n° 09303 | Fiche technique | 21485 caractères | 21485Temps de lecture estimé : 13 mn | 18/06/05 |
Résumé: Esden m'impose une étape imprévue dans notre retour de voyage... | ||||
Critères: ff jeunes frousses couple vacances avion toilettes amour massage intermast cunnilingu | ||||
Auteur : Sofie (Jeune demoiselle essayant l'écriture) Envoi mini-message |
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Je me réveille en douceur. Le soleil rayonne peu à peu dans la chambre. Mes yeux s’habituent à la lumière et je distingue Esden blottie contre moi. Malgré la chaleur, nous avons passé la nuit l’une sur l’autre. Épuisées par le voyage et nos ébats multiples pour fêter cette dernière nuit en Tanzanie. Esden se réveille, elle aussi, ses yeux vert émeraude à peine ouverts étincellent déjà de plein feu. Elle me gratifie d’un joli sourire et d’un doux baiser sur la bouche.
Je lui lance un clin d’œil complice.
Esden interrompt la fin de ma phrase par un rapide baiser.
Elle glisse sa tête vers mon ventre, et bien plus bas par la suite…
…
Je cours, une valise sous le bras, et Esden tente de me suivre dans notre petite course contre l’avion ! Nous arrivons à bout de souffle devant le bureau de la compagnie aérienne. Ouf ! À temps ! Après avoir enregistré nos bagages et payé une amende pour surplus de poids. (Pour les bagages, je précise) C’est fou, ce que ça pèse lourd, des t-shirts et des shorts légers ! Nous montons dans l’avion. Prêtes à décoller pour retourner chez nous. L’avion accélère et décolle, quant à nous, nous tombons dans un sommeil profond…
Un léger grattouillement sur mon bras me réveille en sursaut. Je surprends Esden qui me chatouille le bras tout en se collant à moi. Elle me regarde avec ses beaux yeux et une mèche rousse plaquée sur sa lèvre supérieure. Je la lui enlève et elle me murmure à l’oreille, pour garder notre conversation discrète aux oreilles des autres passagers :
Elle me fait un clin d’œil complice.
Je lui souris.
Sa voix se fait plus douce sur la fin, presque miaulante.
Elle glousse de son jeu de mots pourri.
Esden fait mine de bouder en me tournant le dos, puis se retourne vers moi. Elle me sourit et sa main se pose sur ma cuisse nue.
Je lui fais des grands yeux pour l’arrêter. Au contraire, sa main bondit sous ma jupe et se pose sur ma culotte. Je pose ma tête contre son oreille.
C’est vrai que cette situation commence à me titiller sensiblement. Et lorsque Esden est comme cela, je ne sais pas lui résister. Elle dépose un baiser sur ma joue et elle mordille mon lobe.
Elle se lève et s’éclipse sans que j’aie le temps de faire ou dire quoi que ce soit.
Elle est déraisonnable et pire elle me rend dingue. Mon lobe d’oreille ! Elle sait que ça me rend folle d’elle. La garce. C’est vrai que c’est tentant, mais pas dans un avion, pas dans les toilettes, quand même ! Puis avec sa main sur ma culotte, c’est vrai que ça m’émoustille, toutes ces manigances, mais de là à me laisser faire comme ça. Non ! Je ne bouge pas ! Elle reviendra de toute façon, elle me fera sans doute la gueule ou comprendra que je suis fatiguée. L’air de la Tanzanie, en tout cas, produit un effet intense chez mon amour. Mais ce n’est pas une raison pour céder à tous ses caprices.
Je pianote mon genou en attendant qu’elle revienne. Ce n’est pas avec une vulgaire main sur ma culotte et un baiser sur la joue qu’elle va me convaincre. J’ai plus de caractère que ça ! Il y avait aussi un mordillement de mon oreille, c’est vrai. Je me touche aussitôt l’oreille comme pour me remémorer ce souvenir. J’adore sentir son souffle se briser contre mon tympan, puis sentir toute la moiteur de sa langue pointer le bout de mon lobe. Pour se terminer par une pression de ses dents, sans mordre, juste assez pour m’envoûter. Enfin, bref…
Et pourquoi ne revient-elle pas ? Elle le fait exprès ! Je l’imagine dans l’étroit WC, enivrée par ses envies, à guetter le moindre bruit la prévenant de mon arrivée. Puis cette chaleur dans l’avion ! C’est fait délibérément, c’est pas possible ! Je l’entends encore prononcer ces mots « C’est l’occase unique ». Ces mots tournent comme une litanie dans ma tête. Allez ! Je résiste, il suffit de penser à autre chose. Autre chose.
