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Temps de lecture estimé : 23 mn
21/08/05
Résumé:  Une déception amoureuse qui se finit par la découverte d'un nouvel amour.
Critères:  ffh collègues fellation cunnilingu fdanus
Auteur : Kiki86      

Série : Jean-Marc et Angélique

Chapitre 03
Douce Laurence

Désolé ma toute belle, mais je ne baisse pas les bras si facilement. Je te donne rendez-vous demain au boulot…




Je ne pouvais pas, je ne voulais pas que ça se termine comme ça ! J’étais littéralement, complètement, que dis-je, intégralement tombé amoureux fou de cette fille. Le méga coup de foudre. Je la voulais, mon esprit la voulait, mon cœur l’appelait, mon corps la réclamait, criait sa faim ! Son parfum m’avait envoûté, l’odeur de sa peau. Je sentais encore son contact sur moi, le toucher de sa peau… NON ! IL NE PEUT EN ÊTRE AINSI !

J’étais en colère, frustré, perdu, honteux, honteux de mes sentiments, déjà esclave de cette fille ! Perdu, apeuré dans le gouffre qui devant moi s’ouvrait, créé par son absence ! Non ! Sa fuite ! ANGELIQUE !!


Ce fut donc dans cet état mi-coléreux mi-abattu que je partis au travail ce lundi matin. Putain de vie ! Je pointe, pose ma veste aux vestiaires, direction le rayon. Les filles sont déjà là. Laurence me regarde bizarrement, je sais qu’elle sait.



La journée a vraiment été morose, chiante. Je me suis pris de tête avec des clients ! Bon, dans deux heures je plie et je rentre. Allons boire un café, mon p’tit Jean-Marc, ça nous changera les idées.



C’est Laurence, elle arrive derrière moi en marchant vite, pour me rattraper.



Je la regarde, un peu surpris, mais pas tant que ça.



Si je n’étais pas déjà assis, je me serais sûrement retrouvé par terre. Une fille ! Merde ! Être en concurrence avec un autre mec, j’aurais pu me "battre" pour la récupérer. Mais contre une fille, on ne fait pas le poids ! Jamais ! Battu d’avance ! Le match est truqué monsieur l’arbitre !



Laurence me regarde tendrement, pose une main, très douce, sur ma joue, se rapproche et dépose un léger baiser sur mes lèvres.



Elle est sortie de la salle de pause, je n’ai pas encore réagi. Des yeux se tournent vers moi, merde mais il y a plein de monde ici, des sourires s’esquissent.


Un rayon de soleil vient d’illuminer ma journée. Pas si moche que ça, tous compte fait, cette journée.


Bon, c’est l’heure de rentrer !


J’ouvre la porte de l’appartement et…personne. Par contre son parfum est toujours présent. Et vlan, gros coup de cafard. Direction la salle de bains. Les restes de bougie sont encore présents, histoire d’enfoncer encore un peu plus le clou. Une bonne douche me fera du bien. Direction la cuisine, je me prépare un plateau-télé et vais m’avachir sur le canapé dans le plus simple appareil. La télé est allumée mais je ne la regarde pas. La fatigue finit par se faire sentir et je sombre dans un sommeil sans rêve.


Il me semble que j’ai entendu le parquet craquer ? Je suis encore endormi ?


Un vent léger et frais me caresse, un subtil parfum envahit la pièce. J’entends des pas qui se rapprochent doucement…Un zip de fermeture éclair…


Putain, c’est quoi ce rêve ?


Je sens que l’on s’approche de moi ! Tous mes sens me l’indiquent.

…Un souffle se pose sur mon ventre, bientôt rejoint par de douces et chaudes lèvres.


La vache ! Qu’est-ce que c’est bon !


…Des mains se posent sur mes cuisses et remontent délicatement…


Oh merde ! Oh merde ! Faut pas te réveiller ! Pas maintenant ! Mon dieu ! Ne me réveillez pas maintenant !


