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n° 09598Fiche technique42231 caractères42231
Temps de lecture estimé : 25 mn
23/08/05
Résumé:  Le hasard me mène vers un sauna où je découvre des plaisirs que je me refusais d'envisager jusque là.
Critères:  hh couplus inconnu sauna volupté voir intermast fellation hdanus init
Auteur : Verdi  (Où j'en arrive à passer au-delà de mes prejugés)      

Série : Sueurs torrides

Chapitre 01
Sueurs torrides

Ce que je vais vous raconter ci-après m’est arrivé réellement, il y a quelques mois. Comme c’est assez long j’ai scindé le récit en deux parties, dont voici la première. J’espère que cela vous plaira autant de lire cette relation de mes souvenirs d’alors et des événements qui en ont résulté, que j’en ai eu à l’écrire.


Je m’appelle Alain et j’ai 35 ans. Je suis marié depuis une dizaine d’années pour mon plus grand bonheur, avec Claire, une jolie brune de 32 ans.

Claire et moi formons un couple uni par l’amour mais aussi par la confiance totale, par le respect et la fidélité que nous avons l’un pour l’autre.

Cela nous a permis d’ouvrir notre horizon et de sortir des sentiers battus des couples dits "normaux".


C’est ainsi que nous avons découvert lors de nos dernières vacances l’amour en trio avec la charmante et jolie Annie. De retour au pays, cela nous a donné envie de renouveler l’expérience et nous avons placé des annonces sur des sites de rencontres pour trouver une femme bisexuelle ou un couple.

Ayant fait notre choix parmi les nombreuses réponses reçues, nous avons fixé rendez-vous à un couple d’une quarantaine d’années.


Jusque-là, ce couple et nous ne nous étions présentés que sous des pseudos. Les seules choses que nous savions d’eux étaient qu’ils habitaient la même région, qu’ils avaient plus ou moins quarante ans et qu’ils étaient bisexuels tous les deux.

Quelle n’a pas été notre immense surprise quand, arrivés à notre rendez-vous, nous avons découvert que ceux que nous attendions étaient presque des voisins, habitant la même petite ville que nous, dans une rue voisine. Nous les connaissions d’ailleurs de vue. Parmi tous ceux qui avaient répondu, il avait fallu que cela tombe comme cela….


Cette proximité a sans doute contribué à nouer très rapidement avec eux des liens d’amitié. Carine et Gérard étaient des gens formidablement sympathiques et libérés. Grâce à eux nous avons passé des soirées et des nuits aussi excitantes que sensuelles, où tout était permis, mais où rien n’était imposé ou obligatoire.

Ils avaient déjà une expérience de l’échangisme, ils eurent la patience de nous décrisper et de nous laisser le temps de nous libérer.


Après quelques rencontres, la seule barrière qui subsistait était que je ne pouvais me résoudre à accepter d’avoir le moindre contact physique avec Gérard. Malgré ses tentatives pour m’y amener et malgré que Claire ne semblât avoir aucun problème avec cela, je ne pouvais passer ce cap. Gérard ne m’en tenait apparemment pas rigueur, mais je sentais bien que cela lui aurait plu de me caresser, de me sucer, de me posséder et que je lui rende la pareille. Et tout cela devant nos femmes qui, elles, se livreraient pendant ce temps sans retenue aux plaisirs lesbiens.


Toutes les trois semaines environ, nous passions une soirée et parfois la nuit ensemble, tantôt chez nous, tantôt chez eux. Mais entre deux soirées nous ne les voyions qu’épisodiquement : ni nous ni eux n’avions envie de susciter des commentaires dans le voisinage par de trop fréquentes visites à nos domiciles respectifs.


Je travaillais comme technicien en informatique et ce travail me donnait toute satisfaction. Le seul petit hic était que comme je devais travailler une semaine sur deux le samedi matin, en compensation je prenais congé le mercredi après-midi. La plupart du temps je rentrais à la maison, mais il arrivait que j’aille me balader en ville ou au cinéma voir un film d’action (Claire n’aimait pas trop cela) ou simplement chiner dans des bouquineries.


