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Temps de lecture estimé : 13 mn
17/08/05
Résumé:  Claire a accepté de prendre au dernier moment la direction d'une colo dont elle n'a pas choisi l'équipe...
Critères:  fh fplusag jeunes vacances voir fellation nopéné jeu
Auteur : Solenn      

Série : Pauvre petit chat malade

Chapitre 01 / 03
Pauvre petit chat malade

Pauvre petit chat malade ! Vous connaissez ce jeu que l’on fait avec les enfants, qui consiste à caresser gentiment la tête de la personne qui se fait passer pour un chat miaulant, en répétant trois fois de suite pauvre petit chat malade ! , sans rire ?


J’avais pas choisi mon équipe et j’étais tombé sur des bons ! Quatre animateurs de dix-huit à dix-neuf ans ! Et moi, la directrice remplaçante, vingt-sept ans.


Le dîner est fini, c’est le moment que je préfère : mes quatre collaborateurs de choc emmènent leur équipe pour une petite veillée calme, et moi je sirote mon café dans la cuisine, au calme également, en discutant avec Mickaël, l’homme à tout faire.



Tu parles qu’elle est mignonne, c’est surtout le jean taille basse qui l’excite Mickaël ! Parce que, franchement, elle a rien pour elle cette blondasse ! A pointer ses nénés sous le nez de tout le monde… Ah j’oubliais, Sophie, c’est une de mes animatrices, et moi je n’ai pas de poitrine, à vingt-sept ans, mais comme vous le voyez, je le vis très bien. À part ça, Sophie est incompétente en plus d’être nymphomane ! Je grogne un si tu le dis et m’en vais siroter mon café plus loin.


Par la fenêtre, j’aperçois le groupe de Matthieu et Valérie. Ces deux-là n’ont pas mis longtemps à se monter dessus, tiens. Franchement, si y’avait une personne sur qui je pensais pouvoir compter, c’était Valérie, elle a des lunettes ! Ça trompe pas les lunettes ! Tu parles, ce couillon imberbe et immature les lui a vite enlevées, ses lunettes ! Et dire que je dois gérer une équipe pareille… j’avoue que j’ai pas eu de mal à cultiver une certaine distance avec cette équipe-là, pour pouvoir jouer mon rôle de directrice.


Ma somnolence est interrompue par un reniflement distingué.



Dix contre un que c’est sa prothèse mammaire qui a explosé !



Vite à l’infirmerie… je choisis avec soin un beau pansement rose, avec des petits dessins bleus dessus que je lui colle en travers du front… Ce soir, ta vie va changer Sophie ! HAHAHAHAAA… Bon, soyons sérieux, il va falloir que je me résigne à rejoindre Julien qui ne va pas s’en sortir tout seul avec douze gamins, et ça c’est ce qui pouvait arriver de pire.


Julien, c’est le type de dix-huit ans qui a dû acheter son BAFA ! Les cheveux tenus en l’air avec trois tonnes de gel, la boule piercée sur la langue, et la tenue kaki adéquate… Il manque que le chien ! Alors lui dans le genre demeuré, on fait pas mieux. Il passe son temps à sortir des conneries affligeantes en me regardant droit dans les yeux, à l’affût de ma réaction, et le pire, c’est qu’il m’arrive d’avoir du mal à réprimer un sourire. Dans ces cas-là, j’ai droit au clin d’œil ; il se sent plus pisser le morveux…


J’approche du bois et, à ma grande surprise, j’entends un éclat de rire général, puis un grand silence. Il a l’air de gérer son équipe le con, je pourrai même pas me défouler sur lui ce soir ! Voilà douze gamins sagement assis en cercle, et Julien à quatre pattes au milieu qui miaule tendrement ! Hihihi, je pourrai pas l’engueuler, mais je vais pouvoir me foutre de sa gueule ! Ça change un homme de faire le chat ! Quand il m’aperçoit le sourire aux lèvres, il rougit, je lui lance un clin d’œil, il rougit toujours plus, mais professionnel, il reste dans sa position embarrassante…