Je prends un magazine vantant les mérites de la compagnie aérienne. Je l’ouvre et tombe sur une publicité de lingerie féminine ! C’est pas vrai, Esden a tout prévu, c’est un coup monté ! Et mes tétons qui ne cessent de se frotter contre le fin tissu de mon chemisier. Cette bouffée de chaleur m’étouffant comme un soleil de plomb, tout cela me rend nerveuse. Esden s’est perdue dans l’avion, c’est sans doute pour cela qu’elle ne revient pas, il est pas si grand pourtant. Elle aurait déjà dû revenir ; comprendre que je ne veux pas. Enfin, ce n’est pas l’envie le problème… j’ai dit non ! Pas ici, dans des toilettes… Quoique ce soit plutôt le faire dans les airs, qui est excitant, dans le cas présent, pas les toilettes.
Bon j’y vais ! Mais UNIQUEMENT pour lui dire de revenir, que ce n’est pas la peine. Juste un aller-retour.
Je déambule dans l’étroite allée de l’avion et me retrouve dans le sas où se trouvent les toilettes. Il y a trois portes, c’est malin. Laquelle est la bonne ? Je les inspecte plus attentivement, au cas où… quand je vois que la troisième porte s’est refermée sur un foulard. Pas n’importe quel foulard : celui que j’ai offert à Esden, le fameux jour de l’éclipse ! (Cf. épisode 4).
Je décide d’abaisser la poignée et d’appuyer sur la porte, histoire de lui faire comprendre de cesser son petit jeu. Ma main entoure la poignée de porte que je baisse et… Vlan ! La porte s’ouvre en grand !
Je me retrouve nez à nez avec Esden. Elle a un sourire béat et ses yeux vert émeraude brillent comme deux étoiles. Surprise par ce piège, je ne réagis pas quand elle me tire à l’intérieur de cette étroite cabine. Esden se précipite sur ma bouche, elle m’embrasse avec la fougue d’une adolescente.
L’endroit est si petit qu’il est impossible de ne pas être écrasées l’une sur l’autre. Son parfum m’emporte loin de la raison et ses baisers me font céder à ses pulsions, qui deviennent peu à peu les miennes aussi. Esden referme la porte d’un coup de pied. Elle m’enlace tendrement avec une pointe de fermeté pour être sûre que je ne parte plus.
Puis elle plaque sa bouche contre la mienne. On s’embrasse à plusieurs reprises. À chaque fois, l’intensité se fait plus forte. Comment résister, de toute façon, à ses lèvres douces et pulpeuses !
Son odeur m’enivre, ses mains se faufilent déjà sous mon chemisier, je cède à ma déesse.
Je ne suis pas non plus en reste : outre mes nombreuses caresses, de plus en plus osées, je déboutonne rapidement son short et plonge ma main à l’intérieur, je discerne des éléments d’excitation au contact de sa culotte. Elle mouille. Ravie de ma découverte, je profite de cet indice pour me venger de tout à l’heure.
Son short tombe, il glisse tout seul le long de ses magnifiques jambes. Quant à moi, je tortille mes pieds pour retirer mes talons et me retrouver ainsi à sa hauteur. Yeux dans les yeux, bouche contre bouche. Nous sommes enlacées, nos membres se mêlent et se démêlent dans des chorégraphies intimes. Mon chemisier est à présent ouvert et Esden se met difficilement à genoux pour me lécher le ventre et le nombril. Sa langue m’attise, je joue avec les boucles de ses cheveux, ensuite je dégrafe mon soutif’ et Esden descend ma jupe et ma culotte. Je suis nue face à ses convoitises. Je prends son visage dans les mains et l’invite à remonter pour un baiser soigné. De toutes parts, je sens ses mains fondre sur moi. Ma respiration s’accélère, ma température s’élève. Elle prend mes petits seins et les pressent sans violence. Esden dépose un baiser sur leurs pointes, qui me lancent des flux d’excitation intermittents.
Esden délaisse ma poitrine pour mes fesses, tout en continuant de la baisoter sans retenue. Elle s’amuse à passer son doigt le long de ma raie et de le remonter le long de mon échine. Je lui soulève les bras, on se bouscule et elle me donne un léger coup de l’avant-bras sur mon menton. Elle me regarde, désolée, et nous retenons un pouffement, amusées par la situation. Une fois les bras levés, je lui soulève son top. J’entrevois son soutien-gorge et ne peux m’empêcher d’effleurer sa dentelle. Puis, je retire son haut. Elle m’aide en dégrafant dans le même temps son soutif’.