Ce jour-là, justement, j’avais décidé d’aller voir si je pouvais me réapprovisionner en lecture.

Comme la plupart des bouquineries étaient concentrées dans un quartier du centre-ville, je cherchai un stationnement à proximité. Je trouvai une place dans une petite rue que je ne connaissais pas. Comme je sortais de la voiture, la porte de l’immeuble s’ouvrit sur un homme. Quand il referma la porte, mon attention fut attirée par une plaque de cuivre fixée sur celle-ci. « Sauna ».


Tout en marchant vers ma destination, je me pris à penser qu’il y avait longtemps que Claire et moi n’avions plus été au sauna. Il y en avait un près de là où nous habitions et il fut un temps où nous y allions régulièrement.

Mais au sauna était venue s’ajouter une grande salle de fitness qui, au fil du temps, accueillait de plus en plus de monde. Le caractère convivial, presque familial, avait disparu et petit à petit nous avions cessé d’y aller.


Une heure plus tard, ayant acheté plusieurs livres, je retournai à la voiture. Arrivé, je m’installai au volant. Mon regard retomba sur la plaque en cuivre du sauna. L’idée me vint d’entrer et d’aller voir de quoi cela avait l’air. Si cela devait s’avérer un endroit sympa, je me dis qu’on pourrait, Claire et moi, reprendre nos habitudes et y venir de temps à autre.


Je regardai ma montre et vis qu’il n’était que treize heures trente. J’avais même tout le temps pour m’offrir une petite séance de transpiration qui ne me ferait pas de tort.

Je ressortis de la voiture et poussai la porte d’entrée de l’établissement. J’entrai dans un grand hall au fond duquel se trouvait une sorte de guichet. Derrière la vitre, un homme. Je m’approchai et il me dit bonjour.



Il m’expliqua qu’il y avait un sauna, un hammam et une cafétéria, m’indiqua comment y accéder, ainsi qu’au vestiaire et à la salle de repos. Il précisa que c’était ouvert jusqu’à vingt-deux heures. Je lui répondis que je ne resterais certainement pas aussi tard.

Je le payai et il me remit un peignoir, une serviette et un cadenas pour l’armoire de vestiaire.


Je poussai une porte et montai un escalier qui devait me mener au vestiaire. J’entrai dans une grande pièce. Les armoires étaient nombreuses et je remarquai qu’il y en avait pas mal avec des cadenas sur les portes, ce qui pouvait signifier qu’il y avait du monde.

Je me dévêtis et enfilai le peignoir. Sur la porte du fond, une plaquette indiquait « Sauna – Cafétéria ». J’entrai dans une autre pièce, meublée de fauteuils en cuir et d’un bar. Il y avait quelques personnes, tous des hommes, accoudés au bar ou assis dans les fauteuils de cuir. À côté du bar, je vis une autre porte avec l’indication « Sauna ».

Je me dirigeai vers celle-ci, saluant au passage les personnes présentes.

J’entrai dans un grand local. Une chaleur étouffante y régnait. Une cloison sur laquelle étaient fixés des portemanteaux partait du mur du fond et le partageait partiellement en deux.

D’un côté, je vis des douches et de l’autre, les portes qui donnaient accès au sauna et au hammam. Sur celles-ci, deux affiches identiques : « Prière de ne pas entrer avec les peignoirs et les serviettes ». Au fond du local, une autre porte indiquait « Salle de détente ».


Je suspendis mon peignoir à une patère et entrai dans le sauna. La chaleur était intense. Sept hommes nus étaient assis ou couchés sur les bancs en gradin. Pas une seule femme. Il restait juste une place et je m’assis. Personne ne parlait. Chacun transpirait en silence, le regard perdu.


Après quelques minutes, je sentis la sueur perler et les gouttes se faufiler un chemin sur ma peau. Une personne se leva et quitta la pièce, puis mon voisin fit de même, bientôt remplacée par un autre type. Plus large que l’autre, nos épaules se touchaient de temps à autre. Cela m’énervait un peu de sentir ces petits coups, mais je ne dis rien.

