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Temps de lecture estimé : 18 mn
15/03/06
Résumé:  Armand Drin, après avoir tenu deux doigts de conversation à M'dame la Comtesse, approfondit ses connaissances ...
Critères:  fh fagée humour
Auteur : Domi Dupon            Envoi mini-message

Série : Les chroniques de la Comtesse

Chapitre 02 / 04
Intense pénétration

(Un lecteur m’a, pour l’épisode 1, accusé de plagier San Antonio. Je vénère le Frédéric Dard de la grande époque et j’assume tout à fait cette influence. Je ne suis pas un plagiaire, les personnages sortent de mon imagination. Je me fais plaisir, avec mes moyens, en écrivant à la manière de …)



Pour comprendre l’intensité dramatique de ce récit, il vaut mieux avoir lu l’épisode 1 : Introduction délicate (N° 10183)




EPISODE 2 : intense pénétration.




Je la suivis… Elle marchait d’un bon pas. Je la laissai me devancer d’un mètre ou deux afin de la détailler à mon aise. J’ai toujours aimé marcher derrière une femme. Une démarche est toujours très révélatrice. Marie-Angélique de Burnecreuse, bien que noble, n’échappait pas à la règle commune. Elle avait le déhanchement très expressif. Son petit cul qui tanguait à chaque pas, entraînant la robe dans un balancement suggestif donnait l’envie irrésistible d’y porter les mains, d’en goûter la fermeté. Sauf que c’était Madame la Comtesse ! Que je ne me sentais pas de me comporter avec elle comme avec mes « fleurts » du samedi soir. Ma bite, ignorante des us et coutumes du Grand Monde, se blessait à nouveau contre ma ceinture tant elle se redressait.


Lorsqu’on ne voyait ni ses mains tachetées, ni son visage ridé, on ne lui donnait guère plus de trente ans. Une silhouette svelte, élancée, de longues jambes aux attaches fines. Point de varices ou autre veine éclatée, une peau fraîche que l’outrage des ans avait épargnée. Une taille marquée malgré des hanches étroites. Un buste longiligne prolongé par un cou gracile.


La robe sans manches découvrait des épaules délicates presque frêles contrastant avec des bras tout aussi fins, mais dotés d’une musculature aiguisée. Grande, pas loin du mètre soixante-dix, elle ne me rendait que quatre ou cinq centimètres. Quelque mauvaise langue aurait pu lui appliquer le qualificatif d’échalas, mais sous ce soleil matinal, dans cette robe froissée, je trouvais Marie-Angélique de Burnecreuse très bai…, très désirable.


Elle grimpa quatre à quatre les trois marches du perron qui conduisait à l’entrée principale, ouvrit la porte et entra. Au seuil de cette demeure historique dans laquelle si peu de gueux avaient posé le pied, j’eus un instant d’hésitation. M’dame la Comtesse se retourna, impatiente :



A ce moment ses yeux découvrirent la bosse conséquente qui déformait mon pantalon.



Et moi le frondeur, moi le bravache, moi qui venais de me battre pendant deux ans contre le F.L.N., moi de répondre, obséquieux, les yeux dans les chaussures, redevenu le bouseux du village que je n’avais cessé d’être – il me manquait juste la casquette à triturer dans mes mains tremblantes :



Petit paysan ! M’dame la Comtesse, elle avait de la chance qu’à cette minute précise mon cerveau était dans mon slip, sinon je lui aurais rappelé ce qu’on en avait fait des aristos dans son genre ! Mais vu la trique que je me trimballais, le « petit paysan » avala la couleuvre avec le bocal …


Mais l’autre, fine mouche, s’était bien aperçue que je tordais le nez. Elle lança sa main, m’attrapa Popaul, m’attira à elle, colla son corps contre le mien. Ses seins n’étaient pas conséquents pourtant, je sentis deux mamelons durcis se presser contre ma poitrine. Elle me roula une pelle façon Comtesse : brève, mais profonde. Ses lèvres s’écrasèrent contre les miennes ; une longue langue pointue força le passage, s’engagea entre mes dents, s’empara de ma langue qu’elle affola. Le temps que je réagisse, l’assaillant avait battu en retraite. Elle me repoussa gentiment, lâcha mon sexe.



