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Temps de lecture estimé : 23 mn
03/07/05
Résumé:  Ma plongée dans la prostitution se poursuit avec l'exploration de nouveaux fanstasmes
Critères:  fhh hplusag asie fellation double fdanus ecriv_f
Auteur : Christine      

Série : Education américaine

Chapitre 02 / 03
Monsieur Ching

Suite de l’épisode 1 de la série « Education Américaine - Rachel ». Voir récit n° 9192



Ludivine découvre la belle Rachel sur un campus américain où elle termine ses études, et se prépare à réaliser un de ses fantasmes : s’offrir à des hommes et se faire payer…




Monsieur Ching




J’ai passé les dernières minutes dans un état d’excitation et d’inquiétude proche de la panique. Il me restait une bonne heure pour me préparer à mon premier rendez-vous. Plus de tête-à-tête arrangés, plus de Rachel pour me conseiller ou me rassurer. Il fallait à présent assumer cette folle envie de me livrer à un inconnu et de découvrir de nouvelles sensations érotiques.



J’ai ouvert les trésors que m’a fait parvenir l’agence et jeté mon dévolu sur une petite jupe plissée noire et un petit top à bretelles. L’ensemble était très sexy mais ne dénotait pas par rapport à toutes jeunes filles de mon âge habituées aux campus américains. Pour les sous-vêtements, il n’en allait pas de même. Là, il s’agissait d’aguicher le client, et le petit ensemble de dentelle mauve avec son soutien-gorge à balconnets très ouverts mettait vraiment bien mes formes en valeur. Un vrai piège à hommes.



Le client ! Parlons-en… Car, toute affairée à me préparer et perdue dans mes pensées sur l’ivresse de l’inconnu, j’en avais oublié l’essentiel : là, dans cette ville, à quelques minutes de moi, un homme prenait la direction d’une chambre d’hôtel avec la ferme intention de prendre une heure de plaisir à grand frais. Il m’avait donc choisie grâce aux quatre photos que nous demandait l’agence : deux portraits et deux photos en jupe courte et sous-vêtements. Ces quelques clichés avaient donc déclenché chez lui un désir sexuel, au milieu de dizaines d’autres filles, sans doute plus belles voire plus expérimentées que moi.


D’une certaine façon, cela me flattait mais m’angoissait aussi. Je pensais Madame Saint-Jean suffisamment bonne politique pour m’avoir sélectionné un contrat ni trop difficile ni trop facile afin d’éviter de me dégoûter, mais aussi pour tester ma réelle motivation à assurer ces petits extra.


Un dernier ajustement de la petite jupe en regardant la glace et je tentai de respirer un grand coup. Dans trente minutes pétantes, j’allais entrer dans une chambre d’hôtel et me livrer à un parfait inconnu. Une petite boule s’était formée à la base de mon ventre. Plutôt de la peur que de l’excitation, même si je savais au fond de moi-même que je ne reculerais pas devant cette curiosité et la réalisation de ce fantasme.


Le trajet se fit sans soucis et je constatai avec angoisse que j’avais dix bonnes minutes d’avance ; pas question pour moi d’arriver la première ou de voir passer mon futur client. Je trouvai donc refuge dans un petit bar adjacent et commandai un sirop. J’attendis dix minutes avant de sortir et de pénétrer dans le hall de l’hôtel.

L’établissement en question n’était ni un hôtel très chic, ni un établissement douteux. Il représentait le parfait compromis pour un séjour à caractère commercial ou professionnel. Bref, le point de chute pour un représentant visitant des clients, ou pour des touristes de passage. Je m’adressai à l’accueil et demandai la chambre indiquée sur le message de l’agence. Je fus accueillie par un jeune homme souriant. Je me faisais peut-être un film car je pensais qu’il me regardait bizarrement, comme s’il avait su pourquoi je venais.



Je me dirigeai donc vers l’est et actionnai le bouton de l’ascenseur. J’y fus rejointe par un homme corpulent et transpirant, qui me salua. Mon sang ne fit qu’un tour quand je m’imaginai ce compagnon d’ascenseur vautré entre mes cuisses et me caressant.

L’ascenseur s’arrêta au même étage et renforça mes craintes.

À mon grand soulagement, une porte s’ouvrit sur une femme du même calibre qui salua chaleureusement son mari.

