n° 09702 | Fiche technique | 31454 caractères | 31454Temps de lecture estimé : 19 mn | 21/09/05 |
Résumé: Un dîner aux chandelles, trois types sans cervelles, un voyage au septième ciel... | ||||
Critères: ff jeunes frousses couple caférestau douche amour strip massage intermast cunnilingu 69 bougie | ||||
Auteur : Sofie (Jeune demoiselle essayant l'écriture) Envoi mini-message |
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Esden est assise en face de moi, ses yeux verts magnifiques tournés vers son dessert. Elle s’applique à recueillir les dernières miettes de sa pâtisserie. Je m’amuse à la regarder, elle agit comme une enfant gourmande ne voulant pas laisser la moindre trace de son gâteau. Une fois son devoir accompli, Esden passe sa langue sur la cuillère pour savourer une dernière fois le coulis fondant au chocolat. Et dire qu’elle n’a aucun mal à garder la ligne, c’est grisant !
Toutes les deux, nous traînons à la table du restaurant. Ma main posée sur la sienne, nos doigts unis. On se regarde tout simplement comme un couple profitant de ce moment intime. Esden est ravissante comme toujours. Pour cette petite soirée romantique, cette surprise même pour moi, prévenue à la dernière minute. Esden a toujours aimé que l’on se fasse des soirées où tout le reste s’oublie et où l’on ne pense qu’à nous, des restaurants, des week-ends en amoureux ou tout simplement un ciné. Avec elle, il faut savoir improviser et s’adapter à son caractère fougueux, c’est son caractère qui m’a définitivement séduite.
Sous la table, son pied remonte le long de ma jambe, signe de son impatience à rester à table, elle veut partir. Je sais pourquoi, j’ai hâte moi aussi. Avant de se lever, on s’embrasse furtivement, ses lèvres ont un léger goût de coulis au chocolat. Ce baiser est rapide, mais délicat et au diable les jasements provoqués par ce baiser. D’ailleurs, les serveurs du restaurant nous connaissent bien (pas de serveuses, ici, comme cela on est sûr de ne pas faire de crise de jalousie) et acceptent volontiers notre union sans préjugés. On est le couple de la table 6 comme il s’amuse à nous appeler. C’est la table dans le coin le plus calme et romantique, dans cette cave servant de délicieux restaurant, celle qu’ils nous réservent à chaque fois que l’on revient chez eux. Nous quittons ce lieu, et je ne peux m’empêcher de contempler ma chérie. Esden attire tous les regards, elle est la plus belle dans cet endroit. Sa grâce, son charisme lui donnent une allure de princesse et mettent en avant sa fine silhouette. Elle est étincelante avec sa longue robe de soirée rouge ouverte sur un côté, laissant entrapercevoir la finesse de ses jambes. Ce rouge, qui lui va si bien, est en parfaite harmonie avec ses longs cheveux sauvages sur le devant de son visage. Son visage fin bordé d’un sourire léger lui donne un aspect si doux. Esden à l’allure d’une star mêlée de simplicité, dans son maquillage par exemple, très discret. Ses yeux vert émeraude n’ont pas besoin d’artifices pour captiver le désir. Elle a simplement souligné ses lèvres fines et je vois qu’elle n’a quasiment pas mis de fond de teint pour laisser deviner ses faibles tâches de rousseur en lisière de son nez.
En marchant, elle rejette une mèche en arrière, le temps d’un instant je perçois avec attachement les boucles d’oreilles que je lui ai offertes. Elle a tout prévu pour me toucher, tout comme dans les moindres détails.
J’ai tenté de faire moi aussi la même débauche d’efforts pour lui plaire ce soir et j’ai récolté une série de compliments de sa part qui m’ont beaucoup touchée. Après avoir passé de longues heures dans la salle de bain à me préparer, épiler, maquiller, parfumer… Enfin, à côté d’elle je suis sûre de passer inaperçue.
Esden me prend la main pendant nos derniers pas à la sortie du restaurant. À l’entrée, un comptoir où le patron d’une cinquantaine d’années nous attend tout sourire et s’exclame lorsque nous sommes en face de lui.
