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Temps de lecture estimé : 30 mn
24/07/05
Résumé:  Rachel et moi nous immergeons dans l'Amérique profonde. J'y trouve ce que je cherchais depuis longtemps...
Critères:  fh ff fhhh hplusag jeunes inconnu freresoeur campagne parking boitenuit voiture amour volupté voir exhib hmast intermast fellation pénétratio sandwich fdanus ecriv_f
Auteur : Christine      

Série : Education américaine

Chapitre 03 / 03
Karl

Suite des aventures de Ludivine aux Etats-Unis, voir les récits « Rachel » puis « Monsieur Ching » de la série « Education Américaine » par Christine, auteur de Revebebe.


Merci au Bordelais pour son idée de scénario, j’ai cependant pris quelques libertés, il se reconnaîtra.



Karl



Quelques jours de repos nous ont été nécessaires pour nous remettre définitivement de la folle partie de débauche franco-japonaise. Je dois admettre qu’être ainsi prise par des hommes mûrs et expérimentés, puis par leur progéniture, m’a tout à la fois épuisée et excitée. Nous avons décidé, d’un commun accord, de faire un petit break dans nos prestations de charme et de prendre un peu de bon temps. Après maintes hésitations, j’ai finalement décliné le contrat proposé par Madame Saint-Jean pour passer le week-end avec un couple de New-Yorkais fortunés. Tant pis pour le fric, de toute façon j’ai déjà de quoi subvenir à ma vie d’étudiante !


Nous sommes, Rachel et moi, confortablement étendues dans le salon, blotties dans deux petites nuisettes achetées en soldes dans une boutique de fringues de marque américaine. Je ne me lasse pas de la regarder, avec son corps fin et gracieux, ses cheveux blonds et sa vertigineuse chute de reins. On ne voit pas à quoi d’autre pourrait servir un tel corps, si ce n’est à faire encore et toujours l’amour, tant le seul plaisir des yeux est un nectar inestimable. Elle voit mes yeux fixés sur ses cuisses et me sourit. Capricieuse, elle passe doucement la main sous sa nuisette et commence à se caresser, sans me quitter des yeux.



Et elle l’est… Elle a maintenant mis les doigts et écarte en grand ses lèvres intimes, sans vergogne, en continuant à me provoquer ! Cette fille est aussi belle que délurée et provocante.



Et je la rejoins, par la parole et le geste, en commençant doucement à caresser mon petit bouton. Voilà comment deux jeunes filles passent leur samedi après-midi à glousser et à se caresser ! Je la rejoins sur le divan, n’y tenant plus. On se met en 69 et je bois avec délice sa liqueur de femme. Elle n’est pas en reste et commence déjà à jouer avec ses doigts. Ah ! ses doigts ! Quel délice, quelle experte ! Je n’y tiens plus et me mords les lèvres pour ne pas crier. J’explose et me relâche. Elle a glissé un doigt dans mon petit anneau serré, pour me punir… c’est délicieux ! On se fait un petit frotte-minou pour l’amener au plaisir et on termine par un grand verre de vodka. Elle est pas belle, la vie ?



Il faut bien dire quelque chose pour rompre cette harmonie oisive !



Eh oui ! les blondes peuvent réfléchir : Rachel en est la preuve scientifique.



Je profite à fond de la douche brûlante, seule et les longs jets d’eau chaude me revigorent. Fini de se prélasser dans le canapé ! J’ai envie de m’éclater ! Je croise Rachel qui me succède sous la douche, petit bisou sur la bouche et hop, vers la garde-robe. Qu’est-ce que l’on peut bien mettre dans une country party ? Je doute que cela soit très « tailleur et dentelle ». Après quelques essais, je jette mon dévolu sur une jupe longue en jean et une chemise à la garçonne. Elle est sage, mais le renflement sous la chemise vient bien rappeler que je ne suis pas un garçon. Il faut attirer un peu l’œil du public ! Je choisis un ensemble noir pour aller dessous et assurer un solide maintien de mes formes pendant la danse. Rachel déboule dans ma chambre, siffle entre ses dents :



La voilà donc qui réapparaît avec un jean taille basse hyper serré, qui dessine à merveille ses jambes et ses reins, et une grande chemise blanche qu’elle a nouée sous les seins pour découvrir son ventre plat et son nombril. C’est vraiment un super canon, cette fille. Nous voilà en voiture, cheveux au vent. Je comprends pourquoi nous avons pris la voiture de Rachel et un peu d’avance, car on roule une bonne heure au moins dans la campagne. Elle bifurque soudain sur une route plus étroite où un complexe bar-motel est indiqué, surplombé par une grande paire de cornes et un chapeau de cow-boy qui font très couleur locale. On se croirait presque au Texas ! Nous arrivons bientôt dans un gigantesque parking où se côtoient pick-up, 4X4 et poids lourds. J’en déduis tout de suite que la population doit être très masculine et doit peu fréquenter les quartiers d’affaires de San Francisco. Rachel est euphorique et, après un dérapage sur le sable, elle gare la voiture en criant et en chantant. La soirée s’annonce très agitée. Cela tombe bien, j’ai une envie folle de m’amuser et de danser. Nous sortons du véhicule et avançons vers le bar, Rachel insiste pour que je laisse ma petite laine dans la voiture.



