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Temps de lecture estimé : 50 mn
22/06/06
Résumé:  Édouard, jeune étudiant en sciences de 20 ans, fait un stage dans une usine de bobinage de 52 femmes et 4 hommes. Il loge chez une belle boulangère, devenue son amante. Sa première apparition dans l'atelier ne laisse pas les femmes indifférentes.
Critères:  fh fplusag collègues travail douche massage cunnilingu fdanus
Auteur : Phileras            Envoi mini-message

Série : Le jeune étudiant et les bobineuses de Dumarez

Chapitre 02
La contrôleuse sans interdit


Résumé de l’épisode précédent : Édouard, un jeune étudiant en sciences de vingt ans, vient passer cinq semaines de stage dans l’Ardèche à Aubenas, dans l’usine de bobinage de Monsieur Dimitri Dumarez qui emploie cinquante-deux femmes et quatre hommes.

Il est logé chez Béatrice Bompin, une amie du patron, une belle boulangère, veuve depuis plus de dix ans qui devient très rapidement son amante « attentionnée ». Il va travailler avec Tatiana Turkof, une technicienne en électricité, qui quitte l’établissement dans trois semaines. Il devra faire tous les jours un compte-rendu à la responsable administrative Mademoiselle Parson, une personne austère et plutôt antipathique dont le nom lui rappelle les mots « poison » et « prison ».



••• Le dîner chez les Dumarez •••

Monsieur Dimitri Dumarez, le patron de l’entreprise de bobinage qui porte son nom, habite une grande maison un peu à l’extérieur de la ville. Pour s’y rendre à pied, Édouard a mis quarante bonnes minutes. Comme c’est aujourd’hui dimanche, l’activité de la ville est sérieusement au ralenti. Toutes les boutiques sont fermées, il y a donc peu d’animation. Arrivé devant la grille d’entrée, Édouard appuie sur le bouton de la sonnerie, une sorte de corne de brume de marine se met en action avec un son particulièrement perçant et simultanément la petite porte de la grille s’ouvre automatiquement. La maison est au fond d’un grand jardin très arboré. L’allée qui permet d’y accéder fait une centaine de mètres de long. Au loin sur ce qui semble être une grande terrasse un groupe de personnes est réuni autour d’un apéritif.


Dimitri Dumarez est debout pour accueillir son invité :



Dimitri Dumarez se tourne ensuite vers une femme encore très jeune, assez mince, à la peau très mate, aux yeux marron clairs discrètement maquillés et aux longs cheveux noirs qui descendent jusqu’à la taille. Édouard remarque immédiatement le regard perçant de cette femme qui pétille de vitalité et d’intelligence. Son corps est superbement proportionné et sa poitrine très féminine est mise en valeur par un chemisier bien ajusté :



Sabine se tourne alors vers Édouard en lui faisant un très large sourire :



Édouard est très impressionné par cette femme à multiples facettes. Elle ne doit pas être très facile avec les hommes tant ses idées semblent arrêtées.


Tout le monde reprend sa place autour de la table de jardin et la discussion repart, essentiellement au sujet des femmes. Danielle, la femme de Dimitri lance une petite pointe à son époux à cette occasion :



Dimitri se tourne vers Édouard et repart dans de grandes considérations sur son séjour… et sur les femmes :



Dimitri jette ensuite un grand coup d’œil circulaire pour voir si son auditoire lui est tout acquis :



Mais le plus original de la bande est Antonin Acol dit « Monsieur Antoine », son nom de Résistance qu’il a gardé depuis. Il ne pouvait pas voir passer un jupon sans sauter dessus. Pendant la guerre il avait séduit la totalité des femmes allemandes venues surveiller l’usine. Monsieur Dumarez, avec un air complice et très souriant se tourne vers Édouard pour lui dire :



Tout d’un coup, Sabine, la fille adoptive de Monsieur Dumarez, intervient :



Pour Édouard la tournure que prend la discussion est une opportunité à ne pas rater :



Édouard veut enfoncer le clou pour renforcer les propos de Sabine :



La remarque d’Édouard clôturant les propos de Sabine fait repartir la discussion sur d’autres sujets beaucoup plus sérieux, en particulier le suivi et l’interprétation statistique des contrôles sur le matériel fabriqué dans l’usine. Sabine suit des cours par correspondance pour être gestionnaire de fabrication mais a des difficultés avec les maths. C’est pour Édouard le deuxième joker pour intervenir et se « placer », comme le lui aurait suggéré ses copains de fac à grands coups de coude dans les côtes.