Cela me ramena au moins à la réalité : j’allais offrir mes charmes à Monsieur Tout-le-Monde et pas forcément à un grand et beau garçon musclé. Cela ne manqua pas de rajouter à mon stress et mon appréhension. Un panneau précisait que la chambre que je cherchais se trouvait dans le couloir de droite.

Mes jambes me portaient à peine quand je stoppai devant la bonne porte. J’essayais de deviner un bruit infime, une parole, un son, mais un parfait silence régnait dans le couloir. Quand ma main se rapprocha de la porte pour frapper, je fus presque prise d’un vertige.

Une voix d’homme me répondit et la porte s’ouvrit lentement, comme pour renforcer le côté théâtral de mon entrée. Un homme de taille et de corpulence moyenne apparut, avec un demi-sourire aux lèvres.



Comme s’il pouvait s’agir du pape !


J’entrai alors dans une petite chambre, simplement meublée d’une table, d’une chaise et d’un miroir mural.


L’homme m’invita à entrer et fourragea dans son sac de sport. Il sortit son portefeuille et une poignée de billets légèrement froissés.



Ça c’est une réponse bête !


Je ressentis de façon très insidieuse que mon client n’était pas aussi sûr de lui que je l’aurais imaginé de prime abord. Peut-être s’agissait-il de la première fois qu’il fréquentait une… ? Une pute ! Eh oui ! C’est cette idée qui me vint en premier à l’esprit.


D’une voix très accommodante, il me détourna de mes pensées.



Là, je me suis dit que les filles devaient être déshabillées quinze secondes après avoir empoché les billets, car il semblait marquer une certaine surprise en me regardant. Je fis alors glisser la petite jupe et le petit top pour me retrouver en sous-vêtements.



Et maintenant, je ris bêtement !


Il se débarrasse alors de son maillot et de son pantalon. Il n’est pas très à son avantage en chaussettes et en slip.

Il doit bien avoir 40 ans, un joli petit ventre et des poils plein le torse. Bref, c’est le père de famille par excellence pas trop mal conservé.


Rachel m’avait donné quand même quelques conseils, notamment celui de me déshabiller complètement et rapidement et de demander au client la position qu’il préfère pour entrer en action.

Elle m’avait conseillé aussi d’insister sur la fellation pour exciter au maximum le client afin de limiter le temps de pénétration.

Moi, bêtement, je fais tout l’inverse, en restant plantée là, dessinée dans la fine lingerie et ne disant mot.

Cette vision a déclenché une tornade dans le slip de mon client qui est maintenant honteusement déformé par une belle érection. Un geste brusque dégage le bel organe de son étui, et il m’invite prestement à le prendre en main.


Voici donc mon premier sexe de professionnelle : pas très long, mais bien large à la base et tout violacé de désir.

Ma main s’active doucement, puis je commence à enrouler un préservatif avec ma langue. Ce serait trop simple, les doigts de mon premier client s’activent, ses mains ont trouvé mes seins qu’il caresse, ou plutôt malaxe, à travers la douce étoffe.

Malgré moi, je sens mes pointes durcir par l’excitation et le désir d’être prise.

Une autre main s’est aventurée sur mes jambes et cherche doucement mon entrejambe pour une petite balade entre mes cuisses ; je mouille instantanément, incapable de me contrôler.

J’ai pris son sexe en bouche, il est effectivement gros et j’ai du mal à l’actionner avec ma langue.

Un râle d’homme accompagne chacun de mes mouvements, ainsi que des « Good girl », mais avec un accent d’Amérique du Sud.

J’essaie de faire une petite pause en ressortant le membre de ma bouche, mais la pression d’une grosse main me ramène à mes obligations.

Il appuie progressivement sur ma tête et je tente de faire bonne figure en l’accueillant en gorge profonde, exercice de plus en plus éprouvant, tellement il semble excité.

Ses grosses mains sont revenues sur mes seins et il dégrafe ma poitrine de façon autoritaire. Sa bouche et sa bave me couvrent bientôt d’une attention très masculine, comme pour flatter mes formes.

On est bien loin de la tendresse de Rachel !

Moi je continue mon voyage au bout de mon fantasme et, malgré cet homme un peu rustre, je sens monter dans mon ventre un irrésistible désir.

Il m’autorise une petite pause, et un long jet de ma propre bave accompagne l’expulsion de son sexe.

Je suis presque essoufflée d’avoir tant sucé.

Il me prend à pleine bouche, nous jouons avec nos langues, il me prend par les cheveux. Il suce mon menton.