Elle pousse la lourde porte en bois qui barre l’entrée de l’établissement et nous entrons immédiatement dans l’ambiance. La salle est absolument immense et tout le fond est occupé par un gigantesque bar en longueur, archi-plein, où plus un tabouret n’est libre. Je suis abasourdie par le monde présent et la belle ambiance qui règne. La musique, très rythmée, a déjà amené une bonne trentaine de personnes sur l’immense scène centrale. La fumée, la concentration de personnes et le bruit nous donnent l’impression d’entrer dans un univers particulier.


Nous nous frayons un chemin vers l’une des dernières tables disponibles, sur la gauche. Toute cette joyeuse assemblée est rieuse, chantante et blafarde. Se côtoient cow-boys, routiers, routards et motards. Je me bénis d’avoir tapé dans le jean, car c’est le temple du look paysan et road-movie. Les jeans succèdent aux vestes en cuir, les chemises épaisses à carreaux s’harmonisent avec les chapeaux et les gros ceinturons. Quelques tatouages, bandanas ou grosses chaînes en or viennent compléter les panoplies en présence. On est bien loin des tailleurs et costumes feutrés des grandes tours commerciales et d’affaires !


Un doux air d’harmonica et de guitare sèche flotte dans ce tumulte et nous gagnons enfin notre retraite stratégique. Rachel promène sous des regards entendus ses hanches divines, ce qui ne manque pas de rendre notre arrivée peu discrète et d’interrompre momentanément quelques conversations.



Grands éclats de rire ! Il faut attendre un bon quart d’heure pour qu’une serveuse s’approche enfin de nous. Sa jupe en cuir est si courte qu’on se demande si elle en a une. Quant à son décolleté, il laisse une vue très claire sur une poitrine aussi généreuse qu’artificielle. Sans doute est-ce le casting local… C’est Rachel qui passe commande, sans même me demander ce que je veux. J’hérite donc d’une sorte de cocktail, servi dans un verre immense.



La première gorgée me conforte dans l’idée que cela doit être rehaussé, et pas à la grenadine ! La suite est une vraie découverte pour moi. Une bonne cinquantaine de personnes est sur la piste et s’organise en deux grandes rangées. Ils entament alors une sorte de danse folklorique, croisement entre une bourrée corrézienne et une danse country. Si cela semble au départ assez surprenant, le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est très agréable à regarder et que les gens semblent vraiment s’amuser. La petite assemblée semble se réorganiser.



Là, je bloque un peu, je vais passer pour une gourde… Mais après tout, pourquoi pas : on est là pour s’amuser ! Nous voilà donc déboulant sur la piste. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouve bras dessus, bras dessous, coincée entre une fille de la campagne et un solide gaillard tatoué. Et nous voilà donc avançant et reculant, tournoyant et riant de bon cœur. C’est vraiment sympa, comment de parfaits inconnus nouent en très peu de temps une vraie complicité au travers de quelques pas de danse. Les rangées se séparent bientôt et nous formons, l’espace de quelques secondes, des couples éphémères qui s’empoignent, font quelques pas ensemble et se séparent, pour se reformer quelques mètres plus loin. Rachel est vraiment déchaînée et elle ne manque pas une occasion de promener son regard de braise sur ses compagnons masculins, afin de tournoyer devant eux pour former un nouveau couple dans la seconde qui suit. Elle est vraiment incorrigible. Mais je dois reconnaître qu’elle est, même pour moi, un spectacle à elle seule !


La musique ralentit soudain vers un rythme plus feutré et intimiste. Deux jeunes hommes au look de fermiers manquent se fracasser le crâne en cherchant à inviter Rachel. Elle leur préfère un beau gosse blond, dessiné dans un justaucorps de cuir qui cache mal un corps puissant et robuste. Il a une vraie gueule d’amour et de grands yeux bleus. Je dois reconnaître qu’il est très beau et que je le lui aurais bien piqué. Je tente alors de m’éclipser, presque piquée au vif, avec une pointe de jalousie, quand se présente devant moi un véritable mur. Il prend la forme d’un homme auquel je peux presque donner une cinquantaine d’années, sans doute un peu moins. Il a à la fois un visage très marqué par les années ou le travail, mais aussi un air et un regard très séduisants. Sa solide ligne d’épaule est barrée de tatouages et de ce qui ressemble à un collier de dents ou de coquillages. Je le vois tout droit sorti d’un casting pour film d’aventures, avec son jean usé, son gros ceinturon et son maillot aux manches coupées, qui laisse deviner un buste puissant et de vrais bras de bûcheron.



Je dois reconnaître qu’il a un certain charme et plutôt de bonnes manières. J’apprécie le questionnement plutôt que l’invitation directe, mais aussi le vouvoiement.



Ainsi donc, il nous avait remarquées. Je tire une certaine fierté, presque enfantine, d’avoir été choisie à la place de Rachel.



Mon petit piège d’avoir évoqué Rachel est balayé d’un revers de main avec une question sur ma petite personne : bon point pour lui.