Compliment ou pas, j’en restai les jambes flageolantes, la bite meurtrie et un goût d’inachevé aux lèvres… d’accord ailleurs aussi. Elle continuait :



Nous traversâmes rapidement un vaste hall où rouillaient quelques vieilles armures décrépies dont les probables propriétaires tout aussi décrépis « s’éternalisaient » dans de mauvaises croûtes accrochées sur chaque mur.



********************


Elle m’introduisit dans une pièce de taille plus humaine meublée d’une unique bibliothèque qui couvrait trois pans de murs. Le quatrième laissant passer le jour par deux fenêtres ouvragées dont l’état laissait à désirer. Au milieu de la pièce, deux fauteuils d’époque – ne me demandez pas laquelle - qui avaient l’air aussi inconfortables l’un que l’autre et une table basse encombrée de bouquins.



Elle s’installa dans l’autre, jambes haut croisées. Elle le faisait exprès, c’tte garce. Elle m’offrait, avec une impudeur calculée, la vision toujours aussi appétissante de sa culotte médiévale et déchirée. Culotte qui dissimulait à mes regards concupiscents le haut de ses cuisses dont je n’ignorais pourtant plus grand-chose.


Mais cette non vue aiguisait mon appétit et gonflait ma queue encore plus sûrement que si elle avait été complètement à poil. Entre les points de dentelles qui ornaient la lisière, de petites parcelles de chair apparaissaient, m’attirant comme un aimant. Je voyais bien dans son œil brillant que ces agaceries étaient volontaires et que ma réaction la satisfaisait pleinement.



Des petits bouts de sa peau satinée se dévoilaient ou se cachaient au gré de ses mouvements. Toujours plus haut. Si haut que quelques poils échappés d’on ne sait où… Maintenant, elle ouvrait carrément les jambes. Ce n’était plus « que quelques poils », mais des touffes entières. Elle allait me rendre chèvre… enfin plutôt bouc.



Un claquement de doigt !



Et merde ! Baronne, Comtesse ou Reine de Prusse, ça suffisait ! Elle m’allumait comme une malade et elle se plaignait que je ne l’écoute pas ! J’allais lui montrer que je savais aussi parler « noble » après elle me foutrait dehors si elle voulait. Ras le bol de ses manières d’aristo. Surtout que l’aristo, sur ce que j’avais vu, elle ne devait pas dormir sur une pile de pièces d’or.



Elle protestait, mais je voyais bien que mes propos l’excitaient. Plus calmement :



Provocante, elle serra ses jambes l’une contre l’autre, descendit autant qu’elle put sa robe, jusqu’à ce qu’elle couvre ses genoux.



Marie-Angélique de Burnecreuse, Baronne de Saint Vit, Comtesse de La Chaux de Main m’expliqua alors ce qu’elle attendait de moi.


Elle voulait écrire ses mémoires, mais doutait des ses capacités. Il lui fallait quelqu’un qui puisse mettre en forme ce qu’elle raconterait. Tout en l’écoutant, je m’intéressai pour la première fois à son visage. Visage sans maquillage qui n’avait rien de particulier. Traits fins, réguliers. Joues émaciées aux pommettes saillantes, nez légèrement en trompette. Front parcouru de minuscules rides. Bouches aux lèvres fines s’ouvrant pour des sourires dévastateurs. Ce qui rendait son visage si attrayant, c’étaient ses yeux : sombres, mobiles, brillants, brûlants, qui dégageaient une intensité de vie….