…Les lèvres continuent à m’embrasser tout en remontant vers ma poitrine…Les mains caressent mon corps, mais du bout des ongles…


Merci mon dieu !


…La bouche redescend, suivie et accompagnée des mains…Je sens des pointes de seins caresser mes cuisses…Les mains disparaissent…Des cheveux frôlent mon sexe en érection…

Je suis tendu comme rarement je l’ai été. J’ai l’impression que tout le sang de mon corps a convergé vers mon sexe et essaye d’en sortir !


…Un souffle léger et chaud sur ma verge…Des lèvres se posent délicatement…Des ongles caressent mes bourses, les faisant durcir…


Je dois me mordre les lèvres pour ne pas crier, lutter pour ne pas bouger. Surtout ne pas bouger.


…Une langue lèche mon gland, délicatement, lentement, prenant grand soin de lui, comme une sucrerie tant convoitée et précieuse que trop d’empressement ferait disparaître…Une main enserre la base de mon sexe et le remonte doucement…Une bouche fait place à la langue, délicatement, doux fourreau m’accueillant, vibrant de ses lèvres emplies de désir…


Je ne pense plus, ne respire plus, je me laisse envahir par cette vague de plaisir, ce tsunami qui vient du plus profond de mon être et que je devine dévastateur.


…Lentement la bouche monte et descend, me prenant jusqu’au fond de cette gorge que je sens chaude, brûlante…Des mains s’occupent délicatement des mes bourses, les caressant tendrement, comme deux fruits mûrs…Une bouche vient embrasser ma poitrine…


Une bouche ? Deux bouches ?


…Les va-et-vient sur mon sexe se font plus rapides, plus pressants…Cette deuxième langue qui titille le bout de mes seins…


Oh merci ! Oh merci !


Mon souffle devient court, je sens la vague de plaisir arriver. Elle va être dévastatrice, titanesque !


…La bouche va de plus en plus vite…Plus de mains…Plus de deuxième langue…


Oui !!! Je jouis !!


La décharge m’a littéralement anéanti. J’avais l’impression que du sperme en fusion sortait de mon corps, qu’il était venu de mes reins, en passant par ma colonne et ma tête pour redescendre ensuite et sortir, exploser, dans cette bouche ! Tout flotte autour de moi, je me sens léger, vaporeux.


Suis-je mort ?


…La bouche se retire…Une langue me lèche, récupérant tout ce qu’il reste…


Non, j’entends mon cœur battre, je suis encore vivant !


…Une bouche m’embrasse…C’est léger, humide, tendre…Une autre suit, gonflée de désir, ayant le goût de mon sperme sur les lèvres…


Dormons !

…Un souffle près de mon oreille…


« Adieu Jean-Marc, oublie moi ! Elle t’aime plus que moi ! Soyez heureux ! »


QUOI ?


Electrochoc ! Je me réveille, ou du moins ouvre les yeux, car d’un rêve il ne s’agissait pas ! Angélique est là devant moi, remettant sa robe, Laurence derrière elle, les yeux emplis d’amour, me regardant.


Elle est partie et Laurence est venue se blottir contre moi. Elle m’embrasse. Je reconnais cette bouche, c’est la deuxième !

Tendrement, elle blottit sa tête sur ma poitrine.




Une douce torpeur m’envahit et doucement, je glisse dans les bras de Morphée, bercé par la lente et tranquille respiration de Laurence.


Il y a des jours comme ça où tout d’un coup notre corps nous réveille, presque en sursaut, avec cette bizarre impression qu’il y a quelque chose qui cloche, que l’on a oublié quelque chose, bref qu’il manque un chapitre dans nos cases souvenirs. Le plafond, le plafond n’est pas celui de la chambre, je le connais par cœur, non c’est vrai j’ai du m’endormir sur le canapé. Oui je me rappelle être dans le canapé, de ce drôle de rêve…Non ce n’était pas un rêve, pas vraiment, même si je l’ai cru au début, elles étaient bien là toutes les deux…Et puis elle est partie, elle m’a dit adieu. Mon cœur se gonfle, mais je ne suis pas vraiment triste. Bizarre que je ne sois pas vraiment triste ! Je le devrais pourtant ! Oui ! Je m’en rappelle ! L’autre est restée, elle…Elle est là sur moi, je sens son souffle sur mon torse, son bras sur mon ventre, sa main sur mon aine, une jambe entre les miennes. Elle sent bon ! Elle a l’air si paisible.


