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Temps de lecture estimé : 15 mn
20/11/05
Résumé:  Patrice rentre chez lui, dans le Midi, pour les vacances.
Critères:  fh vacances amour volupté fellation anulingus pénétratio init
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message

Série : Retour au soleil

Chapitre 01
Retour aux sources

La journée s’annonce chaude, torride même, comme ces derniers jours. Pourtant, la nuit a été agréable dans le mazet en pierres sèches.

Le mazet ! C’est le symbole même de la garrigue. Une petite construction en pierres, avec un toit en tuiles romaines, qui servait autrefois de remise à outils agricoles, de lieu de repos ou occasionnellement d’abri, en cas d’intempéries. Sur le devant, une terrasse, ombragée par une tonnelle, soutient une treille ou une vigne vierge. Et, surtout, une citerne recueille l’eau de pluie servant aussi bien aux besoins domestiques qu’à l’arrosage. C’est aujourd’hui un havre de paix, loin des bruits et turbulences urbaines.


Patrice y est venu hier au soir, après le repas, pour s’y détendre. Sur la terrasse, allongé à même le sol tiède, le calme de la garrigue et des vignes environnantes, le chant des grillons l’a bercé, et il s’est assoupi. C’est une sensation de fraîcheur qui l’a tiré de son sommeil. Il était trois heures. Il est entré dans la pièce et a repris son somme, allongé sur une bâche qu’il a rabattue sur lui.

Et maintenant, au soleil levant, il apprécie le calme environnant. Il étire ses longs bras. Le figuier, au-dessus de sa tête, lui offre ses fruits violets. Ce coin est pour lui un refuge où il trouve la paix, lorsqu’il est tendu ou excédé. Et puis, ce lieu lui évoque tant de souvenirs !


Plusieurs moments importants de sa vie se rattachent à cet endroit. La petite cicatrice qui marque son front : c’est la chute du banc, lorsqu’il était tout petit. Il n’avait que deux ans, lui ont raconté ses parents et pourtant il revoit l’incident. Puis, chaque année, pendant les vendanges, c’est au mazet qu’on partageait le repas. C’était, pour l’enfant qu’il était, "la" fête. Et, quand à la maison, on le grondait, c’est là qu’il venait se réfugier.

Surtout, ce fut le cadre de ses premiers émois. C’est là qu’il retrouvait Corinne, à la sortie du lycée, pour des confidences à l’abri des regards de copains moqueurs. C’est alors qu’ils n’étaient encore que des collégiens qu’ils ont connu leurs premiers sentiments, leurs premiers baisers, leurs premières caresses.

Et puis, par une après-midi de printemps, l’absence d’un professeur, le retour tous deux sur sa mobylette et l’arrêt à leur repaire… À seize ans, on a peur des conséquences, mais ce jour-là, leurs jeux amoureux se sont terminés par une union charnelle qu’ils désiraient et repoussaient à la fois. Ce jour-là, ils ont bravé tous leurs interdits et sont passés à l’acte.


Ils échangent d’abord les baisers timides et les caresses pudiques qu’ils ont si souvent partagés. Mais, lorsqu’il lui dénude les seins, elle ne proteste pas comme les autres fois, au contraire, elle l’aide. Et, geste inhabituel, sa main cherche, par-dessus le pantalon, ce sexe qu’elle n’a jamais vu. C’est le printemps, elle est en jupe. Rapidement, sans qu’elle manifeste la moindre réticence, la voilà nue. Et c’est elle également qui, pour la première fois, déboucle la ceinture du garçon et fait tomber son jean. Timidement, elle tend les doigts pour saisir le bâton à travers l’étoffe. Puis, il baisse son slip. Étonnée, un peu effrayée même par la dimension de cet objet, elle le reprend tout de même dans sa main. Patrice saisit le poignet féminin, lui enseigne le mouvement qui donne du plaisir. Elle continue, surprise par la facilité du geste, pendant que la bouche gourmande du jeune homme, posée sur son sein, provoque en elle de délicieux frissons.