Pour me mettre l’eau à la bouche, elle m’exposa ce qu’elle avait en tête : déjà, laisser de côté son enfance, ennuyeuse au possible, débuter sa bio en 1921, l’année de ses 18 ans. Et pourquoi pas entamer son récit par « l’offrande de sa virginité » au Marquis de Braquemart, un ami de son père. Passage obligé, les vicissitudes de la deuxième guerre mondiale, puis ses années dans les colonies et pour finir… pourquoi ne pas évoquer son aventure avec un élève instituteur rentrant de la guerre d’Algérie.


Une biographie trop réaliste, austère ne l’intéressait pas. Elle voulait présenter sa vie comme un roman. Nous devrions sans doute changer certains noms, certains lieux afin de préserver l’anonymat et la sérénité de certaines familles encore influentes à l’époque.


Après que je lui eusse affirmé, fort imprudemment, que ce travail était tout à fait dans mes cordes, que l’histoire de sa vie semblait passionnante, que travailler à ses côtés serait un réel plaisir – en tout cas, je comptais bien lui en donner et en prendre-, Madame de Burnecreuse aborda le problème de mes émoluments.


Et c’était vraiment LE problème.


J’avais déjà compris à l’état de délabrement du hall et de son boudoir que M’dame la Comtesse appartenait à ces nobles dont la seule et ultime richesse était leur titre. Evoquant sa demeure, elle m’avoua avec une franchise ingénue qu’elle en était à la fois la propriétaire, l’unique locataire et tout le personnel.



Je me retins de lui rire au nez. J’avais perdu ma naïveté dans le désert : d’un, je doutais fort que son bouquin, si elle le publiait un jour, eût une quelconque audience; de deux, je pensais que son histoire de contrat, c’était du bidon. Mais nous n’en étions point là ; en fait, j’en avais rien à faire de son fric. Les premiers versements en nature me laissaient espérer d’autres défraiements bien plus « enrichissants».



Le gîte ! Les nuits risquaient d’être piquantes ! Quant au couvert, on risquait de le remettre cent fois sur l’ouvrage ! Imperméable à mes pensées grivoises, Madame la Comtesse poursuivait :



Œuvrer … Inspiration… L’avait de ces mots … Pour œuvrer, tu parles si j’étais d’accord. Elle m’inspirait beaucoup, Madame la Comtesse. Sûr que j’allais lui écrire son histoire… Je plongerais ma plume dans son encrier autant de fois qu’il le faudrait… peut-être pas avec le stylo auquel elle pensait… m’enfin…



Peut-être que ça manquait de finesse, mais ça voulait bien dire ce que ça voulait dire et M’dame la Comtesse reçut le message cinq sur cinq.



********************


L’empressement qu’avait la Comtesse à me recevoir sous son toit était de bon augure. D’ailleurs depuis quelques minutes, elle avait renoué avec ses manigances. Ses jambes, qu’elle avait tenues chastement jointes tout au long de son exposé, avaient retrouvé une vie propre.


Comme par hasard, la robe avait reflué haut sur ses cuisses, m’invitant une nouvelle fois à admirer cette peau à la blancheur diaphane. Peau qui se perdait sous la culotte. Culotte toujours déchirée… Mêmes causes, mêmes effets. Popaul qui s’était assoupi dans sa tanière se réveilla promptement. Le même renflement vint déformer mon pantalon.


Lorsque, enfin Marie-Angélique en termina, ma queue était raide comme le bâton d’un gardien de paix un soir de manif, alors que ses yeux brillaient d’un étrange éclat. Le silence s’installa. Un silence traversé par des escadrons de bites au garde à vous et de foufounes en pleurs.


Non contente d’intensifier ses jeux de jambes, M’dame la Comtesse avait posé sa dextre à plat sur son sein gauche qu’elle caressait à travers la fine étoffe de sa robe. Son regard semblait hypnotisé par ma queue qui avait de plus en plus de mal à tenir en place. Elle soulevait convulsivement le tergal de mon futal. Certains boutons de la braguette avaient déjà cédé sous ces charges répétées.


