n° 09918 | Fiche technique | 34697 caractères | 34697 6140 Temps de lecture estimé : 25 mn |
25/11/05 |
Résumé: Le hasard fait bien les choses pour le boiteux : une petite fortune et une super nana, le même jour. | ||||
Critères: #aventure #roadmovie #policier fh 2couples fbi handicap voiture autostop amour noculotte | ||||
Auteur : Claude Pessac Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Road movie Chapitre 01 / 05 | Épisode suivant |
Depuis le début, c’est le pied !
Enfin, ça dépend où on place le début !
Et de quel pied on parle !
Parce que, au début du commencement, et c’est pas pour faire pleurer dans les chaumières, mais naître de père inconnu et d’une mère camée, alcoolo et épileptique, c’est pas ce qu’on appelle démarrer dans la vie d’un bon pied !
Surtout avec un pied bot !
Ce putain de pied qui m’a pourri toute ma jeunesse. Une p’tite gueule d’amour et la démarche de Quasimodo. À l’école, vous pensez bien que les mômes ne m’ont jamais fait de cadeaux. Autant dire que ma jeunesse a été très solitaire. Ado, ce n’était pas mieux, les filles me rejetaient. Combien de fois, tranquillement assis au troquet ou en boîte, ne me suis-je pas fait draguer par des super gonzesses qui partaient ensuite en courant, dès qu’elles m’avaient vu faire trois pas. Et j’en ai rattrapé aucune ! Vingt-trois ans, toutes mes dents et… puceau. Enfin presque, les professionnelles, ça ne compte pas. Non, pas une seule amourette, pas un flirt…
Et puis, tout à coup, alors qu’on y croit plus, le miracle !
Lilly !
Lilly, mon petit oiseau, le grand soleil qui m’est monté à la tête. Lilly, une tête de plus que moi, un pruneau en guise de cerveau, mais un cœur gros comme ça ! Oh, pas la classe des beaux quartiers, mais des roploplos comme des pomelos, un cul à damner tous les saints du Paradis, une silhouette de rêve et une frimousse de star. Des cheveux bruns, presque noirs, longs jusqu’aux fesses, des yeux noisette battus par de longs cils, un regard de biche, une bouche sensuelle, la peau mate, un sourire étincelant.
Pocahontas, vous voyez ?
Et bien, Lilly, elle est encore mieux gaulée ! Le rêve absolu, en chair et en formes.
Ma Lilly, je l’ai trouvée au bord de la route.
Oh ! Doucement !
J’ai dit la route, pas le trottoir ! Gogo girl, mais pas putain !
D’accord, vu la façon dont elle était fringuée pour faire du stop, c’est la question que je me suis d’abord posée. Un mini tee-shirt prêt à craquer au premier soupir et une ras-la-touffe rouge écarlate. Lorsque je me suis garé derrière sa voiture arrêtée au bord de la route, la mignonne était assise sur le coffre, les pieds sur le pare-chocs et les cuisses juste assez écartées pour que je distingue les dentelles de son slip blanc. D’abord, je me suis dit que c’était trop beau pour être vrai, qu’il devait y avoir un piège, genre mec de deux mètres de haut, planqué dans les buissons et qui surgirait pour me mettre un coup sur la cafetière. Pendant trois secondes, j’ai hésité, prêt à écraser l’accélérateur, la main droite dans la poche pour défourailler aussi sec en cas de besoin. Mais la petite était seule, en panne, désemparée et tellement jolie que j’ai mis mon mouchoir sur mes appréhensions. La chance continue, avais-je pensé alors. Le fric et la fille de mes rêves.
Au fait, je ne vous ai pas encore parlé du joli magot que je baladais dans le coffre.
La veille, Certini, mon boss, avait envoyé Wire en mission en Virginie. Wire, "fil-de-fer" ! Tu parles ! Deux mètres de haut, deux mètres de tour de taille, 180 kilos ! Comme il ne peut pas conduire, vu sa taille, c’est moi qui le chaperonnais. Charmant voyage ! Wire, homme de confiance de Certini, était du genre muet. Pas un mot pendant le trajet. Tu parles d’une ballade ! Qui il était allé voir, je n’en sais rien et ne veux surtout pas le savoir. Toujours est-il qu’après son rendez-vous, il trimballait un gros sac de voyage. Sur le chemin du retour, l’énorme biberonnait sa bouteille de bourbon. Plus il faisait chaud, plus il buvait, transpirait, suait, rotait. Au bout de cinquante bornes, il s’était endormi et ronflait comme l’antique Studebaker de ma garce de mère. Tu parles d’un compagnon de route !