Ce manège leur procure un plaisir si merveilleux que leurs barrières cèdent. Il la conduit dans le mazet, l’allonge sur la bâche. Il vient au-dessus d’elle, et présente son glaive au-dessus du nid.



Précautionneusement il appuie, retire, frotte le gland dans la fente. Finalement, c’est elle qui le positionne. Alors, il force un peu plus. Une grimace sur le visage de Corinne et la voilà femme. Devant ce rictus, il s’immobilise. Elle lui dit simplement :



Ils font l’amour. Quand il sent son plaisir arriver, il a le réflexe de se retirer afin d’éviter une conséquence fatale. Puis il l’embrasse longuement, essuie les larmes qui ont coulé sur son visage.



Cela fait bientôt dix ans, mais cette soirée ne s’effacera jamais de sa mémoire. Ils s’étaient jurés de s’aimer toujours… Après le bac, la vie les a séparés. Lui est monté faire des études de Commerce à Paris, puis y a décroché un bon job ; Corinne est restée au pays, où elle est devenue infirmière.

Il ne lui est pas resté longtemps fidèle. Grand, athlétique, il attire l’attention, voire l’admiration, de beaucoup de filles ou femmes. Et, sans avoir à beaucoup se forcer, il en profite pour nouer des aventures brèves mais torrides.


Il est embauché par la banque où il a effectué son stage de fin d’études. Il y est bien : une bonne ambiance et un travail qui lui convient. Mais le soleil lui manque. Aussi, il redescend chez ses parents chaque fois que cela lui est possible. Il revoit quelquefois Corinne, en ami. Il n’a pas souvent l’occasion de la retrouver : elle a des horaires difficiles, et il quitte peu le mas lors de ses retours. Mais à chaque rencontre il la trouve plus belle.

Il s’était bien juré de ne jamais avoir d’aventures avec des collègues de son agence. Mais à l’arrivée d’Audrey, jeune stagiaire comme il l’avait été lui-même, il avait craqué. Grande, svelte, elle avait presque la silhouette mannequin, si ce n’étaient quelques kilos superflus.


Un soir, il pleut fort et elle n’a pas de parapluie. Galant, il lui propose de la raccompagner en voiture. Elle l’invite naturellement à prendre l’apéritif. Dans l’escalier qui conduit à son appartement, il a devant les yeux une paire de fesses qui se balancent à chaque marche. C’est une incitation, volontaire ou non, à la luxure.

Un studio, même grand, donne obligatoirement tout à voir de l’univers de son occupant. Toutes les fonctions y sont réunies : cuisine, chambre, salon. Dans celui-ci règne un ordre qu’il aimerait bien connaître dans son deux-pièces.



Profitant de l’absence de son hôtesse, Patrice fait le curieux. Ses yeux tombent sur des magazines féminins, mais aussi d’information, des disques de rap ou de musique en vogue et sur les derniers bouquins dont on parle. Une fille moderne en somme !



Surpris, il se retourne. Ce n’est plus la même ! Disparue la robe convenable, les chaussures à talon hauts, effacé le maquillage discret. Devant lui, une gamine en kimono, pieds nus, mais une gamine bien tentante.



Patrice comprend alors qu’il n’est pas le chasseur, mais la proie. C’est elle qui a choisi, qui lui a subtilement tendu un piège et amené jusqu’à elle. Il est heureux d’y être tombé. À lui de réagir.



Et, joignant le geste à la parole, il prend à deux mains la taille d’Audrey. Naturellement, leurs visages se rapprochent et elle lui offre ses lèvres.

Ils font connaissance : leurs bouches se touchent, se frottent, s’entrouvrent. Et c’est un baiser passionné. La ceinture du kimono est rapidement dénouée, le vêtement glisse. Elle est nue dans ses bras.

Ses mains partent à la découverte de son anatomie. Elles glissent le long des hanches comme sur une peau de pêche. Elles empaument les fesses, appréciant leur fermeté. Les doigts s’insèrent dans la vallée. Rompant le baiser, il se recule pour admirer ce qu’il vient de toucher. Les marques du maillot sont à peine visibles sur les seins bien ronds. En revanche, la toison châtain ressort sur la peau blanche du bassin. Elle attend, avec un peu d’inquiétude, son jugement.



