n° 09426 | Fiche technique | 13719 caractères | 13719Temps de lecture estimé : 9 mn | 18/07/05 |
Résumé: Elle nous raconte sa deuxième rencontre avec Patrick. | ||||
Critères: fh amour volupté pénétratio ecriv_f | ||||
Auteur : Cat (Jeune Allemande débutante en matière littéraire) |
Épisode précédent | Série : Le coup de foudre Chapitre 02 | Fin provisoire |
Je me réveille vers 9 heures le dimanche matin. Après quelques instants, je me souviens d’hier et un sourire naît sur mes lèvres. Je me souviens aussi que Patrick m’a « dérangée » dans mon sommeil plus tôt le matin en me caressant les cheveux et en me soufflant un petit bisou sur les lèvres. Il est parti vers 7 heures pour aider un ami qui déménage ce week-end, il me l’a dit hier soir.
Patrick… On a passé presque toute la journée d’hier au lit à parler de nos vies, de nous. Mais bon, on n’a pas seulement parlé, bien sûr ! Il est vraiment aussi doux et tendre que je l’imaginais quand j’ai vu ses yeux pour la première fois. Il a un regard profond qui exprime à la fois tendresse, intelligence et humour. J’aime bien les reflets verts dans ses yeux bruns, je pourrais me perdre dedans. Et si j’y pense, j’aime aussi le reste de son corps que j’ai découvert hier et cette nuit avec mes doigts, mes paumes, mes lèvres et ma langue. Je pense encore un peu à ce corps bien bâti et à ses mains exploratrices avant de me lever.
Devant la glace de la salle de bain, je regarde mon visage entouré de légères boucles marron aux reflets roux et, pour une fois, je ne me trouve pas si mal que ça avec mes petites taches de rousseur sur le nez. Je tire la langue à la fille que je vois dans le miroir et je lui dis :
C’est la première fois de ma vie que je fais une chose pareille. Je me fais un peu peur, mais en même temps je suis sûre d’avoir bien fait. J’ai hâte de le revoir pour apprendre encore plus sur lui.
Quand je veux ouvrir mon frigo pour sortir le pack de lait, je trouve un post-it sur sa porte : « Ce soir, 20 heures chez moi. Bisous, Patrick. P. S. : Tu es très mignonne quand tu dors ;-) ». Je ne peux pas m’empêcher de sourire et prépare mes céréales en rêvant de ce soir.
J’ai besoin de parler à quelqu’un, de raconter ce que j’ai vécu ces dernières vingt-quatre heures (enfin, presque). Évidemment, j’appelle Christine, ma meilleure amie depuis l’école primaire :
Question stupide, mais je ne m’en rends pas compte, j’ai la tête ailleurs.
J’adore ma copine, elle me connaît trop bien.
Alors je lui raconte tout, elle ne m’interrompt pas une seule fois. À la fin de mon monologue, je dois même lui demander, si elle est encore au téléphone.
J’éclate de rire. Elle a entièrement raison. Déjà, le coup de foudre, je n’y croyais pas et depuis quelques jours je ne parlais de rien d’autre que de cet homme du bus. Et je n’aurais jamais pensé être capable de le chercher au bar-tabac et de l’emmener chez moi.
Je prends rendez-vous avec Christine pour cet après-midi. On va boire un café et je sais déjà qu’il va falloir que je raconte toute l’histoire une deuxième fois et que cette fois elle aura plein de questions à me poser.
Après un après-midi au soleil en discutant de mecs, je rentre chez moi pour me préparer pour ce soir. Je mets de la musique et commence mon programme habituel : douche, lait de corps, me sécher les cheveux, un peu de maquillage mais pas trop. La douche prend un peu plus de temps que d’habitude, car je ne peux pas m’empêcher de penser à son corps ferme, sa peau douce et ses baisers. Mais comme il ne me reste plus beaucoup de temps, je chasse ces fantasmes et sors de la salle de bain pour terminer ma préparation.
