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Temps de lecture estimé : 8 mn
06/07/05
Résumé:  L'été, propice à toutes les rencontres, toutes les opportunités, toutes les excentricités ? Nombre d'entre nous en ont entendu parler, mais très peu les vivent. Jamais là au bon moment, au bon endroit !
Critères:  hh jeunes vacances plage collection volupté nudisme intermast hdanus init
Auteur : Jeff            Envoi mini-message

Série : Petits portraits entre amis...

Chapitre 02 / 11
Gerbe d'étoiles filantes au Pilat

Série estivale de portraits cartes postales, piqués sur les plages de France et de quelques lieux de villégiatures estivales. Portraits de femmes et d’hommes pour qui, sous prétexte que c’est l’été et qu’ils sont en vacances, tout semble permis…


L’été, propice à toutes les rencontres, toutes les opportunités, toutes les excentricités ? Nombre d’entre nous en ont entendu parler, mais très peu les vivent. Jamais là au bon moment, au bon endroit ! Et vous découvrez, souvent après coup, que vous êtes passé à côté de ce qu’il fallait voir, car vous n’en étiez pas loin… Et cela pourrait presque venir gâcher vos vacances, enfin leurs souvenirs.


Alors, pour vous éviter de rentrer moroses, je vous propose quelques portraits pris sur le vif, sur les plages, dans quelques stations balnéaires de nos côtes, ou dans quelques lieux touristiques que vous avez peut-être fréquentés… Adaptez-les à vos souvenirs et faites-les vôtres… Ils sont à vous.



Gerbe d’étoiles filantes au Pilat



Dune du Pilat. Je suis arrivé depuis deux jours au Pilat, au pied de la célèbre dune, que déjà un groupe de jeunes excités de l’hôtel m’entraîne ce soir pique-niquer (peut-être même plus niquer que piquer, mais on verra…) sur la dune. Car c’est de là, paraît-il que le spectacle du coucher de soleil et des étoiles filantes est magique…


Tout le monde s’entasse dans les voitures et en avant…


Le groupe est composé de sept garçons, tous étudiants dans une école d’aéronautique à Toulouse, et qui viennent de terminer une dure année de labeur. Ils m’ont adopté et très sympathiquement intégré à leur groupe. Ensemble, ils passent leur temps à blaguer, dormir, boire et faire la fête. Dans la journée, ils trempent dans l’eau ou se font dorer la pilule sur la plage. Certains s’éloignent et vont derrière, dans les petites dunes couvertes d’herbes sèches et font du bronzage intégral.

Pour l’instant, je n’ai pas vu de filles avec eux même si, quand une ou plusieurs représentantes du sexe dit faible passent à portée de voix, les regards et les sifflets vont bon train… quant aux commentaires, ils sont souvent carrément assassins. Ils usent de leur vocabulaire aéronautique pour parler de profilés, d’aile, de queue, d’intrados, d’extrados… Un vocabulaire très technique que je n’imaginais guère approprié à la définition du corps des femmes et qui – ma foi – semble souvent particulièrement bien adapté…


Arrivée au pied de la dune… Tout le monde descend !


Mazette… face à moi, un mur de sable blond-blanc, haut de plusieurs dizaines de mètres, presque abrupt… et mes vaillants compagnons s’attaquent bille en tête à la vertigineuse grimpette…

Un lieu maudit : vous faites un pas en avant, et zou, vous redescendez de deux pas… La grimpette est épuisante… finalement, après bien des efforts, le souffle court, les jambes lourdes, vous arrivez en haut ! Ouf… mais quel monde ! Plusieurs centaines de personnes sont déjà là… On se croirait à la sortie d’une station de métro, aux heures de pointe… Tant pis, trouvons un coin un peu sympa et étalons-nous…


À l’abri d’un repli de sable, un peu à l’écart de la foule, le groupe s’étale, se vautre face au spectacle qui, il faut bien l’admettre, est grandiose.

Au pied de la dune s’étale l’océan et, à l’horizon, le soleil qui se couche se pare de toutes les nuances du jaune au rouge… reflété par l’étendue d’eau grise, puis noire.


Absorbé par la contemplation, presque extatique, du soleil couchant, je n’ai remarqué ni que la foule se retirait, petits groupes par petits groupes, ni que mes compagnons s’étaient tous dévêtus…

Nus, face au soleil couchant, une sensation insolite… comme le spectacle que je découvre autour de moi.