Je transpirais de plus en plus. Après une quinzaine de minutes, je sortis du sauna et pris une douche fraîche. Quelques hommes faisaient de même ou s’essuyaient, entraient ou sortaient du sauna ou du hammam, le tout presque en silence.


Je m’essuyai, renfilai mon peignoir et décidai d’aller voir à quoi ressemblait la salle de détente. Ouvrant la porte, je fus face à un escalier descendant à l’étage inférieur. Arrivé en bas et passant une porte, je découvris une grande salle plongée dans la pénombre. Seuls quelques points lumineux empêchaient que l’obscurité ne fût complète.

Tout le long du mur de droite, des matelas étaient posés à même le sol. À gauche, trois grands divans recouverts de gros coussins se partageaient l’espace. Entre deux des divans, une baie donnait accès à une pièce qui me semblait un peu plus éclairée.

Il y avait six personnes assises dans les divans et autant allongées sur les matelas, certains revêtus de leurs peignoirs, d’autres nus.

Je me dirigeai vers la baie et découvris sur ma droite un large couloir avec, de part et d’autre, des alcôves séparées par des cloisons ouvertes côté couloir.


Je m’avançai. Quelques-unes étaient occupées. À ma stupeur, je vis dans une d’elles deux hommes occupés à se caresser. Dans une autre, ils étaient trois, dont un se faisait sodomiser en faisant une fellation à un troisième. J’en étais baba.

Arrivé au bout du couloir, je fis demi-tour et, sans regarder sur les côtés, regagnai la grande salle. Je m’assis, ou plutôt je me laissai tomber, dans le divan le plus proche, qui était inoccupé.


J’avais atterri dans un sauna pour homos ! Enfin, me dis-je, il en faut pour tous les genres et tant qu’on me laissait en paix, cela ne me gênait pas.

Je restai assis pendant quelques minutes, observant ce qui se passait autour de moi. À part deux types dans le divan voisin et dont chacun avait une main disparaissant sous les pans du peignoir du voisin, chacun dans la salle avait l’air de se reposer.

Je dois avouer que tout cela me perturbait. Je pensais à Gérard qui, s’il me savait ici, rigolerait bien. Moi qui lui avais refusé la moindre caresse !


Je jetai un œil au divan d’à côté et vis qu’un des hommes avait ouvert le peignoir de l’autre, s’était penché sur son sexe bandé et le suçait lentement en lui caressant doucement les testicules. Cela ne les gênait pas le moins du monde de se savoir observés. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette queue dressée qui se laissait engloutir puis se retrouvait libre quand les lèvres remontaient, de cette langue qui tournait alors autour du gland, de ces doigts qui pétrissaient les testicules et petit à petit je ressentis une onde de chaleur me traverser le corps.


Que m’arrivait-il ? Les picotements que je commençais à percevoir dans le bas-ventre et le léger gonflement de mon sexe trahissaient bien que ce spectacle ne me laissait pas insensible. Avant que mon excitation ne soit trop visible, je me levai et remontai l’escalier vers le sauna.

J’entrai dans le hammam. Un léger brouillard brûlant de vapeur d’eau m’enveloppa aussitôt.


La pièce était plus petite que le sauna, mais avait la même disposition de bancs en gradin. Ceux-ci étaient tous occupés. Il n’y avait plus de place et un homme se tenait debout, appuyé contre le mur près de la porte. L’espace entre le mur et les gradins n’était pas large. Je passai à côté du type debout pour aller au fond. Je m’adossai aussi au mur, espérant voir se libérer une place assise. Regardant les personnes autour de moi, je vis que le type debout avait le sexe gonflé et presque dressé. Le type assis en face de lui tendit la main et le caressa en le branlant doucement. Mon entrée avait dû les interrompre.

L’excitation qui m’avait quittée en remontant de la salle de repos se réveilla en moi. Je sentais de douces palpitations dans mon sexe. Je le sentais tressaillir, s’enfler.


