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Temps de lecture estimé : 44 mn
09/05/06
Résumé:  En 1967, Edouard, un jeune étudiant en sciences, va faire un stage dans un atelier de bobinage de cinquante-deux femmes et quatre hommes. Il est logé chez une belle boulangère veuve, une amie du patron.
Critères:  fh fplusag vacances magasin fmast fellation cunnilingu fdanus fsodo yeuxbandés
Auteur : Phileras            Envoi mini-message

Série : Le jeune étudiant et les bobineuses de Dumarez

Chapitre 01
La boulangère et l'étudiant

Clin d’œil historique : L’histoire se déroule de juin à septembre 1967. Le Général de Gaulle est au pouvoir. L’homme va déjà dans l’espace, mais il n’est pas encore allé sur la lune. C’est le plein emploi, c’est à dire qu’il n’y a aucun problème pour trouver un travail, un job d’été ou un stage, quelque soit le niveau de formation. C’est le cas inverse qui est monnaie courante, les patrons ne trouvent pas d’employés. La majorité est à 21 ans. Les lycées ne sont pas encore mixtes et de nombreuses études sont interdites aux femmes qui viennent tout juste d’obtenir l’autorisation d’avoir un compte en banque. La discipline est de rigueur partout, du lycée à l’entreprise. Dans la plus part des cas, les hommes travaillent en complet veston et les femmes en jupe ou en robe (le pantalon leur est encore interdit). À cette date les méthodes « contraceptives » les plus courantes en France sont la méthode OGINO et la méthode des températures (aux Etats-Unis plus de cinq millions d’américaines sont déjà à la pilule). Pour les jeunes filles, un enfant peut être la conséquence malheureuse d’une aventure. L’abandon est autorisé par la loi, mais pas l’I.V.G. La publicité pour la contraception est interdite. C’est la raison pour laquelle de nombreuses jeunes femmes souhaitent avoir leur première aventure amoureuse avec celui qui deviendra leur mari, au cas où…. Le problème « des aventures » se pose beaucoup moins avec les femmes au delà de la trentaine (mariées ou non), et disparaît totalement après la quarantaine. Les méthodes contraceptives (dont la fameuse pilule et le stérilet) ne seront libéralisées qu’en décembre 1967 et l’I.V.G. une petite dizaine d’années plus tard. Les mœurs des jeunes, très libres dans les pays nordiques, anglo-saxons et d’Europe de l’est, ne seront bouleversées en France qu’un an plus tard, après les événements de mai-juin 1968.



••• L’arrivée à l’usine •••



Aujourd’hui, samedi 24 juin 1967, Edouard Ecorcier, étudiant de deuxième année à la faculté des sciences de Montpellier, vient de décrocher tous ses examens. Bien qu’ayant un peu plus de vingt ans, il n’a pas de voiture, ses économies ne lui permettent pas encore d’en acheter une.


Il est en route pour Aubenas en Ardèche en compagnie de sa mère qui lui a laissé le volant. Il doit faire un stage de cinq semaines dans l’entreprise Dumarez spécialisée dans le petit bobinage électrique de précision. Après l’avoir déposé et en avoir salué le patron, sa mère reprendra la voiture pour être de retour sur Montpellier avant la fin de l’après-midi.


Le trajet se passe sans histoire et beaucoup plus rapidement que prévu. L’usine, située sur la route qui relie Aubenas à Vals les Bains, est des plus faciles à trouver. Une fois la voiture garée dans la cour, Edouard et sa mère se rendent chez le gardien qui les conduit immédiatement dans le bureau de Monsieur Dimitri Dumarez, Directeur général de l’entreprise qui porte son nom. Son adjoint et ami Didier Dufour, Directeur technique, est à ses côtés. Ils sont tous les deux d’anciens compagnons de Résistance des parents d’Edouard.


L’accueil est des plus chaleureux. De nombreuses « santés » au whisky permettent de refaire en une heure toute l’histoire de la Résistance. Puis arrive le moment des adieux avec la mère d’Edouard. Dimitri lui annonce que son fils est dans de bonnes mains et que tout a été organisé pour lui : le stage, les repas, le logement et même des soirées. Avec son associé, ils vont faire d’Edouard un homme, un vrai et il recevra un salaire digne de ce nom.


Monsieur Dimitri Dumarez est en pleine forme, c’est un homme qui a le verbe haut. Il est accrédité, tout comme son associé Didier, d’une solide réputation de dur à l’effort, de baroudeur et de coureur de jupons. Il va présenter lui-même son entreprise à Edouard.