Ces préliminaires l’ont mis en appétit, et bientôt il me fait mettre en levrette. Je sens ses grosses mains faire glisser ma culotte, il a nettement gagné en assurance.

Finalement, je soupçonne qu’il doit être un habitué de l’agence, car il a toutes les attitudes d’un baiseur chevronné.


J’ai droit, en guise d’introduction, à un de ses doigts boudinés et à quelques coups de langue désordonnés sur mon clitoris. Suffisamment pour me confirmer que j’ai vraiment envie de lui, d’être prise, brusquée, baisée !

Il vient en moi d’un brusque coup de rein qui m’arrache un petit gémissement, et me donne droit à un nouveau « Good girl ! ».

Son ventre vient taper contre mes fesses, ses poils grattent ma peau douce. Il a pris son rythme et me besogne, sans brusquerie mais sans finesse. Je parviens petit à petit à trouver le mien, limée par cette grosse courge qui fouille mon intimité.

Il se redresse et pose ses mains sur mes reins pour se caler et mieux me pénétrer, il accélère, c’est son heure de grâce, de plaisir, de domination masculine.

Ça y est ! Je suis offerte sur un lit d’hôtel, accroupie et soumise, remplie par un homme qui cherche à assouvir son désir sans sentiments, comme une bête avide et prête à satisfaire son besoin. Je suis payée, rudoyée, rabaissée, mais chaque coup de rein m’emplit et me nourrit de fantasmes et d’interdits.


Il commence à gémir plus fort, à grogner, et je le sens se tendre en moi et derrière moi. Bientôt, dans un râle, son sexe tousse son plaisir dans mes entrailles, je maudis ce préservatif qui m’empêche de me sentir souillée et conquise.

J’ai une envie irrésistible de le goûter, comme une prime au premier client. Je viens m’allonger sur lui alors qu’il s’est vautré sur le lit pour reprendre son souffle. Je glisse vers son intimité et enlève doucement de mes doigts experts le petit caoutchouc. Je lui souris :



Je le prends doucement en bouche et me repais de ce sperme âcre et gluant. Pense-t-il à sa femme et à ses enfants en ce moment, ou se dit-il que l’argent achète tout, y compris les charmes d’une petite Française ?


Je vais avoir droit à un extra, car j’ai fait reprendre de la vigueur à Monsieur. Il m’invite à venir m’asseoir sur lui et m’imprime bientôt un énergique mouvement de va-et-vient.


Je tressaute sur son ventre, caresse son torse velu et mes seins gazouillent en l’air, une invitation vite reçue par ses mains qui viennent les domestiquer.


Et là, l’impensable se produit…


Dans une bouffée soudaine, je suis traversée par un orgasme et crie mon plaisir à pleins poumons. Il est un peu surpris mais semble ravi. J’ai droit à un dernier baiser baveux et interminable avant qu’il ne se relève et se dirige vers la salle de bain.


Moi, je reste allongée sur le lit, les jambes ouvertes, les cuisses souillées de plaisir de femme et je contemple, comblée, les deux préservatifs usagés. Il en a au moins eu pour son argent. Je pense aussi à mon plaisir, et me dis que je l’assume pleinement, même s’il devra pour toujours rester inavoué à mes amis et à mes proches.


Je me dis que Rachel a raison et que ces quelques petits extra ne font que du bien. J’ai envie de continuer.


Il réapparaît, le sourire aux lèvres, « Very nice », je referme les jambes et entreprends de me rhabiller.



Et, en plus, il en redemande !

J’ai passé la porte avec une délicieuse sensation humide le long de la cuisse.


Je choisis l’escalier pour redescendre et reprendre contenance, je traverse à nouveau le hall d’hôtel. Un nouveau sourire du garçon du hall et un petit mot dans un français parfait. Il ne s’est pas passé une demi-heure depuis mon entrée dans l’hôtel.


Le dimanche soir, je suis ravie de retrouver les bras et les baisers de Rachel qui me gratifie en guise de retour au domicile d’un interminable broute-minou intime et jouissif.


Ce n’est plus du plaisir, c’est de la gourmandise !


Le dîner me sert à lui relater mes impressions, au milieu de nos gloussements et de nos éclats de rire. Demain : le boulot à la fac, mais avant cela, j’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil.


Un petit coup de fil de Madame Saint-Jean m’apprend que mon premier client est un habitué de cet hôtel et un ancien client de Rachel.

