n° 10122 | Fiche technique | 26797 caractères | 26797Temps de lecture estimé : 16 mn | 06/02/06 |
Résumé: Broody rencontre, à la fin du concert, deux fans qui lui réservent bien des surprises. Un ange, une démone et Broody... | ||||
Critères: ff jeunes fépilée bizarre cunnilingu | ||||
Auteur : Sofie (Jeune auteur essayant l'écriture.) Envoi mini-message |
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Je quitte la scène, le corps endolori et courbaturé. Pourtant, je me sens en pleine forme, pleine d’excitation et de palpitations. Je sautille plus que je ne marche. Je tends ma guitare à un assistant qui en prend le plus grand soin, dans son intérêt d’ailleurs.
Dans le couloir notre agent nous félicite, le concert a été bon. (Pour un agent, la date était complète, depuis longtemps). Une seule chose précise retient toute mon attention, la loge, mon lieu de refuge. Enfin, j’y pénètre… je claque la porte et le mastodonte de la sécu se charge de vérifier que personne ne peut me déranger. C’est un rite chez moi, après tout concert j’ai besoin de ce moment. Affalée sur un canapé, une serviette sur me tête, autant pour me sécher que pour m’isoler de ce qui m’entoure. La tournée est harassante, tout devient de plus en plus exigeant, physiquement et mentalement. Et le succès de l’album n’arrange rien. Sans cesse les journalistes et les fans… Merde, les fans !
Soudain, je me rappelle que ce soir, deux fans doivent venir dans ma loge. Mon agent m’avait prévenue, encore un concours avec une radio où j’ai, sans doute, enregistré un jingle, dans je ne sais quelle langue, enfin si : en phonétique sûrement. D’ailleurs où je suis ce soir, déjà ? Je jette un regard vers le mur à côté d’une chaise et d’un miroir pour éventuellement me coiffer. De loin, je peine à lire le post-it collé au mur. « Gute Nacht ! Danke schon Berlin !» Ah, je suis à Berlin !
Toujours les mêmes salles, immenses, les mêmes problèmes de balance pour régler le son. Plus que trois semaines et la tournée s’achève, du moins en Europe. Après, une semaine pour récupérer un peu et ce sont les États-unis qui nous attendent. En attendant j’ai hâte de me reposer, même plus le courage de boire plus que de raison ou de s’endormir plein d’artifices dans le nez ou dans les veines. Ras le bol, de tout ça…
Bon autant en finir avec les gagnants de ce foutu concours. Après on avisera… l’envie de marcher dans un paradis reviendra sans doute, je sens déjà ma gorge sèche, rien que d’y penser.
Je me lève et ouvre la porte, aussitôt je tombe sur le mastodonte de la sécurité et, derrière, j’entends la voix de mon agent.
Je referme la porte en la claquant. Et m’affale de nouveau sur le canapé en remettant la serviette sur ma tête. Le noir me recouvre totalement. Je m’évade un instant, les yeux clos retenant quasiment ma respiration.
Tout d’un coup, je sursaute. La serviette tombe à terre, j’ouvre les yeux en grands, la lumière me pique les yeux et par la suite je distingue deux ombres. Elles sont là, mes deux fans sont justes en face de moi, debout, elles m’observent placidement. De suite, mon intuition me lance un signal. Elles sont différentes, un je ne sais quoi, elles dégagent quelque chose de particulier, c’est presque inquiétant.
Toutes deux d’une vingtaine d’années, la première est aussi grande que fine, plus d’un mètre quatre-vingt pour peu de kilos mais elle n’est pas squelettique. Un style très androgyne, les cheveux courts noirs, très noirs, autant que ses yeux, sans doute des lentilles pour leur donner une telle noirceur. Elle ne porte pas de maquillage mais une boule sous la lèvre inférieure et un collier en cuir autour du cou avec écrit, en blanc et lettres gothiques « Sex-Slave ». Elle porte un t-shirt « Queens of the Stone Age », vert kaki. Très serré, qui accentue son côté androgyne. Tout comme son jean usé, presque troué, qui enserre ses longues et fines jambes qui aboutissent finalement sur des Converses. Elle semble sûre d’elle, c’est la seule impression qu’elle donne ou plutôt qu’elle envoie, une sorte d’aura l’entoure : c’est captivant.