Il disparaît un bref instant dans le noir pour réapparaître du vestiaire. Esden lui répond toute souriante.
Esden et moi prenons nos manteaux et en chœur répondons :
Et en même temps nous faisons une bise appuyée, chacune sur une joue du patron du restaurant. Il rougit un peu et toutes les deux nous rions du résultat.
Après encore quelques au revoir et politesses sincères, Esden et moi quittons définitivement le restaurant, direction la voiture. Nous marchons lentement bercées par l’euphorie du moment. Nos épaules se touchent, nos bras se frôlent, nos mains veulent s’unir, mais quelque chose nous en empêche. Encore un croisement et voilà notre carrosse, enfin ceci est clairement une image, car notre vieille 205 et loin d’être un carrosse, mais plutôt une cabosse !
Esden m’ouvre la porte, puis elle s’installe sur le siège du conducteur. Une fois sa porte claquée, un court silence se pose, interrompu par ma chérie :
Je m’approche d’elle, pose ma main sur sa cuisse et je lui dépose un baiser dans le cou. Je passe ma main dans ses cheveux et l’embrasse sur la bouche cette fois-ci. Ses lèvres sont encore sucrées. On s’embrasse dans la voiture comme tous les couples le font sans grande frénésie, mais avec beaucoup de passion, de tendresse et d’amour. Nos mains restent sages, après tout nous sommes dans la rue, gardons nos envies pour notre chez nous. Nos seules caresses sont auditives, de tendres mots échangés au fil des baisers.
Esden et moi levons la tête pour apercevoir trois ados sur le trottoir, les yeux rivés sur nous.
Esden met les pleins phares pour les aveugler au moment même où l’un d’entre eux baisse son pantalon et plonger sa main dans son caleçon.
Esden démarre rapidement et nous fuyons ces trois énergumènes.
Tout le long du retour, un pesant silence perdure. Je n’ose pas le briser, choquée entre autres par ces imbéciles. Esden, elle, conduit un peu plus nerveusement que d’habitude. Vers la fin du trajet, elle commence à pester sur « Ces abrutis pervers », « Ces branleurs homophobes » pour finir sur un :
En effet, nous voici dans l’ascenseur de l’immeuble et passons devant notre concierge. Un « ’Soir José » « Bonsoir Mesdemoiselles » est échangé. Moi, je ne parle pas. Esden me rajoute une fois la porte de l’ascenseur fermé.
Dans l’ascenseur, Esden me prend dans ses bras, elle veut me rassurer. Elle me connaît et lit si bien dans mes yeux. Elle sait que l’évènement précédent m’a perturbé. Esden entre la première dans l’appartement, elle me dépossède de mon manteau. Je m’assieds sur le canapé, elle me propose un verre. Je la regarde, elle est si belle, si gentille avec son regard si pur. Je craque mon visage se crispe et j’explose de chagrin, je pleure abondamment. Esden se précipite sur le canapé et me prend dans ses bras.
Elle tente de me consoler, serrée dans ses bras, le visage enfoui dans sa poitrine, je pleure à grosses larmes.
En disant cela, d’un revers de la main, elle essuie les larmes coulant sur mes joues.
Après sa réflexion, je la repousse faussement vexée. Elle m’a redonné le sourire. J’efface les dernières larmes de mon visage et me serre contre elle.
Puis plus doucement je lui murmure.
Esden me lèche grossièrement le visage.
Elle passe sa main dans mes cheveux comme une mère à son enfant après un mauvais rêve.
Elle me parle tout en passant ses bras autour de mon cou et rapproche ses lèvres à quelques centimètres des miennes.
Nos visages se rapprochent, nous nous embrassons. Un baiser doux, serein, le reste du monde s’éloigne de nous.
Esden se détache de moi, elle me dépose une bise sur le front et part vers la salle de bain.
Je la regarde s’éclipser, mon trouble s’évanouissant peu à peu dans la chaleur de notre appartement. Je pars à la cuisine, prend une bouteille de vin blanc qu’elle avait préparé avant de partir avec un plateau de deux verres et un petit nœud rose autour de la bouteille. Je pose le plateau sur la table de chevet de mon côté du lit et m’allonge tout de go sur le lit et j’attends le retour de ma bien-aimée.