La discussion se poursuit et madame Dumarez apporte un « repas grignotage » sur une petite table roulante. L’ambiance est des plus chaleureuses d’autant que le vin frais est à foison. La France, l’Europe et la planète ayant été refaites, il est bientôt l’heure de se séparer.



Édouard se fait un grand sourire à lui-même. Béatrice, ou plutôt sa belle Béa, est certainement en train de l’attendre et la demi-heure supplémentaire sera consacrée à autre chose qu’au sommeil. Monsieur Dumarez reprend la parole en moralisateur préventif :



Tout le monde se salue. Édouard suit Sabine vers sa voiture. Elle a une magnifique Caravelle Renault cabriolet : la voiture des sensations. Ce n’est pas qu’elle soit rapide, mais elle donne la sensation d’aller très vite. Le trajet se fait en quelques minutes. Édouard n’a pas le temps de jeter un petit coup d’œil inquisiteur sur les cuisses et les signes de féminité de son chauffeur qu’il faut déjà descendre.



Édouard se penche vers Sabine qui lui fait une quadruple bise, deux sur chaque joue :




••• Le retour chez Béatrice •••

Sabine redémarre et Édouard passe par la petite porte qui jouxte la boulangerie. Il monte au premier. Béatrice, vêtue d’une belle robe de chambre chinoise en soie, l’attend dans un grand fauteuil en écoutant de la musique :



Édouard prend Béatrice dans ses bras. Leurs deux bouches se retrouvent. Béatrice caresse avec passion la tête d’Édouard qui laisse aller ses mains dans le dos et le creux des reins. Pour elle c’est comme une redécouverte, elle a terriblement envie de faire l’amour, comme si elle ne l’avait pas revu depuis des mois. Béatrice se dessert un peu d’Édouard et lui dit :



Édouard déboutonne la robe de chambre de Béatrice qui s’assied sur ses genoux. Il peut facilement caresser tout son corps déjà brûlant de désir :



Béatrice se met à rougir et ne comprend pas pourquoi Édouard commence à être aussi inquisiteur, c’est peut-être la faute des apéritifs de Dimitri Dumarez.



Édouard commence par sourire puis, n’arrivant plus à garder son sérieux, éclate de rire :



Béatrice pousse un gros soupir et fait ensuite un immense sourire à Édouard, de soulagement de prime abord, puis plein de désir :



Édouard mange son gâteau d’une main et caresse alternativement les cuisses et la poitrine de Béatrice avec son autre main. Un dernier verre de rosé partagé et Béatrice se lève.



Béatrice est extrêmement surprise et fait un petit geste de recul. Elle n’a visiblement pas compris ce que voulait Édouard :



Édouard débarrasse les deux assiettes et les quelques couverts pour les mettre dans la cuisine. Il prend la petite couverture du canapé, la plie en deux et la pose sur le bulgomme de la table. Il prend ensuite deux chaises qu’il positionne à cinquante centimètres de la table et les écarte suffisamment pour pouvoir s’installer entre elles.



Béatrice prend Édouard dans ses bras et lui fait un très gros bisou dans le cou avant de lui déclarer avec un regard très confiant, très doux, presque maternel :



Béatrice joue le jeu sans poser de questions mais en souriant. Comme elle ne porte pas grand-chose sur elle, elle se déshabille en deux temps trois mouvements, sans l’aide d’Édouard. Elle s’allonge sur la table à plat dos et se met sans trop de difficultés dans la position souhaitée. Édouard la regarde faire en se déshabillant, il trouve la position très provocante, presque indécente. Il se glisse entre les jambes de Béatrice. Toutes ses parties intimes sont à portée de mains et de bouche. Il fait glisser son majeur le long des petites lèvres de Béatrice avant de le faire rentrer lentement en tournoyant jusqu’au fond de sa grotte d’amour. Une fois son doigt parfaitement lubrifié, Édouard le positionne sur la petite rondelle, porte d’entrée de la zone qu’il affectionne tout particulièrement. Le contact de ce doigt sur une partie si sensible provoque de petites contractions dans le bas du ventre de Béatrice :