Délicatement, je sors un bras de sous son corps. Sa peau est douce, fraîche. Ma main court lentement sur son dos. Doucement, lentement, tendrement, pour ne pas la réveiller, pour ne pas la faire disparaître. Pour ne pas faire disparaître cet ange, cette femme sublime…Laurence ! Oui, je me rappelle…Cette deuxième bouche, cette deuxième langue, cette voix chargée d’amour et de tendresse, ce regard si rassurant, si plein de promesses, comme pouvait en avoir ma mère les fois où, pris de panique, enfant, je me réveillais en sueur à la suite d’un cauchemar. Oui, c’est exactement ça, bienveillante et maternelle. Oh Laurence ! Toi !


Je sais pourquoi mon cœur se gonflait. Ce n’était pas de tristesse, mais d’amour. D’un amour pur, d’un amour ayant en fait toujours existé, mais que je n’avais pas vraiment vu, que je n’avais pas vraiment compris. Oh Laurence !


Doucement ma main se plaque sur son dos, au creux de cette chute de reins, que je devine plus que je ne vois. Je la remonte en suivant le long de sa colonne. J’arrive à sa nuque, douce, fine, zone si propice à de sensuels baisers.


Son souffle s’accélère légèrement, son dos se fait rond, elle s’étire. Mon pouls s’accélère, ce corps, son contact m’électrise. Elle lève la tête, ses yeux sont remplis, non, ils débordent d’amour. S’avance et dépose un délicat baiser sur mes lèvres. Elle se recule, me regarde. Je dois avoir une tête comique, car elle sourit et me dit :



J’ouvre la bouche mais elle y dépose un doigt.



Sa main se pose sur ma joue, comme elle l’avait déjà fait hier, elle est si chaude, si rassurante, j’ai envie de fermer les yeux et de me laisser bercer, de glisser à nouveau dans cette douce torpeur que je viens de quitter.



Mon amour ! Elle m’a appelé mon amour ! Et moi, comme si de rien était, comme si nous étions un vieux couple, je me lève délicatement, lui pose un baiser sur le front et me dirige vers la cuisine.


J’ai l’impression d’être sur un nuage, un peu comme si j’étais dans un univers parallèle, vous savez quand dans cet épisode de la quatrième dimension où le gars ne sait jamais s’il est éveillé ou en train de dormir et qu’en fait il vit dans deux univers à la fois. Eh bien, c’est un peu mon cas, en ce moment. Quelque part, je n’arrive pas à me persuader que je ne suis pas complètement en train de rêver…


Des bruits de pas derrière moi, des bras qui m’enlacent, un corps nu contre mon corps, une bouche embrasse ma nuque.



Ses mains descendent lentement vers mon bas ventre et se rejoignent à la base de mon sexe. Décidément, ce rêve est chouette, faites qu’il dure toute une vie. Son corps glisse contre le mien, sa bouche embrasse mon dos, sa langue me lèche, m’électrise, arrive sur mes fesses. Un baiser sur chacune et elle me retourne.


Mon sexe, bel amant obéissant, s’était déjà dressé à l’appel de cette dame, de cette maîtresse, de SA maîtresse. Ses mains se repositionnent à la base de celui-ci et ensemble commencent à le caresser, délicatement, en de grands mouvements amples, augmentant en moi la raideur de ce membre bandé.



