n° 09829 | Fiche technique | 37925 caractères | 37925Temps de lecture estimé : 22 mn | 29/10/05 |
Résumé: Carole présente son amie Sabine à Antoine. | ||||
Critères: ffh | ||||
Auteur : Zébulon Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : La culotte de Charlotte Chapitre 08 / 08 | FIN de la série |
Sabine arriva par le train de 18h05. Elle était très heureuse à la perspective de revoir Carole et très intriguée par le message qui lui disait « je te présenterai quelqu’un dont tu pourrais bien te souvenir toute ta vie ». Son amie était-elle tombée amoureuse, voulait-elle lui présenter son futur mari ? Ou bien était-ce sa future « épouse » ? Elle connaissait depuis toujours la bisexualité de Carole, et pour cause ! Alors de qui s’était-elle entichée cette fois, d’un homme ou d’une femme ? Elle n’était jamais au bout de ses surprises avec elle !
Sabine reconnut de loin sur le quai de la gare la silhouette de sa copine de longue date. Mon dieu, elle me paraît encore plus belle que la dernière fois que je l’ai vue ! Elle n’était pas la seule à l’avoir vue, les hommes devant elle dans le couloir la regardaient avec insistance. Que c’est agaçant, ces regards concupiscents de la gent masculine ! On dirait qu’ils salivent devant elle comme devant un steak ! Comme à chaque fois, elle eut envie de leur dire que la créature de rêve qu’ils dévisageaient préférait les filles en général, et elle en particulier. Elle aurait bien aimé s’en convaincre, mais elle savait que ce n’était pas vrai. Carole, quand elle la quittait, se précipitait dans le lit d’un homme qui effaçait par sa brutalité les traces de la douceur de ses caresses. Si Carole aimait les hommes, c’est que ce ne devait pas être si mauvais que ça. Il faudra quand même qu’elle se décide à essayer, un jour !
En tout cas, Carole était seule sur le quai. Si elle devait lui présenter quelqu’un, il ou elle n’était pas là. Les deux amies se retrouvèrent. Sabine regarda du coin de l’œil les hommes qui avaient voyagé avec elle. Elle vit dans leurs yeux un éclair de soulagement teinté d’espoir qui voulait dire « Ah, elle attendait une copine ! Elle est donc libre ! ». Elle ne résista pas à l’envie de leur infliger une grosse déception. Elle embrassa Carole sur la bouche. Les regards se détournèrent, voulant dire « Ah, merde, c’est une lesbienne ! ». Son amie la repoussa gentiment avec un sourire amusé.
Elles se rendirent dans le petit café au centre de la vieille ville, rendez-vous branché de la jeunesse locale. Bien vite la petite salle se mit à résonner des gloussements des deux filles. Deux garçons en mal de conquêtes s’approchèrent et tentèrent leur chance.
Les deux amies éclatèrent de rire à cette réplique. Les deux garçons ainsi éconduits partirent sans demander leur reste. L’apéritif terminé, elles allèrent dîner dans un restaurant italien. Au dessert, Sabine se retint de prendre des profiteroles au chocolat, tellement succulentes, mais tellement dommageables à sa silhouette. Puis elles gagnèrent l’appartement de Carole. Elles allèrent directement dans la chambre. Sabine se déshabilla, en regardant le sublime corps de son amie se dénuder.
Elles commencèrent alors ce qui était devenu un rituel entre elles depuis leurs premiers ébats au collège. Sabine s’allongea sur le lit, Carole vint s’installer à côté d’elle et l’embrassa. Elles étaient devenues expertes dans la montée progressive du désir. Il y avait un concours implicite entre elles, sans qu’elles ne l’aient jamais exprimé : celle qui serait la plus mouillée à la fin des préliminaires. C’est toujours Carole qui en sortait victorieuse, grâce à son imaginaire nourri de multiples expériences, alors que Sabine n’avait que leur relation comme référent érotique.