On roulait comme çà depuis deux heures quand j’ai réalisé que je ne l’entendais plus respirer. Je lui balance un coup de coude, puis un deuxième, plus fort, aucune réaction. J’arrête la Ford sur un parking tranquille et j’ausculte l’énorme : le mec est cané, mort de chez mort. Alcool plus chaleur, le palpitant a dû mettre les pouces. Le fil de fer a claqué !
Pas vraiment ému par la situation et, avant tout autre chose, je file alors à l’arrière pour ausculter le sac de voyage.
Vert !
Le sac est tout vert !
Pas dehors.
Dedans !
Rien que des liasses de billets verts.
Il m’a fallu dix minutes pour faire les comptes : 900.000 $ ! Et pour peu que j’aie mal compté, il y a le million ! The pactole !
Bingo !
Je ne sais ce que vous auriez fait vous, mais moi, c’était vite réfléchi ! En cinq sec, c’était plié : je file à l’ouest, en Californie, au Mexique, au bout du monde, au Zimbab… (non pas là-bas, je sais même pas comment ça s’écrit !), mais en tous cas, Certini ne verra jamais la couleur de son fric.
Le plus dur ensuite, ç’a été de me débarrasser du gros. J’ai fini par trouver un bosquet tranquille où l’abandonner. Mais virer son corps de la bagnole, pas simple ! J’y suis arrivé, après bien des efforts, en m’installant de travers, côté conducteur, dos appuyé contre la portière fermé et en poussant de toutes mes forces avec les pieds. L’obèse a fini par rouler dehors. Quand il s’est retrouvé le nez dans la poussière, j’ai connu un instant de bonheur inouï ! Un véritable orgasme ! Je l’ai soulagé de son flingue et j’ai repris ma route vers le soleil en chantant à tue-tête…
C’est en fin d’après-midi que je suis tombé sur Lilly. Une gonzesse pareille en rade au milieu de nulle part, c’était vraiment un coup de bol pour moi. Et pour elle aussi, parce qu’elle aurait eu le temps de sécher au soleil si je n’étais pas passé sur cette petite route déserte.
Ce qui m’a tout de suite plu en elle, hormis son physique bien sûr, c’est sa franchise et son naturel. Alors que je l’aidais à transvaser ses bagages de sa voiture à la mienne, elle m’avait demandé :
Qu’elle me compare à un clebs ne me réjouissait pas plus que çà, mais j’avais compris l’intention.
Trente kilomètres plus loin, je connaissais tout de la vie de ma très bavarde passagère : sa jeunesse dans le Missouri, la tannerie familiale dont les odeurs pestilentielles étaient bien pratiques pour masquer les relents de la distillation frauduleuse d’alcool, le soi-disant producteur qui l’avait "enlevée" à dix-sept ans à peine pour la caser comme stripteaseuse - gogo-girl – entraîneuse dans un bar infâme du Bronx, toutes ses galères, ses désillusions et ses espoirs, tout, jusqu’à la panne de sa tire "empruntée" à un micheton. J’ai pas retenu tout ce qu’elle m’a dit ce jour-là, mais je me souviens parfaitement de la suite…
Bondissant de joie, Lilly me saute au cou et me colle un baiser sonore sur la joue. Surpris par cet élan, je fais une embardée sur la route heureusement déserte.
Ses seins rebondis et fermes appuient contre mon bras et ce contact réveille un peu plus Popaul. Un peu plus, car depuis trente bornes que je louche sur les cuisses dorées, Popaul s’affole un peu. Et je ne vous parle pas des tétons qui tendent le tissu de son boléro. C’est bien comme ça que vous appelez cette sorte de tee-shirt à bretelles fines, tee-shirt qui laisse le ventre nu ? En tout cas, Lilly a dû se tromper de taille, parce que le tissu peine à recouvrir ses seins, et l’arrondi des globes apparaît à chaque mouvement qu’elle fait.
Comme la bougresse vient poser sa main sur ma cuisse, l’affolement gagne ma braguette. Puisqu’elle semble décidée à rester plaquée contre moi, je passe mon bras droit autour de ses épaules et ma main se pose négligemment juste sous sein droit.