Édouard appuie sans forcer sur la petite rondelle et son doigt s’enfonce lentement, profondément et avec facilité. Cette pénétration tout en douceur déclenche de petits tremblements dans les fesses, les cuisses, et une partie du bas ventre de Béatrice. Édouard aime sentir les vibrations qu’il déclenche dans ce corps en attente de plaisir. Cette femme qu’il désirait tant dès leur première rencontre s’offre maintenant complètement à lui, avec confiance, ferveur et érotisme. Son majeur frôle délicatement en tournoyant les parois intimes les plus profondes et les plus chaudes de Béatrice. En même temps, avec son pouce, il caresse doucement l’entrée de sa chatte qui se fait de plus en plus humide et dont les petites contractions sont déjà un premier signal d’impatience. Béatrice commence à regarder son amant de plus loin. Son visage est toujours très détendu.


Sans prévenir, Édouard fait rentrer son pouce d’un seul coup dans son puits d’amour. Béatrice attendait cet instant. Elle esquisse un léger sourire puis respire très profondément en poussant un petit râle de bonheur avant de se détendre. Les deux doigts d’Édouard peuvent presque se toucher. Ils ne sont séparés entre eux que par une cloison qui paraît si mince, si délicate mais si soyeuse. Une sensation mêlant chaleur, onctuosité et bien-être envahit Édouard.


Avec sa bouche, il se rapproche de ces parties qui n’ont plus d’intimes que le nom. Les coups de langues sur le clitoris de Béatrice ont des répercussions à travers tout son corps : ses cuisses sont prises de frissonnements, ses seins se dressent et appellent à la caresse, son regard s’éloigne vers un univers de douceur, de volupté et de plaisir. Pour augmenter les sensations, Édouard décide d’aspirer le clitoris avec sa bouche, de le sucer puis de le pincer plus fermement avec ses lèvres. La sensation d’abandon de Béatrice devient totale, elle commence à râler, doucement au début puis beaucoup plus bruyamment sur la fin, presque sans retenue.


Savoir son amante sur le dos, les yeux à mi-fermés, avec des râles qui se transforment en gémissements, entendre des propos incohérents dans lesquels il peut discerner : « Amour, chéri, continue… » a pour effet d’exciter Édouard au plus haut point. À cet acte où corps et imaginaire tendent à ne faire plus qu’un, Béatrice ajoute des émotions et des sentiments. Si Édouard continue à ce rythme-là, Béatrice ne pourra plus contenir son plaisir. Il faut qu’il calme le jeu, et il tente de le faire. Sa bouche quitte le clitoris de son amante pour aller vers le bas de son ventre, vers son nombril, et enfin vers ses seins qui ne demandent qu’à être mordillés. Mais c’est déjà bien trop tard pour la faire patienter, son excitation est beaucoup trop forte.


Par derrière, la petite rondelle de Béatrice s’ouvre de plus en plus. Édouard pense qu’il pourrait introduire facilement deux doigts et peut-être même trois après les avoir intimement lubrifiés. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Il positionne ses trois doigts serrés en triangle à l’entrée de la petite rondelle de Béatrice et fait alterner, avec beaucoup de délicatesse, de petites pressions et des massages en cercles décontractant. Béatrice réagit en s’ouvrant de plus en plus aux doigts délicieusement inquisiteurs de son amant. Quelques instants plus tard, dans cette zone des plaisirs qu’on dit interdits, les trois doigts parviennent à leur fin, profondément et en douceur :



Édouard remet sa tête entre les cuisses de Béatrice et fait glisser sa langue très lentement et très langoureusement tout le long de ses grandes lèvres. Béatrice ne cherche plus à résister ou à prolonger une attente. La langue d’Édouard fait alterner pénétration délicate mais profonde de sa chatte et caresses appuyées sur son clitoris. Pendant ce temps les doigts d’Édouard font des va-et-vient de plus en plus rapides mais surtout de plus en plus profonds entre les fesses de Béatrice. Avec sa main restée disponible, Édouard fait rouler alternativement le bout de chaque sein entre deux doigts, il veut faire participer toutes les parties sensibles du corps de Béatrice à cette montée au plaisir.