Avec un art consommé des préliminaires, Carole se mit à caresser sensuellement son amie, lui murmurant de temps à autre à l’oreille des mots tantôt doux, tantôt crus, posant alternativement ses mains et ses lèvres sur la peau frémissante. Elle prit possession progressivement des mains qu’elle effleura, des bras qu’elle caressa, des épaules qu’elle massa, du ventre qu’elle dessina, des seins qu’elle encercla et des cuisses qu’elle agaça. Elle se garda bien de toucher le sexe de son amie, maintenant largement offert. Elle aimait regarder cette chatte, descendre des yeux la douce pente boisée du pubis pour plonger son regard dans la fente gorgée de jus, ouverte en un appel brûlant aux caresses les plus douces. Cette vision déclenchait au plus profond de son ventre une coulée de lave chaude que son amie lécherait bientôt goulûment. Pour lui offrir une coupe encore plus emplie de son délicieux nectar, Carole enfouit son visage entre les cuisses de Sabine et lui délivra un de ces cunnilingus qui la faisait se tordre de plaisir.
Elle darda sa langue sur l’orifice encore vierge, essayant d’aller caresser la douce membrane qui ne savait pas ce qui l’attendait le lendemain. Elle but son suc comme à un calice. Puis elle remonta lentement sur le centre brûlant du plaisir de son amie, qui n’en pouvait plus d’attendre ce moment. Pendant que sa langue torturait savamment le petit clitoris tendu, elle fit délicatement glisser un doigt dans le vagin trempé. Elle chercha du bout de son doigt la petite zone magique, ces quelques millimètres carrés de plaisir pur, ce concentré d’extase dont la nature avait fait cadeau aux femmes pour les remercier d’être si belles. Cette petite région se signala rapidement au majeur de Carole en devenant dure et rugueuse. La phalange, de caressante, devint alors brutale, se déchaînant en pressions de plus en plus fortes, tandis que la langue s’activait de plus belle sur le petit bouton. Sabine ressentit alors l’arc électrique entre son clitoris et son vagin, et elle jouit dans un long cri.
Carole se redressa, satisfaite. Elle s’allongea à son tour sur le lit et écarta largement les jambes pour que son amie puisse voir dans quel état elle était. Son petit sourire voulait dire « tu vois, je suis encore plus mouillée que toi ». Elle s’empara du vibromasseur, le mit en marche et le lui tendit d’un geste impérieux. Le petit grésillement de l’appareil l’emplissait déjà de douces perspectives. Sabine prit l’engin et vint se placer entre les cuisses de la belle.
Sabine s’exécuta. Elle posa le vibromasseur entre les petites lèvres luisantes et largement ouvertes de Carole, qui immédiatement gémit de plaisir. Elle commença à le faire aller et venir, vibrant, tout le long de la fente glissante, histoire d’agacer un peu son amie. Puis elle appuya l’extrémité sur le clitoris. Carole poussa un râle qui en disait long sur le plaisir tant attendu qu’elle recevait enfin. Sabine ajouta à la vibration un petit mouvement circulaire autour du bouton incandescent. Les jambes de la belle soumise à cette douce torture se mirent à trembler. Puis elles se refermèrent, toujours tremblantes, sur l’engin oblong pour mieux le sentir. Sabine laissa faire quelques instants, mais, jugeant que l’orgasme était trop proche à son goût, fit glisser le godemichet et lui introduisit brutalement au plus profond. Carole poussa un cri mélangé de douleur, de déception et de plaisir.
Elle écarta à nouveau les jambes pour que Sabine lui délivre sa caresse préférée. Cette dernière comprit le message et, tenant toujours le vibro d’une main en l’inclinant vers le haut, entreprit de lécher le clito que l’engin venait de délaisser. Carole gémit d’un contentement non retenu. La longue expérience qu’elles avaient de leurs plaisirs mutuels leur avait appris comment se donner le plus de plaisir. Sabine le démontra encore une fois en faisant surfer Carole sur des vagues de plus en plus hautes, avec un art consommé de l’arrêt avant la déferlante. Elle imprimait au vibromasseur des mouvements rythmés de haut en bas, dans un bruit de succion qui la faisait terriblement mouiller, en espérant lui donner le même plaisir qu’elle avait reçu avec le doigt. Les râles de Carole se faisaient suppliants, elle voulait franchir le cap, avoir enfin son orgasme. Sabine titilla encore quelques instants le bouton, totalement découvert à force de se tendre vers sa langue, puis lui donna le coup de grâce en le pinçant vigoureusement entre ses lèvres. Carole hurla puis se tût, exténuée, éreintée, balayée par un orgasme merveilleux.