Il me prend doucement par la taille et joint sa main à la mienne pour danser. Le contact de sa main ferme et râpeuse sur ma hanche est délicieux. Il s’en dégage une force incroyable, comme si tout son corps n’était qu’un arc, tendu à rompre. Il danse merveilleusement bien et garde un espace juste suffisant entre son corps et le mien pour éviter tout contact trop direct. Je me laisse bercer par cette musique envoûtante et méconnue.



La première chanson se termine et une chanteuse est entrée en scène. Elle entame un slow plus langoureux. Je jette un œil sur Rachel, qui semble avoir entamé un corps à corps beaucoup plus rapproché à l’entame de ce deuxième acte. Je décide de garder mon cow-boy. Ses deux mains rejoignent maintenant mes hanches, la lumière est baissée d’un cran et la scène envahie. Les couples se forment et j’ose poser mes deux mains sur ses solides épaules. Nos corps se rapprochent, se frôlent et je sens le contact glacé de la boucle de son imposant ceinturon contre mon ventre. Son corps n’est qu’un seul et même bloc contre lequel je me love par petits contacts. Mes seins, tendus sous ma chemise, ont frôlé son buste et, lentement, ils se dressent malgré moi. Mes jambes sont un peu plus flageolantes quand arrive à mes narines une odeur d’homme, musquée, mais pas déplaisante. Je pose doucement ma tête, fragile, dans le creux de son épaule. Je suis comme un petit oiseau enfermé dans une grande main, qu’une simple pression pourrait écraser. Je surprends les deux mains du cavalier de Rachel qui descendent sur ses fesses quand elle lui fait un suçon dans le cou. Je flotte doucement sur la piste, conduite par ses bras puissants et nous n’échangeons plus un mot. L’espace d’un instant, nos regards se croisent, intenses, aucun de nous deux n’a cillé. Il se dégage une incroyable intensité de ce regard à la fois charismatique et déterminé. J’aime ce regard, instantanément.


Monsieur Karl, vous ne manquez pas d’un certain charme…


La chanson tire vers la fin, la musique joue ses dernières notes. Il a exercé une pression infime sur mes hanches fines et fait entrer en contact mon ventre plat et tendu avec le sien. Je ressens un petit picotement dans le bas-ventre. La fin de la chanson vient briser cet instant magique.



Je suis sous le charme, à la fois simple et attentionné, de mon cavalier et décide d’accepter son invitation. Nous rejoignons ma table et nous installons pour commander. Un contact infime de sa main dans mon dos m’a invitée à passer devant lui au sortir de la piste de danse. Une nouvelle tension électrique dans mon bas-ventre.



Voilà pour la répartie et il se fend alors d’un sourire en coin irrésistible.



Je le regarde droit dans les yeux, pour déceler un instant une velléité de drague facile ou de mauvaises intentions. Je n’y vois que le charme désuet d’un baroudeur d’Hollywood.



Nouveau sourire, droit dans les yeux, en plein cœur. Je dois reconnaître, même si j’ai du mal à l’admettre, que je viens de flasher sur la plus improbable des unions d’un jour. J’ai soudain envie d’être serrée dans ses bras, tenue par la taille et de pouvoir compter sur les épaules solides d’un homme averti, loin des galipettes faciles d’étudiants ou des fantasmes de filles de charme. Je suis perdue dans mes pensées et m’offre un petit moment d’évasion, coupée de cet environnement.


Mais Rachel déboule bien vite, encadrée par son chevalier servant et une copie conforme en brun, tout aussi beau gosse, mais exagérément musclé.



Oh la la ! J’aime pas du tout ce plan-là… Ils ont l’air de ce qu’ils sont et le rapatriement vers le motel ne me dit rien qui vaille. Je lui présente Karl qui, après m’avoir fait un rapide clin d’œil complice, se présente à nos trois « invités ».



Voilà l’appréciation de Rachel, qui descend d’un trait le reste de son cocktail. Ses deux acolytes ont vite fait de recommander une tournée du breuvage pour alimenter la soirée. Je suis sidérée par l’attitude de Karl, qui fait des efforts et reste concerné par les conversations qui ne volent pas très haut et qui s’adapte à merveille à nos nouveaux arrivants. Même le retour sur la piste est géré avec tact et galanterie, quand il me laisse pour une danse au deuxième gai luron qui fait saillir ses muscles à mon arrivée. J’ai droit à deux mains puissantes bien bas sur les hanches, je suis bien collée à son corps qui ondule, et même à la bosse de son pantalon qui vient se frotter contre moi. Je devine par-dessus son épaule un clin d’œil de Karl et lui réponds par un sourire. Ce dernier est mal interprété par mon cavalier, qui descend une main dans le creux de mes fesses fermes et l’accompagne d’un bisou dans le cou. Ses testicules sont sauvés par la fin de la chanson et l’arrivée opportune de Karl qui me propose ses services. Le jeune Apollon esquisse une protestation qui s’estompe instantanément quand il croise un regard de braise de mon nouveau Zorro.