Ses lèvres se posent sur mon gland, sa bouche s’ouvre, sa langue s’avance, passe sous celui-ci. Le contact me fait presque sursauter. Sa bouche se referme, je suis en elle. Elle ne bouge pas, se contente de faire des succions à ce gland, comme pour en extraire tout le nectar. Ses mains se dégagent et se posent sur mes fesses. D’un seul coup, elle engouffre mon sexe jusqu’à la base. Je sens son souffle contre mon ventre, sa langue qui m’enveloppe. Le retour se fait lentement. Elle continue ainsi ses mouvements rapides et lents et malgré ma concentration, j’ai du mal à me retenir pour ne pas jouir dans cette bouche ainsi offerte. Mon souffle devient court, je sens que je vais venir, je reconnais cette contraction annonciatrice de plaisir et de délivrance. Mais non, pas maintenant et pas comme ça ! Un rêve ne peut procurer de telles sensations. Un rêve ne peut pas me donner autant de plaisir. Alors si tout ceci est bien réel, il faut que ce soit autrement, plus grand, plus fort, beaucoup plus fort. J’ai presque des envies orgiaques. Pleins d’images défilent rapidement devant mes yeux, emplies de femmes, de sexe, de scènes plus torrides les unes que les autres.


Je prends ses mains posées sur mes fesses. Elle s’arrête, me regarde, le regard interrogateur, je plonge mon regard dans le sien, lui fais non de la tête et je me retire. Je tire ses bras pour la redresser et me colle à elle, écrasant sa poitrine, mon sexe battant contre le sien. Elle écarte légèrement les cuises pour qu’il puisse venir se loger contre le sien, les resserrant ensuite, afin de lui procurer un écrin soyeux.

Je plaque ma bouche contre la sienne, partant à l’assaut de ses lèvres. La réponse est rapide, je sens aussitôt sa langue venir au contact de la mienne. Elles se cherchent, se trouvent, se repoussent, s’attrapent, entamant une danse effrénée. Nos souffles se font courts, le désir nous envahit. Elle commence doucement à onduler, frottant ainsi son sexe contre le mien. Je sens ses lèvres inférieures qui s’entrouvrent, laissant ainsi s’échapper la preuve de son plaisir.


Mes mains caressent son dos. Ma main droite trouve le chemin menant à ses seins et vient se déposer sur ce fruit gorgé d’amour, tendu et fier, pointant un arrogant petit téton, droit dressé me défiant. Mes doigts le caressent, le faisant durcir encore plus.


Laurence a posé sa tête dans mon cou, le souffle court, sa poitrine monte et descend, gonflée par le désir. Elle ondoie de plus un plus vite, prenant autant de plaisir qu’elle peut m’en donner. Quelle sublime sensation de sentir son sexe humidifié, coulant de désir se branler sur le mien, ses cuisses soyeuses devenant du coup de plus en plus moites, glissantes, imprégnées de nos sécrétions.


Elle accélère encore le rythme, essaie au maximum de serrer ses cuisses pour augmenter la pression sur mon sexe, le faisant ainsi remonter dans le sien. Par moments, mon gland glisse sur l’entrée de son antre, et à chaque fois je la sens qui vibre contre moi, que son plaisir augmente, que sa jouissance arrive.


Les ondulations commencent à prendre un rythme effréné, presque désordonné, preuve qu’elle ne va pas tarder à jouir. Je plaque mes mains dans le creux de ses reins, l’empêchant ainsi de bouger.


Elle me regarde, me supplie du regard, ne comprend pas. Je l’embrasse et lui dis :



Et toujours dans cette position, je la pousse doucement, la guidant, restant entre ses cuisses, doucement nous progressons, chaque pas provocant de nouvelles frictions, chaque friction nous portant au bord de la jouissance, toujours plus forte, toujours plus profonde. Nous arrivons au seuil de la chambre, je n’en peux plus, si je ne m’arrête pas maintenant, je vais recrépir les murs de celle-ci. Ça va être le largage total, l’explosion atomique de la jouissance !