Les deux amies rirent ensemble de ce plaisir qu’elles venaient une nouvelle fois de se donner l’une à l’autre. Puis elles s’endormirent plus sagement, leur main posée sur le sexe de l’autre. Le lendemain matin elles prirent leur douche ensemble et s’amusèrent avec le pommeau. Toutes deux adoraient la caresse douce et chaude de l’eau ruisselant entre leurs lèvres écartées après avoir enveloppé leur clitoris. Elles se prodiguèrent longuement ce plaisir, sans toutefois aller jusqu’à l’orgasme. Puis elles se séchèrent mutuellement en essuyant avec insistance certaines parties de leur corps. Elles s’habillèrent en tenue légère et partirent déjeuner en ville. Une fois le ventre plein, elles flânèrent dans les rues, léchant les vitrines, entrant dans les magasins pour essayer une robe ou une paire de chaussures, qu’elles n’achetèrent pas. Carole vérifiait régulièrement sa montre, attendant l’heure du rendez-vous avec Antoine.
Elle dirigea leurs pas vers l’immeuble du jeune homme, puis vint sonner à sa porte à l’heure dite. Antoine vint ouvrir. Depuis que Carole avait arrangé cette rencontre, il se demandait à quoi pouvait bien ressembler cette Sabine dont elle lui rebachait les oreilles. Le récit de leurs aventures saphiques l’avait mis en appétit et il avait hâte de les voir à l’œuvre. C’était pour lui un fantasme récent, mais qui occupait désormais tout son imaginaire érotique. Il espérait juste que Sabine serait aussi désirable que Carole.
Et sur ce point, il fut très déçu. Un sablier, voilà l’image qui lui vient à l’esprit quand il la découvrit ! Elle était bizarrement faite, très loin du corps quasi parfait de son amie. Sa taille était fine, très fine même. Mais elle était encadrée par une poitrine opulente et un fessier imposant. Son duo avec Carole faisait penser à la belle et la bête plutôt qu’aux drôles de dames ! Mais elle avait un visage, comment avait-elle dit déjà… mutin. C’était exactement l’expression qui convenait. Un sourire et un regard à la fois coquins et espiègles qui laissaient envisager de bons moments à venir.
Une certaine gêne flottait entre la nouvelle venue et le jeune homme. Il savait pourquoi cette fille était là, mais comment aborder le sujet sans être lourd ou trop abrupt ? C’est Carole qui, une fois de plus, prit la situation en main.
Le visage de Sabine s’empourpra instantanément. Ce garçon inconnu savait tout ! Il savait qu’elle était lesbienne et en plus il savait qu’elle était vierge ! La honte est le premier sentiment qui l’avait envahi, bien vite rejoint et dépassé par l’appréhension. À vingt ans passés, elle n’avait jamais été pénétrée que par un doigt féminin, et la vue du vibromasseur de Carole l’avait impressionnée par sa largeur. Elle revoyait encore la dilatation de l’orifice vaginal de son amie quand elle le lui avait enfoncé, et la projection de cet élargissement sur son propre sexe l’effrayait. Carole, en voyant son trouble, chercha à la rassurer.
Comme pour prouver ses dires, elle se déshabilla. La vue de son corps si désirable mit immédiatement Antoine en train et provoqua d’agréables sensations chez Sabine. Elle les entraîna dans la chambre et se mit à embrasser cette dernière, sans s’occuper le moins du monde du jeune homme qui commençait lui aussi à se déshabiller. Sous le baiser, Sabine se détendit, les barrières qui s’étaient dressées dans son esprit sautaient l’une après l’autre. Elle sentit sa poitrine gonfler, les pointes de ses seins durcir et une douce chaleur lui envahir le ventre. Elle ne résista pas quand son amante se mit à la dévêtir.
Antoine allait retirer son caleçon quand Carole lui intima l’ordre d’attendre. Elle désigna du regard à Sabine la grosse barre qui déformait le sous-vêtement du jeune homme, en passant langoureusement sa langue sur ses lèvres. Elle lui dégrafa son soutien-gorge et libéra des seins lourds qui semblèrent dévaler la pente menant vers le ventre. Elle lui ôta prestement sa culotte et constata avec satisfaction qu’elle était légèrement humide. Elle la poussa sur le lit et lui écarta les jambes.