La fille qui l’accompagne est toute différente. Certes, elle aussi est très grande mais elle est beaucoup plus féminine de part sa longue chevelure blonde tombant jusqu’au bas de son dos. Son visage est fin avec une bouche mutine, mise en avant par un rouge à lèvres orange fluo, rendant ses lèvres extrêmement attirantes et dorées. Bouche qui flashe, tout comme ses yeux bleus, clairs et brillants. Cette fille prend une pose, les mains sur les hanches, posées sur sa jupe très courte rouge damier de noir. Au-dessus, elle porte un bustier blanc avec de grands lacets rouges sur le devant. Elle est incroyablement sexy.
L’une à côté de l’autre on dirait une démone et un ange. L’une est angélique dans sa posture et son accoutrement, la seconde attire par sa curiosité et son charisme qui enveloppe toute la pièce même si elle semble en retrait derrière sa copine.
Je les observe curieuse et amusée, je m’attendais à tout mais pas à ça. Elles me plaisent dans leurs looks et leurs attitudes, pour une fois, rencontrer des fans risque d’être intéressant. En plus, elles ont les mains vides, pas le sempiternel appareil photo, ni les posters à dédicacer. C’est moi, la première qui brise le silence :
C’est la blonde qui se présente en premier, sa voix est douce et aiguë, presque un sifflement, mais un sifflement agréable.
Un sourire se forme sur nos trois visages. L’histoire dans le palace parisien a dû s’ébruiter et s’amplifier comme d’habitude.
Tout en se présentant, elles s’assoient avec grâce et féminité et paraissent glisser sur l’air, tant elles s’agitent avec volupté dans la pièce. Cassy croise ses jambes et, vu la petitesse de sa jupe, je fixe scrupuleusement deux jambes fines. Une vision parfaitement érotique, elle se dévoile plus que de raisons. Quand on observe ces deux filles, Cassy semble être la plus à l’aise, plus sûre d’elle, la dominante dans ce duo. Toutefois, derrière cette observation, on se tromperait en oubliant Alex. Elle a un regard fixe sur moi, troublant, timide et profond à la fois.
La discussion dure et j’avoue parfois être distraite ou plutôt pensive. Ces deux filles ont quelque chose de fort qui se dégage d’elles, mais je ne sais quoi. Un mélange de complicité et de rapport de force. La conversation est variée et plaisante, absolument pas comme à l’accoutumée. Pas de « Ouais, le concert trop top, t’es trop bien, trop ceci, trop cela… » On se parle en toute franchise, elles osent même critiquer certaines de mes chansons. Elles ont un caractère en acier trempé, ce n’est pas possible autrement !
Cassy, des deux, était sans nul doute la plus bavarde, la plus entreprenante. Là-dessus, Alex répondit par une brève réplique. Mais ce sont ses yeux, surtout, qui se sont mis à parler, une lueur nouvelle et étrange a soudain vu le jour. Elle se remémore quelque chose tout en savourant l’instant présent.
Les deux copines se regardent et se jettent l’une sur l’autre, un sourire plein de complicité. Je les regarde, totalement envoûtée, non pas par le charme d’une des deux, mais par le charme qu’elles créent ensemble, une spirale diabolique.
Je sursaute imperceptiblement sur le canapé. Intimidée ? Voilà, la première des surprises, j’imagine mal une d’entre elles connaître ce sentiment. Pendant ce temps, Alex se lève et me tourne le dos. Puis, étonnée par la scène, je ne réalise concrètement ce que je vois qu’une fois l’action finie.
Alex a saisi tout d’abord son t-shirt et l’a soulevé pour le retirer totalement. Je contemple le bas de son dos et je savoure l’idée de voir la naissance de la courbure de ses fesses, le temps d’un très bref moment car, un détail, un élément attire tout de suite mon regard. Sur le dos d’Alex de grandes marques, des traits tracés dans sa chair captent toute mon attention. Ce qui me cloue sur place, c’est la signification de ces mots car ce sont des mots qui sont écrits à même sa peau.
Energize me
Caresses mon âme
Flatte mon sexe
Energize me
C’est mots je les connais très bien, c’est moi qui les ai écrits. Ce sont les paroles de l’une de mes chansons. Totalement ébahie, je reste bouche bée. Je m’attendais à tout et j’avais tort, une telle dévotion me parait inconcevable. Pourtant voici devant mes yeux, deux êtres étranges qui m’offrent une vision incroyable. Ces cicatrices ne m’effraient pas, au contraire je suis subjuguée.
Tandis que Alex continue à montrer son dos qui est le support de sa réalisation, Cassy interrompt ce silence de contemplation et d’étonnement.
Après avoir pouffé de sa petite remarque, elle semble presque être déçue de cet aspect éphémère de la chose.