Madame la Comtesse pressait son sein avec de plus en plus d’insistance. Lorsqu’elle écartait largement ses cuisses, la déchirure de sa culotte s’ouvrait sur une chatte au pelage luisant de cyprine.


Son excitation montait, mais c’était à mon tour de l’allumer. Elle allait devoir faire le premier pas. Négligemment, du moins dans le geste, je décoinçai ma bite pour la mettre dans une position qui lui donnait encore plus de volume. Je la flattais de la main tout en essayant d’attraper le regard de Marie-Angélique. J’eus du mal, car elle fixait obstinément mon bas ventre. J’y parvins enfin. Je plantai mes yeux dans les siens, tout en continuant mes caresses.



Tout en parlant, la fourbe se leva pour venir s’agenouiller à mes pieds. Avec avidité, elle déboucla ma ceinture, dégrafa mon futal et sortit Popaul de mon slip quelque peu souillé par ses précédentes agaceries.



Tu parles ! Il entravait surtout ses initiatives ! En tout cas, en deux temps, trois mouvements, elle se débrouilla pour éliminer cet indésirable. Heureusement que je portais des espèces d’espadrilles car, trop impatiente, elle omit de les ôter.


Je me retrouvai assis, la queue à l’air, et en l’air, avec Marie-Angélique de Burnecreuse, Baronne de saint Vit, Comtesse de La Chaux de Main agenouillée entre mes jambes grandes ouvertes. La Noblesse entre les jambes du Tiers-état ! Et dans quel état il était le tiers !


Et pas feignante, M’dame la Comtesse. Sa main gauche avait déjà empoigné mes couilles, alors que du bout de l’index droit, elle parcourait négligemment ma queue. Le tout accompagné de commentaires.



J’avais l’impression d’avoir à faire à un maquignon. Pour mon bonheur, ses gestes étaient plus excitants que ses propos. Sa main gauche ne lâchait plus mes boules qu’elle frottait délicatement l’une contre l’autre. La sensation était exquise. Sensation encore aggravée par un index coquin qui se permettait des privautés, plongeant entre mes fesses.


De l’autre main, doigts en anneaux, elle avait entamé des va-et-vient sur ma bite. Pas des va-et-vient frustes à la va-comme-je-te-pousse. Aristocrate jusqu’au bout des ongles. Ses doigts effleuraient à peine la peau échauffée, me maintenant dans une excitation extrême sans pour autant m’amener au bord de la jouissance. Et elle continuait de parler. Sa voix n’était que ronron qui participait à mon bien être. Je n’écoutais pas vraiment ce qu’elle disait, je saisissais un mot par-ci par-là.



Ses doigts en anneaux poursuivaient leur tendre masturbation mais en plus, elle en avait détaché deux qui, au gré de ses déambulations me massaient le gland, de la base jusqu’au méat… douce béatitude… Les mains posées sur mes cuisses, en brave pèquenaud que j’étais, je me laissais savamment tripoter par Madame la Comtesse sans oser la toucher, alors qu’une heure auparavant, j’avais deux doigts dans son cul. Mais…



Son index gauche, long et effilé, s’insinuait de plus en plus profondément entre mes fesses, me chatouillait l’anus. J’sais pas trop ce que c’était que c’tte histoire. J’étais pas P.D…Une autre m’aurait fait ça, je ne l’aurais pas laissée faire.


Mais ces subtiles pressions circulaires contre ma rondelle, entraînant un étirement de mes boules, étaient prodiguées de si divine manière qu’elles généraient des frissons de plaisir tout au long de ma mœlle épinière. J’allais pas protester.



Baissant sa tête vers ma bite, elle lécha, dans un geste plein d’élégance, les premières manifestations de mon plaisir. Si elle garda la bouche ouverte, l’occupation à laquelle elle se livrait ne lui permettait plus de parler.


Pendant un court instant, ses mains lâchèrent mes parties génitales. Dans un geste inattendu, elle les passa derrière mes genoux et m’attira fougueusement à elle. Ma bite s’enfonça entièrement dans sa bouche obligeante, comme dans un vagin bien huilé. Mon gland frappa sa luette avec violence.


