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Temps de lecture estimé : 12 mn
28/11/05
Résumé:  Patrice et Audrey ont repris le travail.
Critères:  fh amour pénétratio fsodo
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message

Série : Retour au soleil

Chapitre 02
Reprise au bureau

Ce texte est une reprise du récit 6820 "Audrey" qui a été retiré, à ma demande. Il est intégré dans la série "Retour au soleil" qui aura – si elle est appréciée - une suite.


Patrice entre en s’ébrouant dans le bureau. Vraiment un temps de cochon : la pluie, le froid… Quand il pense que la semaine dernière, il était au soleil avec Audrey !

Ce matin, c’est la rentrée : conférence, "briefing" comme dit le patron. Dans le hall, il retrouve avec plaisir Sophie qui reprend le travail après la naissance de son deuxième enfant. C’est une très bonne collègue, à qui il doit beaucoup. Lors de ses débuts dans la boîte, il y a trois ans, elle l’a initié au boulot, lui a transmis toutes les techniques, les astuces du métier, même celles que certains gardent soigneusement pour leur compte personnel. Il l’a remerciée, à sa façon, elle avait bien appréciée !

Entrée en salle de conférence. Une place à côté de Sophie. Après le mot de bienvenue, c’est le bla-bla habituel sur les objectifs de la société : augmenter les ventes, trouver de nouveaux clients, promouvoir, etc.

À la sortie, le Directeur des Ressources Humaines prend Patrice et Sophie à part dans son bureau.



Ils sortent tous deux du bureau, enchantés de se retrouver à nouveau ensemble. C’est la Sophie d’avant, un peu plus ronde peut-être, mais cela lui va bien. Même à trente-cinq ans, elle est très attirante. C’est surtout son visage, toujours souriant, qui fait son charme. Elle avait su le décoincer quand elle l’avait accueilli, lui, le petit nouveau tout frais émoulu de son Ecole de Commerce.

Et un soir, lors de l’apéritif donné à l’occasion d’un départ en retraite, ils avaient prolongé un peu la réunion, dans un bureau désert. Il se souvient encore de son tempérament de feu lors de cette brève étreinte.



Et, en douce, il frôle les fesses de la jeune femme, sans que l’intéressée ne le rabroue.


Le premier déplacement avec Sophie les amène à une centaine de kilomètres de la capitale, en voiture, sous la pluie. Patrice conduit. Elle, assise à côté de lui, a pris ses aises. Sa jupe est remontée sur ses cuisses. Position involontaire ou sondage afin de tester son pouvoir de séduction ? Patrice ne sait pas trop. Mais c’est pour lui une invitation à tenter sa chance. La main quitte le levier de vitesse et vient se poser sur le genou, y reste un instant, remonte lentement sous la robe. Il tourne la tête et voit le sourire narquois de sa passagère : c’est un accord. Roulant sur une départementale, il tourne dans le premier chemin forestier qui se présente.



Une clairière, sur le côté, semble les inviter. Pas de danger qu’on les dérange par un temps pareil. Il fait basculer le siège, allonge Sophie. Elle ne dit rien, heureuse, au fond, de se voir désirée.

Le corsage ne résiste guère. Elle l’arrête, préférant préserver son vêtement, et se dépouille. Il en profite pour défaire le soutien-gorge. Les seins sont bien pleins, un peu lourds et tombants, mais tellement attirants ! Il en prend un en main et le masse doucement. De la bouche, il agace l’extrémité de l’autre, le mordille doucement. Ce dernier réagit et se dresse, petite truffe grumeleuse. Serré entre les dents, la langue le titille, puis la morsure devient un plus vive. Quittant le sein, la main part entre les cuisses. La jupe gêne son avancée. Sa paume se plaque sur le tissu de la culotte, frictionne le tissu. Puis glisse les doigts par côté, et parvient à la forêt touffue.

Sophie a fermé les yeux, détendue elle se laisse caresser. Son souffle s’accélère un peu, elle entrouvre les lèvres. Patrice a atteint la fente humide, glisse son pouce dans le tunnel et, du majeur, taquine le bouton. Le raclement de l’ongle le fait sortir de son écrin. Puis pincement entre deux doigts. Une plainte s’échappe, que la bouche de Patrice vient étouffer. C’est une épreuve de langues qui plairait bien aux collégiens. Ils se retrouvent enfin. Le travail de la main, en bas, déclenche l’orage, étouffé par le baiser.