A ce moment, un type se leva et quitta la pièce. En passant, sa main frôla la queue raide du type debout. Celui-ci ne broncha pas et ne fit pas mine de prendre la place libérée. Je m’assis donc, soulagé de ne plus montrer à tout le monde ma queue passablement gonflée.


Je dois dire que mon sexe, en temps normal et au repos, est déjà plus volumineux que chez beaucoup. En érection, il mesure plus ou moins vingt centimètres. Celui de Gérard, le seul que j’avais vu de près, était plus court mais un peu plus gros, surtout le gland qu’il avait très épais.


Je n’avais pas trop envie de m’exposer à la vue de tous. Mais je dus constater que cela n’était pas passé inaperçu chez mon voisin de droite, un homme assez grand, d’une cinquantaine d’années. Il s’était un peu tourné vers moi et essayait de capter mon regard. Moi, j’essayais plutôt de rester indifférent.

Soudain, il posa sa main sur le haut de ma cuisse. Il commença à frôler doucement ma peau.

J’étais tétanisé, je ne savais comment réagir. Que faire ? Que lui dire ? Comment mon esprit pouvait lui expliquer que je ne voulais pas de cet attouchement, alors que ma peau et mon corps entier devaient avouer qu’ils trouvaient cette caresse agréable, et le lui montraient en exhibant un sexe qui gonflait à vue d’œil ?

Je m’aperçus que je transpirais abondamment. Je me demandais si c’était la chaleur intense du hammam ou celle de mon excitation qui inondait ma peau à ce point.


La main du type allait maintenant de haut en bas de ma cuisse et, quand elle parvenait à l’aine, touchait du bout des doigts la fine peau des bourses. Voyant mon absence de réaction, qu’il pouvait interpréter comme un assentiment, sa main se posa doucement sur mon sexe. Ses doigts se refermèrent autour. Elle resta comme cela quelques secondes, puis les doigts remuèrent doucement. Sous cette caresse, ma queue enfla plus encore. Je sentis l’excitation monter en moi.

Puis, dans un sursaut de lucidité, je posai ma main sur la sienne, la gardant immobile quelques secondes, l’écartant ensuite doucement de mon sexe. Je me penchai vers lui et lui soufflai :



Puis j’ajoutai :



Il ne dit rien, mais retira sa main. Mon regard alla vers les autres occupants, croyant qu’ils m’observaient tous, mais personne ne faisait attention à moi ni à mon voisin. Celui-ci se leva et, avant de quitter, me dit à l’oreille :



Et il sortit.

J’étais un peu gêné de mon état. Je posai mes mains sur mon sexe pour le dissimuler aux regards. Je vis le type debout me regarder. Il avait un léger sourire, comme s’il se moquait de ma pudeur.

Quelques minutes plus tard, je sortis à mon tour. Je dus passer devant le type debout, le sexe raide pointant en avant. Il ne fit pas mine de s’écarter pour que je puisse passer sans le toucher. Je ne sais ce qui m’a pris. Je tendis la main vers sa queue, la pris doucement entre mes doigts et la poussai vers son ventre. Une fois passé, je la lâchai. Je le regardai. Il me sourit et je lui rendis son sourire en murmurant « Pardon ».


Après une longue douche, je redescendis l’escalier vers la salle de repos. Il y avait plus de monde que tout à l’heure. Les divans étaient presque tous occupés. Je pensais aller m’allonger dans une alcôve, quand je vis deux personnes se lever du divan du fond et j’allai m’y asseoir. Entre les autres occupants, il y avait encore une place libre.


J’étais assis depuis un petit moment, savourant le silence et le calme, quand je vis l’homme qui m’avait caressé dans le hammam descendre l’escalier. Il balaya l’espace du regard et se dirigea vers les alcôves.