Ma première pipe ! C’était la première fois qu’on me pompait le dard ! Au B.M.C., loin de tout raffinement, on avait tout juste dix minutes pour se satisfaire entre les cuisses passives de la pute de service. Au village, à part quelques coups rapides dans un grangeon (patois bugiste, petit cabanon dans un jardin ou dans une vigne) avec Claudette, normalienne en goguette. Les jeunes filles des années 60 n’étaient pas si faciles qu’on le prétendait. Ou alors, j’étais pas doué ! La fellation, si elle faisait partie de mes lectures, n’appartenait pas à mes pratiques.


Alors la bouche, en plus celle d’une Comtesse, absorbant ma bite, je crus que mon heure était venue. Mais Marie-Angélique, soucieuse de son plaisir, avait déjà retrouvé mes couilles qu’elle serra fortement. La douleur fit refluer mes spermatozoïdes froussards.


En véritable experte de l’amour, elle avait remonté mes boules sur ma hampe et me comprimait la base de la queue. Ainsi entama-t-elle une lente fellation, tout en contrôlant mes réactions. Quand quelque chose de dur appuya énergiquement contre ma rondelle, je compris pourquoi la gueuse m’avait attiré à elle : mon cul lui était beaucoup plus accessible. Cette fois, son doigt ne se contenta pas de tourner autour du pot, il en força l’entrée. Sans trop de peine, il faut dire. Madame la Comtesse avait le doigt fin. La sensation d’humidité que je ressentis lors de la pénétration me fit penser qu’en plus, elle l’avait lubrifié auparavant.


La bouche de la Comtesse allait et venait sur ma queue raide tandis que son index, dans le même tempo, allait et venait dans mon cul. Je n’étais pas chaud pour ce genre de truc, mais au bout de quelques secondes de cette pratique, je jetai aux orties tous mes préjugés. C’était trop bon. Ce jour, j’ai appris que la prostate ne servait pas seulement à avoir des cancers. Ce bout d’index qui me la massait pendant que sa bouche me pompait. Indicible ! Vainquant mon inertie paysanne, je posai les mains sur ses cheveux et les lui caressais doucement, tendrement. Pas pour l’inciter à… elle se débrouillait très bien toute seule. Seulement pour l’encourager, pour montrer mon approbation…


Tant de plaisir ! Trop de plaisir ! Je ne pouvais résister ! Popaul se mit à danser la danse de Saint-Guy dans la noble bouche. Madame la Comtesse eut beau serrer, serrer ma bite à la base, mes petits spermatos se précipitaient vers la sortie. Comprenant qu’elle ne pourrait les contenir, elle se releva, souleva sa robe juste ce qu’il fallait et s’empala sur ma bite qui commençait à cracher sa semence.


Empalage d’une précision exemplaire ! Faut dire que le degré de lubrification de son vagin et la rigidité de mon vit lui facilitèrent la tâche. Avec la même fermeté qu’il avait frappé sa luette, mon gland toqua l’extrémité du col de l’utérus. Ma cavalière entama alors une chevauchée fantastique. Parti comme j’étais, il n’était plus question que je reste passif; je l’empoignai aux hanches, rythmai sa course folle au gré de mes décharges, jetant mon pubis contre le sien. Le pauvre vieux fauteuil tressautait sous nos assauts.


Aussitôt sa bouche libérée, ma camarade de trot délira :



Complètement foutraque ! Cela ne l’empêchait pas, pieds bien calés au sol, mains crispées sur mes épaules, de continuer sa (dé)charge de cavalerie! Au rythme dément et brutal où ils se cognaient, nos pubis allaient garder souvenir de l’aventure durant quelques jours.


J’avais fini de décharger depuis longtemps, mais je ne débandais pas. Mon envie de la baiser n’était pas tombée.