Patrice se relève en souriant, dégageant sa main. Sophie torse nu, la jupe remontée donne l’image de la femme comblée. Soudain, elle se rend compte de sa tenue, met ses mains sur sa poitrine.



Leur collaboration est de courte durée, Sophie retrouve ses clients. Cet intermède l’a rassurée. Elle se promet de remercier son ami dès que l’occasion s’en présentera.


Patrice reprend les tournées, ce qui ne lui donne pas vraiment l’occasion de travailler avec Audrey. Dans le cadre professionnel, il la revoit quelquefois mais ce ne sont que des rencontres rapides. Ils se retrouvent rarement le soir, car Audrey loge chez sa mère. Cet éloignement provisoire lui permet de réfléchir à leur situation.

Bientôt le stage va se terminer et les étudiants quitteront la banque. À cette occasion, la direction a prévu un pot d’adieu. Ce sera l’occasion pour les amoureux de se retrouver.


Ce soir-là, une partie du personnel est resté : un au revoir à des jeunes sympathiques pour les uns, une occasion de boire pour d’autres. Les partants sont au premier rang auprès des autorités. Discours, réponses, félicitations, remise de souvenirs, tout cela sera un peu long.

Sophie est là. Patrice s’approche d’elle, l’entraîne dans un bureau désert. Elle hésite un peu, puis finalement l’accompagne. Ils ferment la porte et de suite se jettent l’un contre l’autre.



Il serre la jeune femme contre lui, glisse sa main sous sa jupe ample, choisie à dessein dans l’espoir de cette entrevue. Puis il passe derrière elle, saisit les seins à pleines mains, les triture, pince les extrémités. Elle soulève son polo afin de lui faciliter la tâche. Face à un bureau, Patrice fait un peu pression sur la nuque de sa partenaire, elle comprend son intention, et s’appuie sur les coudes. La jupe est relevée, la culotte descendue. Il leur faut faire assez vite, afin que l’on ne remarque pas leur absence. Il baisse son pantalon, dégage son engin de sa prison, vers une autre plus accueillante. Les cuisses s’écartent, facilitant l’intromission dans la gaine lubrifiée. Patrice recale ses mains sur les seins de Sophie, reste un instant immobile, puis se met en mouvement. Ses jambes viennent claquer contre cette peau douce, ses mouvements se font plus rapides, plus désordonnés, son épée sort du fourreau et rapidement le retrouve. C’est un clapotement continu. Il s’échappe à nouveau, manque sa cible, glisse dans la fente fessière, caresse au passage l’entrée de service.



Il lâche un sein, place sa flèche au centre de la cible, pousse doucement. Elle s’est relâchée et bientôt il peut à nouveau se plaquer contre ses fesses. Sa main part au-devant suppléer le vide, s’occuper du bouton. La danse reprend et bientôt c’est un orgasme simultané. Elle se redresse, l’embrasse tendrement.



Ils remettent de l’ordre dans leur tenue, mais elle néglige de remettre sa culotte, la donnant en cadeau à Patrice.



Ils sortent du bureau en discutant, comme deux employés modèles.



Elle éclate de rire, surprenant son compagnon.



Ils arrivent juste pour la fin de la cérémonie officielle. Audrey, qui le cherchait des yeux l’aperçoit enfin, mais avec une autre femme. Tous deux se dirigent vers elle



Les deux femmes se sourient amicalement. Audrey est heureuse, elle craignait une concurrente. Mais la façon dont il l’a présentée la rassure. Et puis, c’est une vieille. Sophie, de son côté, admire l’aplomb de son amant et lui adresse une moue admirative qu’Audrey prend comme un hommage à sa beauté.

Ils sont descendus tous trois par l’ascenseur déjà plein, coincés dans un coin. Durant la descente des quatre étages, Patrice d’une main serre la taille de Audrey, de l’autre, il remonte la jupe de Sophie et glisse son doigt dans le trou du cul encore humide.

À la sortie, ils se séparent : tous trois s’embrassent… Des baisers qui n’ont pas la même signification pour chacun…


Ce week-end, Patrice ne descend pas chez les siens dans le Midi. La mère d’Audrey est absente. Ils ont donc deux jours pour se retrouver. La semaine prochaine, elle ira chez son père, professeur à Mende qui lui a trouvé une place de surveillante dans un lycée. Ce sera à nouveau la séparation.