Le sexe de Sabine apparut alors aux yeux d’Antoine. Cette fille au physique quelconque avait une chatte extraordinairement bandante ! Les grandes lèvres étaient très charnues, très gonflées, elles prolongeaient le Mont de Vénus en accentuant son renflement. La fente s’en trouvait creusée très profondément, une véritable crevasse de chair rouge et luisante dans laquelle le jeune homme eut instantanément envie de plonger. Les petites lèvres turgescentes étaient épaisses et longues et s’étalaient de façon très impudique de chaque côté du vagin. On avait envie de surfer sur ces vagues de chair lisse et douce, de dévaler leur pente jusqu’au plus profond du ravin et de remonter sur le bord opposé pour recommencer. On pouvait deviner un clitoris de bonne taille sous le capuchon en visière, prêt à être décapoté. Les poils clairsemés qui recouvraient le périnée étaient mouillés, preuve de l’excitation grandissante de la jeune femme.
Antoine s’approcha pour venir toucher cette chatte qui lui faisait tant envie, mais Carole une fois de plus le repoussa.
Sabine s’abandonnait complètement aux caresses de Carole. Les yeux fermés, l’esprit occupé par sa quête du plaisir, elle avait oublié la présence masculine. Elle attendait le prochain contact de son amie. Celui-ci ne se fit pas attendre, elle sentit la pointe dure des seins de Carole sur ses chevilles. Elle resserra les jambes pour offrir un chemin de chair aux tétons qui remontaient le long de son corps. Elle attendait l’instant où ces mamelons rencontreraient les siens. Mais Carole prit un malin plaisir à la faire languir, s’attardant à décrire des cercles sur son ventre, descendant jusqu’à effleurer le pubis à la lisière de la forêt vierge, remontant jusqu’à la base des seins, en faisant le tour en imprimant dans la chair l’empreinte de ses tétons dressés.
Antoine s’était placé juste derrière elles, dans l’axe de leur corps. Il voyait ainsi le magnifique cul tendu de Carole, son sillon de chair rouge et brillante qui se détachait parmi la noirceur des poils et, à travers ses cuisses écartées, le sexe rebondi et maintenant trempé de Sabine. Il n’avait jamais rien vu d’aussi excitant ! Même sa vieille vision de la culotte de Charlotte, qui lui avait pourtant procuré tant de plaisirs solitaires, n’était rien à côté de ces deux chattes luisantes. Il porta la main sur sa queue.
Carole arriva enfin sur les mamelons de Sabine, et y frotta les siens. La jeune femme allongée poussa un soupir de contentement. Puis les délicieuses petites pointes reprirent leur ascension et vinrent alternativement longer les lèvres. Sabine tenta d’en capturer une, du s’y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à en saisir une. Elle y apposa alors un doux baiser et commença une légère succion que Carole accueillit avec un petit gémissement. Elle lui présenta l’autre sein pour qu’il subisse le même traitement. Quand cette caresse commença à devenir douloureuse pour ses tétons trop sensibles, elle se retira et redescendit jusqu’aux chevilles sans toucher le corps alangui.
Elle écarta largement les jambes de son amie. Antoine, qui ne perdait pas une miette du spectacle, put constater que Sabine était maintenant ruisselante. Sa main se mit à caresser son sexe, très à l’étroit dans son boxer. Carole s’installa à califourchon sur une des jambes de Sabine et posa son sexe sur la cheville de celle-ci. Sabine perçut aussitôt la moiteur de cette vulve, la chaleur de ces lèvres ouvertes et la douceur de la chair. Elle sentit la fente s’écarter sous la pression du corps comme si les petites lèvres voulaient l’envelopper. Le trou brûlant du vagin déversait sur son tibia sa lave chaude, au goût si exquis. Ah, lécher cette chatte, boire ce jus, enfoncer sa langue dans cette chair ! Elle sentait son propre sexe couler, comme si une poche de liquide avait éclaté dans son vagin.