Après l’image de Sophie et son pansement Snoopy, cette vision-là me plonge dans une béatitude générale et une grande chaleur emplit mon corps. Jusqu’à ce que les gamins s’écrient en chœur :



Claire, c’est moi. Par malheur, je croise le regard de Julien qui me rend mon clin d’œil, goguenard ! Je m’assieds comme je peux, essayant de plier mes grandes jambes pour me mettre en tailleur… Pendant ce temps-là, Julien s’approche de la petite Noémie, déjà à moitié morte de rire, mais au moment où celle-ci commence à lui caresser la tête, il s’écarte et s’approche à pas de velours vers… moi.


Je prends mon courage à deux mains, et lui caresse la nuque



Une fois ! Il lance le grand jeu et se met à ronronner en frottant sa tête contre mon t-shirt.



L’enfoiré, il en profite, son nez a frôlé mon téton



Et de deux !



Euh, là je crois que j’ai eu le droit à une léchouille en règle ! Tout le monde est mort de rire, moi pas vraiment, mais à choisir entre l’humiliation de me retrouver à quatre pattes devant lui, et à celle de me faire lécher le visage en public… je choisis…



C’est dur comme choix.



La directrice a ri, tout le monde est content… et me voilà à mon tour à quatre pattes ! Une semaine de travail pour gagner mon autorité réduite a néant… me voilà à quatre pattes devant mon pire cauchemar… pour couronner le tout, mon t-shirt est lâche et le nez de ce vicelard de Julien est déjà au courant que je ne porte pas de soutien-gorge. Heureusement que je n’ai pas de poitrine ! Je me ballade doucement à quatre pattes cherchant une proie facile qui mettrait rapidement fin à mon calvaire. Mon jean est serré, et j’en ai vraiment marre. Je passe devant Julien en l’ignorant superbement, quand je sens tout à coup une main se poser au bas de mon dos…



Cet enfoiré me pelote les fesses, tous les gamins rient, alors moi je miaule, et ça, ça lui a plu que je miaule à Julien, ça lui a plu. Vexée, et pour mettre fin à ses caresses, je me retourne brusquement vers lui ! Merde ! Mon t-shirt, je l’avais oublié celui là ! Julien me dévisage droit dans le décolleté. Surtout ne rougis pas, surtout ne rougis pas ! Il me caresse doucement les cheveux sans quitter du regard mes petits seins qui, je ne sais pas pourquoi, commencent légèrement à pointer….



Mais quelle conne, ça y’est j’ai les tétons qui pointent, et vu comme j’ai chaud aux joues, je dois être écarlate, et ce connard qui prend son temps pour prononcer ses trois putains de phrases ! Il jubile ! Quelle humiliation ! Je ne sais plus dans quelle position me mettre pour ne lui offrir ni mon cul ni mon décolleté, alors j’attends, en miaulant.


Ça y’est, il a réussi à le dire trois fois sans rire, faudrait changer la règle de ce jeu, ça devrait prononcer cette phrase trois fois sans bander… là il aurait perdu ! Bon la petite Noémie, je vais réussir à la faire rire, elle.



Opération réussie, Noémie a rit ! Malheureusement, c’est tellement plus drôle pour un gamin de jouer avec les anims qu’entre eux, que Noémie se précipite vers Julien, qui ne manque pas de rire à la première occasion ! Félin, il s’approche à nouveau de moi, le regard gourmand indiquant que je l’avais mis en appétit !



Je me lève prestement en prononçant ces paroles, ne lui laissant pas le temps d’approcher. Tout le monde râle un peu, mais je n’ai pas perdu mon autorité sur tout le monde, et les enfants partent dans leurs dortoirs en grognant, suivis de près par leur animateur.