Ainsi s’enchaînent les danses frénétiques en groupe ou langoureuses en couple, jusqu’à l’arrivée du petit matin. Nous sommes complètement vidés. Karl m’a préparé une petite carte sur laquelle il a indiqué son adresse et son numéro de portable. Affublée de ses deux gardes du corps, Rachel est prête à lever les voiles. J’ai discrètement mis dans mon sac la petite carte de Karl, non sans lui promettre que je viendrai visiter son ranch. Mais je sens que l’envie de dormir est plus forte que celle de prolonger sa présence et il sera, lui, accaparé par ses contraintes professionnelles à l’heure où nous dormirons. Nous nous séparons donc devant l’entrée de la boîte. Pas un geste déplacé, mais le dernier regard échangé en dit long sur notre envie de nous revoir. Je meurs d’envie de lui voler un baiser, mais je ne souhaite pas le faire devant les deux cavaliers de Rachel. Un dernier clin d’œil me conforte dans l’idée que nous nous reverrons et il accélère son pick-up, qui disparaît de son champ de vision.


Steeve, le préféré de Rachel, visiblement, s’est approché de moi.



Nous voilà donc tous les quatre embarqués dans un luxueux 4x4 qui appartient « aux deux frangins ». Je me disais bien aussi, qu’il y avait un air de ressemblance. Kevin s’est, à mon grand soulagement, mis au volant et je suis montée à l’avant à côté de lui. Steeve, une bouteille de scotch et Rachel ont pris place à l’arrière, ce qui ne me dit rien qui vaille. J’ai l’impression qu’elle commence à être un peu saoule, mais lucide, puisqu’elle me cause. Je n’ai pas l’impression que le motel soit si prêt que ça, car nous roulons depuis cinq bonnes minutes. Steeve et Rachel ont passé la vitesse supérieure et ils s’embrassent maintenant à pleine bouche. Les mains de l’Américain n’ont pas résisté à sa chemise nouée à la taille. Elles passent sous le tissu et vont chercher ses seins, qu’il pétrit frénétiquement. Il embrasse son cou, lèche son menton et commence à lui sucer la langue, dans un grand gargouillis. Kevin mate dans le rétroviseur, puis se tourne vers moi et éclate de rire.



Steeve aussi. Il a déjà enlevé son tee-shirt et Rachel est très attirée par ses pectoraux, qu’elle commence à lécher. Retour sur sa langue, ils s’embrassent à pleine bouche, comme des adolescents. Steeve est venu à bout du nœud de la chemise qu’il a ouverte, il dégrafe le soutien-gorge à ouverture sur le devant de Rachel. Il commence à lécher à pleine bouche, d’abord les pointes, puis ses seins entiers ; il a l’air très excité. Il a saisi la bouteille de scotch, en sert une bonne rasade à Rachel dans sa bouche, puis verse des giclées sur sa poitrine dévêtue. Il se jette alors sur ses seins, qu’il dévore comme des friandises en exagérant ses bruits de succion. Kevin a lâché le levier de vitesse et tente de passer sa main entre mes cuisses.



Je préfère ne pas répondre. Rachel commence à gémir, Steeve a ouvert la fermeture de son jean, glissé sa main entre ses cuisses et la fait jouir bruyamment. Heureusement, le motel est en vue et la main de Kevin a retrouvé son levier de vitesse. Il gare la voiture à la seconde où Steeve a réussi à faire glisser le jean de Rachel. Nous sortons et Kevin me désigne ma chambre, à proximité.



Il me jette les clefs dans un grand éclat de rire et repart vers la voiture. Je tente de rappeler Rachel, mais elle me fait signe que tout va pour le mieux. Je vois que Mademoiselle a envie de se faire du bien avec Steeve et qu’elle est tout à fait consentante. Je commence à trouver ce plan très lourd. Elle est en string rose au milieu d’un parking et Kevin la rejoint. Steeve la fait asseoir sur le capot de son 4x4 et continue de peloter sa lourde poitrine. Il lui écarte bien les cuisses pour la caresser. Je comprends alors qu’ils n’atteindront même pas leur chambre. Ce sont bientôt quatre mains qui courent sur elle. Kevin lui met un doigt dans la bouche pour le lui faire sucer.



Steeve la couche complètement sur le capot et, d’un geste brusque, arrache le petit string rose. Elle est maintenant nue comme un ver sur la voiture noire. Malgré le côté indécent de la scène, elle reste belle et désirable. Kevin lui ouvre les cuisses et commence à lécher son sexe. Il fouille avec sa langue son intimité, écarte ses lèvres pour bien la goûter. Steeve a repris sa bouche et fait tomber son jean pour se mettre à l’aise. Un camionneur passe dans son 38 tonnes et klaxonne, ce qui rend les deux Apollons encore plus enthousiastes. Steeve a sorti son sexe, de taille moyenne, il l’approche du visage de Rachel, alors que Kevin continue de la lécher. Lui calant bien la tête avec ses mains, il prend possession de sa bouche et commence de petits va-et-vient en braillant. Kevin continue à manger frénétiquement le minou de la belle blonde, tout en essayant de se débarrasser de son pantalon.