Cependant, en étalant le lait sur chaque millimètre carré de ma peau, ce qui est agréable comme un petit massage, je laisse divaguer un peu mon esprit…
Coiffée et maquillée, je mets mes dessous préférés en soie bleu ciel, ornés de fine dentelle. J’adore la douce sensation de la soie sur ma peau, c’est comme une caresse.
Puis ça devient plus difficile. Oui, j’avoue que pour ça, je suis une «vraie fille« : je sors presque tous mes vêtements de l’armoire et les répands sur mon lit. En sous-vêtements, j’essaie une jupe longue avec un chemisier large, puis un jean avec un haut moulant, une robe courte, un pantalon en toile avec un twin-set, mais tout me paraît horrible. Aaaaah, il est déjà 19 heures ! Finalement je choisis une petite jupe blanche qui flotte autour de mes jambes et un haut bleu également avec des dentelles qui cachent à peine la naissance de mes seins. Je me regarde une dernière fois dans la grande glace de mon armoire. Pas mal, pas mal… Pour conclure l’image, je mets le petit collier que je portais quand il m’a vue la première fois et mes sandales neuves. Une bouteille de vin à la main et un cœur qui bat la chamade, je marche les cinq petites minutes jusque chez lui.
Il habite avec sa sœur aînée dans la maison de leurs parents qui ont déménagé dans le sud il y a quelques années. La sœur vit avec sa famille au rez-de-chaussée, lui au premier étage. J’inspire profondément et appuie sur la sonnette. La porte s’ouvre et je monte l’escalier. Arrivée en haut, je me sens tout à coup timide et n’ose pas entrer sans frapper encore une fois. Il vient à ma rencontre, un sourire sur les lèvres.
Je le salue également, et il suit avec un doigt les contours de mon visage avant de poser ses lèvres sur les miennes pour un tendre baiser. Quand j’ai retrouvé mon souffle et calmé mon cœur, je lui tends ma bouteille.
Je franchis la porte à sa gauche et me retrouve devant une table avec deux couverts, des fleurs et des bougies. Cat Stevens m’accueille avec «Father and son« comme hier dans ma chambre ! Patrick passe la tête par la porte, me prie de m’asseoir et entre avec une bouteille de vin et des gâteaux d’apéritif. Soudain, toute ma timidité a disparu et je me sens à nouveau tout à fait à l’aise avec lui. Il me raconte des anecdotes de sa journée avec son ami et je n’arrête pas de rire.
Le repas est délicieux, ce qui ne m’étonne pas vraiment, car il m’a raconté hier être un cuisinier passionné, une qualité dont je ne peux certainement pas me vanter. On parle de nos boulots respectifs – il est prof d’anglais dans un lycée – et je ne le quitte quasi jamais des yeux. Je suis toujours fascinée par ses yeux, mais le reste de son corps n’est pas mal non plus : des lèvres souriantes, des bras musclés comme il faut (c’est-à-dire pas trop, je déteste les pseudo-Schwarzenegger), un ventre plat… le reste, je ne le vois pas, mais je sais qu’il me convient aussi parfaitement.
J’ai dû finir mon repas, car il m’arrache à mes rêves en me demandant avec un sourire malicieux :
Encore un de ses sourires qui me font littéralement fondre.
Maintenant il rit ouvertement, il a dû voir mon expression stupéfaite.
Je fais la moue :
Même pas trois minutes plus tard, on se retrouve sur son lit, fraises et crème chantilly sur la table de chevet (j’ai héroïquement renoncé à la crème glacée). Il est allongé à côté de moi, ses doigts caressent à nouveau mon visage. Je ferme les yeux ; je me sens tellement attirée par lui, j’ai tellement envie de lui ! Ses mains descendent sur mon décolleté et, entre deux bisous soufflés sur ma peau nue, il me susurre :
Je sens mes joues s’enflammer, mais je lui souris :
Ses doigts qui se promènent toujours sur mon décolleté m’envoient des flèches électriques à travers le corps, et je commence à lui caresser le dos, d’abord sur sa chemise, puis dessous…
Ses mains s’aventurent sur mon ventre, puis glissent vers les épaules. Je comprends ses intentions, retire mes bras de la peau douce de son dos, et quelques instants plus tard il effleure mes seins si peu cachés par les dentelles de mon soutien-gorge. J’inspire brusquement quand il caresse mes mamelons et je sens que je commence à mouiller. Ses mains et ses lèvres sont partout sur mon corps, il descend jusqu’aux pieds et m’enlève les chaussures. Il caresse vraiment chaque centimètre carré de mon corps, je soupire de bonheur. Doucement, ses mains montent sur mes jambes, caressent l’intérieur de mes cuisses et disparaissent sous ma jupe. Tout en moi crie «Touche moi !« et enfin, enfin, son doigt passe doucement le long de mes lèvres. Oooooh, qu’est-ce que c’est bon ! Il me retire vite la jupe et la culotte et plonge son doigt dans la mer que j’ai entre les jambes. Puis il plonge de suite la langue, ce qui m’arrache des gémissements.