Enfin un peu de répit ! Il va falloir que je réfléchisse à la manière de reprendre les choses en main. Il faut absolument que je remette ce merdeux en place ! Il me reste deux heures pour mettre au point mon plan…



Les enfants sont couchés, et voilà mes quatre animateurs qui se pointent pour la réunion du soir. Julien s’assied en face de moi, avec un grand sourire… mon cœur s’accélère… Valérie et Matthieu se collent l’un contre l’autre et Sophie vient s’asseoir à ma droite. Apres les banalités d’usage, le bilan de la journée et le programme du lendemain, je me lance enfin…



Oups, j’y suis peut-être allée un peu fort. J’espère qu’il a compris le message. Je n’ose pas croiser son regard pour jauger mon effet… Allez, je tourne doucement les yeux… Il m’attendait, il fulmine… Pour l’instant tout se passe comme prévu. À mon tour de l’humilier HAHAHAHAA!



Son regard noir s’adoucit :



Et il fallait qu’il rajoute un clin d’œil ! Bon allez c’est de bonne guerre, et puis au moins, les autres ne vont pas mal l’interpréter.


Sophie à dit qu’elle n’allait quand même pas porter des culottes en coton, Valérie a remis ses lunettes pendant que Matthieu bafouillait une connerie comme quoi il s’était découvert depuis qu’il était là, bref, il a parlé de lui, comme d’hab. Très intéressant comme bilan !



Je pars dans la cuisine me faire un café. J’entends deux voitures partir, je souffle enfin. Bon, je m’en suis pas si mal sortie, je l’ai déstabilisé, si j’en remets une couche régulièrement jusqu’à épuisement, je devrais être tranquille.



Je sursaute. Julien venait de rentrer dans la cuisine.



Le connard, il retourne la situation. Il faut que je trouve quoi dire, il faut que je reprenne le dessus, il me faut la bonne répartie maintenant !



Là, je ne sais plus quoi dire, il a raison, mais c’était pas prévu que je joue au petit chat malade ! Vite une réplique… Vite !



J’ai dit ça moi ? Mais quelle conne ! J’y crois pas.



Ça a marché ? J’ai réussi à le faire taire ? Il ouvre la bouche, rougit, la referme puis la rouvre et dit



Je ne m’en étais même pas rendue compte, mais mes tétons avaient durci, pour je ne sais quelle raison obscure, peut-être qu’ayant entendu qu’on parlait d’eux, ils ont voulu se faire remarquer ? Là c’est le drame, j’allais répliquer mais il ne m’en laisse pas le temps :



Non mais, quel prétentieux ! C’est à ce moment-là que je dois lui dire de faire son sac et lui chercher un remplaçant. Si je ne lui dis pas, je n’aurai plus jamais d’autorité sur lui, pire, c’est ce taré-là qui me domine ! Il faut que je le dise vite !


Les secondes passent et je n’ai encore rien dit. Il est là debout devant moi qui suis toujours assise mon café à la main… il passe derrière moi et me pose la main sur les cheveux, les caresse ; il dit :



J’ouvre la bouche, mais le seul son qui sort est un faible grognement, sa main descend dans sur ma nuque, puis passe devant en caressant mon cou avant de plonger dans mon t-shirt. Il pose son doigt sur mon téton, joue avec un instant et dit



Je lui réponds encore plus faiblement, alors il retourne la chaise violemment, je lui fais face rouge de confusion. Il attrape le bas de mon t-shirt et me l’enlève brusquement. Je me sens totalement exposée, il s’écarte et me regarde toute fragile… Il suffit qu’il le dise encore une fois et il aura gagné, je serai complètement humiliée… Il ouvre la bouche et dit :



Je le regarde affolée, dis-le, je t’en supplie, dis-le ! « Je suis désolé, je voulais pas faire ça, mais tu me rends dingue… » Mais dis-le bon sang !



