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Temps de lecture estimé : 10 mn
31/10/05
Résumé:  Après avoir réussi à convaincre une octogénaire de se laisser aller, on continue par un petit voyage en France voisine.
Critères:  fh fplusag hagé fagée hotel train amour fsoumise hsoumis fdomine hdomine odeurs fellation cunnilingu
Auteur : Dalibor  (Le voyage à Perpignan)      Envoi mini-message

Série : Pour l'amour de Mélanie

Chapitre 02 / 04
Le voyage à Perpignan

Pour l’amour de Mélanie (suite)



Après la dernière passe amoureuse, qui ne fut pas une réussite, j’ai senti que l’enthousiasme avait l’air de se refroidir et l’aspect moral et bigot de refaire surface. (On est à Fribourg, dont ! Le « dont » est indispensable pour un Dsodset, surnom des Gruyériens).


Je sentais que d’un côté, elle brûlait de continuer et d’un autre coté, l’éducation, le qu’en dira-t-on, etc…, l’empêchaient de se libérer de ses inhibitions. Mais je la voyais mal raconter son problème à l’Homme de Dieu - qui, entre nous, a engrossé deux jeunes filles de la paroisse car il s’est trompé et a mis sa capote à l’index comme préconisé par la Sainte Église, au lieu de la mettre comme il se doigt !).


Nous eûmes de longues conversations pour la persuader que le mal éventuel ne pouvait arriver que si nos rapports ne restaient pas secrets, que ceci ne concernait que nous et qu’il fallait profiter de ce que la vie pouvait encore nous apporter, ne pas trop s’occuper des autres et écouter son cœur (je n’ai pas ajouté son cul, mais je le pensais très fort) et que, quand on a mis l’habit en sapin, c’est fini pour les orgasmes.


Souvent, nous nous retrouvions au jardin pour faire quelques aménagements floraux, des récoltes de légumes et avoir de petites discussions intimes. Elle était toujours de bon conseil dans le jardinage : comment mélanger les espèces pour qu’elles se protègent mutuellement, comment les placer pour que ce soit bien, etc… En retournant la terre, j’ai déterré deux patates. Je les lui ai offertes pour les faire en cuisine. Elle les mit dans son tablier sans rien dire.


Lors d’une conversation, un peu plus tard, elle se traita même de putain, vu son âge. Je lui ai d’abord expliqué que la prostitution physique est nettement moins coupable que la prostitution morale. Souvent les filles de la profession sont en réalité des femmes avec un cœur gros comme ça. Par contre, il y a beaucoup de personnes, bien sous tous rapports, qui sont des salopards parfaits sans gros sentiments.


Donc je ne démentis pas ses propos, mais j’insistai sur le fait qu’elle n’avait qu’un client, très possessif, qu’elle était ma pute personnelle et que j’avais un esprit de souteneur. Je pense que pour sa libido, cela lui faisait plaisir, car j’avais remarqué qu’elle aimait bien se faire passer pour une victime.


Sa réponse me surprit. Elle me montra les deux patates et me dit qu’elle avait été bien payée pour la prestation. C’est à ce moment que je lui ai dit que je ne voulais pas changer de profession pour devenir cultivateur de patates.


(Cette histoire m’en rappelle une autre, qui court chez nous : deux bonnes sœurs (religieuses), curieuses de la profession, discutent avec une arpenteuse du bitume :



Mais toutes ces discussions ne calmaient pas le démon qui était caché dans mon slip. Il en voulait encore et encore. Insatiable, le vilain. L’occasion se présenta lors d’un déplacement dans le sud de la France. Elle a demandé à mon employeuse de me libérer pour pouvoir l’accompagner dans sa famille, du côté de Perpignan. Elle n’osait pas faire le voyage toute seule et, en prétextant la peur d’une agression, elle a dit qu’il valait mieux que ce soit un homme qui l’accompagne. Houa ! Tarzan, l’homme fort du canton (à passés soixante balais !)


Comme les travaux importants de saison étaient finis, ma patronne accepta, mais il fallut que je prenne mon absence sur mes vacances. (Il est de notoriété que le Suisse est pingre, mais les Suissesses, c’est encore pire !)


Nous voici donc embarqués dans le train pour Perpignan. Nous faisions cependant le voyage par petites étapes. Lors de la première, nous descendîmes dans un petit hôtel de Bel Garde, dans les environs de la gare, où nous prîmes des chambres communicantes - il fallait soigner les apparences.



Après un bon souper bien arrosé, une bouteille de Gervais Chambertin de 23 ans d’âge, nous regagnons nos pénates et, après une petite douche, je m’allonge sur mon lit en peignoir où, fatigué, je m’assoupis.


C’est alors que je me réveille en sentant des mains qui me caressent le visage.



