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09/04/06
Résumé:  Une jeune femme est alanguie dans une baignoire sabot faite de porcelaine...
Critères:  #traduction #merveilleux f h fh hh grp fbi hbi inconnu copains bizarre bain forêt fête hsoumis fdomine cérébral voir miroir fmast hmast intermast fellation cunnilingu pénétratio hsodo partouze aliments
Auteur : Amanite et Cimarron      
Collection Privée


Note du traducteur : Cimarron partagea six merveilleuses années de ma vie. Elle écrivit ce récit dans sa langue maternelle : l’anglais. Je n’en suis que l’humble traducteur. Je vous en livre ici la version française, validée par l’auteur, suivie de la version originale inédite. Je recommande à ceux qui le peuvent de lire le travail de l’auteur, toujours préférable à sa traduction.


Amanite


Collection Privée

Une jeune femme est alanguie dans une baignoire sabot faite de porcelaine. La vapeur s’élève au-dessus d’elle, se dessinant clairement par contraste sur les murs sombres formant l’angle de la petite salle de bains. Plusieurs serviettes vert bouteille s’amoncellent sur le plancher, à peine visibles aux lueurs reflétées d’une unique bougie placée près du miroir.


La tête de la fille repose sur le bord de la baignoire, révélant ses cheveux châtains rassemblés en un vague chignon. Plusieurs mèches s’en sont échappées pour venir caresser ses joues et sa nuque.


De derrière, il semble qu’elle observe la pomme en bronze sculpté de la douche, qui la surplombe à hauteur d’homme et au bout de laquelle on distingue avec peine une lourde goutte se désengageant graduellement. En suivant la trajectoire de la gouttelette vers le bas, le robinet, lui aussi en bronze, émet un puissant flot d’eau chaude.


L’œil se focalise ensuite sur les jambes de la fille. Là où on s’attendrait à trouver une innocente paire de genoux émergeant du bac, deux longs membres pâles se sont dépliés pour prendre appui contre le mur derrière le robinet.


Là, seulement, on comprend vers où l’eau se déverse et pourquoi la tête de la fille est renversée à un tel point, le fin menton tendu vers le haut, les yeux fermés fortement plissés.


Là, seulement, ses mains deviennent visibles. Tandis que l’une caresse sa petite mais pourtant lourde poitrine, la modelant pour faire pointer un téton vers le haut, l’autre pend négligemment quelques centimètres au-dessus du thorax. Des gouttes d’eau roulent de ses doigts pour s’écraser et glisser sur la peau sensible qui s’étale en dessous.


De ses jambes, elle pousse imperceptiblement, et ses hanches pulsent en suivant le rythme inhérent au débit de l’eau. Les sensations parcourent son corps, depuis les orteils en extension, le long de la douce peau de ses jambes, ventre, seins, jusqu’au bout de son cou blanc, gracieusement étiré en arrière, comme si elle fuyait le stimulus électrique tout en s’y exposant dans le même mouvement.


Peut-être rêve-t-elle de son amant. Après l’amour, la jeune femme se sera éclipsée vers la salle de bain pour une tendre toilette. Elle saurait qu’il est allongé sur le lit dans sa chambre, à quelques portes de là dans le couloir, assoupi en l’attendant, peut-être en train de feuilleter le livre d’images cochonnes qu’ils viendraient juste de parcourir ensemble. Allongée dans l’eau chaude, elle sentirait son essence en elle, difficilement contenue par ses lèvres enflées.


Ou peut-être n’a-t-elle pas d’amant. Peut-être qu’un des autres locataires de la pension aura attiré son attention. La jeune femme aux yeux sombres qui a emménagé la semaine dernière, par exemple. La discrète, qu’elle n’aperçoit que lorsque celle-ci se faufile dans le couloir en rentrant chez elle le soir. Celle dont les longues robes sombres ne parviennent pas vraiment à masquer les superbes formes. Peut-être que cette jeune voisine a pris un bain juste avant elle. Ça expliquerait pourquoi la pomme de la douche coule… Sa senteur aura perduré dans la baignoire. Elle pourrait même avoir utilisé une des serviettes sur le sol. En imaginant comment son énigmatique voisine pourrait avoir touché son propre corps sous l’eau, la jeune femme laisse sa main savonneuse glisser sur son ventre et plonger entre ses jambes.


Bien que ses lèvres basses soient légèrement engourdies par le contact soutenu de l’eau, son clitoris palpite sous la pression de la cascade. Elle le contourne de son index, sous le déluge. À certains moments, il semble sur le point d’éclater, à d’autres, il paraît vouloir se soustraire à l’agression.


Elle sait très bien que le plus difficile, c’est de faire durer le plaisir. Elle essaye de se concentrer sur la sensualité de petits mouvements lents tout en étant parfaitement consciente du doux et régulier martèlement infligé à son sexe. Une main glissante file sur sa poitrine, un léger déplacement des hanches éveille de nouvelles sensations dans sa motte et, en bougeant imperceptiblement, elle sent le cours d’eau la masser encore plus bas.