Je la colle contre le chambranle de la porte, me dégage prestement et m’agenouille face à ce sexe gorgé par l’envie, ruisselant de bonheur. Face à ses lèvres gonflées d’envie et clamant grâce. Face à ce clitoris fier et exacerbé, tendu hors de sa maison, tel un bernard-l’ermite hors de sa coquille, cherchant désespérément une bouffée d’oxygène qu’il ne trouve pas. Je fouille dans cette toison blonde et bouclée, dans ces poils nimbés d’amour, imprégnés de ce doux fumet aiguisant mes sens, odeur de femme, odeur du plaisir, de son plaisir, de celui qu’elle prend en se moment. J’embrasse ses lèvres à pleine bouche, jouant avec ma langue pour les pénétrer et les lécher.


Je m’empare de son clitoris, le suce, le lèche, le mordille. Son souffle devient rauque, son gémissement emplit l’appartement. Elle se mord les lèvres pour ne pas crier. Mes doigts se font inquisiteurs, chercheurs de trésor, chercheurs de plaisir, découvrent l’entrée de sa grotte, ce puits d’où s’écoule son plaisir. Je les maintiens là, juste à l’entrée. Elle cherche, par des mouvements de bassin à les enfoncer en elle, mais je lui refuse cette introduction pour l’instant. Je continue de sucer et lécher son bouton d’amour, je sens les vibrations de son corps se faire plus précises, plus rapprochées. Alors j’insiste, le suçant encore plus fort, le mordillant presque à chaque fois et je la sens arriver. Elle est là, cette vague destructrice de plaisir, celle qui va l’anéantir, elle arrive ! Son corps tremble de plus en plus, sa bouche est ouverte, cherchant l’air qu’elle ne trouve pas, et au moment où l’apothéose se déclenche, j’enfouis deux doigts au plus profond de son sexe. C’est pour elle comme une décharge, son corps s’arc-boute, un cri, non, un feulement venant du plus profond de son être déchire le silence.


« VVOUUUIIIII !!!! »


J’en ai presque perdu l’audition, tout l’immeuble, non tout le quartier a du l’entendre !


Son corps est pris de sursauts qui s’espacent petit à petit. Ma main, ma bouche est remplie de son nectar. Je la sens qui devient flageolante. Je me lève, son souffle est profond, ses yeux sont vitreux, je la prends dans mes bras, et la dépose dans le lit. Un baiser sur son front couvert de sueur, je rabats le drap sur elle et, sifflotant, me dirige vers la cuisine.


Je mets à l’eau à bouillir, sors bols, cuillères, thé, sucre, lait, brioches, confiture et miel. Je dispose le tout sur un plateau et reprends la direction de la chambre. La bouilloire vient de s’éteindre. En allant la chercher, j’en profite pour mettre un fond sonore. J’ouvre les volets de la chambre, le soleil est déjà haut dans le ciel, la journée sera encore chaude aujourd’hui, malgré le léger souffle d’air qui parcourt l’ensemble de mon corps.


Merde, c’est vrai, je n’ai pas fait gaffe, mais je suis encore totalement nu et à la fenêtre de ma chambre, faisant bénéficier du spectacle de "mon service trois pièces" à l’ensemble du monde ! Heureusement que j’habite au quatrième étage et qu’il n’y a personne en ce moment dans les appartements d’en face.


Si ! Justement ! Il y a quelqu’un, une femme, qui me regarde. Elle ne paraît pas choquée, elle me sourit et me fait un signe de la main, main fermée le pouce vers le haut. Je suis sûr qu’elle a entendu Laurence jouir. Il ne peut en être autrement. Le cri qu’elle a poussé aurait rendu sourd un mort !


Des bras m’entourent, des dents mordillent ma nuque.



Une de ses mains agrippe mon sexe et me tire. Ainsi pris en main, elle me dirige et me pousse sur le lit.



Elle arbore un sourire démoniaque et se penche vers moi…


Oh mon Dieu, je sens que cette journée ne fait vraiment que commencer. Je n’ai plus qu’à réserver une chambre à l’hospice, car à la fin de la journée, j’ai l’impression qu’il ne va plus rester grand-chose de moi !