Bref, je comprends mieux l’accueil entendu dans l’hôtel. Cela m’arrache un petit sourire, cette Rachel est décidément pleine de savoir-vivre et de surprise, car elle ne m’en a pas parlé quand j’ai évoqué ma « première » avec ce client.



Huit semaines ont passé depuis mes débuts, et une demi-douzaine d’hommes ont eu les faveurs de mon corps. Mon attrait ne s’est pas démenti car, à part avec un gros type crasseux et vulgaire, l’orgasme a toujours été au rendez-vous.

Je rentre le cœur léger à la maison après avoir reçu mes premières notes de partiels : tout cela est prometteur et laisse augurer un examen sans mauvaise surprise. Loin de moi l’idée de passer mes nuits à réviser !


Rachel déboule dans le salon avec le téléphone et raccroche en remerciant Madame Saint-Jean



Tu parles, cette fille n’a peur de rien.

En même temps, l’idée de pouvoir être livrée à plusieurs hommes m’excite terriblement ! Je les imagine : la cinquantaine, la classe, le charisme, craints dans leur boulot mais prêts à s’allonger nus aux côtés d’une femme pour le plaisir du sexe.


Je suis quand même partagée car je ne suis pas prête à tout faire, ou tout laisser faire. J’ai mes limites mais, je le sais, aussi beaucoup de désirs. C’est aussi l’occasion d’expérimenter les choses sans filet et de voir jusqu’où mes fantasmes peuvent m’emmener.


J’entre dans la chambre de Rachel. Elle est allongée sous un fin drap de soie blanche.




Le samedi soir arrive à vitesse grand V et, sur le coup de 22 heures, la dénommée Carma sonne à la porte. Je vais lui ouvrir et l’accueille. Elle me lance un drôle de regard. Celle fille est une vraie liane, elle doit bien faire 1m80 avec un corps parfait, merveilleusement moulé dans une grande robe très chic. Seul le haut de la robe est déformé par une poitrine arrogante et libre de tout sous-vêtement. Majestueuse, elle passe devant moi avec un « Hello » très branché et file dans la chambre de Rachel.

Elles ressortent bras dessus, bras dessous et Rachel prend les devants :



J’en déduis qu’elle a sans doute connu le lit de Rachel bien avant moi.

Carma me toise :



Eh oui, là, d’entrée, ça ne passe pas, et je sens qu’il n’y aura jamais d’atomes crochus entre la belle Carma et moi.


La petite équipe est embarquée dans un taxi, et le chauffeur, un grand black baraqué, manque de rater un feu rouge, tant son regard dans le rétroviseur est attiré par la robe de sa sœur de couleur.


Ainsi vont les hommes !


Mais, rejoignons plutôt le monde des affaires…


Nous sommes introduites dans un vaste immeuble d’affaires et escortées par une hôtesse jusqu’au vingtième étage. Là, nous débouchons dans ce qui ressemble à un vaste salon, version beaucoup plus grande et beaucoup plus luxueuse d’une salle d’attente.

La pièce est meublée de trois grands canapés de cuir et de jolies petites tables basses en verre. Aux murs, des tableaux de qualité.


Ce qui me marque le plus c’est la la luminosité de la pièce et sa taille qui, à vue d’œil, doit approcher les 80 m². L’hôtesse nous propose un rafraîchissement et nous informe que son responsable nous appellera dans quelques minutes.


En ce qui me concerne, cette attente a quelque chose d’interminable. Sur quoi cette aventure dans le monde des affaires va-t-elle déboucher ? Combien seront nos hôtes du jour ? Quelle est exactement la mission de l’agence et la limite à notre action ?


Je dois dire qu’après une demi-heure d’attente, nous sommes proches de la somnolence. Le silence de la pièce est soudainement rompu par l’entrée d’un jeune homme d’une trentaine d’années, suivi sur ses talons par sa copie conforme, version nipponne.

Elégants, les deux sbires balaient la pièce du regard, nous scrutant tout à tour.

J’ai l’impression d’être au marché de la viande.

Finalement, le Français me fait signe de le suivre, tandis que le Japonais invite Carma et Rachel à l’accompagner

Je dois dire que je suis assez tendue à l’idée d’être séparée de mes deux acolytes.



Il parle un français très correct, même si son accent trahit le fait qu’il vit ici depuis de nombreuses années.