Lilly est moins timorée que moi, ses doigts grimpent allègrement sur mon jean, dessinent deux-trois arabesques avant de plonger entre mes cuisses. Sa main englobe mes bourses alors que son pouce frotte mon sexe qui durcit sous le tissu. Je me tortille sur mon siège, pour permettre à Popaul de se déployer sans encombre, mais la manœuvre échoue. Lilly comprend immédiatement le problème et vole à mon secours : le zip est rapidement descendu, sa main s’engouffre dans l’ouverture, baisse mon caleçon et extirpe mon sexe qui s’érige, gonflé d’excitation et de désir. Lilly astique le manche avec douceur tout en me glissant une multitude de bisous dans le cou. Heureusement que la route est parfaitement rectiligne jusqu’à l’horizon !
Impatiente, elle fait sauter le bouton de mon jean et commence à le baisser. Je bloque la vitesse à 40 MpH avec le Cruise Control et soulève les hanches pour faciliter la manœuvre de Lilly qui m’abaisse mon fute et mon slip à mi-cuisses. Puis, m’abandonnant un instant, la tigresse excitée se débarrasse prestement de sa jupe, et de son tee-shirt. S’installant confortablement dans son siège, Lilly m’expose ses seins ronds et fermes, aux tétons déjà tendus et contractés, et commence à se caresser très lascivement. Cuisses ouvertes, sa main droite glisse sur les dentelles de son string, en dessine les contours, s’insinue sous les froufrous. Elle se branle méthodiquement sans pour autant oublier ma queue tendue qu’elle caresse à l’unisson de son autre main.
La chaleur devient infernale dans l’habitacle, j’ai bien du mal à garder le cap et voudrais moi aussi la faire profiter de mes caresses. Mais je n’arrive pas à me résoudre à stopper la voiture : cette séance érotomobile m’excite trop pour ne pas en profiter jusqu’au bout. Alors, je la laisse faire, me contentant de flatter ses seins de ma main droite. Lilly m’offre un spectacle ahurissant, son string s’abaisse peu à peu, dévoile sa sombre toison en triangle, mais sa main me masque les contours de son sexe qu’elle branle doucement.
Finalement, la petite vicieuse se débarrasse de son dernier vêtement, et cuisses écartées, me dévoile sa petite chatte déjà béante. Mes yeux roulent, entre la route et ce sexe dévoilé, découvrent les reliefs de ses lèvres charnues et imberbes. Trop excité, je veux plonger à mon tour mes doigts impatients dans cette grotte offerte, mais Lilly ne m’en laisse pas le temps.
Quittant sa position assise, elle grimpe à genoux sur son siège, se met à quatre pattes, cul en l’air à hauteur de la vitre de la portière et plonge une bouche gourmande entre mes cuisses.
Cette fille magnifique, à poil dans la tire, ces seins qui ballottent doucement et cette bouche qui s’active avec ferveur sur mon vit, Bon Dieu, quel spectacle, quel traitement, quel bonheur ! Alors que sa bouche me pompe, que sa langue s’enroule autour de mon pieu, mes doigts enfin fourragent sa chatte inondée, et je découvre pour la première fois de ma vie la douceur incroyable d’une fille qui mouille, la chaleur confortable d’une chatte excitée. Je réalise combien il est doux de baiser avec une vraie femme qui s’offre par plaisir, par envie, combien les étreintes rapides et impersonnelles des putains sont vides et sans saveur.
Une vague de grand bonheur déferle en moi, je sens que je ne pourrais me contenir très longtemps, que cette bouche est trop experte et trop douce pour que Popaul puisse tenir. Je n’ai guère le temps de regretter cette précipitation que déjà mon plaisir explose. Je sens mon foutre jaillir dans sa bouche chaude, j’ai toutes les peines du monde à garder les yeux ouverts, et dans un dernier réflexe, je passe la boite en position neutre et appuie doucement sur le frein. La voiture continue encore sur sa lancée alors que l’orgasme me submerge, que le plaisir m’éblouit, mon sperme jaillissant en longues saccades dans la bouche soumise de Lilly qui avale consciencieusement mon foutre brûlant. Je sens sa glotte qui déglutit à intervalles réguliers, ses doigts crispés sur mes couilles. L’explosion est fabuleuse, un plaisir bouleversant.