Rapidement, pour rester dans l’ambiance, question de ne pas trop marquer ma différence, j’ôte mes vêtements… Les derniers rayons de soleil viennent caresser mon corps, accompagnés d’une brise de mer qui me caresse les poils.

L’instant est magique.

J’ai presque la sensation de renaître face à l’astre du jour déclinant… Et je continue à m’abîmer dans la contemplation de cette féerie.


Dos droit, assis en tailleur sur ma serviette, les mains posées sur mes genoux, je me contente pour l’instant d’ouvrir et de fermer les yeux régulièrement, pour absorber un maximum d’images, d’impressions et de sensations…


Soudain, une main vient fureter sur mon dos, fait rapidement le tour de mes reins, passe sur mon ventre, et les doigts se perdent dans les poils de mon pubis, descendent vers mon sexe, au repos.

La main, chaude, douce, timide mais fermement décidée à aller jusqu’au bout, effleure mon sexe qui à son contact se raidit brutalement.

Surpris, j’ouvre les yeux… mais je ne vois rien. La nuit est tombée… le silence est juste troublé par le bruit du vent dans les quelques touffes d’herbes qui se trouvent autour de moi… Dans mon dos, je sens la présence d’une chaleur et le souffle court qui murmure dans mon cou…



Sous l’effet de cette soudaine caresse, je ne sais que dire. Il me semble qu’aux alentours, le vent ne m’apporte pas que le bruit de son passage dans les feuilles sèches mais transporte aussi des souffles plus humains, plus rauques…

Et la main joue sur ma hampe, à moitié en érection, va-et-vient, de haut en bas, tantôt dessus, tantôt dessous, puis, sentant les réactions, l’empoigne avec une grande délicatesse. Sous la chaleur et le toucher, elle se redresse, se gonfle, durcit. Mon partenaire du moment ralentit son va-et-vient excitant et énervant, puis le reprend, excitant encore plus toute la peau tirée.


Je laisse faire, défais mes jambes, les étale et m’appuie contre un torse qui me colle déjà. Le contact de cette peau nue, imberbe, puissante me donne la chair de poule, me fait frissonner…

La main s’active, monte et descend, avec cette lenteur exaspérante qui vous incite à en vouloir plus… plus de contacts, plus de rapidité et… plus de lenteur.

Tandis que mon sexe grossit et prend du volume, une autre main vient caresser mes pointes de seins. Elle les effleure, puis les presse entre des doigts agiles qui en vrillent le tout petit téton. Sous ce nouvel assaut de caresses, mon corps est parcouru de grands frissons, mon sexe se dresse encore plus droit et fier, puis pointe en avant.


Nous restons ainsi durant un long moment.


Lui continue à me caresser, m’exciter, me titiller… moi, je me laisse faire, totalement livré à ce jeu agréable. Et plus les caresses avancent, plus mon plaisir monte… déjà plusieurs tressaillements m’ont fait comprendre que j’étais au bord de l’explosion, je perçois nettement mon pénis battre au creux de la main qui, par moments, me masturbe doucement, pour ensuite accélérer la cadence.


Je tente de retenir mes soupirs, ma tête a glissé et, maintenant, je suis appuyé sur l’épaule chaude, légèrement dodue. Contre mon oreille la caresse du souffle se fait elle aussi plus douce, plus saccadée. Un bout de langue vient titiller mon lobe, puis l’intérieur de mon pavillon et ce contact, humide, chaud et doux parachève mon excitation. Nos têtes se tournent dans un même geste, un même élan et nos lèvres se touchent, entrent en contact.


Le baiser est d’abord pudique, aérien, léger. Puis nos lèvres s’accouplent, nos bouches s’ouvrent et nos langues se cherchent. Et la main, en bas, se fait légère, papillonnante et s’insinue plus bas entre les jambes, écartant mes bourses, les doigts cherchant l’entrée de mon petit trou.

Je les perçois nerveux mais décidés à en trouver l’entrée. D’un petit mouvement de mon bassin, j’en facilite l’accès.


Nos langues continuent à s’étreindre dans un long et langoureux baiser, pendant qu’un doigt fait le tour de ma rondelle qui s’écarte à son frottement. Puis le doigt commence à la pénétrer, doucement, puis de plus en plus loin, de plus en plus fort. Au passage, il masse et palpe ma prostate ce qui a pour effet de m’envoyer une longue décharge de plaisir qui fait tressauter mon sexe devenu hypertendu.


