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Temps de lecture estimé : 14 mn
27/03/06
Résumé:  Armand Drin se paie un quartier de noblesse.
Critères:  fh fplusag intermast humour
Auteur : Domi Dupon            Envoi mini-message

Série : Les chroniques de la Comtesse

Chapitre 03 / 04
Repas charnel

EPISODE 3 : Repas charnel


Pour comprendre l’intensité dramatique, poétique, philosophique et toute la clique de ce récit écrit « à la manière de », il vaut mieux avoir lu l’épisode 1, « Introduction délicate » ( N° 10183) et l’épisode 2, « Intense pénétration » (N° 10218).


En résumé si vous avez la flemme de lire les épisodes précédents, c’est la première partie de la deuxième rencontre, entre à ma droite, Armand Drin, 20 ans et quelques poussières, et, à ma gauche, Madame la Comtesse de la Chaux de Main, qui pourrait être sa mère, voire sa grand-mère.


---ooOoo---


Je ne pouvais qu’obéir… C’est ainsi que le soir aux environs de 20 heures, le sac tyrolien contenant mon barda dans le dos, je frappai avec vigueur le heurtoir de bronze en forme « de main tenant le monde » contre la porte en chêne massif. Le père m’avait conduit jusqu’au château avec son Massey Fergusson, pour pas que je transpire dans mes habits du dimanche.


Faut dire que la mère avait repassé cravate et chemise blanche et même mon plus beau costume – le seul que j’avais d’ailleurs- à la patte mouille. Mes chaussures noires, pompes de parade, souvenir de mes deux ans outre-mer, brillaient au soleil tellement j’avais dû les frotter sous l’insistance maternelle. Le fils allait manger au château, l’événement de la décennie bien plus important que le « Je vous ai compris !» du Général en 58.


C’était donc une vraie gravure de mode – enfin gravure à la mode de la Chaux sur Main en 1960 - qui se présenta à la porte du château. Porte qui s’ouvrit presque aussitôt, preuve que M’dame la Comtesse m’attendait avec une impatience certaine.


Instant d’une grande intensité poétique. On n’avait pas encore inventé l’heure d’été : aussi, en ce joli mois de mai, le soleil allait bientôt s’éteindre à l’horizon. Ses derniers rayons rougeoyants rasants nimbaient Marie-Angélique de Burnecreuse d’une aura irréelle. Ses cheveux grisonnants flamboyants, sa robe noire constellée de mille reflets chatoyants, sa taille élancée, lui donnaient l’air d’une de ces fées qui habitaient mes livres de contes.


Encore une fois, je restai con, stupide, regardant d’un air hébété cette femme de la haute société qui m’éblouissait – littéralement pour lors – malgré son âge avancé. Vu qu’elle avait 18 ans en 1921 que nous étions en 1960, cela lui faisait… Si ça vous intéresse vraiment, vous n’avez qu’à faire le calcul.



J’entrai. Elle sortit… du halo de lumière. Quelle élégance ! Rien à voir avec ce matin ! J’étais terriblement fier qu’elle ait fait l’effort de passer une tenue de soirée pour « partager sa maigre collation du soir » avec moi. En comparaison, dans mon costume pour mariage de campagne, j’avais vraiment l’air du plouc endimanché. D’ailleurs :



J’étais vexé comme un pou de sa remarque moqueuse. Je devins rouge comme une tomate.



En prononçant ces derniers mots, Marie-Angélique prit mon visage entre ses mains, baisa doucement mes lèvres. Boudeur, je tentai de garder celles-ci closes mais comment résister à ses doigts délicats sur mon visage, à cette petite langue pointue toctoquant contre l’émail de mes incisives serrées ? Mes lèvres cédèrent sous cet assaut délicieux. Sa langue s’infiltra dans l’étroite ouverture pour échanger avec la mienne quelques brèves confidences.



Mon sourire lui suffit comme réponse.

Elle me précéda. Encore une fois, je pus la contempler à mon aise. Une robe longue, sans manches, probablement au top de la mode dans les années 20, épousait son corps élancé, soulignant la cambrure de ses reins, la rondeur délicieuse de la fesse. Un décolleté avantageux dénudait très bas son dos. La peau en était aussi éclatante, aussi parfaite que celle de ses jambes.