Le sexe chaud, vibrant, vivant de Carole se mit en mouvement. La fente délicieuse remontait le long de sa jambe, comme si elle voulait y faire entrer son corps tout entier. Les lèvres laissaient derrière elles une trace humide dont elle sentait la fraîcheur sur sa peau. Elle espéra de tout son corps que ce voyage s’arrêterait sur son sexe, que son amie viendrait fusionner sa chatte avec la sienne, que leurs clitoris s’affronteraient dans un combat au corps à corps. Mais la chair liquide passa sur la hanche, remonta sur le ventre et vint s’empaler sur un mamelon turgescent. Carole écarta ses lèvres de deux doigts afin d’amener le téton sur son orifice, qu’elle essaya de combler avec la petite pointe. Puis elle glissa pour présenter son clitoris à ce petit monticule tout dur. Elle se frotta lascivement dessus, rythmant ses mouvements de petits soupirs.
Subitement elle se releva et vint s’agenouiller au-dessus du visage de Sabine. Les narines de cette dernière lui signalèrent tout de suite l’odeur si familière, si suave et épicée, du sexe de son amante. Elle la saisit par les fesses et attira goulûment la chatte sur sa bouche. Ah, mon dieu, que c’est bon de fouiller cette chair offerte ! Sa langue s’activa tout le long de la fente, glissa le long des lèvres, plongea le plus loin qu’elle put dans le vagin béant. Elle voulait se repaître de ce jus délicieux qu’elle prélevait à la source, elle voulait emplir ses sens de cette chatte liquéfiée, offerte à toutes ses caresses, frémissant sous son appendice tout chaud. Elle ouvrit largement la bouche pour avaler ce sexe, elle le mâcha, le malaxa de la langue et des lèvres. Elle sentait sur sa lèvre inférieure le trou glissant du vagin et sur sa lèvre supérieure le petit point dur du clitoris. Entre les deux, sous sa langue, la chair chaude et douce de la fente ouverte, coulant en continu dans sa gorge. Elle aurait pu avaler cette chair pendant des heures, pour se souder à son amie en son point le plus chaud.
Mais Carole s’arracha à cette délicieuse caresse. Elle voulait garder le contrôle d’elle-même, et de la situation. D’un coup d’œil, elle vérifia qu’Antoine avait gardé son boxer. Elle constata avec plaisir que la barre qui le déformait tout à l’heure était devenue un pic tendu perpendiculairement à son corps et qui faisait bailler l’élastique. Elle vint se placer entre les cuisses de son amie et entreprit de lui rendre ce qu’elle venait de recevoir. Constatant que la chatte était déjà largement inondée, elle dirigea ses caresses buccales directement sur le gros clitoris qui émergeait à présent de son capuchon. Au premier contact, Sabine se tordit de plaisir.
Antoine s’était mis à genoux derrière Carole, qui était dans la même position. Sa fente grande ouverte prolongeait le sillon des fesses, encadrée par deux cuisses fermes et musclées. Les poils qui la bordaient étaient trempés de la caresse de Sabine. Il ne put résister à son envie irrépressible de venir y enfouir son visage. Carole se redressa un peu en le sentant puis replongea vers son ouvrage. Antoine se mit à lécher le sexe de Carole à langue déployée tout en imaginant qu’elle faisait de même avec Sabine. Sa queue lui faisait mal à force de bander. Il avait hâte de passer à l’action, de pénétrer enfin ce trou ouvert sous sa bouche.
Mais Carole ne l’entendait pas ainsi, pas encore. Elle s’appliquait à envelopper le bouton d’amour de son amie dans un tourbillon de langue chaude et humide. Puis elle glissa un doigt dans le vagin inondé. Elle pensa qu’avec une telle lubrification la pénétration serait un jeu d’enfant tout à l’heure. Elle chercha du bout du doigt la petite zone rugueuse qui arrachait des cris de plaisir à sa partenaire. Elle la trouva bien vite et se mit à l’agacer par des pressions saccadées. Elle sentit tout à coup deux doigts d’Antoine la pénétrer. Tiens, se dit-elle, on a eu la même idée en même temps, marrant ! Elle se cambra pour accentuer le frottement des doigts sur son vagin. Décidément, ce gars apprend vite comment donner du plaisir aux femmes !