Lorsqu’elle prononce le mot d’intimité, je décèle un bref instant que les deux amies se regardent. Cassy semble rougir mais ce n’est peut-être qu’une impression. J’avoue perdre mes repères à ce moment là. Néanmoins, j’arrive à sortir la réponse sans montrer le moindre balbutiement.
C’est Alex qui interrompt Cassy. Elle s’est retournée avec grâce et sa réplique n’est pas dénuée de mystère, en tout cas pour moi. Ce soir, j’avoue ne pas très bien tout comprendre.
« Ma » Alex, c’est la première marque d’affection verbale qu’elles s’adressent. Avant, tout n’était que regard ou symétrie d’attitudes. Cette fois-ci, elles s’observent puis partent dans un grand éclat de rire en tournant la tête toutes les deux dans ma direction.
« On était toutes les deux folles d’excitation de pouvoir te rencontrer et on a cherché désespérément, un truc original, sympa et qui nous plairait à nous deux et à toi. Comme je travaille dans un atelier de tatouage, piercings, etc… Alex a eut cette idée de se scarifier pour l’occasion.
Une fois l’idée d’Alex de se graver les mots de notre chanson préférée, on décide de passer à l’acte assez rapidement car le temps joue contre nous pour que les plaies soient parfaites pour le jour J. Comme c’est impossible de le faire dans l’atelier, je décide de piquer le matos indispensable et d’installer le tout chez nous. Sur le grand lit, je pose les mêmes papiers que l’on voit sur les tables d’auscultation des médecins pour ne pas tâcher les draps.
Alex se lave, se prépare et elle sort de la salle de bain avec uniquement un peignoir. Puis elle s’allonge sur le lit, nue. Sans aucune gêne envers moi. Son dos, ses courbes sont magnifiques. Elle est svelte et merveilleuse. Son dos est si parfait, cela fait étrange de se dire que l’on va le griffer dans peu de temps afin de réaliser notre idée. Avec précaution, je commence le travail préliminaire d’hygiène. Alex semble détendue, je la vois fermer les yeux, elle se concentre pour les instants d’après.
Je mets des gants puis passe sur sa peau du gel de Bétadine pour désinfecter au mieux sa peau. Au début mes gestes sont purement professionnels. Puis peu à peu, je ne peux m’empêcher de passer mes mains avec plus de douceur, de faire déborder mes déplacements sur son flanc et les abords de sa poitrine. Un léger sourire se dessine sur le visage d’Alex. Enfin, ce n’est pas le moment de se laisser-aller, pas tout de suite en tout cas.
Je me saisis du scalpel et regarde une dernière fois ce dos d’un blanc extrême. Il paraît presque innocent et aussi fragile que de la porcelaine. J’aimerais bien y déposer un dernier baiser mais après avoir nettoyé son dos, il ne serait pas raisonnable de le rendre impur par un baiser. Après tout, dans quelques temps ses cicatrices se refermeront et il n’y aura plus aucun souvenir de tout cela. C’est le charme de la scarification, ce n’est qu’un délire éphémère.
J’ai peur mais je ne tremble pas, Alex m’a convaincue qu’elle veut le faire, c’est son idée depuis le début. La pointe du scalpel se pose sur le corps d’Alex. Ce premier contact de la lame, qui plus est froide, fait frissonner Alex. Une fois plus détendue, je ne peux m’empêcher de lui dire de me pardonner d’avance si je lui fais un peu mal. Elle sait bien que je déteste la blesser sans rien lui donner d’autre.
Enfin, les premiers millimètres de son épiderme sont coupés. J’ai dans ma tête, parfaitement, le modèle que je dois exécuter. J’appuie le moins possible, sa peau est fine et le but est de ne surtout pas aller trop profond. De sa peau laiteuse apparaît un premier liseré rouge vif. J’agis sans retenue, c’est le meilleur moyen de ne pas trembler. Ne pas hésiter au risque de rater la réalisation du dessin. Je commence les premières lettres. Parfois, je regarde Alex, c’est stupéfiant, elle a l’air presque endormie, ses traits sont si paisibles, alors que son dos commence à être éraflé. Tout un contraste saisissant. Une partie du motif commence à être visible, il faut de plus aller assez vite pour ne pas qu’au contact de l’air la plaie se referme trop vite. À ce moment là, je vais devoir accentuer un peu plus le tracé et par conséquent lui faire un peu plus mal. Du coup, je la laisse un bref instant tranquille. Cela provoque la première réaction de sa part, elle ouvre les yeux. Elle semble contrariée, avant qu’elle ne puisse ouvrir ses lèvres totalement, je lui dis que je vais reprendre. Elle incline la tête en signe d’acquiescement.