Finalement, elle ne peut plus maintenir l’équilibre. Un détail minuscule la pousse par-dessus bord – la gouttelette suspendue lâche la pomme de douche et plonge soudainement vers le bas. Si petit que soit le catalyseur, en un éclair, c’est là. Ramenant ses genoux, elle contracte ses jambes contre son ventre tandis que son sexe, pulvérisé par l’impitoyable flux d’eau chaude, explose en un fulgurant spasme tectonique…


***


Deux silhouettes reposent contre un grand chêne. Bien que seul le tronc soit visible, l’arbre est manifestement ancestral, projetant des ombres mouchetées de feuilles autour d’eux. Il se tient légèrement à l’écart au milieu d’une minuscule clairière avec uniquement une profonde forêt en arrière plan.


Au premier abord, la silhouette visible de face semble être une femme. Bien qu’elle ne soit pas grande, ses membres sont longs et extrêmement fins. Sa peau prend des tons ambrés et semble veloutée au toucher. Courts et lisses, ses cheveux reflètent mille nuances de brun et d’or.


Cependant, une observation plus attentive trahit une curieuse nature sylvestre. Elle a un beau visage – toutefois certainement pas humain, étant plus long et se terminant par un délicat nez plat au-dessus d’une curieuse bouche sans lèvres. Ses énormes yeux, liquides et bruns, sont très éloignés l’un de l’autre et penchés légèrement en avant. Grands ouverts pour l’instant, ils semblent fixer quelque chose dans les frondaisons. Les oreilles, plantées verticalement et décollées sur les côtés, sont légèrement plus grandes que celles des humains et ont la forme de celles d’un cerf. Plus bas, on aperçoit le bout d’une queue, pareillement de cervidé.


Elle est appuyée dos contre le chêne, un bras étiré au-dessus de sa tête, projetant ses seins délicats vers l’avant. L’autre bras part vers le bas pour tenir doucement la joue de la silhouette masculine dont le visage est pressé entre ses jambes. Il est allongé à la romaine, cependant sa tête atteint facilement le niveau des hanches de la femelle. Ses bras l’ont enlacée pour attraper ses cuisses par derrière, si bien qu’un genou féminin se replie par-dessus son épaule. Vu la masse de muscles qui ondule le long de son dos, il est probable qu’il soit en train de soulever entièrement le petit corps dans cette position. En effet, les pieds de sa partenaire ne semblent pas toucher le sol.


Les cheveux du mâle sont longs et noirs, avec les mêmes riches reflets que les poils qui couvrent la moitié inférieure de son corps, les deux jambes arrière d’un cheval. Les musculeux membres d’ébène sont repliés sous lui tandis qu’une queue luxuriante s’étale derrière. Au travers de son corps, une tension vibre, pratiquement incontrôlée et absolument évidente dans la longue, sombre érection qui pointe vers la femelle.


Ce couple improbable est composé d’une cerfée et d’un centor, créatures qui – dans les circonstances habituelles – ne parlent jamais les unes aux autres, et interagissent encore moins souvent de cette façon particulière. Mais ils ne se sont pas rencontrés dans des circonstances habituelles.


Les cerfées restent généralement en troupeau. Celle-ci, toutefois, avait été seule pendant plusieurs jours depuis que les siens avaient été attaqués par un loufarou. Etant particulièrement légère et vive, elle avait couru plus vite, loin devant les autres et s’était finalement perdue.


Quand le danger fut passé, néanmoins, elle ne se pressa pas pour rejoindre le groupe car, étant si légère et si vive, elle était aussi obstinément fière. Elle avait décidé de voir à quoi ressemblerait une journée passée seule. Un jour devint deux, puis trois, jusqu’à ce qu’elle abandonne sa fierté et que le poids de la solitude la pousse de nouveau à rechercher le troupeau.


C’est à ce moment-là que la nature reprit ses droits sur elle. Comme toutes les femelles cerfées le font de temps en temps, elle entra en chaleurs. En un instant, son inquiétude avait disparu pour céder la place à l’appétit sexuel. Son corps était en feu et, plus que du troupeau, elle avait besoin d’un mâle. Maintenant.


Bien sûr, il n’y avait aucun mâle cerfée à portée de vue. Alors, après un moment passé à tituber entre les arbres, ivre de son propre désir, elle s’effondra finalement au pied d’un vieux chêne. Elle commença à se caresser, d’abord timidement, puis animée par une croissante sensation d’urgence.


Et c’est ainsi que le centor la découvrit. Créatures solitaires par nature, les centors sont également connus pour leur constant état d’excitation (encore plus que leurs cousins quadrupèdes, les centaures). Il est donc tout à fait naturel qu’après avoir été attiré vers la petite clairière par des grognements et gémissements explicitement féminins, il décida de se précipiter au secours de la cerfée en détresse. Il s’avança dans la clairière et se présenta à la silhouette pantelante – qui était à présent pleinement absorbée par son doigté intime, les yeux vitreux et l’ensemble des os parcourus de frissons.