Ces paroles la rassurent. À son tour elle veut le connaître. Elle commence par ôter le polo, pendant qu’il rejette ses chaussures. Elle lui retire ensuite son pantalon. Impatiente, elle abaisse son caleçon et apprécie le morceau qui apparaît.

Patrice allonge sa partenaire sur le grand tapis. Étendu à son coté, sa bouche apprécie le duveté de la peau. Par touches légères, il parcourt le visage et descend vers les mamelons. Légèrement aplatis, ils tendent leurs bourgeons au-devant de ses lèvres. Audrey a saisi l’objet de sa convoitise et fait coulisser sa main, au grand bonheur de son partenaire. Pivotant, elle amène son visage à hauteur du membre, pour mieux le contempler et, surtout, le goûter… Patrice a maintenant devant les yeux les cuisses si sensuelles de la jeune femme. Et chacun, à sa manière, rend hommage à son partenaire. Les bonheurs qu’ils se procurent l’un l’autre exacerbent leur plaisir jusqu’à ce que Patrice se place entre les jambes d’Audrey et présente son sexe devant la touffe. Elle l’accueille en elle. Bouches jointes, ils entament un ballet au rythme tantôt rapide, tantôt lent, au terme duquel ils jouissent ensemble.

Enlacés, ils sont restés un moment sans prononcer une parole. Puis il s’est soulevé sur le coude, l’a regardée et embrassée longuement. Il se sent bien avec elle et n’a nulle envie de la quitter. Elle a lu dans ses yeux ce message et se sent rassurée.

Il a passé la nuit chez elle, ils ont refait l’amour. Depuis, ils ont conservé chacun leur liberté, et ne vivent pas ensemble pour le moment. Collègues, ils se voient tous les jours, et chaque matin ils choisissent de passer ou non la soirée ensemble. Pour la première, non, la deuxième fois de sa vie, Patrice pense avoir trouvé la partenaire idéale, l’amour peut-être.


C’est à tout ça que songe Patrice en sortant du mazet ce matin-là.

De la route parviennent les bruits des voitures de ceux qui vont travailler à Nîmes. Elles sont rares à circuler dans l’autre sens. Pourtant, en voici une qui ralentit et s’engage sur le chemin.

Intrigué, Patrice se camoufle un peu pour surprendre le maraudeur. C’est une silhouette féminine qui vient cueillir une figue et la manger. Il s’approche sans bruit, la saisit à la taille et la fait pivoter. La femme surprise, pousse un cri que Patrice étouffe en plaquant une main sur sa bouche. Elle s’arrache à l’étreinte, jette un coup d’œil à l’agresseur, et se détend.



S’il s’en souvient ! Et de tant d’autres choses…



Mais il ne l’écoute pas, la saisit à la taille, la pousse contre la table et l’embrasse à pleine bouche pour couper court à ses molles protestations. Elle résiste un peu pour la forme, puis cède, ouvre les lèvres. Quand la langue du jeune homme force sa bouche, celle d’Audrey prend part à la joute. Il assoit la jeune femme sur la table. Ses mains empaument les seins qu’il trouve plus épanouis mais toujours fermes. Il commence à déboutonner la robe.



Mais il n’entend pas. Elle se laisse dépouiller et se retrouve offerte, nue, comme lors de son premier abandon. Les années n’ont pas modifié son visage un peu rond et doré, mais son corps s’est beaucoup modifié. La gamine un peu maigre est devenue une femme épanouie. Il a ralenti ses caresses pour l’admirer.