Nous sommes toutes les deux nues à présent. On s’observe calmement, reprenant notre souffle un court instant. J’avance mon bras vers elle, timidement. Soudain, je sens le contact de sa peau si douce. Ensemble, nous frémissons, nos bouches s’emparent de l’autre, sans jamais se détacher. Nos caresses traduisent nos envies et nos désirs. Je flirte de plus en plus près de son entrejambe. Mais je veux savourer avant ses épaules, le bas de son dos, ses hanches. Je remonte ensuite vers sa poitrine généreuse. Je m’empresse de la saisir, d’y dessiner mille fresques puis l’embrasser. Je suçote ses mamelons comme un bébé assoiffé. Je la tète, cherchant son lait en vain. Esden a la tête rejetée en arrière, signe qu’elle apprécie. Son buste se gonfle au rythme de sa respiration. Ses cheveux de feu tombent sur ses épaules. Elle se laisse faire, en proie au plaisir de ses seins, que je sais si sensibles. Après des instants savoureux, son regard se fige dans le mien, je connais ce regard, son regard. Elle me transperce, me condamne à subir sa fougue. Comment lui résister ?…
D’un geste félin, elle me plaque contre la porte pour gagner de la place. Le bruit nous paralyse un instant. Rien ne se passe, rien ne bouge. Je la vois onduler comme un serpent pour terminer à genoux. Le bout de sa langue, comme un dard, vient titiller mon épiderme. Ma compagne prend un malin plaisir à lécher toutes les parties comprises entre le haut de mes cuisses et mon nombril. Mais comble de SA perversité : elle évite soigneusement mon minou. Elle me rend folle. Mes côtes paraissent écrasées par une barre invisible. Esden lèche mon aine passe furtivement sur mes quelques poils humectés. Ses gestes m’attisent. Elle se saisit d’une de ses mèches et l’approche de mon clitoris.
Les bras en croix, je me retiens, en m’appuyant de toutes mes forces sur les parois du mur. Jusqu’à la délivrance…
Sa bouche s’appose sur mon sexe et sa langue vient en moi. Comme une chatte buvant son lait par petits mouvements. Je ruisselle de joie. Esden me mange et m’apprécie. Elle s’applique autant qu’elle le peut. Ses lèvres enserrent mon clito et sa langue le dorlote de subtils mouvements. Mon dos est glacé, mon ventre est en feu. Une boule de plaisir monte en moi, c’est trop bon. Esden continue de suçoter ma fleur intime. Une sueur brûle ma colonne vertébrale. Pour mon plus grand plaisir, elle introduit son majeur en moi. Je mords ma lèvre inférieure pour ne pas crier. Elle se relève et aussitôt nous nous embrassons. Je faufile ma main sur son fin duvet roux.
Elle comprend de suite où je veux en venir. Elle s’installe sur le siège des toilettes et écarte ses jambes de manière totalement impudique. Je passe ma langue sur mes lèvres et lui fais un petit sourire espiègle. Sans plus attendre, je me rue vers son antre magique. Ma main caresse son fin tapis roux, j’écarte ses lèvres. De la paume de la main, je flatte son minou. Très vite, elle réclame par de discrets soupirs que j’aille plus loin. J’embrasse son sexe. Ses jambes se ferment un peu, je suis piégée par mes succions. Son sexe est mon trophée, je compte bien explorer tout son trésor, en savourer la liqueur.
Cet échange d’amour se prolonge pendant de savoureuses minutes. Esden se retient en serrant ses mains pour ne pas exulter. Je vois son visage rougir, elle suffoque par instants. Soudain, ses pieds s’agitent, son bassin se soulève. Son ventre se gonfle puis ses abdos se contractent sensiblement. Elle mord dans ses cheveux pour contenir un cri que je présume de jouissance. L’un de ses bras remue en l’air sans réel but, comme pris de folie, puis il retombe. Esden glisse un peu de son siège, terrassée, elle respire à grande bouffée.
Elle s’appuie sur le mur pour se remettre debout, elle reprend de la vigueur. Nos corps se serrent plus que de raison. Nos bras sculptent le corps de l’autre. Sa peau est douce et encore chaude d’émoi. Ma Princesse me prend en étau entre elle et la porte du WC. Sa poitrine écrase la mienne. Nos tétons se défient comme deux fleurettistes, et, lorsqu’ils croisent le fer, c’est une décharge fluette qui me transcende. À l’inverse, nos langues s’allient par de précieux baisers. Esden pose sa main sur mon pubis. Instinctivement, j’écarte mes cuisses suffisamment pour permettre à ma tendre de me flatter sans obstacle.