Elle avait chaussé des escarpins qui rendaient sa démarche encore plus chaloupée, plus voluptueuse. Huumm ! Ses petites fesses d’adolescente ! Ce petit cul qui se tortillait devant moi. Un coup à gauche ! Un coup à droite ! Malgré ses deux décharges matinales, Popaul regrimpait déjà au rideau. Comme si ça ne suffisait pas, la robe, fendue sur les côtés, révélait le port de bas couleur chair, à couture, probablement en nylon…


Elle s’arrêta à ce que je supposai être la porte de la cuisine et se retourna.



Pendant qu’elle me parlait ainsi, je pouvais, après m’être repu du côté pile, savourer le côté face. Le décolleté en était aussi impressionnant. Je découvrais avec ravissement l’entame de sa poitrine. Deux petites colombes que la coupe ajustée du bustier avantageaient, leur donnant une ampleur que je n’avais pas constatée le matin ; transformant la vallée peu profonde qui les séparaient en un étroit et profond défilé. La robe se montrait si moulante que l’absence totale d’embonpoint laissait apparaître en proéminence son Mont de Vénus.



Sûr que j’étais plus « intéressé » par son anatomie que par ses discours !



Peut-être la troublais-je, l’« émouvais-je » ou que sais-je encore ? Ce qui était sûr, c’est que je bandais comme un cerf et que, n’eusse été le respect atavique qui m’habitait, je l’aurais bien enfilée contre la porte de sa cuisine comme la première ménagère venue.



One more Time ! Elle pouvait toujours jouer les chochottes et se gorger de grands mots, elle ne pouvait s’empêcher de mettre sa main à ma bite chaque fois qu’elle en avait l’occasion, surtout si celle-ci manifestait un début d’excroissance.


Elle entama une lente caresse à travers la toile rugueuse. Popaul, dans sa cellule de drap, se gonflait d’aise dans l’espérance d’une prompte délivrance. Une seconde, je pensai que ça allait dégénérer, qu’après le plancher du boudoir, nous allions dépoussiérer le carreau de la cuisine.


C’était mal connaître Marie-Angélique.



Ben voyons, c’était encore de ma faute !


Me poussant à l’épaule, elle me fit pénétrer dans la cuisine. Drôle de cuisine ! Chichement éclairée par une fenêtre à croisillons faisant face à la porte. Du faste d’antan, elle conservait une cheminée immense dans laquelle était insérée une cuisinière en fonte tout aussi immense qui répandait une douce chaleur dans la pièce, un imposant vaisselier en bois massif, une lourde table à pétrin poussé contre une des parois. Le plafond à la Française et les murs, bien qu’en pierre, avaient connu des jours meilleurs. L’apport du moderne se limitait à un frigidaire et une gazinière sur laquelle mijotait un faitout d’où montait une odeur alléchante. J’oubliai : l’incontournable poste à transistors posé sur le frigo.


Et pour finir, dans l’angle du mur jouxtant la porte, une petite table ronde nappée de bleu mise pour deux. Pas de chaises, mais un sofa d’angle… en pierre heureusement recouvert d’un plaid écossais. Madame de Burnecreuse, après m’avoir débarrassé de ma veste, m’invita à prendre place du côté de la porte, tandis qu’elle s’installait à ma gauche face à la cheminée.





Je pris sa main gauche dans la mienne.



Je portai sa main à mes lèvres et la baisai tendrement. Elle m’échappa. D’un geste très doux, elle effleura ma joue, taquina mon lobe gauche entre pouce et index. Pas possible, les sensations que sa main légère savaient créer. Ce simple toucher d’oreille me donnait la chair de poule, me frissonnait l’épiderme. Ses doigts passèrent derrière ma nuque.


Elle m’attira vers…

Son visage s’approcha de…

Nos lèvres se rejoignirent.

Pas de pelle façon Comtesse.

Doux baiser de lèvres goûtées, frôlantes, mouillantes.


Fermer les yeux, ses doigts sur ma nuque ; mes mains sur son visage, mes gros doigts gourds dans ses cheveux. Lèvres entrouvertes, langue contre langue. Lèvres contre langue.


Sa main libre, sous la table, sur mon pantalon, remontait doucement le long de ma cuisse. À son approche, mes jambes s’écartèrent, donnant libre accès à ma bite qui se congestionnait de plus en plus dans son étroit réceptacle. Elle ne pouvait la toucher qu’à travers mon futal. Mais quel toucher ! Elle entreprit un massage aussi délicat que son baiser. Elle me caressait du bout des doigts, du bout des ongles comme elle m’embrassait du bout des lèvres, du bout de la langue.


Quand sa langue pénétrait ma bouche, que ses lèvres pressaient moelleusement les miennes, ses longs doigts aristocratiques s’enfonçaient sous le plaid, repoussant mes boules contre mes fesses.