Le pied ! Beau !
Bingo !
Imaginez le tableau : la bagnole arrêtée, moteur tournant, au milieu de la route, sur une ligne droite à perte de vue, les champs de blé qui ondulent sous la chaleur de juillet, moi, à moitié désapé et hagard, auprès d’une fille magnifique, totalement à poil, qui se branle avec fougue pour prendre elle-même le plaisir que je n’ai pas eu le temps de lui donner. Mec, c’est le genre de tableau qu’on n’oublie pas de si tôt !
Pour être honnête, je dois reconnaître que je n’ai rien vu des paysages que nous avons traversés ensuite. Le seul panorama qui m’intéressait, c’était Lilly : ses cuisses, ses seins, sa gentille frimousse. Lilly qui a parfaitement admis, sans poser de questions, que je préfère les petites routes, vu que moi aussi j’ai "emprunté" le carrosse qui nous transporte. Nous en avons d’ailleurs changé le lendemain contre un modèle d’occasion passe-partout et payé cash à un casseur qui a compressé la Ford sous nos yeux.
Affaire réglée. Ni vu, ni connu.
Voila trois jours finalement qu’on voyage ensemble. Demain midi, Lilly sera chez elle. Je sais, on a mis le temps pour rejoindre son Missouri. Faut dire qu’on en a perdu pas mal, du temps, en multipliant les pauses câlins ! En plus de nos nuits agitées, on s’est envoyé en l’air dans des champs, au bord d’une rivière avec en face, sur l’autre berge, un groupe de campeurs qui vociféraient contre nous, dans un tunnel de lavage, et même dans une petite chapelle perdue dans la campagne. Faut dire que j’ai du retard à rattraper ! Je suis vraiment sur un petit nuage : une nana, aussi mignonne, bien gaulée et experte, qui cherche à satisfaire tous mes petits désirs, c’était un rêve que je n’aurais jamais osé faire. Alors, vous imaginez si j’en profite !
Sans doute aussi parce que ça ne durera pas ! Je sais bien qu’arrivée chez elle, la petite me dira "Tchao, merci, bye-bye, so long" et le poor lonesome cow-boy n’aura plus qu’à poursuivre son long chemin solitaire. L’idée de cette séparation me rend malade, mais je n’imagine pas un instant que ma playmate puisse s’attacher à mes pas. Pour éviter cela, j’ai bien pensé lui parler de mon magot, me disant que je préférais vivre avec une femme canon mais vénale que … rien du tout. Alors oui, c’est décidé, ce soir, ce dernier soir, après le petit resto où nous cassons la graine, je lui raconterai tout.
Parce qu’elle est trop… trop craquante, trop jolie, trop gentille ! Parce que je veux la garder. Parce que… parce que je l’aime. Voilà ! C’est con, mais c’est comme ça !
Dieu qu’elle est jolie ! Et sexy avec son petit chemisier et son soutien-gorge noir absolument affolant. Un de ces petits remonte-nénés qui laissent les tétons à l’air. Et vu que son chemisier est presque transparent, tout le monde profite du spectacle depuis qu’elle a enlevé sa veste. Quand je dis tout le monde, ça ne fait pas lourd : dans le resto, il n’y a qu’un couple de jeunots, qui dîne juste à côté de nous, de l’autre côté de l’allée. À part cela, la patronne, derrière son comptoir, et le serveur. Celui-là ne se prive pas de profiter du spectacle. Il passe son temps à tourner autour de notre table, visiblement très satisfait de ce qu’il voit.
Une qui était moins enthousiaste, c’était notre petite voisine. Depuis que Lilly avait enlevé sa veste, son copain était visiblement hypnotisé par le spectacle et ne lui parlait plus que par onomatopées. Mais pas folle la guêpe ! Il y a cinq minutes, elle est partie aux toilettes, et lorsqu’elle est revenue, il sautait aux yeux qu’elle avait viré son soutif. Ses petits seins mignons sont désormais bien visibles dans l’échancrure profonde de son chemisier. Du coup, son petit ami a recentré ses regards sur elle. Je ne sais pas si ces deux-là ont déjà croqué la pomme, mais si ce n’est pas le cas, ça ne tardera pas ! Il est tout émoustillé le branleur tout à coup ! Et s’il se rend compte que la gamine a également viré sa culotte, m’est avis qu’il y aura plus rien pour le retenir…
Moi, en tous cas, j’ai un point d’avance sur lui, je profite du spectacle ravissant de cette foufoune juvénile. Gonflée la blonde, elle écarte assez largement ses cuisses et a parfaitement capté que je profite du point de vue !