Lorsque la vision du centor devant elle focalisa son regard, la cerfée recouvra une once de raison et se releva d’un bond, reculant prudemment dos à l’arbre. Cependant, quand ses yeux furent attirés par l’organe saillant et surdimensionné, ses derniers reliquats de raison s’évanouirent pour de bon. Sans même s’en offusquer, elle se surprit à se pencher en avant en se cambrant pour rehausser ses fesses. En un long et profond gémissement, elle ferma les yeux et senti son sexe éjecter un mince filet de fluide. Tremblante, les yeux fermés, elle attendit que le mâle devant elle agisse…


Les sens finement ajustés du centor sont maintenant déchaînés par l’effluve de désir émanant de la cerfée. C’est tout ce qu’il peut faire pour s’empêcher de la retourner et la pénétrer sur-le-champ. Mais il ne s’est encore jamais accouplé avec une telle créature. La partie humaine de son corps est intriguée et veut faire durer l’expérience. Différant temporairement son plaisir, il s’agenouille lentement devant elle, l’élève par les hanches jusqu’à sa bouche, et il la goûte…


***


La fête est débridée, c’est le moins qu’on puisse dire. Presque certainement un enterrement de vie de garçon. Sept vieux copains d’école se sont réunis pour une expérience ’différente’ avant d’abandonner leur pote à l’emprise du mariage. Comme les personnages de la Cène, ils sont assis autour des trois côtés d’une longue table – avec trois inconnus en dessous. Ils ne savent même pas si ceux d’en bas sont des hommes ou des femmes, mais cela n’a pas d’importance. Tout le monde est trop saoul pour s’en soucier – ou grisé par diverses substances, y compris l’ambiance.


Ils sont censés participer à un festin médiéval, à en juger par les divers plats resplendissants poussés sur la solide table. Un sanglier rôti règne sur ses volailles et crustacés voisins. Plusieurs marmites fumantes, pleines de ragoût, dominent de grandioses miches de pain brun et des fruits variés se regroupent dans les rares espaces encore libres entre les plats, les assiettes des convives et leurs gobelets de bronze.


La pièce aussi a été arrangée pour s’harmoniser avec l’époque. Mais de façon stéréotypée : tapisseries suspendues, panneaux de boiseries sombres, table et chaises massives aux ornements sculptés, même un chandelier avec de vraies bougies allumées. Une musique de troubadour, touche finale, flotte au travers de l’atmosphère enfumée.


Tout cela et pourtant les invités ont à peine touché aux masses de nourriture. Ils sont occupés par quelque chose de bien plus glouton. Au-dessus de l’étalage de plats, ils lèvent leurs verres pour boire, picorent les assiettes, échangent des regards et de copieux rires de temps en temps tandis que, sous la table, ils s’abandonnent aux plaisirs de la chair.


Tous les hommes ont leur pantalon ouvert, si ce n’est sur les talons. Et tous sont figés au garde-à-vous, sous la ceinture.


A l’extrémité droite de la table, le meilleur ami du futur marié fixe une assiette vide comme s’il voulait qu’elle se remplisse de nourriture. Un regard vers le bas fait apparaître clairement que son attention se porte cependant vers un autre lieu.


Cachée de lui par le bois sombre de la table, une femme est assise sur le sol à ses pieds. Une de ses jambes est repliée sur le côté pour révéler l’entrecuisse de sa culotte blanche et étriquée. Se cramponnant contre le mollet de l’homme, elle se penche sur lui et étend son bras gauche pour attirer la verge vers sa bouche. Quand elle pointe une langue rose et mutine pour savourer le bout, elle y trouve une goutte de jus qui l’attendait déjà et l’étale soigneusement autour du gland, progressant graduellement vers le bas. Alors qu’elle continue à le laper, sa main libre se faufile pour se nicher entre ses propres jambes. Un doigt tire la fine bande de tissus sur le côté tandis qu’un autre, lubrifié de sa propre salive, commence à glisser de haut en bas sur les chairs luisantes d’en dessous.


Au-dessus de sa tête, un deuxième invité regarde dans le vide. Sous la table, ses deux mains agrippent une pêche géante au travers de laquelle un tunnel est creusé. Il est absorbé par le va-et-vient glissant qu’il imprime au fruit sur son érection au tempo déterminé d’un requiem.


Le convive à côté de lui a poussé sa chaise en arrière et se tord le cou pour apercevoir ce qui se passe en dessous. En même temps, sa main pompe sa propre queue sur un furieux rythme de ska.


Placé au centre, le fiancé préside au repas. Avec son gobelet en l’air, il semble être en train de porter un toast. Mais sa bouche est fermée aussi sûrement que ses yeux, et il ne cesse de renverser le vin qui déborde de sa coupe. Celle-ci s’incline d’avant en arrière dans sa main, tanguant en cadence avec le corps entier du garçon.


Sous la table et masquant la partie inférieure du futur époux, se trouve une femme à quatre pattes. L’arrière-train en l’air et sa chevelure rousse ruisselant sur son visage face contre terre, elle se propulse de façon répétitive en arrière contre lui. Elle accentue chaque coup, le broyant en elle jusqu’à la garde. Ses seins ballottent à chaque mouvement et son souffle s’échappe de ses lèvres entrouvertes comme le vin de la coupe du jeune homme.