Sabine poussait maintenant des râles qui ne laissaient aucun doute sur le plaisir qu’elle ressentait. Ses jambes se mirent à trembler, mouvements incontrôlables générés par l’action conjuguée de la langue sur son clitoris et du doigt en elle. Jugeant que son amie se rapprochait trop dangereusement de l’orgasme, et qu’elle était désormais prête pour l’étape suivante, Carole cessa brusquement ses caresses, provoquant immédiatement un cri de déception. Elle se releva, faisant ainsi glisser hors d’elle les doigts d’Antoine qui s’en trouva bien marri. Elle lui fit signe de venir se positionner à côté de Sabine, qui avait ouvert les yeux.
Pour la première fois depuis qu’ils s’étaient déshabillés, Sabine regarda Antoine. Ses yeux dévisagèrent le garçon, dont le regard brillait d’envie, et descendirent lentement le long de son corps, comme pour le jauger. Son regard s’arrêta sur le boxer, et elle eut un petit recul. L’objet inconnu se présentait devant ses yeux, déformant le vêtement en une longue pointe tendue vers elle.
Sabine tendit timidement les mains vers le jeune homme qui s’approcha un peu plus. Elle saisit le boxer dont l’élastique était tendu à l’extrême. Elle le tira vers elle et le fit descendre. Le sexe érigé d’Antoine, libéré, fit un bond vers le haut. Sabine, surprise, lâcha prise et l’élastique claqua contre les cuisses.
Ses yeux étaient maintenant rivés sur le membre viril, le premier sexe masculin qu’elle voyait, comme hypnotisée par cette vision. La première chose qui la frappa fut la longueur et le diamètre. Elle n’avait pas imaginé qu’un sexe en érection puisse devenir aussi gros, alors qu’au repos bien souvent il ne formait même pas de bosse dans les pantalons. La nature est quand même étrange ! Puis elle remarqua la turgescence du gland et sa couleur violacée. Quelques gouttes blanches perlaient de la petite fente en son milieu. Son regard descendit sur le corps du pénis, cylindre un peu aplati, qui était tellement gonflé qu’il n’y avait plus de place pour les veines dont on voyait en relief le bleu serpenter sur la surface. Puis ses yeux se perdirent dans l’épaisse touffe de poils qui en entourait la base, laissant juste apparaître la peau des couilles.
Ce disant, elle lui prit la main et la posa sur la queue dressée. Le contact provoqua un frisson de plaisir chez Antoine. Il avait décidé de s’en remettre complètement à la belle, confiant dans sa capacité à leur donner du plaisir à tous les trois. Sabine ressentit d’abord l’extrême dureté de la verge. Elle mit quelques secondes avant d’oser refermer la main sur elle. Elle la pressa légèrement pour en tester la raideur. Puis, devant le regard approbateur du jeune homme, elle la fit coulisser doucement et enserra le gland. La pression sur le frein manqua de le faire éjaculer. Il dut se retenir de toutes ses forces.
Sabine l’avait maintenant bien en main et sa timidité du début avait disparu au profit de la curiosité et de… l’envie. Ce sexe masculin qu’elle avait si souvent imaginé, sur lequel elle avait si souvent fantasmé, surtout quand son amie jouait avec son vibromasseur ou quand elle lui racontait ses ébats, mais dont la possession passait par la séduction d’un garçon, ce dont elle se sentait incapable, ce sexe, elle l’avait enfin ! Il était plus gros et plus dur que ce qu’elle avait imaginé, mais encore plus désirable. Si elle n’avait eu des relations qu’homosexuelles pour l’instant, et seulement avec Carole, c’était parce qu’elle avait peur de draguer et de prendre des vestes, encouragée dans cette idée par son physique particulier qui était loin d’être celui d’un top model. Elle était homosexuelle par facilité, pas parce qu’elle n’aimait pas les hommes.
Cette queue qu’elle serrait dans sa main, qu’elle dévorait des yeux, elle avait maintenant très envie de la sentir en elle pour la première fois. Son ventre l’appelait, diffusant dans son abdomen cette chaleur intense qu’elle connaissait si bien. Carole sentit son désir.
Antoine se sentit tout d’un coup investi d’une mission quasi divine. Il allait dépuceler une fille pour la première fois de sa vie. Il resterait à jamais pour elle son premier homme, et la façon dont allait se passer ce premier rapport conditionnerait l’image qu’elle aurait des rapports hétérosexuels, elle qui jouissait à tous les coups sous les caresses d’une fille. Il était intimidé par le poids de cette responsabilité, mais en même temps très excité d’être le premier.
