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n° 10272Fiche technique10544 caractères10544
Temps de lecture estimé : 7 mn
30/03/06
Résumé:  ...Petite discussion après l'amour, et avant aussi d'ailleurs.
Critères:  fh travail intermast fellation fdanus
Auteur : Eric  (Tel épris qui croît éprendre)            Envoi mini-message

Série : Ma dernière boutique

Chapitre 03
Enfin nous nous parlons

Mon cher magasin… (3ème Partie)




Anne entra dans son bureau, toujours nue. Les lumières étaient éteintes dans le couloir et je ne devinais que les formes de son corps. Elle me prit ses vêtements des mains et enfila son chemisier rapidement, couvrant ses seins dont les pointes apparaissaient encore tendues. D’une main, elle me désigna un fauteuil dans un coin de la pièce.



Elle m’en tendit une que je pris lentement, en la regardant de bas en haut. Elle avait des cuisses fines et souples. Elle n’avait pas précisément la taille mannequin, mais les quelques défauts qu’elle avouait la rendaient humaine, accessible, et à mon goût surtout ! Elle vînt s’asseoir sur moi, de coté. Je sentais sa chaleur communicative et les effluves de son parfum mélangé à des odeurs plus animales. Elle passait sa main gauche sur moi, caressant ma peau du bout des doigts, sans dire un mot.



Après quelques secondes, elle me répondit :



Anne se lança alors dans l’histoire de son mariage. Elle avait rencontré son mari sur les bancs de la fac. C’était son premier amoureux, son premier flirt et son premier amant. Ils se sont mariés très rapidement, sitôt diplômés. Malheureusement, les « affaires » et le travail avaient eu raison de leur couple très rapidement. Peu à peu, il la délaissait pour des dîners d’affaires et ne la sortait que pour montrer sa charmante épouse, avocate elle aussi. De son coté, Anne avait ressenti une perte de désir de son mari. Elle m’avoua ne pas avoir eu de relations sexuelles avec son mari depuis plus de trois ans, mais une augmentation importante de ses désirs à elle. Ses rêves érotiques devenaient de plus en plus fréquents.



Elle mordit sa lèvre inférieure et passa sa langue sur celle du dessus.



Sa main me caressait de plus en plus, très sensuellement. Je pris nos deux cigarettes et les posai dans un cendrier. Anne plongea sa main entre nos deux corps et caressa mon sexe du bout des doigts. Elle avait senti le début d’érection qui se formait sous ses cuisses. Ma main commençait à remonter le long de ses jambes. J’avais une position enviable, me permettant de disposer de son intimité à ma guise. Sa cuisse était ferme et sa peau très douce. En remontant jusqu’en haut, je sentis quelques gouttes sur sa toison, sans doute liées à nos ébats quelques instants plus tôt. Ma main se promena sur son pubis, récolta quelques gouttes et les porta à ma bouche. Je me délectais de son arôme tout en la regardant droit dans les yeux.



Je reposai ma main entre ses cuisses en introduisant un doigt lentement en elle. Ce fût un délice. Son désir revenait lentement. Elle fût surprise par cette intromission et frissonna de tout son corps. Lorsque mon doigt ressortit, il était luisant de mouille et de sperme très liquide. Je le portai à ses lèvres pour lui faire goûter. Un peu réticente, elle le prit lentement en bouche pour le sucer doucement. Lorsque mon doigt fût totalement propre, elle dit :



Je ne lui laissai pas le temps de dire autre chose. Ma bouche s’empara de la sienne et ma langue en fouilla l’intérieur sans retenue. J’avais une furieuse envie d’elle, très forte, très animale. Elle le sentit et répondit à mes avances en me serrant le sexe plus fort de sa main restée entre nous deux. Ma main reprit le chemin de son intimité, lui écarta les cuisses et se rua sur son clitoris que je pris entre deux doigts pour le faire rouler. Elle poussa un cri étouffé mais ses lèvres restèrent plaquées aux miennes, sa langue entrant totalement dans ma bouche. Sa position n’était pas très confortable et sa main eu tôt fait de ne plus me toucher, absorbée par le traitement que je lui infligeais. Ses cuisses s’écartèrent doucement. Elle s’abandonnait à mes caresses devenues plus pénétrantes.