Bien au contraire.


M’dame la Comtesse avait cessé ses délires verbaux. Parler ou respirer, il lui avait fallu choisir ! Nous ahanions tous deux comme des bûcherons. Mes doigts cramponnaient ses hanches pour mieux la soulever, la reposer, la soulever, la reposer, la soul … Le fauteuil ne devait plus nous servir à grand-chose. Nous planions complètement. Plus que deux bassins en action qui s’entrechoquaient durement. Je/nous n’avais/n’avions plus conscience de rien, sinon de ma bite qui coulissait dans son vagin/sinon de son vagin qui se contractait sur ma bite.


Soudain ! Instant magique ! Trop rare ! En la même seconde ! Ses ongles s’enfoncèrent dans mes omoplates ! Mes doigts étreignirent ses hanches plaquant son bas-ventre contre mon bas-ventre ! Je me relevai ! Je la soulevai, la transportai ! J’éjaculai, une seconde fois, à longues giclées ! Elle se vidait dans une longue jouissance ! Son vagin se crispait spasmodiquement, ajoutant encore à mon/notre plaisir !


Je ne sais combien de temps cela dura, mais j’avais touché à l’éternité. Puis, graduellement, la jouissance reflua. Les vagues du plaisir, telles des répliques sismiques s’atténuèrent, s’espacèrent. Nous restâmes un long moment enlacés, laissant nos respirations, nos cœurs, nos corps s’apaiser. Me repoussant dans un geste affectueux, elle me déclara d’une voix cassée :



Qu’est-ce que vous vouliez que je réponde à ça ! C’était la première fois que je faisais vraiment l’amour avec une femme. Et quelle femme ! Ca avait été génial ! J’avais envie de lui dire… des mots d’amour. Elle me traitait comme un jockey lambda qui venait de gagner le prix de l’Arc de Triomphe. Alors je lui ai répondu :



Et je me suis assis, connement.


Et je me suis retrouvé, tout aussi connement, sur le cul, les quatre fers en l’air, car ce résidu de fauteuil n’avait pas résisté.


La bouille de la Comtesse ! Sa réaction ! Croyez-vous qu’elle m’ait demandé si je m’étais fait mal ? Que nenni !



La crise de nerfs n’était pas loin ! Je me relevai, la pris fermement aux épaules et la secouai :



Ca c’est sûr que pour dire une connerie pareille, fallait que je le sois, mais le but était atteint : elle avait oublié son fauteuil.



Je ne pus terminer, car Marie-Angélique me roulait sa pelle façon Comtesse. Autant vous avouer tout de suite que, un quart d’heure… bon d’accord, une demi-heure après, on remettait les pendules à l’heure. Enfin surtout la grande aiguille… Sans plus nous déshabiller, en chemise, mais sans pantalon pour moi, robe troussée et culotte décousue pour M’dame la Comtesse, nous baisâmes à même le plancher ,car il ne restait qu’un fauteuil et je préférais ne pas savoir qui s’était assis dessus…


********************


Alors que les cloches de l’église sonnait midi, je réenfourchai mon vélo les jambes molles (Popaul aussi). J’étais verni, car jusqu’au village, la route descendait. Tout en me laissant aller à la pente, je revivais les derniers instants passés au château. Marie-Angélique de Burnecreuse, sitôt sa robe recouvrant sa chatte dévastée, avait retrouvé la morgue de sa caste. Lorsqu’elle me reconduisit, elle était redevenue – n’avait-elle jamais cessé de l’être ?- Marie-Angélique de Burnecreuse, Baronne de Saint Vit, Comtesse de La Chaux de Main, dont les ancêtres avaient servi le Roy de France pendant les croisades et moi Armand Drin, fils de vigneron, dont les ancêtres avaient servi comme valets au château.


Il n’empêche que Madame la Comtesse, non contente que je couche au château, m’avait « convié (ordonné !!) de partager sa maigre collation du soir » … Je ne pouvais qu’obéir…