Dimitri s’aperçoit que son verre est vide et décide de s’en servir un petit dernier avant de poursuivre :



La première personne que présente Dimitri Dumarez à Edouard est Mademoiselle Patricia Parson : Chef du personnel et responsable administrative. Elle travaille dans un grand bureau vitré qui surplombe tout l’atelier de bobinage, ce qui lui permet d’avoir un œil sur tout. Habillée d’un tailleur gris fer plutôt austère, ses cheveux châtains clairs sont tirés et coiffés en chignon. De petites lunettes dissimulent partiellement ses yeux verts et lui donnent un regard à glacer le sang. Pour Edouard, cette « personne » possède l’élégance d’une porte de prison et la féminité d’une surveillante de pensionnat anglais des années 1900. Dimitri s’aperçoit du trouble d’Edouard. Il attend d’être sorti du bureau pour lui déclarer :



Après un rapide coup d’œil sur l’ensemble de l’établissement et quelques propos d’hommes à hommes sur les femmes, Dimitri se dirige vers son petit bureau d’études pour lui présenter la technicienne qui patronnera une partie de son stage :



Tatiana est une jeune femme blonde aux yeux bleus très pâles. Elle n’est absolument pas maquillée. Son visage respire la santé et surtout la franchise. Elle se tourne vers Edouard et lui déclare avec un plaisir non dissimulé :



Edouard est beaucoup plus rassuré par la tournure que prennent les évènements. La technicienne a l’air franchement sympathique, et puis elle a son âge. Il se voyait très mal travailler une journée entière avec cette Patricia Parson dont le nom lui a tout de suite fait penser à « prison » ou à « poison ». Les aiguilles du temps tournant plus vite qu’il n’y paraît, Dimitri prend son jeune protégé par l’épaule et lui dit :



Edouard monte avec ses bagages dans la voiture de Dimitri et les voilà partis. La conduite de Dimitri est un peu chaotique, le dernier verre de whisky commence à faire son effet. Heureusement le trajet est très court.



••• Le logement chez la boulangère •••



Arrivé devant une boulangerie, Dimitri gare sa voiture et déclare :



Dimitri frappe trois coups fermes sur la porte vitrée de la boulangerie. Une belle femme en grande blouse blanche, très souriante, leur ouvre la porte. Elle respire la féminité et la fraîcheur de vivre. Ses deux grosses tâches roses sur les joues, ses formes un peu rondes mais harmonieuses et son sourire très naturel lui donnent une allure très sensuelle :



Arrivé à l’étage, Dimitri s’affale dans un fauteuil et conseille à Edouard de s’asseoir. Sa tête commence à tourner. Un grand bol d’air lui ferait le plus grand bien. Quelques instants plus tard, la boulangère monte et s’adresse à Dimitri :



Dimitri présente à grands traits Edouard à Béatrice, la belle boulangère, puis sa tête commençant à trop tourner déclare :



Béatrice raccompagne Dimitri au rez-de-chaussée, puis remonte de la boulangerie avec un plateau tout plein de bonnes choses. Elle tutoie d’entrée Edouard et lui parle sur un ton très maternel :



Pendant tout le repas Béatrice parle. C’est la seule à parler. La mort de son mari artisan-boulanger il y a dix ans, son association avec une ancienne confiseuse pour faire une boulangerie-patisserie-confiserie digne de ce nom, la vie à Aubenas, la région, et tout, et tout, et tout…



Edouard écoute cette femme, presque ébloui. Ses yeux sont fixés sur son chemisier dont les deux derniers boutons ne sont pas attachés et laissent entrevoir une poitrine qui semble généreuse. Quand elle se lève, on peut deviner sous sa robe un peu trop serrée la silhouette de sa petite culotte. Ses fesses ont l’air bien rondes et bien appétissantes.


C’est avec une femme qui ressemble à Béatrice, qu’Edouard a découvert l’amour quand il avait quinze ans. Son père lui avait organisé, comme chaque année depuis sa première année de collège, un « stage découverte » d’été. Celui-là se passait chez un commerçant vendant des légumes sur les marchés. Tous les matins, l’homme se levait aux aurores pour faire ses achats aux halles et le soir, très fatigué, il se couchait tout de suite après le dîner. Son épouse beaucoup plus jeune que lui, attendait qu’il soit endormi pour venir rejoindre « son petit Edouard » et parfaire à son initiation. En six semaines, elle lui avait fait découvrir tellement de choses, même les plus coquines. « En amour il n’y a pas de limite pour le plaisir quand les deux sont d’accord » disait-elle. Pendant l’année scolaire qui a suivi, Edouard et son initiatrice avaient pu continuer à se voir discrètement un dimanche après-midi sur deux et passer ainsi de l’initiation au perfectionnement. Edouard sent qu’il pourrait revivre la même chose avec Béatrice. Il apprécie beaucoup cette belle boulangère, la douceur de sa voix, ses rondeurs, sa féminité, sa manière de marcher et peut-être un peu plus.