Quand il en a assez, il la prend par les jambes pour la rapprocher de lui et la fait glisser vers l’avant, sur le capot encore tiède. Il pose ses jambes sur ses épaules pour mieux la pénétrer. C’est le pantalon en tire-bouchon sur les chevilles qu’il la prend, d’un coup sec, et commence à la limer avec ardeur. Plusieurs lumières se sont allumées dans les chambres avoisinantes du motel.


C’est au moment où Rachel reprend en bouche Steeve que je décide de battre en retraite dans ma chambre : Rachel est majeure et vaccinée.


Je dois m’assoupir quelques instants, quand un brouhaha me fait rouvrir les yeux. Je me relève et écarte les rideaux de la fenêtre. Ce que je vois me fait tressaillir : un arc de cercle d’hommes s’est formé autour de la voiture. La plupart braillent, alors que d’autres ont déjà le pantalon baissé. Deux hommes, visiblement des routiers, se masturbent aux yeux de tous. Au moment où l’un d’entre eux se rapproche de la voiture, j’entrevois leur spectacle : Rachel est face à la voiture, le fessier cambré au maximum en arrière. Steeve écarte ses fesses pour révéler à l’assistance les deux orifices de Rachel. Kevin, quant à lui, lime avec un doigt l’anus de mon amie. J’en ai presque les larmes aux yeux quand je la vois tourner la tête vers l’assistance, un grand sourire sur les lèvres.



Steeve n’y tient plus, d’un petit coup de pied dans la cheville droite de Rachel, il la force à écarter encore plus les jambes. Il sort son sexe de son slip et introduit sa virilité dans la fente offerte. Cette introduction suscite l’enthousiasme général. Encore heureux qu’il ait enfilé un préservatif avant. Kevin est monté sur la voiture, debout, et se place devant Rachel. Il ploie sur ses jambes pour mettre son sexe au niveau de sa bouche et la prend par les cheveux pour lui tirer le cou vers le haut et enfourner sa queue. Voilà donc ma douce et sensuelle Rachel, limée par deux sexes au milieu d’un parking de motel. Il m’est arrivé d’assouvir des fantasmes et de franchir des tabous, mais je déteste l’exhibitionnisme. Et là, il y en a pour tout le monde.


La scène suivante est digne du bouquet final de cette aube de débauche. Steeve s’est assis sur le capot et a fait asseoir au-dessus et face à lui la belle, à califourchon. Il laisse aussi le champ libre à son frère pour un assaut arrière. Celui-ci ne se fait pas prier et s’approche. Dos à l’assistance, il parvient, au deuxième essai, à pénétrer en force ce magnifique petit derrière que j’aime tant cajoler. Rachel se fend d’une horrible grimace quand il la sodomise, malgré la petite lubrification à la bave de Kevin. Les deux sexes entrent alors en action par intermittence. Rachel bascule la tête en arrière pour mieux profiter de son désir qui monte. Steeve la prend par les cheveux pour bien la montrer à tous en train de jouir. Je l’entends de la chambre crier son plaisir à plein poumon. Même les railleries des routiers et autres représentants de commerce attroupés ne la couvrent pas. Le spectacle s’éternise, car Kevin n’arrive pas à jouir. Puis, dans un dernier sursaut, son petit sexe tousse entre les fesses de Rachel. C’en est trop pour l’assistance. Sur l’invitation de Steeve, tous les pantalons sont baissés et les mains s’activent, pour ceux qui n’avaient pas commencé. Rachel, rassasiée et radieuse, s’est mise à genoux sur le capot. Non contente des services de ses deux protégés, elle semble vouloir accueillir dans sa bouche la jouissance des voyeurs.


Oh ! fantasme, quand tu nous tiens… que ne nous fais-tu pas faire ?


Le premier vient décharger sur son beau visage et ses cheveux, suivi immédiatement par un deuxième qui la force à avaler son foutre. Ils sont huit à se succéder ainsi et leurs jouissances éclaboussent le joli minois de Rachel, étudiante brillante, lubrique et perverse.


J’ai regagné les draps et reste songeuse sur les perversités de ma meilleure amie. Quelques minutes après, elle arrive dans la chambre et file sans un mot vers la douche. Elle y reste un bon quart d’heure et ressort, juste vêtue d’un mini-slip blanc. Je ne peux pas faire semblant de dormir. Elle est redevenue, sur son visage, la belle et irrésistible étudiante aux cheveux blonds et au corps parfait.



J’ouvre les draps et n’ai pas envie de lui répondre. Quelques secondes plus tard, la tiédeur de son corps vient accompagner mes premiers soupirs de sommeil.

Il nous a bien fallu six heures de sommeil pour émerger. Je n’avais pas envie de revoir Steeve et Kevin et, à ma grande surprise, Rachel non plus. Nous montons dans la voiture et filons à l’anglaise… Après tout, on est censé être invitées.


Dans la voiture, notre conversation se fixe sur nos rencontres de la veille.



Elle me regarde, incrédule, mais je sens, à son regard, monter une pointe de jalousie.



C’est la phrase de trop et la querelle éclate.