« Ouf » me dis-je, en voyant que la seule place disponible dans les divans était celle à mon côté. Il ressortit presque tout de suite et vint vers le divan que j’occupais. Il s’assit sans un mot. J’espérais qu’il ne m’avait pas reconnu. Mais après quelques minutes, il se pencha vers moi et me dit :



Je ne sais ce qui m’a pris, mais je lui racontai brièvement la relation que Claire et moi avions avec nos voisins et ma réticence à accepter le contact physique de Gérard et j’ajoutai :



Sa main, posée sur mon genou, commença doucement à bouger sur le tissu du peignoir, dénudant petit à petit le haut de ma jambe. Je ne savais pas quoi faire. Je restais silencieux, regardant fasciné cette main aller et venir, la paume toujours sur le tissu, les doigts tendus touchant par instant ma peau.



Je me tournai légèrement vers lui, le regardai en face. Puis respirai un grand coup. Prenant la main qui me caressait, je la fis passer sous le tissu du peignoir et la posai sur mon sexe. Elle resta immobile quelques secondes, puis commença à le caresser, lentement, doucement.

Je fermai les yeux, me laissant envahir par ces ondes d’excitations qui petit à petit montaient en moi. Ma queue commençait à gonfler. Une bouffée de chaleur se propagea dans tout mon corps. Délaissant mon sexe, la main passait sur mon bas-ventre, se jouait des poils qui le tapissaient, puis descendait vers mes testicules, les malaxant doucement, descendait plus bas encore vers la fente séparant mes fesses, remontait et recommençait les mêmes caresses. Bientôt, ma queue fut en érection. La main la sortit de sous le peignoir et la dressa bien droite.



J’ouvris les yeux et, posant ma main sur la sienne, je lui dis :



Il se leva, me donnant une petite tape sur l’épaule et entra dans le local des alcôves.

Son absence me ramena à la réalité. Qu’étais-je en train de faire ? Pourquoi est-ce que je m’étais laissé aller à permettre à ce type de me caresser ? Je dus bien m’avouer que ses attouchements m’excitaient et qu’il était trop tard pour arrêter le désir qui était monté en moi.

Je me levai. Mon sexe en érection pointait devant moi. Je refermai le peignoir en collant mon sexe contre mon ventre avec ma main et rejoignis à mon tour les alcôves. Il m’attendait dans l’une d’elle, assis le dos au mur. J’entrai, m’assis à côté de lui.



Quand je fus nu, il me demanda de m’allonger. Il se mit à genoux, posa ses deux mains sur moi et commença à les promener partout. Il ne s’attardait nulle part. C’était des effleurements légers, doux. Mais bientôt, mon corps entier frémissait, tremblait d’excitation.

Mon sexe était dressé, dur à en avoir mal.


Soudain, je vis qu’un type nous regardait à l’entrée de la pièce. Cette fois, je m’en foutais. J’étais à un point de non-retour. Je voulais que Georges continue à me mener vers le plaisir, vers la jouissance.

Celui-ci n’avait rien vu. Tout à coup, il prit mon sexe en main, le tenant bien droit et se pencha. Sa langue lécha la peau qui recouvrait le gland, puis il ouvrit la bouche et avala celui-ci. Ses lèvres serrées avaient décalotté le gland et sa langue, à l’intérieur de la bouche, tournait autour, provoquant en moi des frissons de plaisir. Ses lèvres se mirent à monter et à descendre lentement le long de la colonne de chair, jusqu’à en avaler les trois quarts. Je sentais le gland buter conter le fond de sa gorge. C’était une sublime sensation.


Son autre main me caressait les bourses, puis descendit vers mes fesses. Je me soulevai un peu pour lui permettre de me les caresser. Puis, elle s’inséra dans la fente et un doigt tourna autour de l’anus, revint ensuite vers les bourses. Ses lèvres poursuivaient pendant ce temps la lente fellation de mon sexe. De longs frissons me parcouraient. Je sentais que je ne retiendrais plus très longtemps la montée de la jouissance.

Je mis ma main sur son cou et le lui dis. Il se releva un peu et me répondit :



Puis, il reprit ce qu’il avait interrompu, toujours aussi lentement, aussi sensuellement. Sa main était revenue entre mes fesses. Un des doigts se posa sur l’anus et poussa un peu, mais sans le pénétrer. Doucement pourtant, à force de le titiller, il se relâcha et le doigt entra petit à petit sur quelques centimètres.