Le repas terminé Béatrice fait le tour du propriétaire avec Edouard. Le petit immeuble a exactement la taille de la boulangerie au rez-de-chaussée. Au premier un immense séjour, la cuisine et une terrasse qui donne par derrière. Au deuxième et dernier étage la chambre de Béatrice, la chambre de sa fille qu’Edouard va occuper, une petite chambre d’ami et une vaste salle de bains munie d’une baignoire en fonte très profonde. En redescendant dans la salle de séjour Béatrice se tourne vers Edouard et lui dit :



Pour Edouard la marche à pied lui permet de régler harmonieusement tous ses problèmes, les uns derrières les autres, à son rythme, comme il l’entend. Il commence par refaire le point sur son futur stage en usine. Le patron est sympa. Le travail doit être intéressant sur le plan technique et parmi les cinquante-deux femmes il y en a beaucoup qui sont loin d’être désagréables. Après tout l’âge n’est pas le point le plus fondamental en plein milieu de l’Ardèche. La gentillesse, l’intelligence, la beauté et le plaisir qu’elles peuvent donner sont aussi des choses appréciables. Qui plus est, cette Tatiana avec qui il doit travailler a sensiblement le même âge que lui et aime la marche à pied, que demander de plus.


Edouard est un doux rêveur. Il ne lui faut pas longtemps pour que son esprit fasse des digressions. Tatiana, ses cheveux blonds, ses yeux bleus, il ne lui manque que deux grandes nattes et quelques centimètres pour être comme la volleyeuse qu’il avait rencontré il y a trois ans dans un camp de jeunesse en Allemagne de l’Est. À première vue, on lui aurait donné le bon Dieu sans confession, mais à première vue seulement. Elle voulait tout le temps faire l’amour avec lui, mais toujours de la même façon, sur le ventre. Avec elle il n’y avait pas beaucoup de préliminaires, il fallait tout de suite passer aux choses sérieuses. Dès qu’elle était pénétrée, elle se caressait le clitoris, et une dizaine de minutes après elle jouissait, souvent bruyamment. Ensuite elle faisait tout pour qu’Edouard la rejoigne le plus rapidement possible, et c’est là qu’elle savait s’y prendre. Tout son corps musclé se mettait en action, même son sexe savait se resserrer pour que les sensations soient plus fortes. Le plaisir de son amant atteint, elle lui laissait un peu de répit, puis il fallait qu’il recommence. C’était le moment préféré d’Edouard. La deuxième fois, toujours en se caressant sur le ventre, elle se faisait sodomiser. Très lentement au début pour ne pas avoir mal, puis de plus en plus rapidement, presque violemment à la fin. Elle appréciait tout spécialement que le membre d’Edouard sorte de ses fesses pour y retourner aussitôt pendant que sa main s’affairait avec de plus en plus de vigueur sur son clitoris. Souvent c’est à cette occasion que leur plaisir arrivait en même temps. Mais tout ceci est de l’histoire ancienne et Tatiana n’est pas la jeune volleyeuse insatiable d’Allemagne de l’Est.


Puis tout d’un coup, Edouard replonge dans la réalité de son stage et pense à la chef du personnel, Patricia Parson : une anti-femme. Comment peut-on dégager une énergie aussi négative ? Et dire qu’il va passer un quart d’heure avec elle tous les jours. C’est à ses yeux le seul point noir de cette matinée.


Enfin il en revient à Béatrice. Elle lui plaît énormément. Il faut qu’il trouve rapidement un moyen de la séduire, sans prendre trop de risques et sans conséquences en cas d’échec : il va loger chez elle cinq semaines. Tout d’un coup, c’est l’inspiration, un léger sourire monte sur ses lèvres, un petit frisson de joie parcourt son corps, il vient de trouver une solution tellement simple et sans effets secondaires. Il va tout bonnement lui offrir un bouquet de fleurs et, quand elle demandera des explications, il lui répondra en toute simplicité qu’il avait envie de faire plaisir à une jolie femme, sans plus. Elle ne pourra pas rester indifférente et la balle sera dans le camp de la belle boulangère.