Les caresses que lui avait prodiguées Sabine avaient fait de sa queue une colonne de chair dure brûlante du désir de pénétrer. Il vint se placer entre les cuisses de la pucelle et plongea son regard sur leur jonction. La chatte de la jeune fille s’étalait sous ses yeux. Elle était tellement mouillée et ouverte qu’il eut l’impression qu’il aurait pu y faire pénétrer son sexe au repos ! Il s’allongea doucement sur elle et posa sa queue raide sur son ventre. Il entreprit alors de la caresser avec sa bite, faisant aller et venir le gland sur la surface du ventre. Il voulait qu’elle la sente sur son corps avant de la sentir en elle. Puis progressivement il descendit sur la cuisse. Il massait la peau douce avec son gland comme il l’aurait fait de la paume de sa main.
Quand sa bite passa sur le flanc interne de la cuisse, Sabine frémit. Tout doucement il remonta la pente de chair jusqu’à sentir sur le bout de son sexe la chaleur de la chatte. Il se plaqua alors contre elle, sa queue s’engloutissant entre les lèvres béantes. Il sentait maintenant la viscosité chaude de la fente sur toute la longueur de sa bite. Sabine poussa un petit râle, de surprise d’abord puis d’agrément. Elle avait pour la première fois un sexe d’homme contre le sien, elle ne voulait rien perdre de ces sensations nouvelles. Elle écarta un peu plus les jambes pour qu’il puisse s’enfoncer encore dans le lit de sa rivière.
Antoine commença alors à frotter son sexe contre la chatte de Sabine, comme il imaginait que les deux filles le faisaient avec leur godemichet. Il sentait le vagin ouvert en grand sous lui, mais il se retint d’y plonger. Il continua son mouvement et accentua la pression quand il passait sur le clitoris. Il voulait lui faire retrouver le plaisir qu’elle connaissait déjà, la ramener en terrain de connaissance avant de l’entraîner vers l’inconnu.
L’appréhension de Sabine avait disparu. Cette caresse intime était merveilleuse, semblable à celle que lui prodiguait Carole avec leurs jouets, mais encore meilleure, car cette fois l’objet qui glissait contre son intimité était chaud et infiniment doux. Elle se dit qu’elle n’apprécierait plus jamais autant les légumes ou autres accessoires en plastique. Elle se cambra un peu pour se plaquer encore plus contre cette chair si dure et si désirable.
Elle sentait monter en elle les vagues de plaisir qu’elle connaissait si bien, ces ondes de pur bonheur qui remontaient le long de sa colonne vertébrale pour venir exploser dans son cerveau. Elle sentait l’orgasme approcher et elle ne le voulait pas, pas maintenant, pas encore. Elle voulait d’abord être pénétrée, maintenant qu’elle était en haut de la vague.
Antoine n’attendait que ce signal pour s’exécuter. Il passa une dernière fois sur le petit bouton d’amour turgescent dont il pouvait nettement sentir la dureté et redescendit lentement le long de la fente ouverte et noyée de son onctueux jus. Quand son gland arriva devant l’entrée béante il marqua une pause. Puis il entreprit de plonger dans cette intimité bouillonnante.
Sabine sentit les petits bourrelets de muqueuse de son orifice épouser la forme de la petite tête toute lisse. Ceux-ci s’écartèrent au fur et à mesure que le pénis progressait. Puis d’un coup, ils se refermèrent sur le corps de la verge. Le gland était entré en elle, elle n’était plus vierge ! Elle n’avait senti aucune douleur, aucune déchirure comme elle le redoutait. Et maintenant elle sentait cette belle chair dure et chaude s’enfoncer en elle, agrandir son vagin devant elle, se recouvrir de sa mouille qu’elle offrait en abondance.
C’était comme si l’action se déroulait au ralenti. Elle pouvait se représenter parfaitement la queue qu’elle tenait en main tout à l’heure avancer dans ses entrailles, millimètre par millimètre, l’imaginer écarter ses chairs languissantes. La descente semblait ne jamais avoir de fin, elle en savourait chaque instant. Puis le gland se figea au plus profond d’elle, dans la petite poche inondée juste sous la boule dure du col de l’utérus. Elle ressentit un intense plaisir, autant physique que spirituel. Un homme était en elle, enfin !