Nous suivons un ensemble de couloirs et reprenons l’ascenseur. Cette fois-ci, j’ai vraiment l’impression de monter de façon interminable. Je surprends un petit coup d’œil de mon accompagnateur vers ma chute de reins, moulée dans un tailleur court mais chic fourni par l’agence. Un chemisier de flanelle blanche vient compléter ma panoplie de business women.

Evidemment, cette sobriété (hormis la jupe qui m’arrive à mi-cuisse) ne laisse rien présager d’une fine paire de bas ornés de dentelle, et de mon ensemble chic de lingerie noire.


Nous rejoignons enfin une discrète porte au fond d’un interminable couloir. Mon guide sonne à la porte et s’éloigne.

La porte s’ouvre sur un homme grand et élégant, dont la distinction et les cheveux blanchis trahissent à la fois l’importance et l’expérience.

Il me salue poliment et m’invite à pénétrer dans ce qui ressemble à un salon particulier.

Quand il referme la porte, je remarque que le panneau intérieur est capitonné, sans doute pour éviter les indiscrétions en tout genre.

La pièce est beaucoup plus tamisée, intime ; j’aperçois un jacuzzi derrière une petite baie vitrée. Nous nous approchons d’un ensemble de fauteuils et de canapés de grand standing, disposés en carré.

Un homme d’une bonne cinquantaine d’années attend calmement.

Son visage asiatique est fermé et impassible.


Les deux hommes échangent quelques mots en japonais et le deuxième homme me salue à son tour. Je suis invitée à prendre place sur un canapé très profond. L’homme parlant le français s’est éloigné et revient très vite avec une bouteille de champagne et trois coupes. J’accepte volontiers, autant par gourmandise que pour donner le change.



J’ai déjà pu être initié au plaisir nippon en étant reçu par Monsieur Ching, au Japon. Son hospitalité a été à la hauteur de l’estime professionnelle qu’il me porte. La jeune femme m’ayant été présentée a su me convaincre des plaisirs de l’Empire du Soleil Levant.

Monsieur Ching aime partager ces délices.

Vous ne verrez donc pas d’inconvénient à ce que je profite pleinement de cet instant de plaisir.


Voilà le décor planté !

Je ne comprends pas très bien pourquoi Madame Saint-Jean a placé si haut son estime en ce qui me concerne, alors que je n’ai assuré que quelques prestations « standard » pour son compte.


Ma réflexion est interrompue par mon compatriote, qui m’invite à trinquer à notre rencontre, tous en me conseillant discrètement de poser ma veste de tailleur.

Me voilà plus à l’aise, je me penche pour poser le vêtement, ma cambrure a révélé le mouvement de mon buste sous mon chemisier, ce que les yeux experts de l’Asiatique n’ont pas manqué de remarquer.


Nos premiers contacts sont infimes, le Français promène doucement une main sur ma nuque et sur mon cou, et me caresse doucement. Je ferme les yeux et suce doucement le pouce qui flatte ma bouche.

Une main fine et râpeuse est venue se poser sur mon genou, elle glisse lentement vers mon pied et, d’un geste souple, fait tomber mon petit mocassin noir.

Le contact avec cette peau est électrique et terriblement érotique à la fois. Ce toucher dénote un doigté réel, mais aussi une grande malice. Je sais d’instinct que le Japonais s’est rapproché et que son art du sexe sera bien au-delà de la satisfaction brutale et rapide de mes premiers amants lucratifs.


Deux mains ont remonté lentement vers le haut de ma cuisse droite et font descendre doucement mon bas. J’ai écarté légèrement les jambes, j’apprécie la caresse qui fait glisser le petit linge vers mon pied.

Chaque centimètre s’accompagne d’un frisson érotique, bientôt renforcé par la sensation humide d’une bouche qui flatte ma cheville. Enfin, plaisir suprême, la pointe de mon grand orteil est sucé avidement, puis chaque parcelle de mon pied.

Chaque seconde de cette attention est pour moi une découverte, je n’aurais jamais pu penser que les pieds étaient une zone aussi érogène… Doucement, je gémis, alors que les mains du Français s’aventurent à caresser le galbe de mes seins.

Non pas une caresse d’homme pressé mais une première investigation, pour juger de la taille, du soutien de mes seins et de la qualité de la lingerie. Il pince très légèrement les pointes, qui durcissent instantanément. Mon deuxième pied a droit, à mon grand bonheur, à la même attention.