Edouard cherche un fleuriste et achète des fleurs en pot. C’est un cadeau moins violent que des fleurs coupées et cela lui laissera une plus grande possibilité de manœuvre. Pour un premier soir, c’est un pas suffisant. Sa promenade se termine et il se retrouve à son point de départ. En entrant dans la boulangerie, Edouard aperçoit l’associée de Béatrice et la salue :



La femme se penche, embrasse très affectueusement Edouard sur les deux joues et, tout comme l’avait fait Béatrice, se met à le tutoyer :



Edouard passe derrière la boutique et monte l’escalier. Il n’y a personne au premier. Comme il n’entend rigoureusement aucun bruit, il en déduit que sa logeuse a dû sortir faire des courses. Cela va lui permettre de prendre un bon bain en attendant qu’elle revienne. Edouard laisse ses chaussures dans l’entrée comme on le lui a demandé, pour ne pas abîmer le sol en briques appelées tomettes. Il pose le pot de fleurs sur la table avec les bonbons à la menthe et monte discrètement se déshabiller dans sa chambre. Edouard a toujours été discret, ses huit années de pension chez les Frères des Ecoles Chrétiennes lui ont appris à ne jamais trop se faire remarquer, ni en mal, ni en bien. Sa tranquillité était à ce pris.


Il ne lui faut que quelques secondes pour se mettre en tenue d’Adam et se retrouver devant la porte de la salle de bains qui est mal fermée. Edouard est comme d’habitude dans ses pensées. La maison pourrait s’écrouler qu’il mettrait un certain temps à s’en apercevoir. Il ouvre tranquillement la porte, fait un pas ou deux dans la pièce… et reste figé. Béatrice est là, elle s’est assoupie dans la baignoire et ne l’a pas entendu entrer.



••• Le scénario imprévu •••



Ce scénario Edouard ne l’avait pas du tout prévu, même pas entrevu. Béatrice est là, devant ses yeux, entièrement nue, encore plus désirable qu’il ne l’avait imaginée. Elle ne s’est pas encore lavée, l’eau est transparente. Edouard n’ose plus bouger, il n’ose même plus respirer. Les secondes qui s’écoulent semblent une éternité. Il faut qu’il quitte discrètement la pièce, sans faire de bruit pour ne pas la réveiller, après il improvisera. Il marche à reculons, se cogne dans la porte et tout bêtement pousse un petit cri, pas très fort, mais trop fort quand même. Béatrice se redresse en sursaut :



Edouard n’arrive pas à détourner ses yeux du corps de Béatrice qui, l’effet de surprise passé, est beaucoup plus détendue. Elle lui reparle avec sa voix habituelle, maternelle et très douce.



Edouard comme un zombie baisse la tête et découvre qu’il est dans un état d’excitation qui ne prête à aucune confusion. Son membre est dans un garde-à-vous sans faiblesse, presque douloureux. Il ne sait plus quoi répondre, ni où poser ses yeux.



Edouard reprend son souffle et dit :



Béatrice se lève, se saisit du peignoir que lui tend Edouard, l’enfile, le ferme complètement en serrant sa ceinture et sort de l’eau :



Béatrice se tourne vers Edouard, le prend par les épaules et l’embrasse sur la joue :



Edouard ne sait pas très exactement sur quel pied danser. Béatrice a pris l’incident du bon côté, mais de là à la séduire, il y a un pas qui semble important. Edouard prend son temps pour se laver, mettre des vêtements propres et descendre dans la pièce de séjour. Béatrice a déjà mis le couvert et les hors-d’œuvre sont présents sur la table.



Béatrice prend Edouard dans ses bras, le serre très fort et l’embrasse. Il sent sa poitrine généreuse et ferme contre lui. Il aurait envie de l’embrasser, de réfugier sa tête entre ses deux seins, mais ce n’est pas le moment. Pour la deuxième fois il lui est difficile de cacher son émotion physique. Béatrice s’en aperçoit, mais fait comme si de rien n’était. Le ton de sa voix, toujours très maternel ne change pas. Comme pour le repas de midi, c’est elle qui parle. Edouard la trouve de plus en plus attirante mais ne veut pas lui dire directement. Pour la séduire il faut lui parler, pour lui parler il faut être à côté d’elle :



Le reste du repas redevient l’apanage de Béatrice avec son large sourire, son charme et son corps toujours aussi désirable. Le repas terminé, Edouard se lève pour aider Béatrice à desservir la table, lui dit bonsoir et remonte dans sa chambre. Quelques minutes plus tard, après avoir tout rangé, Béatrice remonte à son tour, se dirige vers la salle de bains et passe une très grande robe de nuit en coton, légèrement décolletée et descendant jusqu’au mollet. Elle frappe à la porte d’Edouard :



Comme il fait assez chaud, Edouard dort tout nu avec le drap de dessus comme unique protection. Béatrice entre et se penche pour embrasser Edouard en bonne mère de famille. La vue de sa poitrine et de sa peau à travers le tissu déclenche sa troisième très grosse érection qu’il ne peut dissimuler et que cette fois elle ne peut plus ignorer. Après avoir embrassé Edouard, elle lui dit avec un petit air complice :



Edouard regarde Béatrice droit dans les yeux et rajoute avec une émotion certaine :