Pour Béatrice les sensations deviennent trop fortes, beaucoup trop fortes. Elle ne fait que mouiller, d’une manière presque impudique, mais avec tant d’onctuosité. Son corps ne sait plus où aller, d’un côté il demande en suppliant la délivrance finale, d’un autre côté il aimerait aller plus loin dans le rêve et que les caresses se prolongent. Quand Édouard commence à mordiller son clitoris tout d’abord avec ses lèvres, puis pour finir très délicatement du bout des dents, toutes les digues de Béatrice cèdent et les flots contenus peuvent enfin tout submerger sur leur passage. Une vague de convulsions déferle dans ce corps qu’elle ne peut, mais surtout ne veut pas maîtriser. Béatrice s’abandonne complètement à Édouard, son corps est en eau.


Édouard se relève, fait deux petits suçons sur les seins fièrement dressés de son amante pendant que, petit à petit, Béatrice reprend ses esprits :



Béatrice met ses jambes sur les épaules d’Édouard qui la pénètre violemment et se déchaîne dans sa chatte. Il empoigne ses cuisses avec forces, les presse, les serre et les pince. Ses doigts laissent de grandes traînées rouges sur la peau.



Les mains d’Édouard quittent les cuisses de Béatrice pour se saisir de ses seins avec violence. Béatrice ne dit rien, elle regarde son amant qui pense la violer mais ne lui fait qu’un amour effréné, brutal, presque bestial, un amour qu’elle ne subit pas mais qu’elle désire dans le plus profond de son corps. Jamais elle n’a excité un homme comme cela, un homme dont le corps se déchaîne dans son propre corps, sans retenue, sans limite. Jamais un homme ne lui avait dit qu’il voulait la faire souffrir pour lui donner et se donner du plaisir. Béatrice sent qu’elle a besoin de jouir une deuxième fois, avec sauvagerie, mais en même temps que son amant. Sa poitrine passe par tous les rouges. Édouard martyrise ses tétons mais tout son corps est comme anesthésié par le désir, par l’excitation, et parce qu’elle est très femme et qu’elle enflamme son jeune amant.


Édouard est rentré dans un monde où la violence et le désir se côtoient. Il ne vocifère pas, mais il aurait envie de le faire, cette femme est une sorcière pour lui, comment peut-elle le mettre dans un tel état. Il fait des mouvements frénétiques dans le ventre de son amante. À chaque fois cela exerce une violente pression sur son clitoris qui redevient d’une sensibilité explosive :



Avec une main Béatrice s’insinue dans la raie des fesses d’Édouard et lui caresse à son tour sa rondelle intime.



L’effet sur Édouard est immédiat, bien avant que Béatrice n’ait eu le temps de faire pénétrer son doigt, tout son corps se contracte et de longs jets chauds de plaisir se répandent dans le ventre de son amante. Au moment où Béatrice les ressent, une deuxième vague de plaisir la submerge, beaucoup plus puissante que la première, à l’image de la violence de celle de son amant. Édouard s’effondre sur le ventre de Béatrice et reste de longs instants sans bouger, en embrassant ses épaules :



Édouard est épuisé. C’est la première fois de sa vie qu’il a fait l’amour avec une telle violence. Il faut qu’il retrouve des forces, demain c’est son premier jour à l’usine et son stage doit être un « sans faute ». Béatrice s’approche de la cage d’escalier et lance à Édouard :



La douchette relaxante lui fait du bien et il ne lui faut pas longtemps pour se retrouver allongé dans le lit avec Béatrice à son côté :



Comme la nuit précédente, Édouard dort sur le dos, la tête sur un gros coussin, avec Béatrice blottie contre lui la tête sur son épaule. Dans cette position Édouard peut sentir la chaleur du corps de son amante, la douceur de ses seins contre son torse et surtout il peut laisser sa main sur ses fesses, le petit péché mignon dont il aura beaucoup de mal à se défaire.



À six heures très précises le gros réveil matin à répétition lance ses premières sonneries. Le son en est particulièrement désagréable mais il est fait pour cela. Béatrice fait une grosse bise dans le cou d’Édouard et se lève :



En moins de vingt minutes, Béatrice est fin prête. Elle libère la salle de bains et descend au premier préparer le petit déjeuner. Édouard toujours à moitié endormi se lève très difficilement mais la douchette un peu fraîche fait rapidement son effet. Il s’habille avec son costume d’été, met sa cravate et descend dans la salle à manger. Béatrice a tout préparé, le petit déjeuner l’attend. En le voyant arriver, Béatrice se met à rire :



Béatrice sert Édouard qu’il ne faut visiblement pas brusquer sous peine de bêtises : le bol ne demande qu’à se renverser et la confiture qu’à aller sur la table. À sept heures Béatrice se lève et dit à Édouard :



Béatrice descend son petit escalier quatre à quatre et Édouard ne tarde pas à en faire de même. Il préfère arriver en avance pour son premier jour de travail.