Est-ce cela qui fit que finalement, je n’y tins plus ? Je me lâchai. J’eus un premier spasme qui fit gicler un jet de sperme, suivi de plusieurs autres spasmes. Je sentais les jets se succéder. Il avait gardé mon sexe en bouche et continuait ses allées et venues de bas en haut pendant que je lui déversais mon sperme. Je gémissais, râlais de plaisir. Son doigt bougeait en moi. Ma jouissance semblait ne pas vouloir cesser.


Georges se releva. Sa main remplaça ses lèvres et pressa ma queue pour en extirper les dernières gouttes. Son doigt se retira de mon cul, ce qui provoqua un dernier et intense frisson.

Il me regarda, sourit. Un peu de sperme apparut au coin de ses lèvres, il le lécha avec la langue.



Il se leva et quitta l’alcôve. Peu après, je me levai aussi, me rhabillai et m’en allai vers l’escalier pour aller prendre une douche.

Lavé et séché, je me demandai que faire. Je regardai l’heure à l’horloge murale et vis qu’il était un peu plus de quinze heures. Je décidai de rester encore un peu. Cela me permettrait de savoir, pour autant que j’en aie l’occasion, si j’étais capable de franchir le cap ultime, c’est-à-dire de prendre moi-même l’initiative de donner du plaisir sexuel à un homme.


J’allai boire un verre d’eau au bar et revins ensuite vers le sauna. Je poussai la porte, mais vis que c’était plein. Je refermai et poussai celle du hammam. Là, par contre, il n’y avait que deux hommes. Je m’assis. Mon voisin de droite était le type dont j’avais pris le sexe pour passer devant lui.

Il était assis, dos au mur, les jambes repliées vers sa poitrine. Quand je lui jetai un regard, il hocha la tête comme saluant une vieille connaissance. Celui de gauche était assis pareillement, mais les jambes étendues.

En somme, j’étais le moins confortablement installé des trois, mais bon, il me suffisait de monter sur le banc supérieur. J’y renonçai car il faisait terriblement chaud. La sueur me dégoulinait déjà, bien que je n’y sois que depuis deux minutes.


Un homme entra et je me reculai un peu pour lui laisser de la place à ma gauche. Ce faisant, les pieds de mon voisin furent presque contre ma cuisse gauche. Mon regard fut attiré, entre ses jambes écartées, par son sexe reposant presque sur les lattes du banc. Je me pris à penser qu’il suffisait que je tende la main entre ses jambes pour le saisir et le caresser. Un frisson me parcourut.


Tournant la tête, je jetai un regard sur ma gauche. Je vis que mon voisin avait posé sa main gauche sur le bas de la cuisse du type aux jambes allongées. Il ne perdait pas de temps, lui. Sitôt entré, il était en action. Sa main droite était posée sur son propre sexe et se le caressait. Sentant que je le fixai, il me regarda. Puis ses yeux se baissèrent vers mon bas-ventre. Je sentais qu’il brûlait d’envie de me toucher. Quand il remonta son regard vers le mien, je fis comme si je n’avais rien remarqué.


Soudain, je sentis quelque chose me toucher la cuisse droite. C’était les pieds du type de droite qui avaient glissé sur les lattes humides du banc. Il s’excusa. Je lui dis que cela ne faisait rien. Il les recula, entoura ses jambes de ses bras et posa sa tête sur ses genoux. Cette position me donnait une vue excitante sur son membre. Je ne pouvais en détacher mon regard.

J’avais vraiment envie de le prendre en main. J’espérais qu’il en avait envie aussi. Sinon ma première expérience risquait de tourner court.


C’était sans compter sur mon voisin de gauche, qui, non content de caresser maintenant le sexe de l’autre homme, se mit à promener sa main sur le haut de ma cuisse. Je me retournai vers lui et posai ma main sur la sienne. Il crut que j’allais lui faire cesser son attouchement, mais je n’en fis rien. Je lâchai sa main et franchis le pas. Je posai la mienne doucement sur son sexe et le regardai en souriant, comme pour l’inviter à m’imiter. Ce qu’il fit.