••• L’amante •••



Béatrice prend Edouard par la main. Il repense à tout ce qui vient de se passer depuis l’épisode de la salle de bains, il ne se savait pas aussi émotif dans de telles circonstances. En entrant dans la chambre il aperçoit un lit plutôt haut qui fait face à une belle armoire à glace. Béatrice enlève le dessus de lit d’un grand geste et retire délicatement sa robe de nuit qu’elle dépose sur une chaise :



Après quelques secondes d’hésitation, Béatrice se reprend :



Béatrice prend avec une grande douceur la tête d’Edouard dans ses mains et lui déclare avec un petit sourire malicieux :



Edouard quitte Béatrice avant de l’embrasser et descend quatre à quatre l’escalier qui conduit à la salle à manger et à la cuisine. Quelques secondes plus tard, il est de retour avec deux verres de rosé bien frais à la main. Béatrice est sur le lit, allongée sur le côté.



Les deux verres bus, Edouard les pose sur la table de nuit et s’allonge sur le lit face à Béatrice. Il pose sa main sur le creux de ses reins, sa peau lui paraît très douce. Il peut commencer à lui faire de longues caresses de ses épaules à ses cuisses.



Edouard enserre l’objet de son désir dans ses bras. Il peut maintenant caresser tout son dos, ses fesses et ses cuisses. Chacune de ses caresses fait résonner le corps de Béatrice.



Béatrice se tourne sur le ventre et écarte très légèrement ses cuisses. Ses deux globes fessiers sont magnifiquement mis en évidence. D’une main ferme Edouard les caresse, puis il descend lentement vers les zones plus intimes. Elles sont déjà très humides, Edouard est aux anges. Il s’adresse à Béatrice sur un ton un peu coquin :



Edouard passe une main sous Béatrice pour se saisir de cette poitrine qui l’a tant fait fantasmer. Avec l’autre main il caresse délicatement ses fesses et son entrecuisse. Chaque fois que sa main effleure son clitoris, tout le corps de Béatrice est saisi de petits frissons :



Edouard fait tournoyer lentement ses doigts à l’entrée de la grotte d’amour de sa « belle Béa », puis en fait rentrer très facilement un premier, un deuxième, puis un troisième et enfin le quatrième. Béatrice écarte un peu plus ses cuisses. Elle commence à être dans un état second :



Edouard commence à masser doucement le bouton d’amour de sa « belle Béa » avec son pouce. Les conséquences sur tout son corps se font sentir rapidement. Son bas-ventre, ses fesses, ses cuisses se contractent de plus en plus fort. Sa grotte d’amour se transforme en fontaine de plaisir et de douceur. Sa respiration se fait plus rapide, mais surtout plus saccadée. D’une petite voix suppliante, elle trouve la force de balbutier :



Puis vient enfin la délivrance tant attendue. Béatrice retient d’abord un premier cri, elle ne veut pas qu’on l’entende, mais elle se laisse aller tout de suite après avec un râle assez long mais discret, elle vient de jouir.



Béatrice se retourne sur le côté, prend le sexe de son jeune amant bien en main et commence à le masser délicatement. Edouard la regarde en caressant ses seins avec fermeté.



Béatrice regarde Edouard droit dans les yeux avec un sourire complice alors qu’il caresse ses fesses avec fermeté :



Edouard se lève et se dirige vers la salle de bains. Béatrice l’entend ouvrir la porte et lui demande :



Edouard rentre dans la chambre et s’assoit sur le lit à côté de Béatrice qui est déjà à genoux dans la position demandée. Il enduit son majeur avec la crème et le fait glisser doucement entre les fesses de Béatrice en passant sans s’arrêter sur sa petite rondelle :



Edouard commence à faire de petits cercles autour et sur la rondelle de Béatrice. Ses fesses sont parcourues par de petits tremblements. Il appuie un peu, mais sans forcer, son doigt commence à rentrer. Béatrice ne veut pas rester passive. Elle écarte un peu ses cuisses pour que le doigt puisse rentrer plus facilement et plus profondément.



Béatrice joue en rythme avec le doigt d’Edouard. Quand il rentre, elle s’ouvre au maximum, quand il sort, elle essaye de le retenir.



Edouard fait de grands cercles avec ses doigts. Béatrice est complètement détendue. Elle fait entièrement confiance à son jeune amant, elle va pouvoir accueillir son sexe jusqu’au plus profond de son corps. Edouard prend la main de Béatrice et la pose sur son membre qui est d’une rigidité sans faille :



Edouard se met à genoux et se positionne entre les fesses de Béatrice qui se contractent un petit peu. Il appuie sur la petite rondelle qui n’a pas eu le temps de se refermer, rien ne peut empêcher sa progression. Béatrice sent ce sexe bien ferme qui la pénètre en douceur au plus profond d’elle-même. Elle est tellement heureuse pour son jeune amant qui commence à faire lentement de grands allers-retours, très profonds, sans forcer.