Je suis si excitée qu’il n’a pas trop de travail pour me faire jouir. Sa langue qui titille mon bouton et ses mains à nouveau posées sur ma poitrine m’électrisent tellement qu’après quelques instants les muscles de mon corps se contractent – j’ai l’impression de voler ! Souriant, les lèvres encore humides, il vient retrouver ma bouche pour me faire goûter l’odeur de mon excitation.
J’ai envie de sentir sa peau, de me blottir, de me frotter contre lui, contre son sexe que je sens si dur dans son pantalon. Alors, je lui arrache quasiment les vêtements du corps, avide de contact charnel. Mon soutien-gorge bien inutile rejoint le reste de nos vêtements éparpillés par terre. Il se tourne sur le dos, moi collée contre ses côtes et nos langues s’emmêlent dans un autre baiser torride. Maintenant c’est ma main qui se promène sur sa peau : des caresses dans le cou, un doigt qui passe entre ses seins, qui joue avec le nombril et qui guide finalement toute la main vers ce sexe qui, curieux, est sorti de son nid de poils. Ma main l’empoigne et j’entame doucement des va-et-vient sans arrêter notre baiser. Puis je quitte ses lèvres et il garde les yeux fermés pendant que ma bouche se consacre complètement à ses seins. J’adore sucer les mamelons, jouer avec ma langue, mes dents et j’ai la nette impression que, lui aussi, il aime ça. L’index de ma main droite cueille soigneusement la petite goutte qui s’est échappée de son gland et je porte la main à la bouche pour me lécher le doigt. Hmmmm…
Puis ma main redescend et joue un peu avec les poils et les testicules. Ses gémissements m’excitent, j’ai envie de le prendre en bouche. Je me mets à genoux entre ses jambes, ma main droite reste où elle est pendant que ma langue caresse son sexe bien chaud et dur. Je le prends en bouche et continue les va-et-vient de plus en plus rapides.
Ses murmures ne sont presque pas audibles. Avec un peu de regret j’approche ma bouche de ses lèvres pour l’embrasser mais, en même temps, je suis aussi excitée que lui. Je veux le sentir en moi. À califourchon, je peux lui caresser le sexe avec le mien, ce qui me fait frissonner aussi. Patrick pose ses mains sur mes seins, les caresse, les masse et excite les pointes. Là, je n’en peux plus et le laisse glisser en moi. Je bouge d’abord en mouvements lents et larges – à chaque fois, il sort presque de moi – et contracte mes muscles en revenant pour le serrer encore plus. Puis j’accélère mon rythme, m’appuyant sur le lit pour pouvoir l’embrasser pendant qu’il s’occupe toujours de mes seins. Je sens à nouveau la vague monter, j’ai l’impression de perdre complètement la tête et atteins un orgasme presque violent. Patrick me serre contre sa poitrine et, s’enfonçant au maximum, il se vide en moi. Je reste quelques minutes sur lui, on se fait des petites caresses et de tendres bisous soufflés, puis je glisse à ses côtés et me blottis dans ses bras.
Comme j’ai posé ma tête sur sa poitrine, son bras autour de mes épaules, je peux distinguer, malgré la chambre sombre, notre dessert sur la table de chevet. Je tends la main et lui offre une fraise.
Encore ce sourire !