient l’outil de mes fantasmes de domination. Elle me fait signe de lui lâcher les cheveux, je m’exécute et sa tête s’effondre sur le lit. Elle a la croupe offerte. Je la saisis par les fesses, que j’écarte pour mieux voir mon sexe la pénétrer. Elle sait qu’elle m’est complètement offerte et elle aime ça. Je vois sa main glisser jusqu’à son clitoris, qu’elle se met à caresser frénétiquement.
Je sens la jouissance monter en elle. Heureusement, car j’ai de plus en plus de mal à me retenir ! Nous jouissons ensemble, moi et madame Carielle, le gigolo et sa pute. Elle s’effondre sur le lit, je me relève, retire ma capote et la jette.
Lorsque je me rassieds au bord du lit, elle se glisse jusqu’à moi et me suce délicatement le sexe comme si elle voulait savourer les dernières gouttes de notre plaisir.