Le Japonais est toujours à genoux, et ses mains expertes et sa bouche entament une remontée vertigineuse vers le haut de mes cuisses. De façon progressive, ma jupe est relevée, mes cuisses sont passées en revue, comme pour en vérifier la réactivité et la fermeté. Qu’ils se rassurent, le sport et la danse ont fait des miracles de ce côté-là !

La bouche du Français insiste sur mon cou, alors que ses doigts s’attaquent au petit chemisier de flanelle. Il semble bien connaître son confrère car il s’arrête un instant pour faire passer la petite jupe au niveau de mes hanches, laissant un libre accès à mon entrejambe, juste barré par la petite culotte de dentelle noire. L’Asiatique ne semble nullement pressé de l’enlever, et sa main vient juste caresser le contour du renflement de mon sexe. Il attrape doucement le morceau de tissu et le tend au maximum, puis il bascule doucement mes jambes vers l’arrière et place mes genoux sur ses épaules. Je pivote doucement, lui offrant une vue imprenable sur mon intimité vaginale et anale. Il se saisit du slip à chaque extrémité au-dessus et en dessous de mon sexe, pince la culotte comme l’arrière d’un string, et plaque le filet de tissu ainsi créé contre l’entrée de mon sexe.

Il entame ainsi un petit va-et-vient qui provoque un frottement irrésistible et pervers. Le tissu de la culotte épouse parfaitement le dessin de mon intimité, il vient se loger dans le canyon formé par mes deux grandes lèvres.

La sensation est aussi délicieuse qu’éprouvante pour les sens…

Mon corps ne peut retenir son plaisir, ma petite toison brune s’humidifie.


Le Français a écarté le chemisier et dégrafé mon soutien-gorge, il joue maintenant à pleines mains avec mes seins, j’ai doucement placé une main derrière moi pour chercher la braguette de son pantalon. Après avoir flatté la grosse bosse qui le déforme, je libère sa virilité et commence à le branler doucement.

Mon Asiatique s’est nettement enhardi et, après avoir enfin écarté ma culotte, il me dévore le clitoris à grandes lampées.

Je ne peux m’empêcher de gémir bruyamment. D’autant plus que sa langue est suivie de ses doigts, inquisiteurs et malicieux qui, tour à tour, écartent, pénètrent et caressent mes chairs tendres.


Ma petite jupe a fini par s’envoler, pour libérer l’accès aux désirs de mes deux amants qui souhaitent visiblement terminer les préliminaires.

Me voilà nue, mon corps caressé par la délicieuse sensation du cuir sur ma peau. Le Français s’est assis derrière moi et, après avoir enfilé un préservatif, il m’invite à venir m’empaler sur lui.

Le contact de cette virilité est presque un soulagement, tant j’ai besoin d’être pénétrée et rassasiée après toutes ces attentions. Il trouve son rythme et j’apprécie beaucoup, même si son sexe est plus long qu’épais. L’Asiatique m’a prise par les cheveux et m’a enfourné son sexe au fond de la bouche.

Son sexe est de bonne taille et complètement rasé. Il a pris de la vigueur et imprime un puissant va-et-vient pour baiser ma bouche. Je manque de déglutir. Il me prend en gorge profonde en bloquant ma tête et en mettant tout le poids de son corps pour accentuer la pression. La première pénétration au fond de ma gorge dure une éternité, puis il relâche son étreinte. À peine ai-je repris mon souffle qu’il me reprend aussi fort, alternant grands mouvements de reins et emboutissage profond. J’ai la bouche déformée par cette intrusion, à la fois virile et dominatrice.

Le Français continue à me faire monter et descendre le long de son sexe, il joue avec mes seins, les pince, les titille. Cette double pénétration sexe/bouche me donne le tournis et je vois avec soulagement le Japonais mettre fin à sa séance tonique de fellation.


Ils se concertent rapidement et je suis bientôt assise face au Français qui reprend sa pénétration vaginale.

Que peut bien mijoter le Japonais ?

Il disparaît un instant et revient bientôt avec un drôle d’objet entre les doigts. Cela ressemble à un petit vibromasseur, parsemé de petites boules en plastique tout du long, comme des ventouses.

Il actionne un petit interrupteur et l’appareil se met à vrombir. Il présente l’engin devant ma bouche et, sans trop réfléchir, je suce doucement ce curieux engin.

Bien trop fin pour être un godemiché digne de ce nom !