Nous nous dirigeons vers sa chambre. Elle me laisse passer en premier et là, en passant la porte, elle me pince les fesses. Ça, c’est un signe, ou je ne m’y connais pas. Sans rien dire, je lui enlève ses souliers et je remarque qu’elle a les jambes un peu enflées. Je lui propose un petit massage de la plante des pieds. C’est une chose que je pratique souvent avec succès. Elle s’installe confortablement et me laisse faire mon petit massage.


Après les pieds, évidement, je remonte un peu le mollet pour poursuivre mon massage. C’est vrai que sa jambe droite a quelques varices inquiétantes. Je me relève et lui propose, pour continuer, un petit massage des épaules et de la nuque. Car ce qui m’intéresse, avant de me lancer entre ses jambes, c’est de bien préparer la place, chauffer le nid, de bien laisser la moule s’aromatiser.


Petit à petit, mes mains se dirigent vers son 83C et je commence à lui caresser doucement un sein. Elle ne dit rien, mais je pense qu’elle apprécie la caresse. Je lui propose à cette occasion de l’aider à se mettre au lit, ce qu’elle accepte avec retenue.




Après avoir dégrafé son 83C (c’est pour que les amateurs de numéros de soutifs s’y retrouvent !), je commence à embrasser cette vieille poitrine que j’aime tant. Je sens qu’elle se gonfle de plaisir lorsque je fais rouler le téton sous ma langue. Elle prend ma tête et l’appuie fort sur sa poitrine en soupirant. Je crois que le suçage est apprécié.

Mais je ne veux pas me dépêcher, comme le désirerait peut-être ma bien-aimée. Je continue à sucer son sein droit que j’ai senti très sensible, tout en pinçant simultanément le téton du sein gauche. Je les sens bien se durcir et se développer de belle manière. Une odeur fauve commence à se dégager.


Les mouvements du bassin vont en s’accentuant et je pense qu’il est temps de s’occuper de son puits d’amour, mais j’aimerais bien que cela vienne d’elle.



(Il faut que j’ajoute qu’elle m’a affirmé qu’elle ne connaissait pas le cunnilingus, et que ce fut une découverte. Avant, il n’y avait que la pénétration, plus ou moins rapide et souvent trop rapide.)


La réponse est celle des abonnés absents. Elle ne veut pas admettre qu’elle aimerait se faire lécher la pastille, même si elle en brûle d’envie. Alors, bon, je continue à m’intéresser à ses seins et, de temps en temps, je lui caresse les fesses, geste qu’elle a l’air de bien apprécier.


Elle commence à me caresser la tête en appuyant de plus en plus fort vers le bas. Il faut que je comprenne ce qu’elle veut, même si elle ne veut pas le dire. Finalement, je craque et c’est moi qui lui propose :



Avant qu’elle ne change d’idée, je me plonge dans les délices de sa motte qui est vraiment bien à point. De tendres mais relevées voluptés se dégagent de son entrejambe. Je vois son clito, bien sorti, qui se dresse tout rouge, impertinent. Il demande que l’on s’occupe de lui. Comme elle est bonne, cette petite sucette. Un petit jet vient m’inonder la bouche. C’est fort, doux et mielleux en même temps.


On prétend qu’avec l’âge, le sexe des femmes devient sec… J’ai devant moi un vrai démenti. C’est la fontaine des délices !


J’aime promener doucement et lentement ma langue sur ses grandes lèvres, qui sont bien gonflées de plaisir, et même, parfois, mordiller un peu ce sexe qui est si délectable.


De temps en temps, en regardant vers le haut, je vois son ventre se trémousser de plaisir et son visage rayonner de bonheur. Je suis rempli de fierté de pouvoir générer une si belle jouissance.


J’introduis, comme demandé, un doigt dans son trou et commence à simuler la pénétration. J’ajoute un deuxième et là, le tangage commence à être violent. Une tempête s’agite sous son nombril. Un vrai tsunami. Je sens la vague déferlante arriver sur ma langue avide. Comme j’apprécie cette gelée royale ! Après un orgasme violent, elle retombe, épuisée.


Je n’ose lui proposer que Nestor puisse avoir aussi un peu de plaisir, vu que, malgré le côté super érotique, il a un peu de peine à se présenter de façon convenable à une dame.


Après avoir repris son souffle et apaisé ses sens, elle me dit que pour ce soir, c’est plus qu’assez et qu’elle aimerait dormir.


Ah ! La vache ! Elle commence à avoir des habitudes de macho ! Une fois que l’on a eu ce que l’on veut, rideau ! Je me retrouve comme un renard qu’une poule aurait pris et je file vers ma chambre, la queue pendante entre mes jambes (dixit La Fontaine, Jean de son prénom).