Patrice habite un petit "deux pièces". C’est merveilleux à Paris, mais ce n’est pas son idéal. Son rêve : redescendre travailler dans le Midi. Audrey, pour le week-end, a prévu quelques affaires dans un sac, "ton baise-en-ville" lui fait-il remarquer.

Dans l’ascenseur de l’immeuble, il la serre dans ses bras et c’est elle qui tend ses lèvres, prenant l’initiative du baiser. L’ouverture des portes les surprend. Un couple d’âge mûr sur le palier toussote pour les aviser qu’ils sont arrivés. Ils sortent rapidement sous le sourire amusé des voisins.

Entrés dans l’appartement, il n’a pas le temps de verrouiller que déjà elle se jette sur lui, impatiente de le retrouver. Lui, un peu calmé par l’étreinte avec Sophie la tempère :



Patrice sourit intérieurement en l’entendant parler ainsi de Sophie, si elle savait ! Pour lui, ce n’est qu’un épisode d’une amitié sensuelle.



Audrey réalise tout à coup que Patrice ne se considère pas comme engagé avec elle. Elle a parlé sans réfléchir, elle l’aime, mais peut-être n’est-ce pas réciproque.



Un peu surpris par la proposition, il accepte, se doutant qu’elle a une idée en tête.

Pour accompagner la pizza, il a pris une bouteille de champagne déjà frappée, un bouquet de fleurs. Cela lui a pris pas mal de temps, et il remonte un long moment après.


Quand il rentre, il trouve la pièce dans la pénombre, éclairée seulement par quelques bougies posées sur la table joliment dressée. Il dépose la pizza, va au frigo placer le champagne.

Audrey apparaît, se jette dans ses bras et l’embrasse. Il répond à son baiser, embarrassé par le bouquet de fleurs.



Surpris -il ne se souvenait de rien-, mais avec beaucoup d’esprit et d’à propos, il réplique :



Elle a mis pour cuisiner un gentil petit tablier qui démarre aux seins et se termine au-dessous de la ceinture. C’est son seul vêtement !



Il la prend dans ses bras la fait pivoter, l’appuie contre la table.



Il se déboutonne rapidement et vient glisser son sexe dans la raie, emprisonné par les deux globes. Elle reste courbée, ne pouvant participer, les mains appuyées sur le bord de la table. Son sexe glisse d’abord longuement dans cette douce vallée. D’une main il saisit un sein, écrasant l’autre au passage. De son autre main, il remonte vers la fourche : le majeur frictionne la fente, remonte jusqu’au bouton et le gratte doucement. Ce va-et-vient, de haut en bas, provoque un ruissellement prometteur. Son bassin décolle légèrement, le gland passe sur la rosette brune. L’idée lui vient de pénétrer dans l’antre interdit, mais Audrey a toujours refusé de tenter l’expérience. Enfin, face à la véritable cible, il entre avec une grande facilité, tant sa partenaire est impatiente. Ses mains empaument les deux seins, et il commence à s’activer. Elle répond de son mieux, les jambes écartées, immobilisée dans cette position. Ce sont des retrouvailles après ces quelques jours de séparation. Les corps se reconnaissent, ils sont au paradis.


La sonnerie du téléphone les surprend. Audrey maudit l’importun qui vient les déranger. Patrice tend le bras, saisit l’appareil et sans cesser son action répond :



Patrice branche le haut-parleur afin de pouvoir poser le récepteur et permettre à sa partenaire de participer à la conversation.



Cette dernière, au comble du plaisir, bafouille un bonjour haletant qui ne laisse aucun doute sur ses activités. Corinne éclate de rire à l’autre bout du fil.



Un silence au bout du fil. Puis des protestations, des froissements de tissu. La voix d’André jaillit :



C’est au tour de Patrice de rire. Plus aucun mot ne s’échange, mais plutôt un concert de soupirs par un quatuor très bien accordé. Audrey ne peut retenir ses gémissements de plaisir, auxquels répondent ceux de Corinne. Et les premiers partis arrivent naturellement au but avant les autres, dans un cri simultané. Ils se disjoignent, s’écroulent sur le canapé, pour écouter le final de l’autre duo.

Les appareils retransmettent fidèlement le déroulement des opérations et quand le deuxième couple achève sa partition, Patrice reprend la parole :



Patrice raccroche le téléphone, tous deux se regardent, sourient, puis éclatent de rire.