Les deux hommes assis à gauche du fiancé semblent partager une plaisanterie compréhensible d’eux seuls, s’observant furtivement du coin de l’œil, le même sourire tendancieux sur leurs deux visages. L’un d’eux pince son propre téton tout en fouillant sous l’écran de bois avec sa main libre. Le pénis de son voisin palpite contre sa paume et ses doigts se tendent vers le bas pour caresser les testicules. Cette attention est réciproque : sa propre verge est, dans le même temps, gratifiée d’une enthousiaste branlette.


Il vaut la peine de remarquer que, depuis l’école, ces deux-là ont toujours été les moins copains du groupe. Avec une véhémence incompréhensible, ils n’ont jamais hésité à faire passer leur adversaire pour un idiot et, plus d’une fois, l’un ou l’autre a menacé de quitter le groupe à cause de leur querelle personnelle. À présent, il semblerait que quelques joints, trop d’alcool et une situation sortant de l’ordinaire aient réussi à leur faire enterrer la hache de guerre d’une surprenante manière – pourtant, d’une certaine façon, pas si surprenante que ça – après toutes ces années.


Le dernier du groupe est assis au bout gauche de la table, apparemment insoucieux de la scène autour de lui. Il est assis nonchalamment et grignote une pomme qu’il tient dans la main gauche tandis que la droite joue avec un morceau de pain dans son assiette.


Ses hanches bougent perceptiblement, cependant, et un coup d’œil sous la table révèle qu’il est loin d’être indifférent, après tout. Sa verge oscille avec douceur entre les fesses du troisième inconnu, glissant régulièrement, entrant et ressortant d’un anus complaisamment offert.


En fait, le cul l’avait supplié de le pénétrer, se frottant de haut en bas contre son bas-ventre avec insistance. Ensuite, deux mains avaient attrapé son érection et l’avaient progressivement guidée en position. Lorsque son gland frotta entre les jambes, il réalisa que quelque chose n’était pas très normal. D’ailleurs, qui était là-dessous ??


Il se figea et s’assura qu’autour de lui personne ne pouvait le voir. C’est alors qu’après un instant d’incertitude, il se trouva qu’il vit les deux hommes à côté de lui. Amusé par l’ironie de la vie, il décida de se détendre et prétendre simplement que rien d’inhabituel ne se produisait.


Et maintenant il baise le cul d’un autre homme pour la première fois de sa vie. Et il n’est pas le seul à apprécier. Beaucoup.


L’inconnu d’en dessous se balance à quatre pattes d’avant en arrière, le pressant d’aller plus vite, plus profond. Le désir d’avaler l’organe à l’intérieur de son ventre le rend fou. Dans un grognement d’insatisfaction, il attrape pour passer ses désirs sur elle la personne la plus proche de lui – la rousse au centre, toujours concentrée sur le martèlement qu’elle impose au pubis de l’invité d’honneur avec ses hanches. Il la saisit par le poignet, la déséquilibrant presque, et attire d’un coup sec plusieurs doigts de la fille jusque dans sa bouche. En gémissant furieusement, il entreprend de les sucer avec ardeur, les glisse le long de sa langue et les enfonce profondément vers sa gorge.


Alors que la femme, surprise, relève la tête, ses cheveux retombent en arrière pour révéler le velours qui lui bande les yeux. Après un moment d’hésitation, ses lèvres s’épanouissent lentement en sourire. Elle laisse retomber sa tête et recommence à baiser avec une vigueur renouvelée.


Pendant ce temps, les invités du dîner semblent avoir perdu tout semblant d’intérêt pour la nourriture, et des grognements de luxure commencent à dériver du haut vers le bas…


***


Une jeune femme tend son cou pour regarder en arrière par-dessus son épaule. Son visage est rond et pâle, avec des yeux légèrement en amande et de larges lèvres boudeuses. Des cheveux blond foncé se déversent le long de son dos jusqu’au niveau des hanches. Elle est menue, mais ses formes sont généreuses. Ses traits sont charmants, mais son expression mortellement sérieuse.


Elle porte un corset de cuir noir qui accentue la rondeur de son derrière, lequel est nu et glorieusement blanc. Ses doigts, couverts de longs gants noirs, contrastent avec la peau d’albâtre tandis qu’ils tirent de part et d’autre pour écarter ses fesses au maximum. Elle est dressée sur ses genoux, chacun d’eux reposant sur un haut banc molletonné si bien que ses cuisses sont grandes ouvertes. Son exposition est rendue encore plus spectaculaire par les cuissardes d’ébène qui, avec le corset, forment un cadre autour de sa croupe.


Un jeune homme est agenouillé entre les deux bancs. Il se tient droit et raide, son visage enfoui dans l’entrecuisse de la femme. Une de ses mains remue sur la motte, focalisée sur le bouton de chair caché à l’intérieur. Il a inséré trois doigts de l’autre dans les replis, et s’applique à les enfoncer et ressortir régulièrement. Pendant ce temps, sa langue frétille autours des parties basses de la fille, agace les lèvres, glisse autour de ses propres doigts, fourre l’autre orifice.


Le garçon a l’air tendu. Comme s’il attendait quelque chose avec attention – ou avait peur d’avoir fait quelque chose de mal. La bosse de son pantalon révèle un trouble évident, mais il sait qu’il n’a le droit de ne rien faire pour y remédier, que son plaisir dépend uniquement de la bienveillance de la demoiselle.