Quand sa langue mignardait mes lèvres, quand ses lèvres suçotaient ma langue, du haut de sa paume, elle caressait ma queue qui n’en pouvait plus.


Ma main droite, délaissant son visage, voulut lui rendre ses caresses mais ma position était mal aisée. À moins de me comporter comme une brute, de maltraiter sa robe, de renverser la table, je n’avais d’autre possibilité que de m’en prendre à son dos nu. Ce que je fis.


La douceur, l’élasticité de sa peau, malgré ce que j’avais déjà vu et touché, me surprit encore. Pour son âge, Madame la Comtesse était vraiment bien conservée. Peut-être était-ce le sang bleu qui coulait dans ses veines ! Dans cet espace libre, ma main pouvait s’exprimer. D’abord par des câlineries parfois affleurantes parfois plus appuyées sur chaque partie dénudée; aussi par des survols en rase-mottes et des atterrissages surprise en des endroits inattendus.


Madame de Burnecreuse eut l’air d’apprécier, car ses gestes sur mon vit devinrent plus nets, plus insistants. De quatre doigts, elle me massait les boules tandis que son pouce tentait d’éloigner mon gland de toute cette agitation.


Ma main s’était glissée sous la mince étoffe de sa robe, et écartant l’attache du soutien-gorge, attaquait son sein droit par une voie détournée. Il n’avait pas la rondeur des seins de certaines moukères que j’avais pratiquées de l’autre côté de la Méditerranée. Mais ce qu’il perdait en fermeté, il le regagnait haut la main en velouté. À cet endroit, sa peau était encore plus douce qu’au triangle de ses cuisses où pourtant elle…


Rien de comparable non plus entre son tétin mignon, guère plus gros que le mien, mais dur comme une bite et ces tétons, que dis-je ces tétines, ces pis flasques de ces prostiputes (San Antonio dixit) que j’avais hâtivement tétées dans les bordels de Sidi-bel-Abbès. Tourner du plat de l’index au-dessus de ce petit bourgeon en l’effleurant eut un effet bœuf sur Marie-Angélique.


Et par ricochet sur moi.


Sa main entre mes cuisses s’affola et à ma grande satisfaction/honte, j’éjaculai inconsidérément dans mon slip. Loin de calmer les ardeurs de la Comtesse, cette décharge imprévue attisa ses ardeurs. Son baiser, de délicat, devint brutal. Sa main gauche se crispa sur ma nuque, sa droite me masturbant follement, m’accompagnant dans ma jouissance.


Quand mon bassin, après un ultime sursaut, se stabilisa, Madame la Comtesse récupéra sa main et sa bouche. J’étais rouge comme un coquelicot. Je balbutiai :



Eclat de rire de ma vis à vit :



D’accord, j’ai déjà eu des répliques meilleures, mais madame la Comtesse avait le chic pour me rendre ridicule.



La garce ! Glauque, le désir ! Pis encore quoi.



Je ne pouvais décemment pas lui répondre que j’imaginais tout à fait. Vu que Popaul baignait dans la même humidité. Et que je connaissais des trucs plus agréables. Croyiez-vous que je lui aurais demandé où se trouvait sa salle de bains pour me faire une petite toilette intime ? Que nenni ! J’emprisonnai à nouveau sa main et la baisai avec… dévotion.



Je goûtai. Je n’osai rien dire, mais je trouvai ce vin blanc trop sirupeux, un vin de bonnes femmes.



---ooOoo---


Je ne m’étendrai pas plus longuement sur le menu. Seulement, j’appréciai à sa juste valeur le foie gras… Madame de Burnecreuse se mésestimait effectivement comme cuisinière : son poulet à la crème était presque aussi bon que celui de Maman. Fromage, dessert complétèrent cette maigre collation. Elle m’avoua que, l’après-midi, elle avait sorti son cabriolet 15 CV Citroën pour aller à B… chercher de quoi confectionner des repas dignes de mon jeune appétit. Surprenante Comtesse.


Surprenante Comtesse qui durant le repas se comporta, tour à tour,…


…en midinette : prenant ma main dans les siennes, caressant mon visage, rougissant sous mes navrants compliments, minaudant des niaiseries sur ma jeunesse.

…en noble dédaigneuse : retrouvant une certaine suffisance pour parler de sa famille, de ses ancêtres et de « ses » paysans qui, dans les temps anciens avaient contribué à la richesse des de La Chaux de Main.