••• Vers l’usine •••

Pendant le trajet qui mène à l’usine, Édouard remet en place toutes les idées qu’il a dans sa tête. Il repense à tous les conseils qu’on lui a déjà donnés. Le primordial, c’est le travail bien fait. Tatiana, la jeune technicienne avec qui il va travailler semble sérieuse, compétente et, ce qui ne gâche rien, sportive et plutôt bien physiquement. Tout cela doit grandement contribuer à rendre son travail agréable. Mais que va-t-il se passer quand elle sera partie ?


Sabine Sudra, la fille adoptive du patron, la belle brune aux cheveux noirs qui descendent jusqu’à la taille, Édouard en ferait bien une petite amie. Pour l’instant, l’affaire ne semble pas trop mal engagée, les petits cours de maths particuliers qu’il va lui donner demain vont certainement faciliter sa tâche, mais comme le dit le proverbe : « Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».


Le seul problème qui n’en est pas réellement un, c’est Mademoiselle Parson qu’Édouard a de plus en plus tendance à surnommer « Miss Prison » dans sa tête. Concrètement il ne va la rencontrer qu’un quart d’heure par jour, ce n’est donc pas un drame.


Les fameuses bobineuses, qui sont-elles ? Une usine où il n’y a que des femmes, pour Édouard c’est une vaste zone inconnue. La solution provisoire : rester neutre et courtois, et ne laisser paraître aucun sentiment autre que la convivialité et la compétence.


En arrivant à l’usine Édouard se dirige directement vers le bureau de Monsieur Dumarez qui l’attend en compagnie d’un homme de son âge :



Monsieur Antoine, de son vrai nom Antonin Acol, et Dimitri Dumarez se regardent avec l’air complice de deux jeunes collégiens venant de faire une bonne blague :




••• Monsieur Antoine •••

En entrant dans l’atelier Édouard remarque que toutes les femmes sont en long tablier gris et qu’elles semblent ne pas porter grand-chose en dessous, un peu comme à l’hôpital. Monsieur Antoine lui en donne l’explication :



Monsieur Antoine se dirige en premier vers un groupe de deux femmes :



Monsieur Antoine ne prête pas attention à ces remarques et poursuit la visite de l’atelier en présentant Édouard plus superficiellement aux autres employées. Ils arrivent au bureau de Sabine Sudra, la fille adoptive de Monsieur Dumarez, qui fait d’entrée une grosse bise à Édouard :



En passant devant un petit bureau de contrôle, une femme très féminine au visage souriant se lève. Les deux derniers boutons de son grand tablier sont défaits, ce qui laisse deviner qu’elle ne porte pas de soutien-gorge et que sa poitrine est libre de ses mouvements :



Madame Contra se tourne alors vers Édouard avec des gestes très étudiés. Par un jeu discret d’épaule, elle augmente légèrement l’échancrure de son tablier. Édouard peut alors constater de visu que cette femme a une poitrine pleine de promesses qui n’a rien à envier à celles des autres femmes, même beaucoup plus jeunes. Elle lui fait un large sourire très sensuel, et avec un regard quelque peu conquérant lui dit :



En s’éloignant du bureau de contrôle, Monsieur Antoine déclare à Édouard :



La visite de l’atelier terminée, Monsieur Antoine montre le bâtiment des douches-vestiaires :



Monsieur Antoine part chercher une grande blouse blanche de travail et la donne à Édouard avec la clé de son vestiaire.



Il ne faut que quelques secondes à Édouard pour se mettre en tenue réglementaire de travail. Monsieur Antoine clôt la visite en lui disant :




••• Le travail commence •••

Monsieur Antoine et Édouard se séparent en se serrant la main. Après cette visite sommaire des lieux, Édouard se dirige vers le bureau de sa « Miss Prison » qui va lui fixer les règles du jeu. Une fois arrivé, Édouard frappe trois petits coups :



« Quelle vieille toupie prétentieuse ! » pense immédiatement Édouard dans sa tête.