Il semble plus jeune qu’elle de plusieurs années et porte une livrée de servant. Pour cause : il est effectivement son servant. Un parmi tant d’autres, car cette riche jeune femme est membre de la plus haute aristocratie. Elle est aussi extrêmement gâtée – c’est ainsi qu’elle a obtenu que cette pièce soit construite pour elle. Pour son plaisir.


Elle avait demandé à son père une chapelle pour elle toute seule, comme elle savait qu’on avait l’habitude de le faire à des époques plus pieuses de l’histoire de la noblesse. Il avait trouvé l’idée étrange et certainement démodée, mais comme sa fille faisait ce qu’elle voulait de lui – tellement de pères sont dans ce cas-là – il avait finalement accepté.


La Chapelle de Mademoiselle, comme on l’appelait officiellement dans la maison, était à elle seule. Elle seule en possédait la clef, et personne d’autre n’y posait jamais le pied – sauf certains servants spécialement désignés. Quant à la décoration, la jeune femme avait précisé qu’elle devrait être aussi simple que possible, sans aucune fioriture.


Quand elle se référait à cette pièce, elle l’appelait sa Chambre d’Images. Régulièrement, elle convoquait son servant – ou parfois cette soubrette légèrement plus âgée qui était à son goût – lui remettait la clef et lui ordonnait d’aller préparer la chambre.


Pendant ce temps, elle revêtait son uniforme préféré et le couvrait soigneusement avec des vêtements appropriés pour traverser la maison de son père. Après quelques instants, le servant frappait discrètement à la porte de sa chambre et la menait à la chapelle, située dans une aile peu fréquentée du château.


Aujourd’hui, elle a convoqué le garçon. Ils arrivent à la porte, une modeste porte en bois. Il lui présente la clef, presque avec révérence. Comme cela arrive souvent, il a pâli légèrement et il commence à transpirer, mais la jeune femme ne semble pas le remarquer. Elle accepte la clef et ouvre la porte sans manières, avançant immédiatement vers le centre de la pièce.


La surface de la Chapelle ressemble bien plus à celle d’un grand débarras avec juste assez d’espace pour que deux personnes puissent manœuvrer autour des bancs matelassés placés au centre. Néanmoins, les murs montent droit pour rejoindre un haut plafond voûté. Ils sont faits de pierre couleur crème et ont pris la teinte rosée de la lumière filtrant au travers des vitraux. Les similitudes avec l’architecture religieuse ne vont pas plus loin.


Les énormes tableaux accrochés aux murs ne laissent aucun doute à ce sujet. Certains appelleraient ça de la pornographie. D’autres diraient des images érotiques. Mademoiselle les appelle simplement ses chefs d’œuvre.


En bref, ce sont les pièces maîtresses de son imagination sexuelle. Un nombre croissant de fantasmes ont déjà été mis sur toile pour son seul plaisir. Chaque fois que ce besoin particulier la saisit, elle désigne simplement plusieurs tableaux pour qu’ils soient amenés à sa Chambre d’Images. Sa sélection pour chaque jour donné dépend entièrement de ses caprices, de quelles images dans sa collection titillent ses désirs à ce moment-là.


A présent, elle vérifie péremptoirement que ses ordres ont bien étés exécutés, puis se débarrasse de sa sur-couche vestimentaire et enjambe les bancs. Elle se place face à la porte, avec l’assurance d’une reine rejoignant sur son trône. Connaissant son rôle, le jeune homme approche, pose un genou, puis deux sur les dalles de pierre sous Mademoiselle et il attend.


Elle prend un moment pour observer chaque image… Le tableau au-dessus de la porte montre une fille brune dans une baignoire… À droite, une curieuse scène au pied d’un chêne… À gauche, une variation sur le thème d’un festin médiéval… Et derrière, en lieu et place d’autel, un énorme miroir.


Elle tourne la tête pour se regarder dans le miroir et, avec un demi-sourire satisfait sur ses lèvres, se retourne pour faire directement face à l’image devant elle. Sur son ordre, le servant commence à caresser avec douceur, et les sens de Mademoiselle se laissent entraîner par l’image d’une jeune femme dans une salle de bain remplie de vapeur…





Private Collection

A young woman languishes in a short, steep-sided porcelain bath. Steam rises over her, painted clearly against the dark walls that make up one corner in a small bathroom. Forest green towels lie heaped on the wooden floor, barely visible in the reflected light of a single candle next to the mirror.


The girl’s head leans back against the rim of the tub, showing her nut-brown hair gathered up into a loose bun. Several strands have escaped to brush along her cheeks and the back of her neck.


From behind, she seems to be looking up at the sculpted bronze showerhead curving over her at standing height, where one can just barely make out a fat drop gradually disengaging itself. Following the droplet’s trajectory downwards, the faucet, also in bronze, emits a strong flow of warm water.


Then, the girl’s legs come into focus. Rather than a demure pair of knees rising out of the tub, two long, pale limbs have braced themselves against the wall behind the faucet.


Only then does it become apparent where the water is falling and why the girl’s head is tipped back so far, fine chin in the air, eyes squeezed shut.