Qu’est-ce que c’est frustrant d’avoir psychiquement envie de baiser à couilles rabattues et que le matériel fasse faux bond ! Je suis persuadé que si Popaul avait été en état, j’aurais pu profiter de ses bonnes dispositions, si je n’avais pas trop traîné.



Cependant, comme tout malheur a un côté positif, j’ai pu me retirer avec les honneurs, en affirmant que je voulais la ménager.


J’ai passé une nuit affreuse car, en repensant à ce déferlement d’érotisme un peu pervers, je suis tout énervé et, même en essayant de me branler, je n’arrive pas à libérer la tension qui reste permanente. Je reste mou, super mou, rien à faire avec ce vieux saucisson racorni qui n’en fait qu’à sa petite tête de nœud !


Enfin, je m’endors très tard, d’un sommeil de plomb, pour me réveiller en sentant une présence à mes côtés - ou plutôt entre mes jambes. Mélanie est en train de me sucer le poireau, et il faut dire qu’elle sait s’y prendre ! Pendant la nuit, malgré mes efforts, il n’y avait rien à faire. Là, la vigueur de mes vingt ans m’est revenue et je suis fin prêt pour le salut au drapeau. Le mat est bien dressé. Le clairon embouché et il joue sans fausse note. D’une lente reptation, elle se met sur moi et profite de mes bonnes dispositions pour s’empaler.


D’habitude, la position sur le dos m’entraînant à une certaine passivité, j’ai tendance à ne pas garder la forme très longtemps et le chêne se transforme rapidement en roseau. Mais là, je ne sais où elle a appris ça, elle me masse la queue avec son sexe d’une manière magnifique et, miracle, je reste bien dur et cela dure. C’est magnifique ! (C’est vrai que le matin, je me réveille souvent avec la trique lorsque je n’ai pas vidangé les excès de la veille.)


Cela dure, mais comme tout, il y a une fin. Un coup de sonnette impératif :



Des envies de meurtre contre le serveur, qui arrive à un bien mauvais moment, me traversent l’esprit.



En vitesse, nous passons chacun un peignoir et je vais prendre les plateaux du petit-déjeuner. Le garçon me regarde avec insistance, presque en tendant la main. L’idiot ! S’il croit que je vais lui glisser un pourboire pour avoir interrompu une des plus belles baises de ma vie…


Mélanie, qui est rentrée dans sa chambre entre-temps, lance :



Je suis soufflé et sans le souffle. La tasse de café, je la sens devenir amère. Aguicheuse comme pas une, Mélanie me souffle :



Ouaf ! Je sens que ce n’est pas fini et que la partie va continuer lorsque l’on aura pris des forces avec le déjeuner. (En Suisse, le matin on déjeune, car souvent on se lève tôt.)


Moi qui me faisais du souci pour savoir comment donner une suite à la première fois, je vois que sous la roche, il y a une très belle anguille qui ne demande qu’à être conquise.


Une fois le petit-déjeuner avalé - les croissants étaient tout frais - on remet le couvercle et on recommence nos petits jeux amoureux.


Cependant, quand je fais mine de m’occuper de son petit oignon, cela ne passe pas. J’ai beau lui expliquer que je veux juste lui masser un peu la rondelle pour augmenter le plaisir, mais rien à faire.


Enfin lassés et repus, quelques orgasmes plus tard, nous faisons nos valises (y compris celles qui se trouvent sous les yeux) et nous nous dirigeons vers la gare pour rendre le train. Après un voyage sans histoire, nous arrivons à Perpignan, gnan (pas à Tarascon, con, ni à Bruxelles, xelles).


Son frère, qui est plus jeune qu’elle, nous attend à la gare avec une toute vieille deux bœufs assez poussive. Les retrouvailles sont grandioses : et que je te prends dans mes bras, "Comme je suis content de te revoir", etc, etc, "Comment va la santé ?", "Tu as l’air en pleine forme, la Suisse te convient !"


Enfin tout y passe! Quand tout d’un coup, il me remarque, et demande :



Sympa.

Comment va-t-elle me présenter ? Comme son amant ou son domestique ou je ne sais pas quoi ?



Bien joué, mais, aïe! Cela va être râpé pour continuer nos petites affaires en toute tranquillité. Cependant, pour ce soir, je pense qu’il y a assez à digérer pour les lecteurs.


Moi, je vais aller souper, comme on dit chez nous, en Suisse. Il y a un bon reblochon qui m’attend impatiemment, et si les critiques sont un peu moins ou plutôt un peu plus… Enfin quoi, bref, je vais pondre une suite bientôt.


Peut-être pour Noël, car je sens que le père (ou le frère) va être une ordure, aurait dit Jugnot.