La main de mon compagnon a abandonné mon sein et descend vers mon sexe pour accomplir de lents attouchements qui accélèrent ma jouissance et commencent à me faire exploser. Je répands mon plaisir sur sa main, sur mon ventre. Le liquide chaud et gluant se prend dans mes poils. Je halète, la bouche pénétrée par une langue qui me fouille loin… alors que la main continue son œuvre masturbatoire et que le doigt pistonne mon anus de plus en plus vite et de plus en plus loin, prolongeant mon plaisir, emportant ma jouissance vers de nouveaux sommets…


Sa main tenant toujours mon sexe légèrement amolli, le doigt vissé au plus profond de mes fesses, la bouche sèche à force d’embrasser, mon compagnon se calme, ses gestes s’amenuisent pour ne devenir plus que des frôlements, des caresses aériennes et accompagner ainsi la fin de mon excitation.


Il ne me faut quelques instants de repos pour retrouver un peu de ma conscience.

Je lève les yeux au ciel, ma respiration s’apaise, et mon regard balaie la pluie d’étoiles qui nous surplombe.


Et, dans mon for intérieur, je me dis que rien ne peut être aussi romantique que de prendre du plaisir en plein air, dans la nature, au sommet de la dune du Pilat, sous un ciel estival tout étoilé.


Mais mon compagnon semble soudain vouloir qu’à mon tour je lui rende la pareille.


Il est étalé de tout son long à même le sable fin et frais, le sexe dressé vers le ciel, attendant mes caresses pour connaître, lui aussi, l’aboutissement de son excitation. Je n’ai qu’à me tourner légèrement et voilà ma bouche au niveau de son pubis…

Un peu de sable fin crisse sous mes lèvres… Je hume, je sens, je respire les odeurs un peu surettes et âcres de la sueur qui orne ses poils drus.


Du bout des lèvres, du bout de la langue, du bout des dents, j’explore cette large et longue hampe dressée devant moi, qui s’offre impudiquement. Le contact est chaud, satiné, doux… Je le suçote, je le suce, l’aspire, l’avale, va-et-vient… du haut en bas, par-dessus et en dessous, vers les bourses, vers le méat… Il s’enfonce dans ma bouche, se dresse encore plus, durcit, tressaute au fond de ma gorge… Il m’étouffe et pourtant j’ai hâte que cela continue. Je le veux tout. Jusqu’au bout.


Et pendant que ma bouche le caresse, mes doigts explorent ses fesses.


Léger duvet… Sous mes doigts, la peau lisse et ferme, élastique, m’oriente vers le petit trou. Une entrée serrée, un peu râpeuse, hérissée de picots et de petits plis qui palpitent à mon approche, à mon contact… L’orifice s’entrouvre, s’ouvre, bée… Le doigt devient explorateur, fureteur. Je l’introduis doucement, pousse toujours plus loin mon inspection, mon introduction.


Dans ma bouche, le sexe semble devenir une barre d’acier. Il est tendu, prêt à exploser. Et mon doigt commence un long et lent mouvement de piston. Le ventre se soulève, les fesses s’écartent, invitation à prolonger cette douce caresse, cet instant palpitant où le plaisir monte crescendo et durant lequel on voudrait que jamais cela ne cesse.


Mes mouvements s’amplifient, s’accélèrent… la respiration de mon compagnon devient râle de plaisir, ahanement de désir, cri de jouissance. Il éclate dans la nuit au moment où je m’écarte et le reçois sur la joue, en travers de la bouche, sur le menton… Ma main est prise dans les spasmes fessiers qui me broient le doigt, à la limite de la rupture. De l’autre main j’aide à parachever le plaisir, accompagnant les derniers instants en caressant la hampe… et en calmant ainsi le désir…


La mâchoire tétanisée par la grosseur de l’engin que je viens de sucer, le doigt enfin libéré, je retombe sur le dos… les yeux vers le ciel, contemplant une pluie d’étoiles filantes qui me font instinctivement penser à la jouissance de ce garçon à qui je viens de donner du plaisir et qui m’en a tant procuré…


L’air océanique, la fraîcheur de la nuit aidant, le petit groupe remet ses vêtements… et nous reprenons, en glissant et en sautant, le chemin de la voiture, jetant un dernier coup d’œil au paysage qui nous entoure, témoin minéral et silencieux de nos ébats…


Des ébats qui malheureusement n’auront pas de suite car, demain, au petit jour, je reprends la route pour rejoindre le pays du bien manger, le Périgord…


Car Sarlat est ma prochaine étape « gourmande » de ce tour des villégiatures estivales… et j’aurai d’autres histoires à vous narrer…