Ses doigts s’enroulèrent autour de mon sexe et commencèrent un lent mouvement de va-et-vient. Je lui fis pareil. Bientôt nos sexes furent gonflés à souhait. Je vis que son voisin était aussi en érection.


Pendant que nous nous masturbions mutuellement ainsi, je perçus plus que je le vis, un mouvement à ma droite. Le type avait relevé la tête, ouvert les yeux et nous observait. Quand nos regards se croisèrent, il eut un sourire au coin de la bouche. Je hochai la tête comme si je lui posais une question muette. Il inclina la sienne. Je tendis lentement la main droite et presque timidement, saisis son sexe du bout des doigts. Voyant qu’il se laissait faire, je le pris plus fermement à pleine main.


Mes deux mains étaient maintenant occupées à caresser le sexe respectif de mes deux voisins, pendant que mon sexe était lui l’objet des attentions du type à ma gauche. J’essayai d’être aussi doux et excitant que possible dans mes caresses.

Bientôt la queue de mon voisin de droite fut dressée et aussi raide qu’un bâton. J’essayai alors de synchroniser mes mouvements masturbatoires sur les deux sexes. Petit à petit, mon excitation monta. À ma gauche, je sentais que le sexe de mon voisin commençait à être parcouru par des petits spasmes. Je devinai qu’il allait jouir assez vite, stade auquel je n’étais pas encore parvenu. Il devait être un précoce. Je serrai un peu plus ma main et accélérai les va-et-vient. J’essayai de rester lent et doux dans mes caresses à ma droite.


Soudain, le type de gauche arrêta de me masturber. Sa main quitta mon sexe et se posa sur la mienne. Il se cambra en poussant un long soupir et jouit. Je continuais à aller de bas en haut, jusqu’à ce que son éjaculation soit terminée. Il avait du sperme plein le bas-ventre.


J’avais un peu délaissé le type à ma droite. Tout en continuant à caresser celui qui venait de jouir, je repris mon activité à droite, encore plus sensuellement peut-être, pouvant m’y consacrer davantage. Je croyais que le type de gauche, rassasié, allait reprendre ce qu’il avait interrompu chez moi. Non, il se leva et sans un mot, sortit du hammam, nous laissant en plan son voisin de gauche et moi. Le type délaissé haussa les épaules et malgré qu’il bandât fort, sortit à son tour.


Je regardai mon voisin de droite. Il me sourit et dit :



Me tournant plus vers lui, je repris le va-et-vient sur son membre. Puis, je voulus en faire plus. Je l’invitai à se lever et à venir devant moi. Il le fit. Je pris sa queue en main et la guidai vers mes lèvres entrouvertes. Je lui léchai le gland, puis le gobai comme un fruit. Ma langue, à l’intérieur de ma bouche, tournait autour de ce fruit.

Puis, je l’enfonçai de plus en plus loin. Je revins en arrière et recommençai. La colonne de chair s’enfonçait chaque fois de plus en plus loin, jusqu’à ce je l’aie totalement en bouche. C’était la première fois de ma vie que je suçais le sexe d’un homme. Je devais m’avouer que cela me plaisait, m’excitait de sentir ce membre chaud, palpitant dans ma bouche.


Je sentais que mon compagnon appréciait ce que je lui faisais. Ses mains étaient posées sur mes épaules près de mon cou et allaient et venaient au même rythme que mes lèvres avalaient son membre. J’essayais de lui faire cette fellation aussi bien, aussi douce, aussi sensuelle que celle que Georges m’avait faite peu auparavant. Petit à petit sa respiration s’accéléra et je sentis qu’il s’excitait de plus en plus. Sa queue palpitait davantage et de petits spasmes la secouaient. Soudain, il se retira de ma bouche.



Je me levai, pendant qu’il se rasseyait en face de moi. Délicatement, il prit mon sexe en main, puis approcha ses lèvres, ouvrit la bouche. Sa langue le caressa sur toute la longueur, jusqu’aux poils du pubis, lécha mes bourses, remonta, avala le gland, le ressortit, reprit le léchage, revint sur le gland et recommença encore et encore.