Je la tournais lentement pour la mettre dos à moi, mon sexe allongé entre ses fesses, les cuisses écartées autour des miennes. Ma main disparaissait de ma vision, entre ses cuisses, et je pus bientôt y faire entrer deux, puis trois doigts. Des sons rauques sortaient de sa gorge. Sa respiration devenait sourde, saccadée. Mes doigts, trempés de son jus, entraient et sortaient d’elle à un rythme plus rapide. Lorsque mon autre main prit sa cuisse gauche pour la remonter, elle poussa un cri plus fort, signe de son premier orgasme. Je décidai alors de continuer la danse quelques instants encore afin de récolter le plus possible de sécrétions. Une fois calmée, ma main descendit sur son périnée, entre les fesses et la vulve. Elle caressa cette peau si fine et prolongea son exploration plus bas. J’attendais, je guettais une réaction d’Anne qui ne vint pas.


Mon majeur, tout enduit de son jus, vint titiller sa corolle déjà bien ouverte par l’écartement de la cuisse gauche. Je tournais autour du bouton, ne sachant pas quel accueil j’y trouverais. Lentement, très lentement, une phalange entra en elle. Elle poussa sur son anus, gage d’acceptation.



Pour toute réponse, je l’embrassais dans le cou et poussais encore un peu plus sur mon majeur, prenant possession de son fondement. Mon pouce remonta lentement sur son clitoris pour lui administrer une danse vigoureuse. Elle gémit encore et explosa une nouvelle fois alors que le majeur sortait et venait en elle comme un petit sexe.


Mon sexe à moi, comprimé sous son bassin, devenait douloureux. Je lâchai son anus pour déboutonner son chemiser et l’embrasser dans le cou, puis remonter sous son oreille. Elle semblait épuisée, étourdie de plaisir. C’est pourtant elle qui posa alors ses mains sur mes jambes et souleva son bassin pour se mettre debout. En se tournant, elle écarta mes cuisses et se mit à genoux devant moi, sachant très bien qu’elle se retrouverait face à mon sexe tendu, pointant fièrement vers le plafond. Sans le toucher, ses mains reposant sur mes cuisses, elle approcha sa bouche et embrassa le bout. Elle sortit la langue pour lécher le liquide sortant du méat, puis ouvrit grand la bouche et enfonça mon sexe dans sa gorge, tout au fond. Elle fît tourner sa langue autour de mon membre et remonta en aspirant fortement. Plusieurs aller-retour de cette nature provoquèrent des spasmes qu’elle reconnu immédiatement. Ses mains attrapèrent les miennes pour les poser sur sa tête. Elle voulait visiblement aller jusqu’au bout. J’imprimais alors un mouvement de cadence et voyais mon sexe disparaître dans sa bouche formant un puits. La situation ne dura pas très longtemps, je sentais la sève monter en moi.


Mes mains s’agrippant à sa tête, elle prit mon sexe à sa base et laissa sa bouche autour du gland au moment même où j’éjaculais en longues salves. Elle eu un haut le cœur, vite réprimé, et laissa mon sperme dégouliner le long de sa joue et de mon sexe. Je voulais qu’elle en garde un bon souvenir. Aussi, rapidement, je pris son visage entre mes mains et le portai à ma bouche, l’embrassant partout, récupérant les traces de ma jouissance, avant de l’enlacer tendrement.


Nos bouches se séparèrent quelques instants plus tard, repues, épuisées par ces efforts.


Au bout de quelques minutes, je reboutonnai son chemisier en lui indiquant l’heure : 23h35 !



Elle réfléchit quelques instants.



Elle se rhabilla. Moi aussi. En quelques minutes, nous avions atteint le parking de l’immeuble où nous avons échangé un merveilleux baiser.


Au moment de monter dans sa voiture, elle se tourna vers moi :



Nous décidâmes de nous revoir la semaine suivante, au restaurant en face de son bureau. Ce déjeuner fût le pire de toute ma vie…