Mon sexe est trempé, j’ai l’impression que les pulsations de mon cœur battent au sein de mon être. Esden me serre d’une étreinte rassurante et ses doigts viennent en moi sans aucune résistance. Elle me pénètre et me fait du bien. Esden sait toujours comment s’immiscer en moi, tout en tendresse et en délectation. Son doigté se fait intense et passionné. Je sens toute la force de son amour dans ses va-et-vient jouissifs. Elle désire réellement me donner le même plaisir qu’elle a reçu précédemment. Ma chérie veut me faire partager son bonheur, ses sensations. Appuyée sur le mur, je me laisse faire, les bras ballants, le souffle court, le corps bouillant.
Je fonds littéralement à ses caresses, mais je refuse qu’elle soit orpheline dans ce petit jeu si agréable. J’approche mes phalanges de son sexe. Esden frotte son pubis sur eux. Sans plus attendre, face à ce signe d’impatience, à mon tour je lui donne ce plaisir. Comme deux meilleures amies, nous avons chacune un bras autour du cou de l’autre, pour nous maintenir debout et ne pas flancher devant de telles sensations. À chaque pression plus intense dans le vagin de l’une, l’autre désire lui rendre la pareille. On se doigte en toute harmonie avec de moins en moins de retenue. Mes jambes fourmillent et je m’appuie de plus en plus sur Esden pour ne pas tomber. C’est si bon, ma tendre me rend folle d’extase. Soudain, elle décide, pour la première fois dans nos ébats, de placer un quatrième doigt. Jamais de la vie je n’ai tenté une telle chose… Mon sexe est totalement noyé, mes lèvres s’écartent face à ce doigt magique. Je ne sais pas si c’est l’altitude qui m’aide à me détendre autant. Mon sexe s’ouvre à ce plaisir nouveau pour moi. Mes ongles s’enfoncent dans la chair de mon amour. Je n’arrive plus à lui offrir du plaisir, tellement je suis figée par cette surdose de bonheur. Esden commence un lent mouvement, ne voulant pas me faire de mal, bien au contraire. Mes doigts se serrent douloureusement. Tout mon corps réagit à son attouchement. Ma poitrine me paraît gonfler, mon cœur s’affole. J’ai chaud, très chaud. Mon ventre est un volcan, ma liqueur d’amour est ma lave. Tout arrive, c’est le déclic. Ma respiration se coupe, ma gorge est sèche. J’implose, cela part de la base de mon sexe et remonte de manière foudroyante jusqu’à mes tempes. Mes cheveux se hérissent. Prise de spasmes impressionnants, je griffe sans le vouloir ma bien-aimée dans le dos. Mes fesses cognent la porte. Mon regard se perd dans celui d’Esden, puis je perds la sensation de mes pieds, je ne sens plus mes chevilles. Ma vue devient floue, mes bras tentent de me tenir à ma bienfaitrice… je n’y arrive pas.
Je m’affaisse. Esden me retient et m’aide à m’asseoir et à reprendre mes esprits. Un flux de jouissance continue, par légers à-coups, à me faire trembler. Je suis encore sous l’électrochoc produit par tant d’allégresse. Ma chérie est à genoux, elle caresse mes cheveux, son autre main sur ma cuisse. Elle est à la fois heureuse et un peu inquiète de ce qui vient de se passer. Je la rassure en lui faisant signe de se rapprocher de moi. Je dépose un baiser amoureux sur ses lèvres. À peine le temps de retrouver le chemin de ses lèvres, qu’il faut que nous nous rhabillions. Cela fait déjà un moment que nous sommes dans les toilettes, et cette occupation incongrue pourrait être remarquée et devenir gênante pour nous.
Esden sort la tête de l’ouverture de la porte pour inspecter la sortie. La voie est libre. À deux minutes d’intervalle, je la rejoins et regagne ma place. Nos doigts posés sur l’accoudoir se croisent, comme pour prolonger notre étreinte passée. Lorsqu’une hôtesse arrive à notre niveau et nous apporte à toutes les deux un verre. Surprises, nous déclinons l’offre, en confirmant en chœur que nous n’avons rien demandé. En réponse, elle nous dit :
Esden et moi rougissons et restons muettes, ne sachant pas trop quoi répondre. Le sait-elle ? Que sait-elle ? Et comment ? L’hôtesse ajoute :
Elle conclut sa phrase par un clin d’œil complice et plein de malice puis elle s’éloigne.
Je regarde Esden, puis toutes les deux tentons vainement de retenir un bref éclat de rire. Ensuite, nous buvons un peu pour nous rafraîchir, puis cherchons à trouver le sommeil pour récupérer de toutes ces émotions…