Il reprend sa bouche, puis descend sur les seins. Elle adorait qu’il agace ses citrons. Maintenant il déguste des melons, mûrs à point. Il débute comme par le passé, par des gestes doux, continue en agaçant avec les dents un bourgeon, puis l’autre. Ils se dressent de plaisir alors qu’elle murmure encore un « non, non ». Il glisse sa main sur la peau brunie. Du ventre légèrement bombé, comme un coussin d’amour, il descend vers la fourche. Le buisson lui semble plus fourni. Il lisse la toison, du bout du doigt il retrouve ses anciens repères. Comme tout son corps, ses lèvres se sont épanouies : elles sont plus ourlées et légèrement plus écartées. Il les frictionne du tranchant de la main. Les jambes de la jeune femme s’écartent pour permettre un frottement plus intime. Alors, l’index et le majeur s’aventurent dans ce sanctuaire entrouvert et humide. Le pouce remonte trouver le bouton, le faire tourner, l’écraser, le relâcher. Elle lui avait enseigné autrefois ce geste qu’elle adorait.

La bouche de Patrice vient remplacer ses mains. Ils n’avaient jamais envisagé cette caresse, ignorant qu’elle faisait partie des subtilités de l’amour. Il saisit l’occasion, s’il connaissait l’odeur de son amie, il en apprécie maintenant le goût. Ses mains soulèvent les cuisses et il honore l’oeillet noir de sa langue affûtée en poinçon, pour tenter de le pénétrer. Jamais il n’avait pu apprécier aussi bien ce merveilleux endroit.

Les protestations de Corinne se sont transformées en une plainte lancinante. Ses bras en croix se replient et les mains appuient sur la tête du jeune homme, l’invitant à parfaire sa caresse. Les jambes s’écartent soudain et elle supplie :



Obéissant à cette injonction, il se redresse et vient glisser son épieu qui retrouve les lieux de ses premiers exploits. Il s’immobilise un instant, comme pour prendre à nouveau possession. Puis, variant le rythme, il fait monter la tension, puis ralentit. Elle a noué ses jambes dans son dos. Il lui a pris les seins à pleine main et les fait participer à la fête.



Elle lance ses bras autour de son cou, il s’allonge au-dessus d’elle et c’est la jouissance retrouvée, plus complète que la première fois.

Corinne, pantelante, desserre ses bras et ses jambes. Patrice se redresse, heureux, souriant.



Ils se sont rhabillés en silence. Elle est partie rapidement. Lui est rentré au mas épanoui : « voilà des vacances qui commencent bien ».



Il retrouve toute la famille autour du petit déjeuner.



Il a passé la matinée à retrouver ses repères. D’abord le jardin où son papé, comme Monsieur Jourdain, fait de l’ergothérapie sans le savoir. Il croque une tomate crue, juste rincée à la fontaine. Puis la cuisine, avec mamé - elle a élevé ses petits-enfants et il la considère comme sa seconde mère -, où il adore goûter aux plats qu’elle prépare.

Audrey est descendue depuis quelques jours, avec une copine à la Grande Motte. Il lui a promis de l’amener chez lui, de lui faire connaître sa famille.



Une voiture s’arrête dans la cour. Patrice reconnaît André, son meilleur ami, qui habite le mas voisin. Lui est resté paysan et c’est son père qui a acheté les terres familiales.



Patrice revient rapidement, souriant.



La Grande Motte est à une cinquantaine de kilomètres. En cette saison il faut compter au moins une heure de route. Heureusement que sa voiture est climatisée, parce qu’à seize heures il fait encore plus de trente à l’ombre.

Elle l’attend au studio en bord de mer. Il y fait presque aussi chaud qu’à l’extérieur. Aussi apprécie-t-elle la fraîcheur de la voiture. Au retour, la circulation est plus fluide, ce n’est pas encore la ruée de la rentrée sur Nîmes ou Montpellier.

Les grands-parents sont heureux de voir arriver cette belle jeune femme et le papé envie un peu son petit-fils.

En fin d’après midi, ils vont au mas voisin chez André prendre l’apéritif qui sera suivi de grillades, comme c’est la coutume. La discussion se poursuivra tard dans la nuit. Patrice est impatient de savoir quelle surprise lui réserve son copain. André adore les voitures, il doit vouloir lui montrer le dernier engin qu’il s’est offert…

Le mas est semblable à celui des parents de Patrice. Mais dès l’entrée, on comprend que les différents bâtiments sont encore en service : tracteurs et engins agricoles sont bien rangés dans les hangars.