Je trouve le temps long et je porte l’oreille au moindre bruit pour déterminer le retour d’Esden. J’entends quelques bruits indistincts, puis une sorte de hoquet, mais très faible. Pas le temps d’en être sûre, car un bruit sourd d’un robinet coulant fort, interrompt toute mon enquête. Surprise, je décide de me lever et avance à pas feutrés vers la porte celle mitoyenne à notre chambre. Je l’entrouvre légèrement et je reste immobile face à ma découverte…
Esden est assise sur le bord de la baignoire, les mains sur le visage, les épaules tressautant à chacun de ses reniflements ou de ses pleurs, car il est évident qu’elle pleure. Cette image de ma Esden en larmes me fige sur place. C’est la première fois que je la vois en train de pleurer. Je n’ose m’approcher, pourtant il le faut, je ne peux pas la laisser comme ça. Mes pieds avancent, je pousse la porte. Elle relève la tête. Ces merveilleux yeux verts ont une teinte rouge par les larmes. Cela m’émeut encore plus. Je m’assieds à côté d’elle sur la baignoire. Elle pose sa tête sur mon épaule et tente de retrouver une respiration normale puis elle s’adresse à moi :
Elle me regarde ses yeux embués prêts à éclater de nouveau en sanglots.
Esden pose sa main sur ma joue, je lui offre l’un de mes plus tendres sourires.
Je lui fais un clin d’œil et m’enlace autour d’elle pour un baiser d’amour.
Nous restons dans la salle de bain à parler pendant une bonne heure à nous déclarer notre passion pour l’autre et nous promettre de rester ensemble coûte que coûte malgré les aléas. En résumé, je suis allongée sur le sol la tête posée sur les genoux de ma bien-aimée. Sa main remettant mes mèches en bon ordre. Nos yeux appuyant nos douces paroles.
Je me relève et me mets à genoux devant elle, nos bouches s’unissent dans un baiser langoureux, nos langues batifolent poussées par une envie folle, une pulsion. Toujours nos bouches collées, nous nous levons en écoutant nos étoffes se frôler. Ma main passe à travers le rideau de douche et je tourne les robinets. Un jet d’eau jaillit, il est froid.
Esden me regarde toute souriante à ma proposition. Ce soir, j’ai envie de prendre les choses en main, ce cap semble la ravir. Je recule d’un pas, puis je tourne sur moi-même comme une ballerine. Une fois de dos, je cambre mes hanches et défais mes cheveux jusque-là tenus par un chignon. Ma chevelure brune s’agite d’un mouvement de mon cou puis retombe sur mes épaules nues et le haut de mon dos. Je pivote légèrement la tête et d’une voix qui se veut invitante :
Un frisson me parcourt lorsque je sens ses doigts se poser sur mon échine et remonter mon dos jusqu’au sommet et se saisir de la fermeture éclair de ma robe noire. Doucement, la ceinture d’acier coulisse dévoilant peu à peu ma peau dorée. À chaque nouveau centimètre exhibé, Esden y dépose un baiser. Son dernier arrive à la cambrure de mes reins à la naissance de mes fesses. Je lève mes jambes une par une pour retirer ma robe, me voici dans un bel ensemble noir en dentelle, culotte, soutien-gorge à balconnet et bas. Esden se colle à moi et me dépose des bises tendres dans le cou, sur la nuque, elle mordille le lobe de mon oreille. Je deviens folle sous ses élans de tendresse. Soudain, un clic retentit, mon sous-tif’ est ouvert et mes bretelles glissent. Les mains de ma chérie remplacent aussitôt ma dentelle.
Ma poitrine a beau être menue, je frémis par le délicat toucher que je reçois, mes tétons devenant aussi fragiles et sensibles que de la glace. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec un regard de braise, une bouche mutine qui m’attire comme un aimant. Nos baisers sont aussi forts que notre étreinte dont la victime est la robe de ma chère. La voici, elle aussi parée de dentelle d’un noir tranchant avec sa peau blanche. Une seconde cavalcade de baisers, de caresses furtives, fait tomber le haut de mon amour. Sa poitrine bien plus lourde que la mienne rentre en contact avec la mienne. Sa peau est douce et chaude. C’est presque un courant électrique qui fuse à chaque passage de ses seins contre les miens.