Mais bon, faut que je fasse gaffe, Lilly vient de me lancer un regard bizarre, juste après s’être tournée vers elle justement ! Elle a compris le manège !
Et puis, elle est bien silencieuse ce soir. Trop ! En fait, je trouve qu’elle est trop calme. Elle qui n’arrête pas de causer tout le temps n’a pas dit trois mots depuis qu’on est entrés dans la pizzeria. Je tends mon bras et pose doucement ma main sur la sienne.
Affichant un pauvre sourire, elle lâche un grand soupir :
Embarrassée, Lilly se tortille sur son siège, et timide, plonge son regard dans son assiette. D’une toute petite voix et sans relever les yeux, elle demande :
Comme j’écarquille les yeux sans répondre, elle plante son regard dans le mien :
Là, je n’en crois pas mes oreilles : j’étais prêt à ramper à ses pieds et voilà que c’était elle qui supplie. Elle qui se rabaisse, prétend ne pas me mériter ! Le monde à l’envers !
Bingo !
Si je m’écoutais, je lui sauterais au cou, je grimperais aux rideaux s’il y en avait ici, je me taperais un cent mètres d’anthologie -enfin, disons que je prendrais au moins le départ-, je ferais n’importe quoi, je hurlerais ma joie ! Mais bon, calme garçon, keep cool man, faut peut-être pas trop en montrer, pour l’instant.
Je me contente de serrer très fort la main de la pauvrette :
Récupérant ma main, je fouille mes poches, y trouve un calepin, en détache une feuille et commence à écrire sous le regard médusé de Lilly :
Stupéfaite, Lilly reste un instant sans réaction, puis se redressant par-dessus la table, elle m’attrape par le cou et m’embrasse fougueusement. Ses lèvres palpitantes écrasent ma bouche, nos souffles se mêlent, nos langues s’enroulent, je sens tout son corps palpiter sous mes mains… Notre baiser se prolonge, s’éternise. Et lorsque nos lèvres s’abandonnent, Lilly se lève, quitte sa banquette et contourne la table. J’ai juste le temps de me lever à mon tour qu’elle se jette sur moi, s’accrochant à mon cou, passant ses jambes autour de ma taille. Je titube, manque de m’étaler avec elle. Ses yeux pétillent de bonheur, nous nous embrassons à pleine bouche, dansons, virevoltant entre les tables.
Quand enfin nous nous calmons, le petit couple voisin nous regarde avec des yeux attendris et lève leurs verres à notre bonheur.
J’appelle le serveur :
En fait de champagne, la maison n’a que du Spumente à nous proposer. Va pour le mousseux. Vai, andiamo !
Nous trinquons tous ensemble, avec le serveur et la patronne, les femmes s’embrassent, les hommes me félicitent et je lis dans le regard du loufiat gominé une petite pointe de jalousie qui me ravit. Lilly est redevenue elle-même et discute sans reprendre son souffle avec la petite jeunette. En trois minutes, elle a tout raconté, notre rencontre, notre voyage, nos projets.
La patronne et le serveur s’étant éloignés, elle en vient même à des détails un peu trop précis à mon goût. Mais comme tout cela se fait sur le ton de la plaisanterie, les rires fusent.
Les jeunots sont moins innocents qu’il n’y paraît : en fait, ils se connaissent depuis cinq ans, vivent ensemble depuis un an, ont la vingtaine passée, à peine plus jeune que moi donc. Comme quoi, faut pas se fier aux apparences.
Nous nous sommes regroupés à la même table et nous avons terminé le repas en nous amusant beaucoup. À la fin, j’avais payé pour tout le monde, ce qui avait un peu embarrassé nos invités :
Me jetant un petit coup d’œil coquin, Lilly avait répondu :
Dans la voiture, alors que nous suivions le couple, Lilly s’était pelotonnée contre moi :
Émoustillée par les perspectives ouvertes, Lilly vient de glisser sa main entre mes cuisses et me caresse doucement.
Elle insiste sur ce dernier mot, m’observe pour voir si je tique.