Édouard a envie de poser ses marques avec cette femme qui, si elle poursuit dans cette voie, ne va pas tarder à lui parler des bienfaits du couvent. Il décide de faire allusion à ses relations avec le patron et à leurs premières discussions à bâtons rompus :



Édouard est sur le point de quitter le bureau de « Miss Prison » quand il se retourne et rajoute :



Édouard est maintenant certain d’une chose en sortant de chez « Miss Prison », c’est une femme qu’il faut coincer et remettre à sa place en permanence. Il faudrait qu’elle apprenne à sourire et à parler sur un ton moins sec pour que tout aille mieux, beaucoup mieux.


Édouard se dirige à l’autre extrémité de l’usine, au bureau d’études pour rejoindre Tatiana Turkof, la technicienne en électricité responsable de son stage. Il frappe et c’est Dimitri Dumarez qui lui ouvre la porte en grand patron, et l’accueille.



« La cafteuse », se met à penser aussitôt Édouard, exactement comme les surveillantes de lycée.




Monsieur Dumarez propose ensuite de se mettre autour de la grande table de travail et de rentrer dans le vif du sujet. La réunion dure beaucoup plus longtemps qu’Édouard ne l’avait prévu. Didier Dufour, l’associé de Monsieur Dumarez puis Monsieur Antoine viennent y participer. À midi, le sujet est loin d’être épuisé. Tatiana fait livrer des sandwiches, une salade de fruits et de l’eau minérale fraîche. Ce n’est que vers cinq heures bien sonnées que la réunion se termine enfin, et encore Monsieur Dumarez garde Édouard seul, en tête-à-tête, une petite demi-heure de plus. Le travail à faire est considérable. Ce n’est pas le stage de tout repos auquel Édouard s’attendait. Mais il n’en sera que plus intéressant.



••• La première douche •••

Après avoir salué Monsieur Dumarez, Édouard se dirige vers les vestiaires. Une bonne douche, bien puissante, va le remettre en forme. Sur le trajet il est abordé par Madame Contra, la responsable du contrôle que Monsieur Antoine lui avait présentée ce matin :



Édouard ne s’attendait pas à une attaque aussi rapide, mais somme toute originale. S’il refuse, il va passer pour un grand timide ou un goujat. S’il accepte tout de suite il n’en maîtrisera peut-être pas toutes les conséquences. De plus, Béatrice l’attend dans deux heures au plus tard ce qui lui laisse à peine plus d’une heure et demie :



Édouard n’avait pas pensé à cet argument. Cette femme a beaucoup plus à perdre que lui si ce petit massage venait à être dévoilé :



Madame Contra regarde Édouard avec un sourire quelque peu coquin et lui répond du tac au tac :



Édouard est aux anges et ne peut s’empêcher de rire pour lui déclarer sur un ton qui se voudrait solennel :



Et c’est en toute décontraction qu’elle lui répond :



Édouard se dirige vers son vestiaire. Arrivé sur place il découvre effectivement la petite porte en question. Il l’ouvre et peut constater de visu qu’en dehors des périodes de livraison la visite d’une bobineuse peut se faire en toute discrétion. Madame Contra n’est plus bien loin. Elle est toujours vêtue de sa grande blouse grise de travail et de ses chaussures de sécurité. Arrivé sur le pas de la porte elle demande à Édouard :



Sans aucune hésitation, Madame Contra se dirige vers le vestiaire particulier d’Édouard. Comme il n’y en a que deux, c’est forcément celui que n’utilise pas Monsieur Antoine :



Édouard ouvre son vestiaire dans lequel il a déposé ses vêtements en vitesse ce matin. Il est tout en longueur. Dans la première partie, une grande armoire en bois blanc, une grande table en bois délavé massif, une chaise et un tabouret métalliques. Dans la deuxième partie, séparée par une cloison, un bac à douche entièrement maçonné qui semble démesuré. On doit y tenir facilement à trois ou à quatre. Au-dessus une énorme pomme de douche, celle qui permet d’avoir des cascades d’eau sur le corps. À côté, une petite douchette complémentaire pour se rincer partout et plus en douceur.