Délicatement, d’une gymnastique de mes pieds, je retire mes talons hauts qu’Esden a quant à elle déjà perdus. Maintenant, mes lèvres se retrouvent plus près de son menton que de son cou de par la différence de notre taille. Qu’importe, j’attrape mon amour par la gorge, je la suce comme un vampire pour savourer tout le goût de sa peau, de son parfum. Mes lèvres vont de cette manière jusqu’à ses seins où je dépose un bisou de soumission totale sur chacun de ses lobes.
Esden pousse un gémissement puis elle me repousse contre le mur et devant moi elle ôte son dernier morceau de dentelle qu’elle me jette. Je l’attrape en plein vol.
Je bondis sur elle, la couvre de baisers. Mes mains vont et viennent sur son corps. Je tombe à genoux et découvre de plus près sa toison flamboyante aussi rousse que ses cheveux. On dirait un buisson en feu. À moi de l’éteindre, dès les premiers passages de ma langue, elle s’agite et son souffle devient fort. Son clitoris est abreuvé par ma salive. Esden étend ses mains dans mes cheveux sans aucune brusquerie. Je vois ses jambes trembloter sous le désir, la crispation de tant de bonheur. Ma chérie tombe à genoux et m’allonge sur le sol. Ses doigts dessinent des lignes sur ma jambe puis ils emprisonnent mes bas qu’ils font glisser chacun leur tour. À chaque fois, son majeur passe sous le pied et elle croque mon gros orteil pour un frisson divin. Je resserre mes jambes pour qu’elle puisse enlever ma culotte bien trop inutile à présent. Je suis nue à mon tour comme seule défense je n’ai qu’un trait fin brun comme dernier ornement et j’espère que cette futile barrière cédera à toutes ses convoitises. Esden rend hommage à ma peau par des offrandes de sa bouche. Quand elle finit sur mon visage, elle me glisse dans l’oreille.
C’est elle qui pénètre la première dans la douche. Elle reste immobile sous le jet de l’eau. Ses cheveux se collent sur sa peau, sa chevelure est plus rousse que jamais. L’eau ruisselle le long de ses formes prodigieuses. Une goutte passe entre le creux de ses seins qui se ballonnent sous sa respiration. Sa langue passe sur ses lèvres et mon amour me prend la main et m’invite à la rejoindre. Je passe sous le jet brûlant de l’eau sans détacher un seul instant mes yeux de ceux de ma bien-aimée. Je tente de l’embrasser, son doigt s’interpose.
Esden s’empare du gel douche à la vanille et le répand sur mon corps. Avec ses mains, elle m’applique cette crème passant sur tous les sillons de mon corps. Elle me masse les seins, descend sur mes hanches et mes fesses qu’elle empoigne tendrement. Ma chérie passe derrière moi et reprend son massage sur mes épaules, mon dos. L’odeur de vanille se répand dans la cabine de douche. Ma peau est recouverte par un mélange d’eau et de savon. Esden s’amuse et m’excite à passer ses doigts entre ma raie, osant sournoisement frôler ma fleur rose.
Parfois, nous nous embrassons, maintes fois nous nous échangeons des mots d’amours et toujours nous nous caressons. Enfin, sa main s’intéresse à ma fente intime. Elle savonne ma toison et en caresse le dessus. Sa prise se veut plus pressante et elle atteint mes petites lèvres. Mon cœur s’accélère lorsqu’elle me pénètre pour la première fois. Esden dandine son corps contre le mien en même temps pour attiser encore plus mon excitation.
Sous la chaleur de nos corps et de l’eau, la vapeur nous voile dans une atmosphère complice et bienveillante. Enivrée par les enlacements incessants de ma chérie, je fais volte-face, me retrouvant, bouche contre bouche, ventre contre ventre, sexe contre sexe. Dans cette position, nous entamons une danse mystique, enchaînant croisement de membres et accolades érotiques. Sa langue épouse la mienne. L’eau rend le toucher de nos peaux plus suave, doux. Esden brille sous ce maquillage naturel de la mousse et de l’eau. Mes baisers s’attachent à sa peau comme pour mieux siroter sa saveur.