Only then are her hands visible. As one caresses a small yet heavy breast, molding it to point the nipple upright, the other dangles a few inches over her chest. Drops of water roll off her fingers to plop and slide on the sensitive skin below.


Her legs push ever so slightly, and her hips pulse to the inherent rhythm of the pouring water. The sensations course along her body, from her flexed toes, along the smooth skin of her legs, belly, breasts, all the way to her white neck, gracefully straining back, as if at once fleeing and exposing herself to the electric stimuli.


She might be dreaming about her lover. Following a bout of love-making, the young woman would have slipped off to the bath for a gentle cleansing. She would know he’s lying on the bed in her room a few doors down the hall, drowsily waiting for her, maybe flipping through the dirty picture book they would have just been enjoying together. Lying in the warm water, she would feel his essence inside her, barely contained within her swollen lips…


Or perhaps she has no lover. Maybe one of the other renters in the boarding house has struck her fancy. The dark-eyed young woman who arrived a week ago, for example. The discreet one, whom she only ever glimpses slipping down the hall coming home in the evenings. The one whose long, somber dresses don’t quite manage to hide the superb forms underneath. Maybe this young neighbor has taken a bath just before her. That would explain why the showerhead is leaking… Her scent would linger in the bath. She may have just used one of the towels on the floor. Imagining how her enigmatic neighbor may have touched her own body under the water, the young woman slips her soapy hand over her belly and down between her legs…


Though her nether lips are slightly numb from the sustained contact of the water, her clitoris throbs under its pressure. She moves her index finger around it under the stream. At certain moments, it seems on the point of bursting and, at others, as if seeking to hide from the onslaught.


She knows very well that the difficult part is to make the pleasure last. She tries to concentrate on the sensuality of small, slow movements while acutely conscious of her sex being softly and regularly pounded. À slippery hand glides over a breast, a small shift in the hips wakes up new sensations in her mound, moving ever so slightly, she feels the water course even lower down.


Eventually, she can’t hold the balance any more. Something tiny finally pushes her over the edge - the hanging droplet releases the showerhead and suddenly plunges downward. However small the catalyst, in a rush it is there. Her legs jerk forward against her belly while her sex explodes in a searing, earth-shattering spasm, ground into nothing by the ruthless flow of hot water…


***


Two figures rest against a large oak tree. Though only its trunk is visible, the tree is clearly ancient, casting leaf-speckled shadows on the ground all around them. It stands slightly on its own in a tiny clearing with only deep forest beyond.


At first glance, the figure facing forward seems to be a woman. Though not tall, her limbs are long and extremely fine. Her skin has an amber tone and looks velvety to the touch. Short and lying close, her hair reflects a thousand shades of brown and gold.


A closer look betrays a peculiarly sylvan nature, though. She has a beautiful face - yet definitely not human, being longer and ending in a dainty, flat nose above a curiously lipless mouth. Her enormous, liquid brown eyes are spaced far apart and tilted slightly upwards. Open wide at the moment, they seem to be gazing at something in the treetops. Set up and out to the sides, her ears are slightly larger than a human’s and shaped like a deer’s. Lower down, one glimpses a bit of a tail, also that of a deer.


She is leaning back against the oak, one arm stretched out over her head, thrusting delicate breasts forward. The other arm reaches down to cradle the cheek of the male figure, his face pressed between her legs. He rests on the ground, yet his head easily reaches as high as her hips. His arms have wrapped around to grip her thighs from behind, so that one of her knees bends over his shoulder. Considering the mass of muscles rippling along his back, he is likely holding her entire body up in this position. Her feet don’t seem to touch the ground.


The male’s hair is long and black, with the same rich color and gleam as the fur on the lower half of his body, the two hind legs of a horse. Muscular ebony limbs bend beneath him while a luxurious tail stretches out behind. Throughout his body, a tension vibrates, barely under control and only too obvious in the long, dark erection rising towards the female.


The unlikely couple are a dyrad and a centore, creatures that - under normal circumstances - do not speak to each other, let alone interact in this particular way. But they did not meet under normal circumstances.


dyrads generally stay with their herd. This one, however, had been alone for several days since her herd was attacked by a wharewulf. Being particularly light and quick, she had run ahead of the others and eventually gotten lost. When the danger had passed, however, she didn’t hurry to get back to the herd because, being so light and quick, she was also decidedly proud. She had determined to see what a day on her own would be like. À day turned into two, then three, until she abandoned her pride, and loneliness pushed her to seek out her herd again.


It was then that nature had its way with her. As all female dyrads do from time to time, she came into heat. Within moments, her worry had disappeared to be replaced by lust. Her body was on fire, and, more than the herd, she needed a male. Now.


Of course, there were no male dyrads to be seen. So after a while spent stumbling around between the trees, drunk on her own desire, she finally dropped to the ground at the foot of an old oak tree. She began to caress herself, timidly at first, then with an increasing sense of urgency.


And this is how the centore discovered her. Solitary creatures by nature, centores are also known for their constant state of lust (even more so than their four-legged cousins, the centaurs). It is only natural then that, after being led to the little clearing by distinctly female noises of grunting and moaning, he resolved to rush to the aid of the dyrad in distress. He shoved forward into the clearing and presented himself to the panting figure - who was by now fully absorbed in fingering herself, her eyes glazed over and tremors racking her frame.


