n° 09397 | Fiche technique | 7484 caractères | 7484Temps de lecture estimé : 5 mn | 12/07/05 |
Résumé: Une rencontre délicieuse avec une fille qui ne l'est pas moins. | ||||
Critères: h fh inconnu douche volupté hmast cunnilingu pénétratio ecriv_f | ||||
Auteur : Cat (Jeune Allemande débutante en matière littéraire) |
DEBUT de la série | Série : Le coup de foudre Chapitre 01 | Épisode suivant |
La première fois que je la vis, j’étais dans le bus. Je rentrais chez moi, j’étais fatigué. Tout à coup, je me rendis compte que deux yeux bleus étaient posés sur moi. La fille qui me regardait de l’autre bout du bus n’était pas spécialement belle, mais je fus attiré par elle sur-le-champ. Elle était fascinante avec ses cheveux bruns, avec de petits éclairs rouges, ses yeux bleus, son corps très féminin et son décolleté bronzé sur lequel brillait un collier. Je n’arrivais pas à détourner mon regard, je la buvais quasiment des yeux. Elle sourit légèrement et sa langue glissa sur ses lèvres. Je sentis mon excitation monter et mon cœur se mit à battre de plus en plus fort. À l’arrêt suivant, elle se leva, glissa ses mains le long de ses hanches et vint vers moi. Elle s’arrêta à deux millimètres de ma tête, susurra « A la prochaine fois… » à mon oreille et descendit du bus.
En la regardant partir, je me sentis comme dans un rêve. Ce corps adorable ne quittait plus mon esprit et, une fois rentré chez moi, j’enlevai mes vêtements et je me mis sous la douche pour me libérer de ces pensées. Mais au lieu de me calmer, je continuai à voir cette fille inconnue devant mes yeux fermés et mes mains commencèrent toutes seules à caresser ma peau. Ce n’étaient plus mes propres mains, mais celles de la fille, douces et tendres, qui prenaient le savon. Elles glissèrent sur ma poitrine, jouèrent avec mes mamelons et je pus presque sentir son corps nu se blottir contre le mien. Les mains (étaient-ce les miennes ? les siennes ?) descendirent le long de mon ventre et de mes côtes, puis finirent par masser mon sexe. Je gémis de plaisir et, quand j’ouvris les yeux avec un dernier cri profond, elle avait disparu et je me retrouvai seul sous la douche.
Les jours suivants, elle passa de temps en temps dans mes pensées, j’entendais sa voix douce dans ma tête, mais j’étais sûr de ne jamais la revoir. Samedi matin, je fis un saut au bar-tabac du coin comme d’habitude pour acheter mon journal. J’étais en train de parcourir des yeux la une du Monde, quand la porte s’ouvrit. C’était ELLE qui se tenait sur le seuil. Elle me regarda dans les yeux et sortit en arrière. J’oubliai toutes les nouvelles du jour et, comme tiré par un fil invisible, je quittai le bar sans dire un mot. Elle était à trois pas devant moi et je la suivis. Nous ne nous regardions pas, nous ne nous touchions pas, nous ne nous parlions pas. Elle s’arrêta devant une petite maison blanche, ouvrit la porte et me guida à l’intérieur. Je ne pouvais pas détourner mes yeux d’elle et ne voyais rien de la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Elle ouvrit la porte d’une deuxième pièce, me fit signe d’entrer et, pour la première fois, elle me parla :
Machinalement, j’entrai dans la chambre peu éclairée, j’enlevai ma veste et je mis dans le lecteur le premier disque que je trouvais. La voix de Cat Stevens remplit la chambre. Et ce ne fut qu’à ce moment que je fus capable de regarder ce qui m’entourait. Je me trouvais en effet dans sa chambre, la lumière sombre venait de plusieurs bougies et les draps rouges et noirs du grand lit m’invitaient à m’asseoir. Cette ambiance légèrement érotique m’excitait.