Sa langue joue avec mon lobe d’oreille, elle le lèche, le mordille.



Un ange passe…


Assis dans le lit, l’un en face de l’autre, le plateau entre nous, nous dévorons à pleines dents, car l’intermède nous a ouvert l’appétit. Elle est donc assise en face de moi, les jambes en tailleur. Elle est belle, je la vois vraiment maintenant, j’ai le temps de découvrir, d’apprécier, de la détailler. Bref de me rincer l’œil, comme on le dit si bien. Aucune partie de son anatomie ne me sera plus inconnue.



Je la regarde, son regard est coquin, un petit sourire aux lèvres, elle me fixe et me désigne le bas de ma personne. Effectivement, le spectacle qu’elle m’offrait avait agit normalement sur moi, provoquant un début d’érection.



Elle se penche vers moi et me tend ses lèvres. Je l’embrasse, délicatement, baiser presque chaste, comme de vieux compagnons de route.



Scotché, je suis littéralement scotché par ce qu’elle vient de me dire. C’est tellement empreint de vérité, tellement vrai, si simple. Comme le dit l’adage "pourquoi chercher midi à quatorze heures ! Que l’homme peut être aveugle, lui qui se croit omniscient.


Sur cet intermède intellectuel, je me lève et débarrasse le plateau, le ramenant à la cuisine.


De la chambre me parvient la voix de Laurence.



La voix s’est rapprochée. Je me retourne et la vois au seuil de la porte. Elle me fixe.



Je comprends, je comprends mieux, maintenant, ces échanges que j’avais avec un, en l’occurrence une, certain "ange" sur un site d’échange. Le dit "ange" semblait en savoir long sur moi. Je comprends mieux.


Nos regards se croisent et sans crier gare, un fou rire nous prend. Je me précipite vers elle, décidé à l’attraper, mais elle en décide autrement. Elle fuit, courant dans le séjour, tournant autour du canapé. Je cours après elle, d’autant plus attiré par le spectacle qu’elle m’offre. Le spectacle de sa chute de reins, de son superbe fessier qui me nargue ! Elle continue sa course, se dirigeant vers la chambre, mais plus rapide qu’elle, je la plaque sur le lit. Tout au long de cette poursuite le fou rire ne nous avait pas quittés. Mais là, on ne rit plus. Il nous a quittés aussi subitement qu’il est arrivé.


Je me presse contre elle, contre son dos, contre ses reins, contre ses fesses, mes jambes s’insinuant au milieu des siennes, l’obligeant à les écarter. J’embrasse sa nuque, son dos, ses fesses, ses jambes.


Mais mains parcourent ce corps mis à ma disposition. Je le masse, le pétris. Je m’occupe de ces fesses, douces collines exaltant le fantasme des hommes. Elles sont soyeuses, fermes. Je les caresse du bout des doigts, cherchant, provoquant des frissons. Mes lèvres rejoignent mes doigts. Elle se tourne légèrement sur le côté, remontant une jambe, m’invitant par ce geste à continuer dans ce sens. Mes caresses se font plus appuyées. Ma langue a rejoint ces soldats du plaisir et à son tour cherche la réaction, l’accord, le consentement. Mes doigts descendent le long de cette cuisse ouverte, caressant l’intérieur, cherchant cette zone si douce, près de l’aine. Ma langue continue son chemin, descendant le long de cette raie, dans l’espoir d’y trouver un trésor.


Son corps participe, acceptant ces offrandes, montrant son bonheur en ondulant, allant au-devant de mes explorations. Afin de m’aider dans mes recherches, elle lève légèrement son bassin, me présentant ainsi, plus de surface à découvrir. Je profite de son geste pour glisser les coussins sous son ventre afin de ne pas la fatiguer. Je me trouve à présent à plat ventre entre ses cuisses. Ma langue s’occupe de sa rosette, la léchant, la titillant, pendant qu’une main remonte sur ce sexe ouvert, palpitant et avide d’être un territoire conquis. Effleurant celui-ci, je me dirige vers son bourgeon, que je devine dressé par l’excitation.