Les doigts de ma tendre flirtent au plus près de mon sexe, se rapprochant à chaque soupir, chaque contraction de mon ventre. Enfin, ils viennent en moi. J’ondule au maximum, m’excitant comme si je découvrais cette sensation pour la première fois. Je suis plaquée contre le mur, me libérant totalement et m’exposant aux envies de mon amour. Comme une dévote, elle s’applique à m’inonder d’effleurements respectueux. Mes seins deviennent une source d’explosions, de frissons, de picotements subtils qui se répandent jusqu’à mes pieds tremblants.
Esden se met à genoux tout en continuant de faire aller et venir ses doigts dans ma chair. À présent, elle tète ma vallée intime. Ce mélange d’agilité et de tendresse venant de sa main et de sa langue a raison de moi. D’un long tremblement de mon bas-ventre s’amplifiant en fourmillement intense puis en déflagration de bien-être, je jouis, m’affaissant peu à peu le long du carrelage de la douche. Les larmes presque aux yeux, les jambes épuisées et le cœur battant au rythme d’une cavalerie lancée, je profite des dernières étreintes de ma bienfaitrice.
En effet, Esden se retire de la douche. Sonnée par l’orgasme puissant qui tambourine encore mes sens, je ne vois pas ce qu’elle mijote. Je tente d’appeler ma chérie mais ma gorge ne réagit pas. Soudain, une grande serviette m’enveloppe. Esden m’aide à sortir de la douche. Elle est restée nue, le corps magnifique dont la blancheur de sa peau fait ressortir l’éclat de ses cheveux et de sa toison. Ma princesse me masse plus qu’elle me sèche à travers la serviette, ses mains coulissant agréablement sous la serviette pour d’intimes attouchements. Elle me harcèle de baisers si nombreux qu’ils me brûlent la peau. Mais c’est au fond de moi que se trouve le plus grand brasier. Je dénoue ma serviette et retrouve ma tenue d’Eve au grand ravissement de ma compagne.
J’argumente ma proposition par un bref passage de ma langue sur mes lèvres et un baiser à pleine bouche qui ne trahit pas sur mes émotions du moment.
Notre démarche est malaisée par nos embrassades sans fin. Arrivées au lit, Esden me pousse gracieusement sur le lit puis elle se rue sur moi. À cet instant, notre passion est trop forte pour être contenue. Nos yeux semblent dévorer l’autre de désir et très vite, ce sont nos langues qui les remplacent.
L’une sur l’autre, nous faisons preuve d’autant de créativité que d’audace dans nos positions sans cesse renouvelées par l’envie de combler sa partenaire. Esden est la fougue, moi la tendresse. Ensemble nous formons un cocktail torride aux saveurs d’érotisme et d’amour. Alors que toute son attention se porte sur mon pubis en émoi, Esden me délaisse, un instant de torture pour moi.
Mi-colère, mi-suppliante, je tape des pieds dans le vide comme une jeune fillette capricieuse pour tenter de la faire revenir.
Esden ouvre le tiroir de sa table de chevet et en sort des bougies qu’elle allume et dispose sur chaque meuble autour de notre lit puis elle éteint la grande lampe. Nous voici plongées dans une obscurité partielle, juste de quoi deviner les formes et les ombres de sa partenaire. Esden se positionne au-dessus de moi, ses cheveux tombant sur mon visage. Elle me susurre :
Dans cette ambiance, ses yeux prennent de l’intensité. Deux flammes jaillissent de sa figure, elles m’ensorcellent, me captivent sans remords. Esden pose ses lèvres sur les miennes et d’une légère pression de sa part j’ouvre la bouche. Je reçois un échantillon de son amour par ce simple baiser puis elle coulisse le long de ma chair. Je ferme les yeux, je suis à elle.