C’est quand il tourne autour de moi et commence à fourrager avec ses doigts autour du sexe du Français que je réalise son but.

Ce petit vibromasseur, fin et renforcé, est sans doute spécialement étudié pour les pénétrations anales.

Je dois dire que, même si j’ai déjà pratiqué la sodomie avec des petits amis ou des conquêtes de passage, ce n’est pas mon plaisir sexuel préféré.

Il tente d’introduire le petit objet à côté du sexe du Français et, après deux tentatives, parvient à élargir mon sexe suffisamment pour laisser entrer les deux intrus. Il déclenche alors le mécanisme qui diffuse son vrombissement contre mes parois vaginales.

Cette sensation, renforcée par la pénétration du sexe du Français, écarte mes lèvres et humidifie encore plus mon sexe.

Je ne peux retenir plus longtemps un premier orgasme aussi court que violent, comme l’est d’ailleurs cette double pénétration vaginale.


Malicieux, l’Asiatique veut visiblement profiter de tous les plaisirs et, profitant de la lubrification de l’objet, il l’enfonce fermement et soudainement dans mon anus.

Je crie, surtout de douleur, car cette pénétration a brûlé mon petit anneau et force la nature.

Il me pénètre plus fort, et le Français redouble d’efforts pour me baiser au maximum de ses possibilités.

J’ai mal mais, après quelques dizaines de secondes, le plaisir est plus fort que le désagrément.

Le Japonais n’y tient plus, il chausse à son tour un préservatif et me sodomise. Ma membrane, déjà élargie, ne réagit pas trop difficilement à cette pénétration. Il prend appui sur mes épaules et accélère à son tour.

Je n’avais jamais fait de double pénétration jusqu’à ce jour.

C’est un vrai exploit sportif, car je me sens compressée entre ces deux hommes, remplie de partout, et je peine à retrouver mon souffle.

Mon entrejambe est en fusion et j’accueille avec bienveillance les premiers signes de faiblesses du Français.

Il tente de se dégager, je passe en levrette et continue d’être sodomisée par le Japonais. Le Français s’est libéré de son préservatif et éjacule, moitié dans mes cheveux, moitié sur le haut de mon visage, il me demande de le sucer, son sperme est gras et âpre, il me caresse doucement quand je le suce.

Une fois le sexe bien nettoyé, il me présente son entrejambe, plie les cuisses à ma hauteur et me propose son propre petit anneau.

Ce n’est pas sans une certaine répulsion que je m’exécute pour sucer son anus et ses couilles. Le Japonais a l’air ravi, et il me prend de plus en plus fort en me tenant par les cheveux. Je l’entends crier et gémir, il se recule et, quelques secondes plus tard, de longs jets tièdes coulent sur mon dos cabré.


Fin du premier round, je me crois sortie d’affaire après mes bons et loyaux services, mais cela ne fait que commencer…



J’ai droit à une pause et un bain bien mérités dans l’immense jacuzzi adjacent à la pièce.

Je me délecte de nos petits jeux d’arrosage et des bienfaits de l’eau. Cette ambiance presque enfantine se brise quand, à nouveau, deux Japonais font leur entrée dans la pièce et que le plus âgé, qui a déjà largement profité de mes charmes, les invite à nous rejoindre.


Rien à voir avec mes deux amants, ils sont jeunes, vifs et musclés et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les voilà nus dans le jacuzzi.

Seule avec quatre hommes, je comprends que la nuit va être longue…

Les deux jeunes me saluent et interrogent le plus ancien du regard, avec respect et soumission. Il ne les regarde même pas, mais leur adresse une réponse sèche qui semble être comprise comme une approbation.

L’un des deux hommes se tourne vers moi, me force à me baisser et rapproche fermement ma tête de son sexe. C’est à croire que la pipe en fond de gorge est un sport national nippon, car il semble très fier d’introduire bien au fond son gros sexe brun, et je manque de boire la tasse, car l’ensemble se fait bien sûr à moitié dans l’eau.

L’autre, profitant que je sois cambrée et occupée, a vite fait de glisser sa main entre mes cuisses et de chercher mon vagin.

Il est bien vite excité et, après avoir pris le caoutchouc réglementaire, il entame un limage en règle de mon petit bouton. La cadence n’a rien à voir avec les deux anciens et je suis baisée sans retenue… par le haut… et par le bas…

Ils ferment les yeux, je garde les miens bien ouverts et fais en sorte de ne pas boire trop d’eau à chaque fois que le premier Nippon daigne se dégager de ma bouche pour me laisser respirer un peu.