Mais quel con ce type, je n’attends que ça, tu l’avais compris et maintenant tu recules, t’es vraiment le dernier des blaireaux ! Il se retourne et s’approche de la porte… Il faut que je fasse quelque chose :



Il se retourne, interloqué ! Je me jette à quatre pattes, et me précipite à ses pieds, je me frotte à son pantalon de treillis pour y laisser mes phéromones, mon visage frotte ses cuisses, je suis face à lui, je remonte le visage vers sa ceinture, mes seins sont maintenant collés à son jean, et je me frotte de haut en bas en miaulant tendrement. Il pose enfin sa main sur ma tête, humiliation suprême, me caresse les cheveux en maintenant ma tête contre son sexe.



Il me prend par le poignet et m’emmène à l’infirmerie… féline et docile, je le suis, oubliant mon t-shirt sur la table de la cuisine. Pendant qu’on traverse la colo, je suis à l’affût de tout signe de la présence de quelqu’un qui pourrait me voir dans cette situation. Je ne sais d’ailleurs pas exactement si je souhaitais réellement qu’on ne me voie pas. Au point ou j’en étais, je n’avais qu’une envie c’était de me laisser posséder par Julien, me laisser posséder le corps comme l’esprit.


Il ouvre la porte de l’infirmerie et me pousse sur le lit. Comme un chat retombe toujours sur ses pattes, je m’efforce de garder ma digne et féline position à quatre pattes sur le lit, les fesses légèrement remontées, offertes en signe de soumission. Il est debout près du lit, il attrape mes cheveux pour me remettre face à lui, le visage contre son pantalon. J’attrape l’élastique du treillis de mes deux pattes avant pour baisser son pantalon… J’ai un petit mouvement de recul en me retrouvant devant un vieux slip bleu pastel, mais il colle ma bouche contre son slip.



Ma langue parcourt son sexe de bas en haut à travers son slip, je lèche ses couilles et je remonte, son slip commence a être humide, et un bout de sexe en sort. Ma langue remonte jusqu’au petit bout du gland qui dépasse, elle le titille, puis je repars au plus bas que je peux sous le slip, pour lécher sous ses boules et remonter… Sa main est toujours sur ma tête, mais plutôt qu’une caresse, c’est une pression qu’il exerce sur elle pour que ma bouche reste en contact permanent avec son horrible truc bleu… J’ai du mal à respirer et l’odeur un peu aigre agace mes narines, je tente un petit mouvement en arrière, mais il maintient ma tête de ses mains fermes. J’avale alors goulûment le bout de son sexe qui dépasse, et englobe sa queue le plus loin possible, descendant au passage son vieux slip… Son slip toujours à moitié en place, je le suce avidement, à quatre pattes, vêtue de mon seul jean…


C’est exactement la scène que voit cette pétasse de Sophie, en entrant la seconde d’après dans l’infirmerie pour changer son pansement. C’est aussi le moment que choisit cet éjaculateur précoce pour me gicler toute sa semence dans la bouche, sur le visage et les cheveux…


Tout se passe très vite, Julien remonte son slip et son pantalon très rapidement, et moi, à peine remise de la double surprise qui vient de me tomber dessus, je me plonge dans la recherche de mon tee-shirt, tout en essayant de rester digne, seins nus, le sperme plein la bouche et les cheveux… Sophie s’approche de moi et me tend quelque chose…



Elle l’a fait exprès la pétasse, je suis grillée, foutue, je me lève et pars en courant, arrachant au passage mon tee-shirt des mains de Sophie, je m’essuie le visage avec et m’en vais vers ma chambre non sans croiser au passage Mickaël qui croit halluciner… enfin j’espère !


Qu’est-ce que Julien va lui dire ? Quel marché vont-ils faire ? Vont-ils garder leur langue… C’est avec toutes ces questions en tête que je m’endors, le tee-shirt souillé dans les bras…