Et nous voilà parties à nous crier dessus. Je crois que, commençant à bien la connaître, elle est vraiment jalouse. C’est assez inexplicable, puisqu’elle n’a vu Karl que quelques minutes. Le retour et la soirée du dimanche sont assez lourds et je décide de me coucher seule et de bonne heure. Non sans prendre le temps de m’occuper un peu de moi, mais toute seule dans mon grand lit. C’est le rugueux visage de Karl qui accompagne, en pensée, mes premiers gémissements de plaisirs solitaires.


La semaine de cours reprend et je résiste deux jours interminables avant d’appeler Karl sur son portable. Je note tout de suite, avec un réel plaisir, sa joie de m’entendre et de me voir le rappeler comme promis. Nous fixons ma venue au ranch pour le samedi suivant et il m’invite pour le déjeuner du midi.



Je raccroche le téléphone, folle de joie : je vais pouvoir passer la journée avec lui. Je ne sais pas où tout cela me mènera, mais j’espère au moins obtenir de lui un sourire. Après tout, je réalise que je ne sais rien de lui… Sur ce point, Rachel a raison. Il est peut-être marié, coureur de jupons, buveur invétéré. Mais mon instinct me dit de me fier à lui. Je ne crois pas me tromper en pensant que c’est un type bien sous tous rapports et que cette journée sera des plus agréables.


Le jour fatidique arrive enfin et Rachel me regarde préparer un petit bagage avec un certain agacement.



Je saute dans la voiture, non sans avoir revêtu une grande salopette en jean et un tee-shirt par-dessous. Bref : prête à barouder dans les pâturages ! Il me faut une bonne heure pour gagner la vieille route. Encore quelques contrats avec Madame Saint-Jean et je pourrai changer ma vieille voiture. Je préfère chasser cette idée de mon esprit. Non pas qu’elle me gêne, mais elle n’est tout simplement pas de circonstance. Je me trompe encore une ou deux fois de route, puis arrive à proximité d’une immense bâtisse. Je relis plusieurs fois les indications que Karl m’a données au téléphone… pas de doute : je suis au bon endroit. Je suis assez surprise par la taille de l’exploitation et des bâtiments alentour. Tout cela a l’air gigantesque et tranche assez avec la simplicité du personnage. Avoir à son nom une telle entreprise doit sans doute conférer des revenus réguliers, ce qui n’est pas très visible sur lui. Mais stop ! Là, je réfléchis comme une rabatteuse… Penser comme cela me fait un petit pincement au cœur.


Je passe la lourde porte qui barre l’entrée du domaine, après avoir parlé dans l’interphone. Quel plaisir ! Il est là, à m’attendre sur le perron de la demeure, avec son fidèle jean et sa chemise de cow-boy.



Et nous entrons dans une vaste pièce qui tient lieu de pièce à vivre. C’est un peu champêtre, avec une grande table centrale en bois et deux grands bancs autour. Le fond de la pièce est occupé par une vaste cheminée en fonction, agrémentée d’une cuisinière bien plus moderne. Mais l’ensemble est de bon goût. C’est d’ailleurs le maître mot des lieux : partout l’ancien côtoie le moderne dans une harmonie certaine. Il m’invite à m’asseoir et file chercher un grand plat de crudités et de viandes froides.



Je regrette instantanément cette réponse et il lit une certaine gêne dans mon regard.



Là, je me sens vraiment conne.



Nous déjeunons rapidement et nous nous rapprochons de l’écurie. L’établissement, plutôt ancien, est cependant parfaitement entretenu. J’hérite d’une belle jument noire, que Karl selle avec doigté et professionnalisme. Ainsi partons-nous dans les plus éloignés pâturages. Karl me parle avec passion de ses bêtes, chevaux, cochons, vaches, taureaux. Même si je suis loin d’être une passionnée de tout cela, je dois reconnaître que son charisme et son enthousiasme m’aident à accrocher à la présentation et je ne vois pas passer nos trois heures de balades. Quelque peu fatiguée par toute cette campagne revigorante, je pousse un petit soupir.



À nouveau un de ces sourires en coin, si dévastateurs dans mon cœur. Je pose le pied à terre, sur son invitation, aux abords d’une grange à quelques centaines de mètres du ranch. Il attache les chevaux et m’invite à entrer dans le bâtiment. Le lieu a l’air curieusement frais et apaisant.



Nous nous asseyons et Karl ouvre une minuscule glacière qu’il a emportée avec lui. Il en sort une bouteille d’eau, deux verres et quelques biscuits. J’accepte l’eau comme une bénédiction et il vient s’asseoir près de moi. Au moment de tremper mes lèvres dans le précieux liquide, je croise son regard si doux et presque interrogateur. Il y a dans ses yeux, pour la première fois, une certaine fragilité et des interrogations. Je me rapproche de lui et dépose un premier baiser sur ses lèvres sèches. J’insiste et l’embrasse à nouveau. Au troisième baiser, comme s’il était rassuré, ses mains prennent mes hanches pour m’attirer à lui. Nous nous embrassons alors tendrement. Il passe doucement une main dans mes cheveux, presque une caresse, puis il prend mon menton dans ses grandes mains et me couvre de courts baisers.