Les jambes ouvertes je ne cache pas ce que je désire et Esden y plonge. Elle s’amourache de mon trésor, elle s’abreuve de ma liqueur d’amour tant je mouille de bonheur. Lorsqu’elle introduit trois de ses doigts, je pars dans une agitation incontrôlée. Ma tête dodeline au gré de mes émotions. Mon souffle est saccadé, la fièvre monte. Je transpire et mon corps est en feu. Je suis à deux doigts d’exploser ou plutôt à trois…
Mes dents mordent mes lèvres, je pousse un gémissement et mes cuisses se referment autour du visage de ma bien-aimée. Quand j’ouvre mes yeux, c’est pour observer mon amoureuse qui continue de frôler ma peau sensuellement et poser sa tête sur mon ventre tanguant au rythme de ma respiration encore affolée. Son majeur s’enroule autour de ma fine toison et glisse parfois dans ma fente pour de délicates flatteries.
Je me relève et l’attire dans mes bras. Je l’enlace amoureusement et l’embrasse à maintes reprises puis irrémédiablement je descends vers sa généreuse poitrine. Je soupèse ses seins et les cajole puis je passe ma langue le long de son entreseins. Aussitôt Esden part la tête en arrière et expulse un râle de plaisir. Elle roule sur le lit pour se mettre à quatre pattes les fesses pointées vers moi. Son beau petit fessier ferme et rond me fait envie. Je le masse et aventure ma langue sur sa rosette. Esden frétille de bonheur et parfois elle se masturbe elle-même. Face à mes yeux, je vois son intimité luisante de son élixir. J’ai envie de la goûter. Je passe sous elle et appose ma bouche contre son sexe. J’enroule ma langue autour de son petit bourgeon. Je veux faire durer ce cunni le plus longtemps possible pour la combler comme elle le mérite et pour connaître par cœur les détails de sa chair.
De temps en temps, je sens Esden vaciller, alors je calme mes efforts un bref instant puis je repars à l’exploration de ma chère. Je lape comme une chatte buvant son lait avec envie et précaution. Par malice, je faufile mes doigts par de brèves pressions.
Cette gentillesse dure le temps de spasmes profonds, de soupirs appuyés de la part d’Esden qui s’agite prise d’excitation. J’accélère mon doigté quand Esden met une main sur son ventre. Au même instant, mes doigts sont pris écrasés dans son bas-ventre comme dans un étau. Son vagin se contracte si fort qu’une douleur apparaît au bout de mes membres prisonniers. Mais je ne peux que sourire, heureuse de penser à l’orgasme qu’elle doit atteindre. Elle se contracte ainsi plusieurs fois, à chaque fois aidée par une nouvelle série de va-et-vient de ma part. Esden s’effondre sur le dernier et elle se raidit, son dos formant un demi-cercle. Après elle se relâche. Seule sa crinière s’agitant donne un signe de vie. Je m’allonge à ses côtés et je regarde son visage. Il est si tendre, si apaisé. Elle a les yeux mi-clos, le regard encore égaré par l’émotion. Je lui fais une bise sur le front chaud et sur ses lèvres sèches. Je repousse une de ses mèches qui lui barre le visage. Je prolonge mon geste pour passer à travers ses cheveux, le long de son dos jusqu’au haut de ses fesses.
Nos corps sont moites, l’une contre l’autre on se borde, reprenant de la vigueur après tant d’échanges amoureux. La seule force qui dodeline dans notre chambre est celle des flammes des bougies qui se consument, à l’inverse de nos sentiments. Les yeux presque fermés, je sens plus la présence de ma chérie que je ne la vois. Rien ne peut m’apaiser plus que cela. Esden se lie à moi dans un dernier effort. Aucune de nous ne veut se séparer de l’autre, pas même d’un centimètre.
Nous restons ainsi lovées loin de tout et bien loin des tumultes de la rue. Seuls les murmures de nos promesses brisent ce captivant silence. Nous attendons le sommeil nous gagner en toute innocence. Nues sur ce lit, nos cœurs battant à l’unisson et ayant pour seuls remparts les bras de l’autre. Nous avons l’impression d’être comme sur une île déserte à l’abri de tous et parfaitement seules au monde…