Je reprends mon activité, cette fois-ci avec plus de concentration encore. Je suis au-dessus d’elle, j’entame sa peau de coups de griffes. Néanmoins, je suis saisie par son calme et en fin de compte c’est elle qui me domine dans un sens. Je suis subjuguée par sa sérénité. Le contraste entre tout son corps qui paraît endormi et son dos saignant faiblement, scarifié, et laissant apparaître des lettres de feux, c’est saisissant. Le corps d’un ange aux blessures de diables.
Soudain mes yeux se baissent presque en admiration devant ce spectacle. C’est à ce moment que je remarque que sur le fin drap posé sur le lit se trouve une légère tache. Tache on ne peut plus caractéristique car elle se situe là où se situe le sexe d’Alex. Aussi, incroyable que cela puisse paraître, Alex apprécie au plus haut point cette situation. Moi qui croyais lui faire du mal, je m’aperçois que je lui fais du bien !
Au fur et à mesure que je continue, discrètement ses cuisses s’écartent peu à peu. Je peux à loisir voir ses lèvres naissantes et la tache devenir croissante. Le scalpel continue ses longs tracés dans sa chair. Lors d’un contact un peu plus profond, elle s’agite un peu, je crois au début qu’elle remue de douleur mais lorsque je reprends, je constate tout simplement qu’elle a profité de ce mouvement pour passer sa main sous son ventre. Ses doigts sont au plus profond d’elle. Mine de rien, je poursuis.
A chaque mouvement de ma part sur son dos, Alex enfonce ses doigts en elle. Elle se doigte au rythme du scalpel. Seuls son index et son majeur ont le droit de goûter à la chaleur de son sexe. Alex bouge uniquement son poignet pour aller et venir entre son intimité. Une autre partie d’elle commence à s’agiter, c’est son visage. Un sourire malicieux qui laisse trahir le plaisir qu’elle prend. Une pression de ma part entraîne aussitôt une poussée de sa main dans son sexe. Je termine mon travail, le tissu est désormais fortement mouillé et les cuisses d’Alex sont plus que de raison écartées. N’en pouvant plus de ce spectacle, je pose le scalpel avec le reste du matériel et saisit la main de ma sujette. D’un sursaut, elle cesse tout mouvement, son souffle même paraît éteint. Elle ouvre les yeux. Je passe mon autre main dans ses cheveux courts et file sur sa joue, son nez puis sa bouche. Elle capture le bout de mon majeur et se met à le suçoter légèrement. De mon côté, je retire sa main de son antre et caresse avec la paume son entrée humide, douce et fraîchement rasée. Alex sourit et en signe d’encouragement referme les yeux pour retrouver ce visage de sérénité qui me fascine depuis le début. L’un de mes doigts, le plus courageux décide de prendre la tête de l’expédition vers ce chemin attrayant. Après avoir, par de longues et tendres flatteries, su dresser le gardien de l’entrée. Ce clitoris vaincu par les frissons me laisse tout loisir pour approfondir plus loin encore, mes explorations de ce corps.
Je masturbe Alex avec la plus grande des énergies et elle adore. Tout le stress retenu lors de sa scarification s’exhibe à présent. Je glisse en elle tant elle mouille. J’observe avec délectation ses fesses qui ondulent autant pour mieux recevoir mon offrande que par plaisir. De mon autre main, j’attrape ce cul bombé si attirant. Je malaxe ses fesses laissant d’éphémères marques rouges sur sa peau décidément si blanche. Parfois, ma perversité me pousse à effleurer sa rose interdite jusqu’à la sentir se relâcher. Les gémissements d’Alex sont loin d’être équivoques, elle est toute prête à jouir. J’accélère encore pour sa plus grande joie. Elle remue malgré ces efforts de résister sans doute pour prolonger cet instant. Soudain, elle mord la couverture, mécaniquement ses genoux remontent et ses mains enserrèrent avec violence les draps. Mes doigts sont écrasés par les contractions de son sexe. Ils se libèrent alors qu’Alex s’affaisse sur le lit terrassée par son orgasme.
Je lui murmure que je dois vite mettre les pansements occlusifs pour couvrir la plaie afin que sa peau ne cicatrise pas trop vite.
Je reviens vite sur le lit et appose doucement les pansements sur ses plaies, je la vois serrées les dents de temps en temps. Connaissant son caractère, je sais très bien qu’elle ne montrera pas la moindre faiblesse, ni protestation.