C’est plus de la tendresse que du désir, mais cette douceur fait chavirer mon ventre. Des picotements l’inondent, comme un appel irrésistible au désir. Loin de tout fantasme, de toute frasque sexuelle ou de plaisirs passagers, je le désire instantanément en moi. Un appel des sens pour qu’il soit mon amant et qu’il tienne une place plus grande à mes côtés. N’y tenant plus, je me colle à lui et je glisse à son oreille :



Il met un doigt sur ma bouche, comme pour me faire taire, avec une certaine anxiété. J’attrape le bas de son maillot de corps pour le lui enlever. Une fois débarrassée de cet attribut, je me love contre ce torse d’homme fort et mûr. Quelques poils rêches frottent contre mes joues. Je le couvre de courts baisers et de caresses avec mes mains, puis j’attaque la braguette de son jean, que je fais glisser pour le déshabiller.


J’ai envie de le voir nu à mes côtés, comme un protecteur et un amant à la fois. Le jean fait place à un boxer noir strict. Je prie très fort pour que cette force dégagée par son corps se transforme en désir. C’est avec un grand plaisir que je constate la grosse bosse qui déforme le tissu. Je pose doucement ma main sur le sous-vêtement et commence à le caresser. Que cela paraît dur et tendu ! Doucement, avec ma bouche, je commence une caresse avec mes lèvres sur ce qui peut tout aussi bien être ses bourses que son gland. Je veux l’exciter au maximum avant de libérer sa virilité. Lui, vaincu dans un premier temps, se laisse allonger dans le foin, se contentant de flatter mes cheveux de quelques caresses. Je fais alors doucement glisser, en tirant fort de mes deux mains, son boxer noir. Oh ! comme j’avais envie de lui ! Ses lourdes bourses se dressent quand je prends en main son sexe tendu. La belle taille de ses attributs me confirme à la fois sa virilité d’homme et son désir de me faire l’amour. Comme une femme soumise, je me mets alors à genoux pour le prendre en bouche. N’y tenant plus, il finit par s’allonger complètement et se laisser faire.


Je caresse alors, avec mes mains puis avec ma bouche, ses testicules gorgés de plaisir, en prenant soin de lécher et de sucer chaque centimètre de ses organes d’homme. Puis je m’attaque lentement à son sexe, flattant du bout de la langue le gland, léchant la tige de tout son long. Je le prends enfin en bouche, d’abord du bout des lèvres, avec de petits allers-retours, puis bien profond, pour utiliser ma langue. Il commence à gémir fort. J’accélère alors les caresses de ma main sur son sexe, en me concentrant sur son gland avec ma langue. Son râle s’accélère. De mes deux mains à l’ouvrage et de ma bouche pleine, je flatte sa virilité masculine comme un précieux trésor, pour réveiller la montée de sa semence. Il n’en peut plus de tant d’attention d’une femme, qui veut à tout prix maximiser son plaisir.


J’insiste en le prenant et en le gardant au fond de ma gorge, comme un fourreau humide et chaud, une grotte de plaisir, un refuge. Enfin, il se crispe, son poing se fait plus ferme sur mes cheveux. Il veut se retirer quand il comprend qu’il ne tiendra pas. J’insiste pour qu’il honore ma bouche de son premier plaisir. Sa longue tige révèle enfin son trésor, à travers de longues giclées de sperme tiède, qui se répandent dans ma bouche, mon menton et ma main. Tel un volcan en ébullition, sa lave de plaisir s’écoule abondamment sur mon visage et sur son ventre. Ma langue chaude et câline vient nettoyer son ventre musclé. Je savoure chaque goutte de son breuvage comme le délice interdit d’une jeune vierge.


Il se redresse, détendu, mais attentif. Il me prend dans ses bras et me dit doucement à l’oreille :



Ses mains trouvent les miennes et elles se serrent l’une contre l’autre, comme deux adolescents qui découvrent le plaisir dans la force et la tendresse de leurs premiers émois. Je plaque ses mains sur ma salopette. Il est maintenant temps qu’il s’occupe un peu de moi !


Ses doigts détachent mes deux épaulettes et écartent les pans du vêtement. Il caresse doucement mes seins à travers mon tee-shirt. Flattées par la caresse, mes pointes réagissent, excitées par mon désir de femme inassouvie. Il revient sur ma bouche et sur mon menton, pour les embrasser plus fort et plus intensément. Ses mains se frayent un chemin sous mon tee-shirt pour aller jouer avec mon petit soutien-gorge blanc. Il caresse le bas de mes seins en prenant bien garde de ne pas l’enlever trop vite. D’un geste très doux, il fait passer mon maillot au-dessus de ma tête. Il commence alors à lécher méthodiquement mon ventre plat, jusqu’à l’extrémité du bas-ventre, en évitant les zones les plus sensibles. Je comprends que je vais à mon tour vivre le calvaire jouissif d’un partenaire qui prend son temps.