Bon Dieu, que c’était bon !

Au fil des mouvements, il avala de plus en plus loin ma longue queue. Je ne sais comment il le fit, mais il l’avala entièrement. Je commençai à sentir le plaisir monter en moi. Mes mains, comme lui l’avait fait avant, imprimaient la cadence de sa fellation.

A un moment, sentant que je ne tiendrais plus longtemps, je me retirai. Je me rassis à ses cotés et lui pris le sexe en main. Lui disant de se relever, j’ajoutai :



Je repris sa queue en bouche et j’imprimai un rythme plus soutenu aux va-et-vient de mes lèvres. Cela m’excitait presque autant que lui, de l’amener avec mes lèvres à l’orgasme.

Je sentais qu’il se contractait et soudain, il se retira vivement. Il eut quelques soubresauts et il éjacula. Ses giclées de sperme se répandirent sur moi. J’en avais partout. Mon torse, mon estomac, mon ventre se couvraient de sa semence. Lentement, les spasmes dus à sa jouissance se calmèrent puis cessèrent. Il me caressa les cheveux et dit :



Il posa un genou sur le sol et se pencha vers moi. Sa bouche avala mon sexe, presque avec gourmandise. L’action de ses lèvres, de sa langue sur toute la surface de celui-ci, ajoutée à l’excitation qui était en moi, m’amena assez rapidement à l’extase. Quand je sentis que le moment était là, je lui demandai de se retirer. Il prit alors mon sexe en main et y imprima un rapide mouvement avant - arrière.

Je ne fus pas long à éjaculer en longs jets de sperme. Mon corps entier était raidi par la jouissance. Je gémis de plaisir. Les giclées de liquide se mélangèrent à celles que mon acolyte avait déversées sur moi. Celui-ci continuait à me caresser et bientôt ses mains se promenèrent sur mon ventre, sur mon torse et étalèrent les traînées de sperme, les mélangeant entre elles comme une crème de soin. Il se releva et :



Je le suivis dehors et nous nous sommes précipités sous la douche. Je me lavai soigneusement, pour enlever toute trace de sperme, puis laissai couler l’eau presque froide longuement sur moi afin de me rafraîchir mais aussi de faire retomber la tension des minutes précédentes.

Le gars avec qui j’avais pris mon plaisir était déjà parti vers le sous-sol, sans doute à la recherche d’une nouvelle conquête. Contents du moment que nous avions passé ensemble, nous avions convenu de remettre cela à une prochaine occasion.


Quand je fus suffisamment refroidi, je me séchai et gagnai le vestiaire.

Quelques minutes plus tard, j’étais en route pour rentrer chez moi. Ce n’est qu’après un long moment que je réalisai ce que je venais de faire. Je venais en quelques heures de balayer un tas de préjugés et de préceptes moraux qui m’accompagnaient depuis ma naissance.

Mais à la réflexion, je ne regrettai rien. Je venais de découvrir un moyen supplémentaire de jouir de mon corps. Moyen qui pourrait en offusquer plus d’un parmi mes amis et connaissances, mais qui serait sans aucun doute accepté par celle qui partageait ma vie et qui comme moi était à la recherche des plaisirs sexuels les plus excitants.


Arrivé chez moi, je racontai tout à Claire. En détail. Ce fut assez long, mais elle m’écouta jusqu’au bout, sans m’interrompre. Quand j’eus terminé, elle vint vers moi, se serra contre moi, m’embrassa longuement et puis me dit :



Ce soir-là, Claire et moi, sommes allés nous coucher plus tôt que d’habitude. Nous avons fait l’amour longtemps, tendrement, peut-être encore plus amoureusement que d’habitude.

Finalement, nous nous sommes endormis, enlacés, en rêvant à tous les plaisirs et les jouissances que le futur allait nous réserver.



Si mon récit vous a plu, je vous en raconterai prochainement la suite.