Très câline, Lilly me glisse une série de bisou dans le cou alors que sa main experte dessine le relief de ma verge tendue sous le tissu.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le petit vêtement glisse le long de ses interminables jambes avant de disparaître dans le sac à main. Et pour faire bonne mesure, la coquine se défait un instant de son chemisier pour enlever son soutien-gorge.
Et c’est ainsi que nous nous retrouvons dans le salon, les deux gonzes assises sur le canapé, John-John et moi en face d’elles, dans de confortables fauteuils. Une série de Budweiser est alignée sur la table basse et Sarah fait le service. Penchée en avant, elle fait sauter les capsules et la bière mousse dans les verres. Dans cette position, ses seins paraissent prêts à jaillir du décolleté et son entrejambes est relativement exposé. Je jette un coup d’œil à John-John qui sourit :
La blonde Sarah ne lui laisse pas le temps de répondre :
John-John sourit. M’adressant à lui, je lui lâche un peu moqueur :
Se tournant vers Lilly, Sarah lui pose sa main sur la cuisse.
Avec un grand sourire coquin, Lilly ouvre son sac à main et en extirpe le minuscule string qu’elle brandit comme un trophée.
Se levant d’un bond, Sarah déboutonne sa jupe qui tombe illico sur le tapis. Se plantant face à Lilly, elle demande :
Se calant alors contre le canapé, Sarah écarte les jambes, pousse son bassin vers Lilly qu’elle attrape par les épaules, l’obligeant à approcher son visage à quelques centimètres à peine de son sexe.
Depuis nos fauteuils, John-John et moi n’avons que l’envers du décor : les fesses bien pommées et bronzées de Sarah, les mains de Lilly qui s’y agrippent, les cuisses écartées de la blonde, le dessin de ses lèvres charnues, et la langue de Lilly qui s’active sur ce sexe juteux, apparaît, disparaît entre les lèvres qui s’ouvrent. Spectacle torride !
Alors que Sarah enlève son chemisier, John-John extirpe son membre qu’il commence à branler doucement. Je lui emboîte le pas, libère mon pauvre Popaul au bord de l’asphyxie dans l’environnement confiné de mon jean.
Sarah, toujours debout, légèrement penchée en arrière, se caresse les seins et ondule doucement sous les caresses précises de Lilly. Lorsque celle-ci lui glisse une main par l’arrière, sous les fesses et vient ajouter aux succions de sa bouche affamée l’expertise de ses doigts, Sarah accuse le coup, se penche brutalement en avant en expirant bruyamment. Puis, se cambrant à nouveau, elle presse la tête de Lilly contre sa chatte, l’étouffant presque dans ses chairs, la noyant dans sa mouille. Elle subit avec un délice évident le doux supplice avant de s’écarter, un peu étourdie par tant de fougue. Alors qu’elle se rassied sur le divan, elle garde sa main plaquée sur sa chatte, pour en calmer le feu dévorant.
Retrouvant son calme, Sarah glisse :
Avec un petit sourire malin et en calculant ses effets, Lilly écarte un peu les jambes, lentement, remonte un peu sa jupe. Le compas de ses cuisses s’élargissant, sa petite chatte apparaît, petit à petit, pour le plus grand plaisir de tous. D’abord le petit triangle sombre de sa forêt intime, parfaitement délimitée, puis la fente de l’abricot dodu, la vallée délicieuse où pointe le délicat frisottis du coquillage, visiblement déjà envahi par la marée montante d’un désir brûlant. Les yeux plissés, la maligne affiche un sourire fripon. Cuisses écartelées, son sexe parfaitement exposé désormais, Lilly glisse sa main sur son ventre, pointe un index léger qui s’insinue dans la vallée submergée, déplie les petites lèvres, débusque le bouton. Glissant son autre main dans son chemisier diaphane, Lilly caresse ses seins, en agace les tétons pointus, effleure les petits chapeaux hérissés. Le chemisier s’ouvre, Lilly s’en défait avec grâce, exposant les globes parfaits de ses seins prodigieux.
Sarah se rapproche, se cale contre sa nouvelle amie, glisse sa main entre les cuisses ouvertes, mêle ses doigts à ceux de Lilly et branle doucement la petite chatte offerte.
