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n° 09955Fiche technique11756 caractères11756
Temps de lecture estimé : 7 mn
05/12/05
Résumé:  Quand une relation de soumission douce naît entre deux collègues du bureau.
Critères:  fh collègues travail hsoumis humilié(e) voir exhib lingerie odeurs fmast nopéné jeu
Auteur : Alpin en string  (La trentaine, Haute-Savoie, aimant les balades...)            Envoi mini-message

Série : Ma collègue

Chapitre 01
La toute première fois...

Voilà maintenant deux ans qu’elle est ma collègue bureau. Mignonne, elle porte souvent des pantalons moulants, de petits chemisiers parfois légèrement transparents et toujours des strings que je prends un réel plaisir à admirer quand elle s’accroupit pour chercher des dossiers au bas de l’armoire près de moi. Mariée, pas spécialement coincée, elle est loin d’être la dernière à rigoler et participe pour beaucoup à la bonne ambiance qui règne au travail. Parfois, elle se plaît à jouer l’allumeuse sans que, hélas, cela n’ait pu aller plus loin avec moi.


Il faut dire que je suis loin d’être son préféré, me trouvant même un peu lourd, et il n’est pas rare qu’elle me demande sèchement de sortir de son bureau ou qu’elle m’ignore presque, daignant alors à peine lever la tête vers moi. C’est tout elle : tantôt joyeuse et pétillante, tantôt distante presque froide.


Quoiqu’il en soit, ce matin, lorsque j’arrive au bureau, elle est déjà là. Je vais donc vers son bureau pour lui dire bonjour, lui faire la bise et, au moment où je franchis le pas de sa porte, je reste bouche bée devant le spectacle qui s’offre à moi. Elle est debout, rangeant quelque chose dans l’étagère, portant une adorable mini-jupe plissée, des bas noirs gainant ses belles jambes que je découvre ainsi pour la première fois… Elle est à croquer !!! Elle portait déjà merveilleusement bien les pantalons moulants, mais la mini-jupe est incontestablement la tenue qui lui va le mieux !



Elle sourit, de ce genre de petit sourire qui semble rempli de tendresse, les yeux pétillants, visiblement heureuse qu’on l’apprécie et sans, pour une fois, prendre mes dires pour une nouvelle blague de potache.



Je ressors de son bureau pour aller saluer mes autres collègues, évitant ainsi d’aller trop loin dans notre échange et risquer une fois de plus de l’exaspérer.


Revenant m’asseoir à mon poste, je ne peux m’empêcher de jeter un regard dans sa direction. Mais elle travaille, tête baissée, absorbée par sa tâche. Visiblement, une fois de plus, je n’ai pas su attirer son attention très longtemps ni même éveiller en elle un quelconque désir. Ce n’est qu’une heure plus tard que sa venue me sort de la tâche dans laquelle j’étais plongé. Elle s’installe à l’ordinateur juste devant moi. Quel plaisir d’admirer ses jambes croisées ainsi habillées d’un voile transparent noir ! Le plaisir est décuplé quand, lorsqu’elle se penche en avant pour mieux lire l’écran, le délicat tissu de son string apparaît à la lisière de la ceinture de sa jupe. À ce rythme-là, j’ai rapidement du mal à me concentrer sur mon travail et je sens une douce chaleur envahir mon bas-ventre.


Lorsqu’elle retourne à son bureau, je ne peux résister, je trouve un sujet de conversation quelconque et je l’y rejoins. Elle est assise, ses longs cheveux ramenés du même côté découvrent son cou délicat. J’ai envie d’y déposer de doux baisers coquins. Le décolleté de son petit gilet ne tient que par un petit lacet de laine et, avec l’angle de vue adéquat, laisse découvrir la dentelle de son soutien-gorge.



Elle sourit.



Elle croise et décroise ses jambes, je sens la chaleur augmenter en moi.



La question me surprend, car habituellement, elle évite ce genre de propos aussi direct, préférant de loin la sécurité des sous-entendus. Tant pis pour elle, je me lance.



Le temps semble s’écouler lentement, des secondes interminables qui ne font qu’accentuer mon excitation.



Elle se met à rire.



Une fois de plus me voilà jeté à la porte comme un mal propre, à la limite du mépris. Aurais-je été trop loin ? Je commence déjà à regretter m’être laissé aller avec elle.