Antoine reprit son mouvement, entamant un lent va-et-vient pour lui faire découvrir toute la longueur, la dureté et la détermination de sa queue. Carole posa les mains sur les seins de son amie et en caressa les tétons. Sabine gémit de ce double plaisir, être pénétrée virilement et caressée d’une façon si féminine. Puis elle sentit la bouche de Carole se poser sur la sienne et sa langue lui pénétrer la bouche, comme le sexe d’Antoine le faisant avec sa chatte. Le contact charnu de cette langue sur la sienne la fit mouiller de plus belle.
Elle s’habituait progressivement à la sensation nouvelle de cette queue en elle. Elle en découvrait peu à peu les nuances, l’écartement de l’orifice qui cédait sous la pression du gland, le coulissement mouillé de la bite le long des parois de son vagin et le coup de tonnerre interne de la butée au fond de sa grotte. Carole lui fit relever les jambes pour lui faire découvrir de nouvelles sensations. La queue lui parut d’un coup plus grosse, plus longue et plus puissante ! La pénétration était plus intense comme cela !
Une des mains de Carole quitta un sein et descendit le long de son ventre. Les doigts allongés s’immiscèrent entre les deux corps, parvinrent à la lisière de la toison, avancèrent encore et vinrent s’immobiliser sur la petite bosse trempée. Sabine se cabra sous la décharge de plaisir. Les doigts se mirent à décrire des petits cercles autour du capuchon qui avait bien du mal à protéger le clitoris turgescent dont la pointe dépassait. Elle fut immédiatement projetée dans des sphères de plaisir qu’elle avait si souvent explorées avec son amante. Le glissement du membre viril au plus profond d’elle ajoutait un degré nouveau à cette jouissance, comme un écho interne à la caresse externe. Elle se mit à gémir de façon continue.
Carole, en bon chef d’orchestre de cette symphonie sexuelle, comprit que les deux partenaires étaient proches de l’orgasme. Elle-même pouvait sentir les ondes de plaisir irradier dans son ventre, et l’humidité de son sexe gagner ses cuisses. Elle fit signe au jeune homme d’arrêter son mouvement et stoppa sa caresse. Puis, telles les dernières mesures déchaînées d’une symphonie enlevée, elle reprit son titillement de plus belle, pendant qu’Antoine s’agitait furieusement dans la chatte de Sabine. Quand le garçon poussa un long cri, synonyme d’éjaculation, elle pinça le clitoris et l’ex pucelle le rejoignit dans le chœur orgasmique.
Antoine s’effondra de tout son poids sur le corps ruisselant de sueur de Sabine. Celle-ci avait les yeux fermés, perdue dans le monde merveilleux que seules les femmes connaissent. Le jeune homme reprit ses esprits, se dégagea et roula sur le côté. Le glissement du sexe hors d’elle ramena la jeune fille dans le monde réel. Elle ouvrit les yeux et, embrassant du regard ses deux amis, murmura un « merci » émerveillé. Puis elle sentit entre ses cuisses le sperme commencer à couler, y porta la main et huma cette odeur nouvelle avec la fierté d’avoir accompli un travail longuement désiré.
Antoine constata avec surprise que son érection était toujours aussi vigoureuse. Carole ne manqua pas de le remarquer aussi. Elle posa sa main sur le sexe du jeune homme, tout enduit de la cyprine de Sabine, et en testa la dureté. Ce qu’elle sentit lui plut et sa bouche prit aussitôt la place de sa main. Elle se délecta de la crème onctueuse qui recouvrait la queue, mélange de sécrétions féminines et masculines, symbole parfait de l’équilibre du yin et du yang que les amants venaient d’atteindre. Puis, d’un mouvement preste, elle s’empala sur le sexe dressé. Elle se fit jouir rapidement, tellement excitée par le spectacle qui s’était déroulé sous ses yeux et ses mains.
Les trois amis, serrés dans le lit trop petit, ivres de leur jouissance, heureux d’avoir été pour les autres un instrument de plaisir, se laissèrent glisser dans les limbes cotonneux d’un sommeil empli du souvenir de leur plaisir.