Le bas de la salopette libère enfin mes cuisses de leur tiédeur. Pour la première fois, depuis bien longtemps, je sens mon nectar de femme inonder ma fine culotte blanche. Comme pour me rappeler combien le sexe est plus fort quand on y met de l’amour ! Ses mains commencent à flatter mes pieds, qu’il lèche ensuite, puis l’arrière de mes genoux et l’intérieur de mes cuisses. Il tempère à nouveau ses jeux de langue à hauteur de mon intimité. Mes sous-vêtements anodins masquent mal mon désir d’être prise, tant mes bonnets serrés sont tendus et ma petite culotte inondée d’un océan de désir impatient. En me regardant avec une infinie tendresse, il fait glisser le petit slip et découvre mon sexe presque rasé. Une infime tension de la pointe de sa langue sur l’extrémité de mon clitoris m’arrache presque un cri. C’est sa langue entière qui commence à me libérer, quand elle écarte doucement mes lèvres humides pour se frayer un chemin. Je n’ai jamais autant désiré un gros sexe en moi qu’à cette seconde-là. Sa caresse buccale s’éternise et, reconnaissant ma défaite, je le supplie en gémissant de me pénétrer.


Il m’allonge alors avec finesse sur le foin sec, libère enfin ma poitrine, qu’il ne peut s’empêcher de prendre à pleine main. Je sens mes seins pleins et durs sous la caresse et souhaite presque qu’il les prenne plus fort. Le foin sec picote mon dos, mêlant une légère meurtrissure à un plaisir immense. Il ouvre mes jambes en grand. Je passe mes deux mains sous mes cuisses, pour garder ma position et libérer les siennes. J’ai cru enfin qu’il allait m’honorer, mais il commence à jouer avec ma grotte d’amour, en frottant son gland.



Il dépose un baiser sur mon ventre, sur mes lèvres et me pénètre.



Jouant de sa belle longueur, il entre puis ressort plusieurs fois, pour savourer son triomphe. Enfin, il se fait plus autoritaire, se cale bien entre mes cuisses et accélère le mouvement. Mon ventre entier a besoin de lui et il commence à me limer plus en profondeur. Chaque coup de reins m’arrache un long gémissement de plaisir. Enfin, sa rudesse de corps se traduit par une pénétration. Il se redresse et m’accompagne pour me faire asseoir sur lui.


Nous pouvons, dans cette position, nous voir, les yeux dans les yeux, pendant qu’il me fait l’amour. Puis je laisse ses mains et sa bouche jouer avec mes seins qui ballottent sous ses coups de boutoir. Un long torrent de chaleur part du bas de mes reins, mes deux mains passent sous mes fesses, pour accompagner mon mouvement de bascule, le plus fort possible. Il va à fond en moi et nous soudons nos deux ventres, meurtris par le plaisir. Chaque mouvement dans mon ventre est plaisir et supplice de femme comblée. Quand il voit qu’il va à nouveau jouir, il m’interroge du regard. Oh oui ! Je veux qu’il jouisse dans mon ventre, comme mon homme, comme mon amour, et pas comme un de mes clients, dans du plastique. Les yeux dans les yeux, nous partons ensemble au septième ciel, mêlant nos cris, nos plaisirs et nos gémissements. Il inonde mon ventre dans un long baiser sucré. Je le bloque pour ne pas qu’il se retire trop vite, pour que sa semence coule dans et hors de mon sexe, le long de mes cuisses, comme pour marquer qu’elle y est la bienvenue, comme une eau de vie bienfaitrice et salutaire.


Je sais, dans cette seconde de plaisir infini, qu’il n’y aura plus de contrats de Madame Saint-Jean, ni de Rachel dans mon lit, tant que je serai à ses côtés et dans son cœur. Je suis tombée amoureuse. Nous restons étendus l’un sur l’autre pendant de longues minutes. Aucun des deux ne voulant être à l’origine de la fin de cet instant magique. Puis nous prenons les chevaux et rejoignons le ranch en toute fin d’après-midi.


Après un repas de grillades, les yeux dans les yeux et la main dans la main, il me conduit dans sa chambre. Je connais par la suite ma première nuit dans son lit et nous passons une nuit blanche, à faire l’amour et à échanger des mots tendres.



Epilogue de la trilogie



Cinq ans ont passé, j’ai réussi mes diplômes et je bosse pour le développement commercial d’une boîte d’agroalimentaire, tout près de San Francisco. Je suis devenue Madame Karl Mandsen, trois mois après ma première visite au ranch. Nous fréquentons toujours régulièrement les dancings, on m’y appelle « Madame ».


Je revois souvent Rachel, elle a épousé un golden boy fortuné et lui a fait deux beaux enfants. Ils ont en commun la passion de la musique, des affaires et des clubs échangistes, où Rachel peut exercer ses instincts sans ruiner son couple. Sa beauté n’a pas pris une ride, même après deux accouchements.


Nous n’avons l’une et l’autre jamais revu Madame Saint-Jean. Aux dernières nouvelles, elle hante toujours les campus de jeunes filles.


L’arrivée prochaine d’un petit Mandsen accapare mes pensées.


Karl assure tout ce qu’il faut pour que l’amour au sein de notre foyer satisfasse tous mes désirs de femme, avec tout autant de tendresse que de rudesse.


L’Europe me manque parfois, ainsi que mon beau pays.