Je l’entends, elle ronronne de plaisir, telle une chatte dans les bras de son maître. Avec ses mains elle écarte ses deux globes s’offrant complètement, demandant plus, plus de plaisir. Mouillant un doigt, je l’introduis dans ce palpitant petit trou, m’enfonçant entièrement, provoquant la contraction de celui-ci et un petit cri de plaisir de ma maîtresse. Mouillant deux doigts, je les introduis délicatement dans sa grotte d’amour. Je la sens se contracter, palpiter, gangue vivante, animée par sa propre âme. Je commence un doux va-et-vient dans chaque territoire conquis. Le ronronnement a laissé place à des gémissements. Tout en continuant mes mouvements, je pivote sur le dos, enfouissant ma tête le plus profondément sous son ventre, cherchant de la langue son clitoris. L’ayant trouvé et le connaissant, je commence à le lécher, le sucer, le mordiller.


Elle pousse soudain un râle de plaisir, se soulève sur les bras et se met debout au-dessus de moi. Ainsi positionné, j’ai une vue imprenable sur son sexe, encore palpitant, dégoulinant de plaisir. Elle se positionne au-dessus de ma tête et s’accroupit sur mon visage, m’offrant le bonheur une fois de plus de la déguster, non, de la dévorer à pleine bouche. J’embrasse à pleine bouche ces lèvres gorgées par l’envie. Ma langue joue à l’entrée de sa grotte, la léchant, rentrant, sortant, tel un petit sexe.


Elle se relève, pivote et s’allonge sur moi. Sans autre forme de procès, elle prend directement mon sexe en bouche, le branlant d’une main, caressant mes bourses de l’autre. Sa main fait de grands va-et-vient, mouvement ample, en serrant fortement mon membre, gardant juste mon gland en bouche, auquel elle applique de petits mouvements de langue entre deux sucions.


Ne voulant pas rester à l’écart du champ des activités, je reprends ma dégustation là où je l’avais laissée, profitant de la liberté de mes mains pour caresser ses seins.


Mes mains caressent ses seins et jouent avec ses tétons. Elle branle mon sexe tout en le suçant et en caressant mes bourses. Je lui dévore sa chatte. Son corps ondule, nos souffles sont courts, nos plaisirs montent. Je sens la jouissance arriver, monter en moi, faisant grossir encore plus ma verge, provoquant des soubresauts. Comprenant ses signes annonciateurs, Laurence la lâche et me prend dans sa bouche, complètement. Cette divine sensation a raison de moi et m’arc-boutant pour augmenter la pénétration j’éjacule en elle, remplissant cette gorge offerte. Avalant le tout, elle commence à lécher les restes de ma jouissance, se faisant un honneur de ne rien laisser.



Elle s’étend sur moi m’offrant se bouche, langoureux baiser. Elle a le goût de mon sperme. Elle se love contre moi et d’une main joue avec mon torse.



Et oui, c’est vrai, on est en semaine aujourd’hui, j’avais complètement oublié. Je me retourne vers elle, dépose un bécot sur ses lèvres.



Elle me regarde, cherchant à savoir si je suis sérieux ou si je plaisante.



Ce simple mot suffit pour provoquer une nouvelle érection. Je l’imagine déjà nue dans ses vêtements, son sexe et ses seins excités par le frottement du tissu. Mais pour l’heure, c’est de douche qu’il s’agit, donc direction la salle de bains.


L’eau monte doucement en température. C’est un délice de la sentir, laver la fatigue de nos muscles. Détendre nos corps, et nos esprits. En tout cas, c’est le cas pour moi.



Ses yeux brillent de malice, sa main se tend vers moi. Plus qu’une simple invitation, elle parcourt mon torse, descend vers mon bas ventre et enserre mon sexe au repos.