…en fieffée coquine : adoptant un ton des plus lestes pour évoquer les souvenirs de sa vie « sentimentale », de ses aventures amoureuses pendant l’Occupation et à la Libération. Quand je dis leste, je suis modeste.

…en sublime salope : me massant délicatement les chevilles de ses pieds déchaussés qu’elle insinuait sous mon pantalon ; me roulant des pelles pas possibles; barbouillant mes lèvres de crème chantilly pour mieux venir les lécher ensuite ; lançant de temps à autre sa main vers mon entresol pour vérifier l’état de ma tuyauterie.


Elle avait fini par dégrafer ma braguette pour accéder directement à mon kangourou. Situation épique, lorsque madame la Comtesse portait à sa bouche un toast de foie gras de sa main aristocratique imprégné de mon foutre et que, dans un geste mutin, elle suçait ses doigts encore humides.


J’sens qu’y’en a qui doivent se dire : mais c’est quoi ce mec ? Il se laisse tripatouiller par cette vieille sans réagir ! Une vraie chiffe molle ! D’abord pour être molle, ma bite était molle ! Si en fin de soirée, elle avait retrouvé sa raideur, comme a pu le constater la main adroite de M’dame la Comtesse, elle avait paressé, repue, une bonne partie du repas. Ensuite, j’sais que je me répète, mais on n’efface pas plus de dix siècles d’esclavage, de servage par une fellation, une troussée, fussent-elles divines. Et pour terminer, je n’étais pas habitué à ce comportement. Et en plus, ça me plaisait vachement, ses manigances …


Au moment du café, d’un commun accord et dans un même élan, nous nous étions rapprochés. Nos fesses, nos hanches, nos torses plaqués firent monter la température en quelques secondes. Nos bouches s’étaient scellées dans un tendre baiser où nos langues parlaient avec leurs mains.


Prenant ma première initiative, je posai ma main gauche sur son triangle. Douces caresses plongeant dans son entre-cuisses. Cuisses s’ouvrant sous mes doigts. Robe qui, dans le mouvement remontant, se tendait et m’empêchait de… Gymnastique pour passer ma main sous l’étoffe. Main en conque sur le genou. Nylon des bas crissant sous mes doigts. J’en oubliai d’aller plus loin. Ma main s’enivrait à ce contact douillet. Mouvement de jambes impatient de M’dame la Comtesse pour me rappeler qu’il fallait aller plus haut. J’obtempérai. Escalade de ses cuisses musclées par la face interne.


Pendant ce temps, Marie-Angélique, plus directe, avait glissé sa main experte par la braguette déjà ouverte, passé sa fine menotte par l’ouverture du kangourou originellement prévue pour pisser sans problème en tout lieu. Elle avait « empogné » fermement Popaul et l’avait expulsé au grand air. Après avoir décalotté mon gland, elle en cajolait le méat béat du plat du pouce.


Je grimpai le bas maille à maille. Changement de texture. J’avais atteint la lisière. Au crissement bruyant du nylon se substitua l’élasticité silencieuse de la peau dénudée. À chaque frémissement, chaque contraction, je retrouvai une tonicité, une fraîcheur musculaire presque inconvenante pour une personne de son âge. Lorsque ma main atteignit le sommet magique du triangle, elle fut accueillie par un début d’inondation. La culotte qui moulait la vulve de Madame de Burnecreuse était trempée, mais alors trempée.


C’était les grandes eaux, bientôt ce fut le séisme. À peine, de mes doigts, effleurai-je le renflement de son mont, Marie-Angélique fut traversée par un spasme. Ses cuisses se refermèrent convulsivement, enserrant ma main entre leurs chairs musclées. Je n’eus qu’à tendre deux doigts pour que ma belle Comtesse vienne s’y empaler. Elle était aux portes de la jouissance. Portes qu’elle franchit allégrement, sans cesser de m’embrasser. Au contraire, capturant mon visage entre ses mains, elle écrasa passionnément ses lèvres contre les miennes, me baisant la bouche de sa langue si pénétrante.


Popaul, délaissé, se sentait tout triste, debout sous la table. Je m’apprêtai donc à le faire participer plus activement. Unique possibilité : grandes manœuvres sur la table entre la mousse au chocolat et le reste de la charlotte aux fraises. Mais, mon amour de Comtesse avait une idée précise derrière la tête… enfin quand je dis la tête. Sa jouissance atteinte, elle contint mon exaltation, se libéra de mon étreinte, libéra ma bite, se leva. Toujours grande dame, elle me tendit la main par-dessus la table :



Je lui donnai ma main et elle m’entraîna…