Béatrice met sa main droite sous son bas-ventre et commence à faire rouler son clitoris entre deux doigts. C’est ce qu’elle préfère. Edouard remarque la dextérité de son amante à se donner du plaisir. Cela l’excite au plus haut point. Il sent qu’il peut faire comme avec son ancienne volleyeuse d’Allemagne de l’Est, faire des va-et-vient de plus en plus grands et de plus en plus violents. À chaque mouvement, comme il aimait le faire auparavant, il sort des fesses de Béatrice puis la pénètre à nouveau. Elle ne sent rien, son excitation est trop forte. Ses seins deviennent durs, ses fesses se crispent de plus en plus, son corps tout entier se raidit. Elle commence à râler. Elle ne va plus tenir très longtemps, et Edouard non plus. Soudain, son corps ne se maîtrise plus, elle ne sent plus son sexe, il ne fait que couler. Elle ne peut retenir un premier « n’arrête pas », pas très fort, suivi d’un deuxième beaucoup plus fort. Et puis tant pis si on l’entend. Edouard attendait ce moment, il peut s’abandonner. Avec ses mains il écarte au maximum les fesses de Béatrice, pour la pénétrer encore plus profond, au plus chaud de son corps et y délivrer tout son plaisir, là où il aime tellement le déposer. À l’instant précis où Béatrice ressent les tremblements de son amant et le plaisir qu’il lui inocule par grands jets dans son ventre, un spasme la parcourt, profond, puissant : elle vient de jouir en même temps que lui.


Edouard attend quelques instant puis se lève. Béatrice reste un moment de plus dans la même position, elle veut prolonger ce moment de folie qu’elle vient de vivre, « c’est vraiment beaucoup trop court » pense-t-elle. Edouard la regarde, elle lui paraît encore plus belle et plus désirable après avoir offert son corps. Comme tout à une fin Béatrice se lève, prend son jeune amant dans ses bras, l’embrasse dans le cou et lui dit avec le sourire d’une femme dans la plénitude de ses moyens :



Béatrice et Edouard se dirigent ensemble vers la salle de bains :



Edouard se rallonge sur le lit très satisfait. Béatrice est exactement le genre de femme qu’il lui fallait. Dimitri lui avait dit qu’il serait bichonné, il le sera encore plus. Il a une amante dès le premier jour qui fait l’amour avec passion. Que demander de plus. Son esprit est soudain réveillé par la voix de Béatrice qui sort de la salle de bains :



Edouard prend tout son temps pour se doucher, il aime quand l’eau chaude coule en abondance, c’est particulièrement relaxant. Béatrice lui a préparé un grand peignoir et des chaussons, comme il fait chaud il n’a besoin de rien d’autre. Quand il descend dans la salle à manger, les gâteaux, les tartes et une glace à la vanille sont servis. Béatrice l’accueille avec un verre de rosé bien frais :



.

Edouard se rapproche de Béatrice, passe sa main sous son peignoir et caresse délicatement ses cuisses, puis ses fesses :



Edouard ouvre le peignoir de Béatrice et dépose un gros baiser sur chacun de ses seins :



La fin de la collation peut se passer de manière plus calme. Edouard parle de la journée de dimanche, de l’invitation à dîner chez Monsieur Dimitri Dumarez à laquelle Béatrice ne se rendra pas, car elle se lève trop tôt. Il lui confie sa déception de travailler sous le contrôle de Mademoiselle Parson qui lui semble une gardienne de prison. Pour Béatrice, cette femme qui est le numéro trois de l’usine se donne un air sévère et autoritaire, mais est beaucoup plus humaine en réalité. En fait, c’est une façade, tout du moins en partie. Diriger des femmes n’est pas une tâche facile. Dimitri ne tolérerait pas qu’elle soit injuste avec ses ouvrières. À ce propos, Béatrice annonce à Edouard sur un ton particulièrement réjoui, presque en riant :



Béatrice se lève et se dirige vers la cuisine pour chercher un supplément de glace. De retour elle relance la discussion :




••• La première nuit •••



Béatrice et Edouard remontent dans la chambre et se débarrassent de leurs peignoirs. Béatrice se glisse dans le lit et lui demande de le rejoindre. En réponse, il arrache le drap qui la recouvre et lui dit :



Edouard prend un foulard dans l’armoire et avec beaucoup de délicatesse bande les yeux de Béatrice qui est allongée sur le dos, un gros coussin sous la tête :



Pendant que Béatrice s’exécute, Edouard se met au pied du lit et glisse sa tête entre les cuisses de Béatrice qui n’a pas pu le voir venir :