Elle enduit ses mains de gel douche et commence à me savonner, enduisant tout mon corps, dans ses moindres recoins, s’activent particulièrement sur ma verge, lui redonnant rapidement vigueur.



Aussitôt demandé, aussitôt exécuté. Je me fais un bonheur d’enduire son corps de gel, de la savonner, de la frictionner, m’attardant lourdement sur ses seins.



Elle se retourne, se penche légèrement en avant, me tendant ainsi ses fesses. Je m’applique à lui laver le dos, ses jambes, ses merveilleuses fesses, risquant un doigt inquisiteur au milieu de celles-ci.


Elle retourne son visage vers moi…



Je me penche, m’apprêtant à nouveau à lui lécher son œillet.



Je me lève, posant une main sur sa hanche. Voyant que le message a été compris, elle cambre un peu plus les reins, m’invitant à continuer dans ce sens. Prenant le flacon de gel, j’en verse sur mon membre et le frictionne énergiquement, lui redonnant plus de vigueur et une dureté nécessaire à ce genre d’exercice. J’approche mon gland de son orifice. Un légère poussée et il entre doucement. Le terrain a déjà été pratiqué, le plaisir connu et à cet instant voulu.


Lentement je m’enfonce, ne voulant en aucun cas endolorir ma partenaire. Je suis en elle jusqu’à la garde, profitant de cet instant que l’on ressent au fond de cet étroit passage, emprisonné, enserré, mâle dominant sa femelle. Commence le va-et-vient au sein de ce conduit, lent, ample, allant jusqu’à presque sortir mon gland de son anus maintenant dilaté, pour entièrement rentrer d’un seul mouvement rapide. Laurence halète. Les mains toujours appuyées contre le mur de la douche, elle augmente la cambrure de ses reins, augmentant ainsi la profondeur de la pénétration. Elle accompagne chaque mouvement.



A sa demande, j’accélère la cadence, tenant maintenant ses hanches à deux mains. J’aperçois sa poitrine ballottée par les secousses. Mon pubis claque sur ses fesses. L’eau qui coule sur son dos, se mêlant au savon forme de l’écume qui lui coule entre les cuisses, tel des flots de sperme.


Ses gémissements sont de plus en plus forts. Plus ils sont forts, plus je vais vite, encouragé par cette demande informelle. Plus je vais vite, plus elle râle. Je la pilonne maintenant sans ménagement.



Je ferme les yeux, me concentre sur mon allure, cherchant à aller encore plus vite, plus fort. Puis le plaisir arrive, rapide, fulgurant une fois de plus. D’un coup sec, je sors entièrement d’elle et m’y replonge jusqu’à la garde, jouissant au fond de son si beau et si bon cul. Au même moment, elle se crispe, comme tétanisée, enserrant ma verge dans un étau.



Son cri retentit dans la salle de bains.



Quel langage, dans la bouche de cette si belle Laurence. Elle se redresse, évacuant mon pénis de son anus, suivi de ma jouissance. Se retourne, m’embrasse amoureusement, goulûment, nos langues dansant une sarabande infernale.



Nouvelle embrassade, elle quitte rapidement la douche, me laissant seul, terminant de me laver. Sortant à mon tour, elle est déjà habillée. Rapide baiser, elle me tend un paquet de linge de couleur bleue.



Je regarde ses dessous qu’elle m’a laissés en gage, impatient d’être à ce soir. J’entends la porte de l’appartement se fermer. Je me dirige vers la chambre et commence à m’habiller quand le téléphone sonne. Je prends le combiné qui se trouve sur la table de nuit.



C’est une voix féminine qui me répond.



Mais qui est-ce et comment peut-elle ? Un léger courant d’air me donne la réponse. La fenêtre ! Elle est restée ouverte ! Je me retourne et avance vers celle-ci, l’inconnue de tout à l’heure y est toujours. Elle me sourit. Elle est vêtue d’un peignoir bleu me semble-t-il.



D’une main elle défait la ceinture de son peignoir, dévoilant son corps nu à mes yeux.