La porte s’ouvrit, la fille entra, tenant dans ses mains deux verres de vin rouge, et m’en donna un. Après avoir bu une petite gorgée, elle posa son verre et me fit signe de me lever et de m’approcher d’elle. Je savais que ce n’était pas à moi d’être actif et j’attendis, après avoir fait trois pas dans sa direction. Ses mains douces touchèrent mon visage, mes joues, mon cou et commencèrent à enlever mon t-shirt par la tête. Elles caressèrent ma poitrine et mon ventre – encore plus tendrement que je ne l’avais imaginé sous la douche. Ses mains continuèrent à masser mes fesses et s’approchèrent des boutons de mon pantalon. J’avais follement envie de la toucher, mais je savais qu’il fallait précisément que je me retienne. Ses lèvres entrouvertes effleurèrent ma bouche, mais je n’eus pas droit à un vrai baiser, ce qui m’excita encore plus. Elle ouvrit mon pantalon, bouton par bouton, et l’enleva ; le caleçon suivit sans hésitation. J’essayai de la déshabiller également, mais elle prit mes bras et me poussa doucement, bien que de manière décidée, sur le lit. Nu comme j’étais, je m’étendis sur les draps frais et la regardai en attendant. Mais au lieu de venir à moi, elle commença à bouger au rythme de la musique.
Elle me regardait toujours droit dans les yeux et passa sa main dans ses cheveux et sur son cou, puis ouvrit lentement les premiers boutons de sa chemise. Je voyais sa poitrine se lever et se baisser dans le rythme de sa respiration et, automatiquement, mes mains caressèrent les mêmes parties de mon corps qu’elle touchait du sien. Je me rendis compte qu’elle ne portait pas de soutien-gorge quand elle me présenta deux seins fermes en laissant tomber sa chemise. Sa jupe tomba quand elle remua ses hanches en dansant ; elle portait une petite culotte en dentelle rouge.
Nue, elle s’approcha de moi qui étais déjà presque fou de désir. Elle prit son verre, trempa son doigt dedans et humecta les pointes de ses seins durcies avec du vin. Elle s’agenouilla devant moi sur le lit et me laissa lécher les gouttes de vin. Quand le bout de ma langue frôla son mamelon, je pus l’entendre emplir ses poumons d’air. Mais tout à coup, elle se retira, me prit par les épaules et me poussa sur le lit en s’asseyant sur mes jambes. Son visage s’approcha de moi, ses seins frôlèrent ma poitrine comme par hasard, mais avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, je ne supportai plus cette excitation passive.
Je la pris, la tournai et m’allongeai à ses côtés, sans la toucher avec mon torse. J’orientai sa tête vers moi, la regardai dans les yeux et j’approchai ma bouche de la sienne. Nous sentîmes le souffle rapide de l’autre et, quand je caressai doucement ses lèvres avec la pointe de la mienne, je sentis les mouvements de son corps qui cherchait le contact avec ma peau. Enfin, nos bouches se trouvèrent pour un premier baiser, long et excitant.
J’avais l’impression de me noyer dans sa bouche pendant qu’elle frottait sa jambe contre mon sexe. Je laissai promener ma langue à travers son cou, soufflai des bisous tendres sur sa poitrine et suçai ses seins, ce qui provoqua chez elle des petits gémissements. Je laissai tourner ma langue autour de son nombril et descendis encore plus bas. Quand ma langue toucha ses lèvres, elle se voûta vers moi et je sentis ses ongles sur mes épaules. Elle respirait irrégulièrement et elle enlaçait mon torse de ses jambes.
Je sentais que mon excitation s’approchait de l’insupportable quand, tout à coup, elle plongea ses mains dans mes cheveux et me tira vers le haut. Je glissai en elle – je ne pus dire qui de nous poussa ce petit cri de désir satisfait – et nous bougeâmes au même rythme. Nos bouches se trouvèrent pour un nouveau baiser quand le plaisir final nous envahit comme une vague…