Les parties intimes de Béatrice sont grandes ouvertes et s’offrent à la langue d’Edouard qui peut tout explorer, ses lèvres, son clitoris et sa grotte d’amour. Béatrice serre un peu ses cuisses contre la tête d’Edouard, mais pas trop fort pour ne pas lui faire mal. Elle ne parvient pas à cacher les petits tremblements qui parcourent son corps. Elle coule de plus en plus et Edouard boit presque goulûment son plaisir naissant. Elle a envie de râler, mais elle se retient. Quand Edouard sent que ses contractions sont trop fortes, il arrête les caresses avec sa langue de longues secondes, trop longues pour Béatrice, puis pour relancer son désir, il aspire son clitoris avec sa bouche et le pince avec ses lèvres. La sensation devient alors trop forte et Béatrice commence à soupirer, puis se ravise. Au bout d’un certain temps, beaucoup trop tôt pour Béatrice, sa grotte d’amour se transforme en fontaine abondante et onctueuse. Edouard s’en abreuve. La vague de plaisir n’est plus loin, Béatrice ne peut plus la retarder, mais le veut-elle vraiment ? Edouard sent les fesses de sa nouvelle amante se contracter à la folie, c’est le début d’un déchaînement de plaisirs qu’elle ne maîtrise pas. Ses râles se transforment en cris, elle aspire à une jouissance démesurée, la plus forte qu’elle n’ait jamais connue. Elle arrive avec violence, puis la passion s’apaise, les contractions de son corps se font plus faibles, et le calme revient. Edouard s’allonge à côté de Béatrice et lui enlève son bandeau :



Béatrice s’allonge en travers et commence à lécher le sexe de son amant avec sa langue, goulûment, comme une sucette :



Béatrice se repositionne. Avec sa main Edouard peut lui caresser ses deux globes fessiers qu’il affectionne tout particulièrement. Sa peau douce et soyeuse est encore un peu humide. Une conséquence de la vague de plaisir qui vient de la submerger.


Béatrice met l’extrémité du sexe de son amant dans sa bouche. Elle l’aspire, le caresse avec ses lèvres et sa langue, et le mordille un peu avec ses dents. La manière dont Edouard lui caresse ses fesses et ses cuisses la renseigne sur la montée de son plaisir. Elle sait qu’elle peut encore prendre son temps. Le corps de son amant est toujours parfaitement détendu. Puis soudain, le temps passant, quand la main d’Edouard ne caresse plus, mais commence à serrer et à pincer, quand son souffle se fait plus rapide, quand les premières gouttes de plaisir apparaissent, elle sait que le moment fatidique arrive inexorablement. Puis c’est l’explosion, les longs jets qui arrivent sur la langue et dans la bouche. Elle ne s’est pas retirée pour ne pas rompre la moindre partie de ce plaisir tant attendu par son amant. Il lui en avait tant donné quelques instants auparavant.



Edouard donne une petite claque sur les fesses de Béatrice et poursuit :



Edouard dort sur le dos, Béatrice dort contre lui sur le ventre la tête sur son épaule. C’est la position préférée d’Edouard, il peut sentir la chaleur du corps de son amante, la douceur de ses seins contre son torse et surtout il peut laisser sa main sur ses fesses, son petit péché mignon. Après quelques minutes de silence, Béatrice lui chuchote à l’oreille :



Le réveil se met à sonner, comme toujours sans prévenir. Edouard sent le corps brûlant de Béatrice contre lui. Exactement dans la même position que quand ils se sont endormis :



Edouard met son amante sur le dos. Il a envie de l’embrasser sur tout son corps pour la préparer, pour que son plaisir soit encore plus fort tout à l’heure. Béatrice le coupe un peu dans sa préparation et lui dit :



Le corps de Béatrice est prêt, impatient, Edouard peut en prendre possession.



Les deux corps sont enlacés, Béatrice caresse la tête de son amant avec une infinie douceur. Pour elle le temps semble s’arrêter, pour Edouard aussi. Ce n’est plus un amour passion comme hier soir, mais un amour tendresse où chacun va puiser son propre plaisir dans le plaisir de l’autre. Béatrice sent que le plaisir de son amant va venir, elle veut le précéder de quelques secondes pour qu’il puisse la contempler pendant son orgasme, cet orgasme qu’elle veut lui offrir :



A cet instant précis, Edouard sait qu’il peut rejoindre sa « belle Béa », leur plaisir est partagé. Après des moments d’une telle intensité, c’est dur de se lever, mais la boulangerie n’attend pas. Une douchette vite prise, un petit-déjeuner que Béatrice n’a plus le temps de préparer, et il faut déjà descendre.