Je retourne à mon poste, me sentant rejeté, exclu et cela fait d’autant plus de mal que c’est par une femme qui m’attire et à qui je viens plus ou moins de me confier. Plongé dans ces sombres idées, je me replonge dans mon travail en espérant oublier tout cela.


Quelques minutes s’écoulent. Le téléphone sonne. Un appel interne.



Je n’avais pas vu qu’elle était descendue. Je descends les escaliers qui mènent à l’atelier en me demandant ce qu’elle peut bien vouloir prendre là-bas. Je pousse la porte. Personne.



Je grimpe la rejoindre. Mais où est-elle allée se cacher ? Ah, la voilà entre deux étagères. Du bas, on ne peut pas la voir. J’arrive face à elle et je la découvre assise sur une chaise en train de m’attendre.



En guise de réponse, elle me lance :



Je reste interloqué face à cette question aussi directe, sidéré et je reste bouche bée à la regarder assise là devant moi. Elle écarte doucement ses longues jambes gainées de nylon, puis fait remonter lentement sa courte jupe. Bientôt apparaît la jarretière de ses bas autofixants, puis le haut dénudé de ses cuisses se découvre. Elle remonte enfin totalement la jupe m’exhibant alors son joli string en dentelle noir.



Elle glisse une main sur son string, un doigt s’enfonçant assez profondément dans le tissu, pénétrant dans les replis de son sexe.



Comme un pantin je m’exécute. Je m’approche d’elle, me mets à genoux entre ses jambes si douces. Elle mouille effectivement beaucoup. Son string luit sous la lumière des néons, tout détrempé de cyprine. Son odeur m’enivre au fur et à mesure que je m’approche de sa chatte. Je pose une main sur ses bas, sur la cuisse. J’y pose les lèvres, j’embrasse le nylon habillant cette chair frémissante et chaude. Je remonte lentement vers la jarretière, vers sa peau, vers son antre d’où s’échappe ce nectar dont je veux me saouler.



Je relève la tête, interrogatif. Elle sourit, ses yeux pétillent, son doigt revient à nouveau se gorger de mouille au contact de son string. Elle me le tend ensuite, poisseux.



À genoux devant elle, je pose mes mains sur ses cuisses, caressant les bas doucement. J’approche ma bouche ouverte de son doigt, tel un enfant assoiffé voulant téter pour la première fois. J’enfonce le doigt dans ma bouche jusqu’à la première phalange avant de refermer les lèvres sur lui. Elle ferme les yeux pour mieux savourer ce moment sensuel. Lentement je fais ressortir ce doigt à l’odeur enivrante. Mes lèvres raclent sa peau humide et la mouille qui l’enrobait dégouline dans ma bouche. Le goût âcre me déclenche une explosion des sens.


Je m’arrête quelques instants pour mieux lécher ce doigt pervers, l’enrobant de ma langue, fermant mes yeux à mon tour pour profiter pleinement du goût, de l’odeur intime de Coralie dont il est imprégné. Elle le fait d’ailleurs bouger au rythme de mes caresses, semblant elle aussi prendre un réel plaisir dans ce jeu érotique. Moi-même j’en suis tout excité, car, alors que je reprends la progression de mes lèvres le long de son index, je sens mon gland humidifier abondement mon string.


C’est avec regret que je sens son ongle contre mes lèvres et bien vite son doigt s’écarte de ma bouche non sans laisser un filet de mouille nous relier encore quelques instants tel un cordon ombilical. Je me sens comme un nouveau-né qu’on sépare de sa mère, tout juste initié au monde pervers et érotique de cette femme et devant déjà quitter ce cocon chaud et moite où je meurs d’envie de retourner.


Elle est haletante, visiblement très troublée par cette petite séance de soumission soft. Elle a encore les yeux fermés, pour mieux savourer son plaisir ou peut-être pour ne pas me voir, pour ne pas réaliser que c’est avec moi qu’elle vient s’abandonner un peu. Elle me lâche d’ailleurs très vite, sèchement :



Ses paroles me ramènent à la dure réalité, rompant brutalement le charme de la situation. Je n’ose l’implorer de continuer de peur qu’elle ne m’entrebâille plus jamais la porte de son intimité. Je me relève et retourne en silence au travail. Un dernier regard dans sa direction : les yeux toujours fermés, elle semble attendre que je m’éloigne pour les rouvrir. La honte peut-être d’avoir fait cela avec moi ? Le dégoût ?


Je garde néanmoins l’espoir que bientôt elle m’autorise à nouveau à la servir ainsi. Un jour peut-être…