As the vision of the centore before her came into focus, the dyrad regained an ounce of reason and sprang to her feet, backing up against the oak tree. Yet, as her glance was drawn to the oversized, upright organ in front of her, the last remnants of her reason dwindled away for good. Detachedly, she found herself bending forward and arching her back to raise her buttocks. With a long, low moan, she closed her eyes and felt her sex eject a thin stream of fluid. Trembling, eyes shut, she waited for the male before her to act…


The centore’s fine-tuned senses are now going wild with the scent of lust emanating from the dyrad. It is all he can do to keep from whirling her around and penetrating her right there and then. But he has never mated with such a creature before, and the human part of him is intrigued, wants to make the experience last. Deciding that he will get his own pleasure shortly, he slowly kneels down in front of her, lifts her hips to his mouth and tastes her…


***


This party is a wild one, that much is certain. Almost definitely a bachelor’s party. Seven old school buddies gathered together for a ’different’ experience before relinquishing their pal to the grips of matrimony. Like figures in a Last Supper, they sit around three sides of a long table - with three strangers underneath. They don’t even know whether those below are male or female. But that doesn’t matter. Everyone is too drunk to worry - and too high on various substances, including the ambiance.


They are supposed to be engaged in a medieval feast, judging by the various resplendent dishes heaved onto the solid table. À roast boar reigns over its poultry and marine neighbors. Steaming pots of stew survey great loaves of brown bread, and various fruits crowd into the few spaces left between the serving dishes and the diners’ own bronze plates and goblets.


The room has been fitted out for the era as well. Stereotypically so: hunting tapestries, dark wood paneling, heavyset and ornately sculpted table and chairs, even a chandelier with real candles burning. Troubadour music, the final touch, meanders through the smoky air.


All of this and yet the guests have barely touched the masses of food. They are occupied by something much more gluttonous. Over the spread of dishes, they raise their glasses to drink, pick at their plates, exchange looks or hearty laughs from time to time while, below, they abandon themselves to the pleasures of the flesh.


Every one of the men has his pants open, if not down around his heels. And every one of them is standing to stiff attention below the waist.


On the far right side of the table, the best friend of the future groom stares into an empty plate, his hands on each side of it, as if willing food to appear on it. À glance lower down makes it clear that his attention is elsewhere though.


Hidden from him by the dark wood of the table, a woman sits on the stone floor at his feet. One of her legs is bent to the side to reveal the crotch of her skimpy white underwear. Bracing herself against his leg, she leans into him and reaches her left arm up to pull his cock to her mouth. When she pokes a sly pink tongue out to savor the tip, she finds a drop of juice waiting for her and painstakingly spreads it around the head, working her way gradually downwards. As she continues to lap at him, her free hand slips down to nestle between her own legs. One finger pulls the thin band of material to the side as another, moistened with her own saliva, begins sliding up and down over the slick flesh beneath.


Over her head, a second guest gazes off into space. Under the table, both of his hands are clutching an oversized peach with a tunnel bored through. He is now absorbed in sliding it back and forth over his erection to the determined rhythm of a requiem.


The diner next to him has slid his own chair back and is straining to catch a glimpse of the scene below. At the same time, his hand pumps his own cock to a furious ska beat.


Centrally placed, the groom-to-be presides over the meal. With his goblet in the air, he appears to be in the midst of proposing a toast. But his mouth is closed as tightly as his eyes are, and wine keeps spilling from his cup. It tilts back and forth in his hand, rocking in time with his entire body.


Below the table and hiding his lower half is a woman on all fours. Round hindquarters raised up and red hair spilling over her lowered face, she shoves herself back up against him repeatedly. She emphasizes each stroke, crushing him into her up to the hilt. Her breasts swing with each movement, and breath bursts from her open lips like the wine from his cup.


The two men sitting left of the groom-to-be seem to be sharing a private joke, glancing at each other out of the corner of their eyes, a lop-sided smile on their faces. One of them is pinching his own nipple while feeling his way down below the wooden barrier with his free hand. His neighbor’s penis palpitates against his palm, and his fingers extend further downwards to caress the testicles below. The attention is reciprocal: his own cock is currently being treated to an enthusiastic hand job.


It is worth noting that, ever since their school days, these two figures have always been the least chummy of the group. With a peculiar vehemency, they have never hesitated to make each other look bad, and, more than once, one or the other of them has threatened to leave the group because of their personal feud. Now it seems that a few joints, too much alcohol and a setting beyond the ordinary have managed to bury the hatchet in a surprising - yet somehow not terribly so - way after all these years.


The last member of the party is seated on the far left side of the table, apparently unaware of the scene around him. He sits nonchalantly munching on the apple in his left hand while his right plays with a bit of bread on his plate.


His hips move ever so slightly, though, and a peek under the table reveals that he is far from oblivious after all. His cock gently seesaws between the hind cheeks of the third stranger, gliding steadily in and out of an anus willingly offered to him.


In fact, the ass had begged to be penetrated, brushing up and down along his crotch insistently. Then, two hands had grabbed his erection and gradually guided it into position. As the head of his cock rubbed between the legs of his partner he realized something was not quite right. Who was down there anyway??