••• La boulangerie •••



Edouard descend le plateau petit-déjeuner. Il connaît bien l’ambiance des marchands de légumes, il va découvrir celle de la boulangerie. Pour accélérer le service, il propose de tenir la caisse. Béatrice accepte avec plaisir, la tâche lui en est grandement facilitée. La matinée se passe très vite, il n’y a aucun temps mort. Edouard est impressionné par le nombre de jeunes et de moins jeunes qui viennent acheter des bonbons et des confiseries de toutes sortes. Béatrice est toujours souriante, elle connaît tous ses clients. Le nombre de petits potins racontés sur les uns et sur les autres est impressionnant. Edouard est un peu jaloux quand un homme plus âgé qu’elle la baratine un peu trop. C’est vrai que les hommes de vingt à quarante ans sont peu nombreux. Ils sont allés dans les grandes villes industrielles de la vallée du Rhône. L’heure de la fin du service arrive, Béatrice est fatiguée, cela fait six heures qu’elle est debout sans s’asseoir :



Béatrice et Edouard remonte à l’appartement :



Béatrice se lève pour chercher le whisky et des glaçons. Elle pose le tout sur la table et s’effondre dans un fauteuil.



Béatrice et Edouard montent à l’étage supérieur, verre, bouteille et glaçons à la main. Edouard passe prendre son gros coussin dans la chambre qui aurait du être la sienne, puis rejoint Béatrice dans la sienne. Elle est déjà allongée toute habillée sur le lit, le grand coussin dans son dos et le verre de whisky posé sur sa table de nuit. Edouard la regarde, lui sourit, se déshabille et s’allonge à côté d’elle. Il lève son verre et lui dit :



Edouard fait le tour du lit, s’approche de Béatrice et lui dépose un gros bisou sur les lèvres. Béatrice essaye de transformer ce bisou en baiser, mais Edouard s’éclipse discrètement.



Béatrice s’assied sur le bord du lit, défait un à un les boutons de son chemisier puis l’enlève.



Béatrice enlève sa jupe, son collant puis regarde Edouard avec un regard doux mais un zest polisson :



La petite culotte vole dans la pièce, Edouard caresse les cuisses de Béatrice et lui dépose un chaste baiser sur son mont de Vénus, au plus bas de son ventre. Vient ensuite le tour du soutien-gorge :



Une des cuisses de Béatrice dans une main, le verre dans l’autre main, Edouard déguste lentement son whisky et demande à Béatrice :



Edouard est fatigué, mais Béatrice est épuisée. La petite sieste se prolonge pendant près de trois heures. C’est Béatrice qui se réveille en premier. Ce petit somme lui a permis de retrouver toute sa forme. Elle prend dans ses mains le sexe d’Edouard qui est encore un peu endormi et le réveille très vite. Béatrice se met à genoux sur Edouard, guide son sexe à l’entrée de sa chatte avec sa main et le fait rentrer très profondément. Edouard se sent bien, pour lui, c’est un réveil tout en bien-être. Béatrice prend tout en charge, pour une fois c’est elle l’actrice, elle semble apprécier tout particulièrement ce rôle.



Béatrice bouge le bas de son ventre avec des mouvements de plus en plus amples, elle reconnaît l’état d’excitation d’Edouard à la force avec laquelle il caresse ses cuisses. Au moment où elle se met à sentir que le moment ultime approche et que plus rien ne peut l’arrêter, elle se met à masser son clitoris avec sa main pour synchroniser les deux plaisirs :



Béatrice se redresse, son regard est dans le vague. Edouard prend un sein dans sa main et le serre très fort, peut être même trop fort. Les doigts de son autre main prennent sa cuisse en étau et laissent de longues traînées rouges. Béatrice devrait ressentir une douleur vive mais elle est comme anesthésiée par la vague de plaisir qui est sur le point de déferler et de la submerger. Son corps est pris de soubresauts incontrôlés, elle commence à râler de plus en plus fort sans vouloir se modérer. Quand arrive le moment où Edouard lâche par saccades dans son ventre les jets chauds et puissants de son plaisir, Béatrice pousse un grand cri, comme soulagée par cette jouissance qu’elle vient de recevoir. Elle regarde Edouard avec des yeux très doux, presque maternels, puis s’affale sur lui en blottissant sa tête dans son cou.



Après le plaisir, les obligations. Ce soir Edouard est invité à dîner chez Monsieur Dimitri Dumarez. À pied, il faut environ trois quarts d’heure pour aller chez lui. C’est un homme ponctuel, il n’aime pas attendre. Il est grand temps pour Edouard de se rhabiller et de prendre congé de Béatrice. Elle ne va pas rester toute seule bien longtemps, trois ou quatre heures tout au plus :



A suivre…