Je me relève et lui prépare une surprise. De retour sur le lit, je lui caresse la nuque tout en posant les derniers pansements. Je dépose un baiser apaisant sur son cou pour lui signifier que tout est fini. Pour partager au plus ce moment avec elle je m’allonge sur elle. Nous voici toutes les deux l’une sur l’autre. Les bras et les jambes écartées. À ce tendre contact, Alex ouvre les yeux et se blottit un peu plus sous moi. Elle a tout de suite compris pourquoi je me suis relevée un court instant. Me voici tout comme elle entièrement nue. Nos deux corps unis, les doigts entremêlés, ma bouche sur sa joue, nos chevilles mélangées, mon sexe moite sur ses fesses.
Mes longs cheveux blonds tombent sur nos visages comme pour nous couvrir du monde extérieur. De longues minutes passent dans cette pose plaisante pour chacune.
Soudain Alex remue et finit par se retourner. Appuyée sur ses coudes, ne pouvant s’appuyer sur son dos encore fragile, elle me regarde et fini par m’embrasser. Nous nous embrassons maintes et maintes fois jusqu’à nous renverser sur le lit. Cette fois-ci, c’est moi qui suis sur le dos et Alex au-dessus. Sa bouche descend sur mes épaules puis sur le creux de mes seins. Je souffle d’extase au moment où elle offre une caresse de sa langue sur chacun de mes tétons. C’est à mon ventre puis mon nombril de subir ces divines sensations.
Avec la plus grande des dextérités, Alex joue avec son piercing sous sa lèvre. Elle exécute avec des cercles autour de mon nombril. Sa petite boule comble la fente de mon ventre, c’est divin. Elle tarde au maximum ce dont j’ai le plus envie.
Pour être sûre de mon état d’impatience, Alex me jette un bref regard droit dans les yeux et comble de sa perversité, passe sa langue sur ses lèvres menues, comme pour m’indiquer la suite des festivités.
Et quelle suite, un vrai délice. Alex titille avec précision ma petite chatte. Sa langue s’immisce en moi, elle peut goûter mon jus abondant. Je laisse échapper un cri quand elle enveloppe mon clito. Elle le réchauffe avec son haleine. Toute sa langue bat la cadence d’un orgasme certain à présent. Je suis bercée par son cuni savoureux. Elle sait parfaitement me rendre dingue. Ses lèvres pressent par à coups mon bourgeon qui ne cesse de me lancer des frissons dans tout le corps. Mon bas-ventre est en feu. Parfois, avec son nez fin elle me pénètre sobrement. Ses doigts se mêlent à cette bataille pour ma jouissance. Je commence à m’agiter, mon bas-ventre s’enflamme devant tant de ferveur à me faire craquer. Alex me donne le coup de grâce lorsqu’elle appose sa boule sur mon clitoris. Le contact froid sur ma chair chaude électrise tout mon être, le temps d’un spasme profond.
Je jouis avec force et délectation. Alex savamment plonge ses doigts en moi et les active pour gonfler encore plus mon bien-être. Elle glisse sur mon corps et plonge sa tête entre mes seins, les écrasant pour mon plus grand plaisir.
Je tente de retrouver une respiration plus apaisée. Alex me regarde ravie de l’effet qu’elle vient de me procurer. Ses yeux sont brillants, son sourire resplendissant. Une diablesse fière d’avoir commis un méfait. Une dernière caresse près de mes parois intimes et ses doigts pianotent ma peau pour aboutir aux bords de ma bouche. Je suce ses doigts un par un, appréciant le goût de ma liqueur féminine.
Ensuite, Alex se met en tailleur et me présente son dos. Malgré les fins pansements je vois clairement les liserés rouges de ses cicatrices naissantes. À cet instant la peau semble avoir bien pris, il ne reste plus qu’à attendre la suite. Et la suite c’est aujourd’hui… »
Cassy vient de terminer son récit, elle regarde Alex puis toutes les deux d’un geste commun se rapprochent et finissent par s’embrasser à pleine bouche. Je peux voir leurs langues s’unir et se mélanger. Après cette pelle plus érotique qu’obscène, Alex se lève et comme une mannequin fière de ce qu’elle porte, elle prend une pose classieuse pour nous faire admirer son dos.
Cassy et moi pouvons lire sur cette peau éclatante, des paroles qui prennent un sens encore plus fort à ce moment. Comme si il s’agissait d’une icône, Cassy caresse avec la plus grande des précautions et de respect les lettres magiques sur le dos d’Alex.
Energize me
Caresses mon âme
Flatte mon sexe
Energize me