Audrey, avec sa silhouette grande et élancée, son visage à l’ovale parfait, sa robe légère mais bien remplie, surprend agréablement André.



Il les guide vers l’arrière de la maison, là où se trouve la piscine bordée par une terrasse. Il s’avance vers une chaise longue, tend la main :



Patrice s’avance et reste sans voix. Devant lui … Corinne.



Et il l’embrasse sur les deux joues. Patrice comprend enfin les protestations matinales de son amie.

André termine les présentations et les entraîne à l’ombre, vers une table sur laquelle sont posés les apéritifs, où ils se désaltèrent, André propose aux filles de se baigner, tandis que Patrice et lui vont s’occuper du barbecue. Elles s’éloignent un moment et reviennent bientôt. Toutes deux bronzées, magnifiques, vêtues d’un mini bikini et pourtant combien différentes ! Si Audrey, les cheveux châtains courts, grande et mince, évoque la femme telle qu’on la voit dans les magazines, Corinne est plus petite, brune et plus en chair. Mais Patrice la trouve toujours aussi désirable et regrette son départ à Paris qui l’en a séparé. Enfin, c’est la vie, pense-t-il.

La soirée se déroule gaiement. André tout à son bonheur, voit déjà Patrice en couple avec Audrey.



Sur le chemin du retour, Audrey un peu saoulée par le rosé glacé, babille sans arrêt.



Quelques minutes de parcours et ils arrivent dans la cour, moteur coupé pour ne pas déranger. À sa descente, le chien vient se frotter contre sa jambe.



Ils montent doucement à l’étage et entrent tous deux dans la chambre. Dès la porte refermée, elle se retourne et trouve le visage de Patrice contre le sien. Ce sont deux amants expérimentés qui s’affrontent dans une lutte où leurs bouches, leurs langues, sont d’une égale d’habileté. C’est de suite l’harmonie.



Lui aussi se dépouille. Ils sont parfaitement bien assortis. Ils font l’amour calmement. Elle se blottit contre lui, détendue, heureuse. Ils s’endorment, ivres de vin et volupté. Quand il se réveille Patrick est d’abord surpris de trouver Audrey à ses côtés, puis il se souvient. Elle est magnifique toute nue sur le drap, la température est telle qu’on ne peut rien supporter. Il va rapidement se doucher puis descend déjeuner. Ses grands-parents sont déjà dans la cuisine.



Patrice a ouvert la porte doucement. Il se déshabille et s’allonge contre son amie. Il se colle contre son dos et le contact de cette peau douce éveille en lui un désir violent. Il n’ose la réveiller. Dans un mouvement lent, la cuisse d’Audrey se soulève, une main vient saisir la queue et la guide dans la fente.



Il obéit et progresse peu à peu. Sa main empaume un sein bien plein et du pouce en agace la pointe. Elle se laisse faire, savourant ce moment délicieux. Il pousse lentement et bientôt son bassin vient se coller aux fesses bien rondes. Aucun mouvement, si ce n’est la contraction des muscles vaginaux. Cette alternance de contractions et de détente est un délice. Mais bientôt cela ne lui suffit plus. Le conduit est suffisamment huilé et il peut maintenant venir buter contre ce cul si avenant. Elle ronronne, puis gémit et se met elle aussi en mouvement. C’est un galop bref, désordonné, le cavalier parfois éjecté, mais remontant en selle et qui bientôt s’immobilise, soudé contre le dos de sa monture, tous deux jouissant et clamant leur bonheur.



Et soudain, elle réalise le double sens de ses paroles, c’est presque une déclaration d’amour. Patrice aussi sent l’ambiguïté du propos, comprend qu’il n’a pas été prémédité, mais révèle l’état d’esprit de son amie.

Ils vont se doucher, descendent déjeuner. Ils sont bien, c’est le début des vacances.