En guise de réponse, Lilly glisse son bassin en avant, posant ses fesses au bord du canapé. Écartelée, elle offre le spectacle de son sexe ruisselant. À son tour, elle plonge sa main entre les cuisses de sa partenaire, l’oblige à s’ouvrir. Les deux femmes se rapprochent, leurs bouches se cherchent, se frôlent avant de se souder enfin. Dès lors, les deux jeunes femmes s’animent avec passion. Leurs mains parcourent leurs corps, lutinent la poitrine ronde et fière de Lilly, les petits seins tendus de Sarah qui monte à genoux sur le canapé, obligeant sa partenaire à s’allonger. Une tendre lutte oppose désormais les deux filles qui se saoulent de caresses, de baisers, de tendresse. La jupe de Lilly représentant l’ultime obstacle à leurs ébats, Sarah l’en débarrasse. Le tissu glisse sur les cuisses fuselées, franchi les chevilles avant de tomber au sol. Totalement nues désormais, les deux femmes s’observent un instant, se délectent chacune des formes de l’autre, avant de reprendre leur corps à corps lascif.
John-John et moi ne sommes évidemment pas indifférents. Debout, nous nous déshabillons lentement, sans rien perdre du spectacle offert. Nus à notre tour, nous nous approchons des deux jeunes femmes. À cinquante centimètres d’elles, nos membres au garde-à-vous, nous nous branlons doucement en savourant l’exhibition. Lilly est complètement allongée sur le canapé, cuisses ouvertes, Sarah, à quatre pattes, la surplombe. Penchée en avant, elle butine les seins tendus et branle de plus en plus énergiquement la chatte ruisselante. Ses doigts entrent et ressortent de la caverne enchantée, se perdent dans les reliefs nacrés de la moule pour le plus grand plaisir de Lilly qui malaxe avec vigueur les petits seins de son amie. Avec son cul relevé, Sarah est tout à fait bandante : entre ses cuisses fuselées se dessinent les contours de sa chatte entrouverte par le désir et qui scintille de toute la mouille qui l’inonde.
Je ne résiste pas à glisser mes doigts impatients dans cette fente si accueillante, je pars à la découverte de la grotte submergée. Est-ce la position qui veut cela, ou juste une impression de ma part, mais Sarah me semble plus large, plus vaste, moins étroite que Lilly. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que j’aime ce contact doucereux sur mes doigts, cette chaleur qui engourdit le bout de mes phalanges. J’aime la voûte granulée du vagin, la douceur mouillée des chairs, les replis délicats du sexe des femmes. Je dois me contenir pour ne pas engouffrer tout de suite ma queue impatiente dans cet antre prodigieux.
De son côté, John s’est rapproché de Lilly qui, après avoir saisi vivement la queue offerte, s’est redressé pour pomper vaillamment le dard. Sa bouche s’emplit et se vide, sa langue tournicote sur la verge tendue, sur les couilles contractées; un traitement tour à tour vigoureux et sensuel que visiblement John-John apprécie.
Sentant que le plaisir grimpe allègrement pour chacun de nous, je n’y tiens plus et montant sur l’accoudoir du sofa, je plonge en Sarah avec vigueur. Cette estocade presque brutale provoque une réaction forte de la petite qui, immédiatement, commence à rouler des hanches. Ses fesses viennent, à un rythme régulier, buter contre mes cuisses et mon pubis. Sa fente avale mon pieu, le rejette, le happe à nouveau. La cadence s’accélère alors que ses mains se déchaînent en Lilly. Le silence est déchiré par de petits cris, de grognements sourds, les bruits de succion, les claques sonores des fesses de Sarah sur mes cuisses. Nos corps se tendent vers le plaisir imminent, ce plaisir que chacun d’entre nous espère, recherche et repousse tout à la fois.
John est le premier à décoller : arc-bouté, il lâche sa semence en grognant de plaisir, son sperme inonde la bouche, le visage et les seins de Lilly qui barbouille la gelée féconde sur sa peau. Ce spectacle finit de m’achever et je me répands en longues saccades brûlantes dans la chatte surchauffée de Sarah qui ahane à son tour, relâche ses muscles, s’effondre peu à peu sur le corps de Lilly. Je sens ses cuisses trembler, son corps secoué par les vagues de l’orgasme. Explosé par mon propre plaisir, il me reste, avant de sombrer, juste assez de conscience pour noter que Lilly, à son tour, atteint le Nirvâna …
À suivre …