He froze and peered around to make sure no one else could see him. Then, with a slight double take, he happened to see the two men beside him. Amused at the irony of life, he decided to relax and simply pretend nothing unusual was happening.


And now he is fucking another man’s ass for the first time in his life. And he’s not the only one enjoying it. À lot.


The stranger below him rocks back and forth on all fours, urging him to go faster, further. The desire to swallow the organ inside him whole drives him mad. With a grunt of frustration, he grabs to take out his passion on the person nearest to him - the redheaded woman in the center, still absorbed in hammering the guest of honor’s pubis with her hips. He seizes her wrist, nearly knocking her off balance, and yanks several of her fingers into his mouth. Moaning furiously, he sets to sucking them with ardor, sliding them along his tongue and pulling them in deep towards his throat.


As the woman lifts her head with surprise, her hair falls back to reveal a velvet blindfold. After a moment’s hesitation, her lips slowly spread into a smile. She drops her head back down and resumes fucking with renewed vigor.


In the meantime, the dinner guests appear to have lost all semblance of interest in food, and groans of lust begin to drift down from above…


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A young woman cranes her neck to look back over shoulder. Her face is round and pale, with slightly almond-shaped eyes and wide, pouting lips. Dark blond hair pours over her back down to the level of her hips. Her frame is small, but her curves generous. Her features sweet, but her expression deadly serious.


She wears a black leather corset that emphasizes the roundedness of her behind, itself bare and gloriously white. Her fingers, clothed in long black gloves, contrast with the alabaster skin as they pull her cheeks as far apart as possible. She is upright on her knees, each one resting on a raised padded bench so that her thighs open wide. Her exposure is made yet more spectacular by the ebony thigh-high boots that, together with the corset, form a frame around her hindquarters.


In the space between the benches kneels a young man. He holds himself stiffly upright with his face buried in her crotch. One of his hands moves over her mound, focusing on the button of flesh hidden within. The other has inserted three fingers into her recesses, slipping them painstakingly in and out. All the while, his tongue flutters around her nether parts, teasing her lips, sliding around his own fingers, dipping into her other opening.


He seems tense. As if waiting attentively for something - or afraid of doing something wrong. The lump in his pants shows his obvious excitement, but he knows he is not allowed to do anything about it, that his pleasure depends wholly on the lady’s benevolence.


He looks several years younger than she and is dressed in a servant’s livery. With reason: he is her servant. One of many, for she is a wealthy young lady and a member of the highest aristocracy. She is also extremely spoiled - which is how she managed to have this room built for herself. For her pleasure.


She had asked her father for a chapel of her own, as is known to have been done often in the more religious eras of the nobility’s history. He had found the idea odd and definitely outdated but, being wrapped around her little finger as many such fathers are apt to be, he had finally agreed.


The Lady’s Chapel, as it was officially called in the home, was all her own. She alone held the key, and no one else ever set foot there - except certain designated servants. As for its design, the young lady had specified that it was to be as simple as possible with no décor whatsoever.


She herself referred to this private place as her Picture Room. Regularly, she would summon the male servant - or, sometimes, a somewhat older maid to her taste - hand them the key and order them to prepare the Room.


In the meantime, she would get into her preferred uniform and then dutifully cover it with clothing appropriate for moving through her father’s house. After a while, the servant would discreetly knock on her bedroom door and lead her to the Chapel, located in a little frequented wing of the mansion.


Today, she has summoned the male servant. They arrive at the door, an unsuspicious wooden one. He presents her the key, almost reverently. As often happens, he has gone slightly pale and is beginning to transpire, but the young lady takes no notice. She accepts the key and opens the door matter-of-factly, immediately advancing into the center of the room.


The surface area of the Chapel resembles much more that of a broom closet with just room enough for two people to manoeuver around the padded benches in its center. Its four walls climb up steeply, however, to meet in a high vaulted ceiling. They are made of creamy stone and have taken on a rosy color from the light filtering down through stained-glass windows. Yet all similarity to religious architecture stops there.


The enormous paintings hanging on the walls leave no doubt as to that. Pornography, some might call it. Erotic images, others would say. The lady simply uses the word ’masterpieces’.


In short, they are the chefs d’oeuvre of her sexual imagination. À growing host of fantasies have already been put on canvas solely for her pleasure. Whenever that particular kind of need strikes her, she simply designates several paintings to be brought to the Picture Room. Her selection on any given day depends completely on her whim, on which images among her collection most titillate her desire at that moment.


Now, she checks peremptorily on the proper execution of her orders, then strips off her outer clothes and strides over to the benches. She takes her place facing the door with the assurance of a queen taking her throne. Knowing his role by heart, the young man approaches, puts one knee, then two down onto the stone flags beneath his lady and waits.


She takes a moment to gaze at each of the images… The painting over the door shows a brown-haired girl in a bathtub… To the right, a curious scene before an oak tree… To the left, a variant of a medieval feast… And behind, instead of an altar, an enormous mirror.


She looks back at herself in the mirror and, with a satisfied half-smile on her lips, returns to face the image directly in front of her. Upon her command, the servant begins gently stroking, and her senses become enwrapped in the image of a young woman in a bathroom filled with steam…