Ils me laissent me redresser, le premier me prend par-derrière en passant les mains sous mes cuisses et en me soulevant.

Il a une force incroyable !

Ainsi prise, il présente à la bonne hauteur mon sexe offert à son compère…

Celui-ci, sensible à cette attention, me pénètre sans perdre de temps. La situation est très inconfortable, surtout quand elle tourne à la prise en sandwich, car le premier en a profité pour me pénétrer par-derrière.

Le clapotis des vagues accompagne mes gémissements et mes supplications.

Ces deux sexes puissants me tenaillent sans merci.

Je sens monter en moi un désir et un plaisir immenses, teintés de déchirement : enroulée autour du premier, éperonnée par le second, je laisse ce plaisir violent m’irradier en criant ma jouissance sous les regards ébahis et bienveillants des deux anciens

.

Ils m’ont sortie du jacuzzi et m’entourent maintenant, chacun tenant son sexe fièrement dressé et bien en main ; ils se resserrent et me touchent presque, m’invitant à tour à tour sucer et lécher leur virilité, ils se masturbent, parlent, rient. Le Français a l’air ravi, car ses invités sont aux anges, moi j’avale, je recrache, je déglutis quand ils alternent les pénétrations buccales plus ou moins accentuées.


Le premier à lâcher prise est le plus jeune, il prend ma tête et me fait ouvrir la bouche en parlant à ses camarades avec un air surexcité, il hurle presque quand sa grosse olive asperge mon visage et arrose ma bouche qu’il ferme aussitôt pour me forcer à avaler sa semence.

Je ferme les yeux et avale avant que la nausée ne me gagne. Le Français prend le relais mais arrose bien en surface, puis repasse son sexe pour étaler son plaisir sur mon visage.

Il tourne triomphalement ma tête vers les autres qui s’esclaffent. Enfin les deux derniers Nippons complètent le tableau de foutre dans l’hilarité générale.

Je suis couverte de semence dans les yeux, le nez et la bouche, le dernier jet gluant pendouille dans le vide avant de couler sur ma poitrine.

Ils m’embrassent tour en tour en riant et en me remerciant.

Je suis sidérée qu’ils puissent maintenant me témoigner du respect après m’avoir fourrée comme des fous pendant des heures.

Nous finissons affalés sur le canapé après une bonne douche, où j’ai dû faire le ménage en délogeant les intrus souhaitant venir prolonger leurs ébats.

Nous sommes blottis les uns contre les autres et le Français s’adresse à moi.



Devant mon interrogation, il actionne la télécommande de l’écran géant fixé au mur.

L’image se stabilise et je vois, posées sur une espèce de scène, Carma et Rachel. Elles sont entourées par une bonne douzaine de jeunes Japonais et Français hystériques.

Pas un seul de leurs orifices n’est libre.

Elles sont partouzées alors que, sagement, d’autres jeunes cadres attendent leur tour, vautrés sur les canapés.



Une nouvelle coupe de champagne salue la fin de nos ébats. Je suis invitée pour le dîner dans une salle adjacente. Plusieurs cadres s’inclinent respectueusement sur notre passage.


J’apprendrai plus tard, pendant le repas, que j’ai fait l’amour avec les deux patrons de sociétés informatiques et que les jeunes gens nous ayant rejoint sont les deux fils du patron nippon. J’avais donc été choisie par ce dernier pour honorer l’hospitalité de son confrère français et continuer à parfaire l’éducation de ses deux fils.


Le reste de la nuit fut beaucoup plus calme. Je passai la nuit entière dans le lit du patron français qui, après une courte levrette, s’est très vite endormi.


Le petit déjeuner du matin se fait avec les deux autres filles.

J’apprends alors que Rachel a pu se coucher à près de 3 heures du matin (contre 1 heure pour moi…) mais que Carma a quitté le dernier Nippon à près de 5 heures.

Il semble visiblement que ses charmes de femme noire aient décuplé les instincts sexuels de toute la jeune garde de cadres nippons.




J’ai repris mes cours et n’ai plus honoré de contrat d’un commun accord avec Mme Saint-Jean, pendant deux semaines.


C’est alors que cette dernière m’a jointe par téléphone pour répondre à l’invitation d’un couple de New-Yorkais pour un week-end, mais… c’est une autre histoire…