Édouard apprécie tout particulièrement cette femme qui décrit tout à demi-mot sans jamais prononcer les mots fatidiques : amour ou aimer. Édouard enlève sa blouse et l’accroche à un porte-manteau. Il s’assied ensuite sur la chaise en fer et fixe Madame Contra dans les yeux :



Édouard marque un petit geste de recul, presque imperceptible, mais que Madame Contra repère instantanément :



Édouard fixe à nouveau Claire Contra dans les yeux et lui dit :



Claire défait lentement les boutons de sa blouse en commençant par le haut. Comme le pensait Édouard ce matin, elle ne porte pas de soutien-gorge. Petit à petit sa poitrine se devine puis se découvre. Le dernier bouton défait, Claire retire avec beaucoup de sensualité sa blouse. La beauté de ses seins surprend Édouard qui pousse un « oh » plus qu’admiratif. Elle se rapproche d’Édouard, se penche vers lui et lui dit à voix basse, comme pour accentuer leur intimité naissante :



Claire se recule et enlève la dernière pièce de vêtement qui lui reste : une magnifique petite culotte en dentelle bleue nuit. Édouard se lève, prend Claire désormais toute nue dans ses bras et lui déclare :



Claire regarde Édouard dans les yeux, visiblement elle ne s’attendait ni à ce compliment, ni à la tournure que prend la situation. Deux petites larmes, qu’elle sèche immédiatement, coulent le long de ses joues :



Édouard reprend Claire dans ses bras. Il sent la fermeté de ses seins sur son torse. Il commence par l’embrasser dans le cou, puis avec sa main part goulûment à l’exploration de toutes les parties accessibles de son corps :



Édouard qui est torse nu et donc en partie habillé fait une grosse bise sur la main de Claire et se débarrasse de ses derniers vêtements. Claire ne perd pas une miette du spectacle. Il lui demande de se mettre à côté de lui, de rester debout et de mettre un pied sur la chaise. Pendant quelques instants il profite du spectacle puis, en prenant son temps, il se met à genoux devant elle et lui dit :



La respiration de claire se fait déjà un peu plus forte. Édouard caresse délicatement avec ses mains le bas du dos, les fesses et les cuisses de la femme qu’il est en train de conquérir. Avec sa bouche il part du bas de son ventre pour descendre lentement, très lentement, vers des parties beaucoup plus tendres où la peau est si douce et si soyeuse : l’intérieur intime de ses cuisses. Il donne en passant quelques petits coups de langue sur le clitoris de Claire puis très doucement commence à faire la connaissance, avec sa langue, de l’entrée de sa grotte d’amour.


Claire prend la tête d’Édouard dans ses mains. Elle caresse ses joues, ses cheveux et sa nuque.



Au fur et à mesure de la montée de l’excitation de Claire, Édouard caresse sa poitrine, ses fesses et ses cuisses avec de plus en plus de vigueur. Claire se met à râler. Édouard se relève et lui demande :



Pendant qu’ils s’embrassent, Édouard masse du bout des doigts le clitoris de Claire, très délicatement au début, puis en insistant de plus en plus au fur et à mesure. Quelques petites incursions de ses doigts dans la grotte d’amour de Claire permettent de mesurer l’étendue du désir.



L’extrémité des seins de Claire devient de plus en plus réactive et de plus en plus dure. Sa tête part en arrière puis se reblottit dans le cou d’Édouard. Édouard apprécie le corps de cette femme qui se contracte, le bas de son ventre qui durcit et la chair de poule qui apparaît sur ses fesses quand il les effleure avec ses doigts :



La langue de Claire part langoureusement à la rencontre de la langue d’Édouard. Elle voulait donner du plaisir à un jeune stagiaire et c’est elle qui en reçoit au-delà de ce qu’elle imaginait. Une fois son corps plus détendu, elle repose sa jambe par terre, Édouard s’assied sur la chaise et la fait asseoir sur ses genoux, comme pour inverser les rôles. Claire passe ses deux bras autour du cou d’Édouard, il la regarde droit dans les yeux et lui dit avec un sourire narquois mais plein de fraîcheur :



Claire, un peu gênée, recule un peu sa tête avant de lui répondre :



Édouard se penche sur Claire pour embrasser le bout de ses seins et les mordiller délicatement du bout de ses dents avant de lui dire :



Édouard fait un dernier gros baiser dans le cou de Claire et l’invite à se lever :



Claire se met à rire franchement et, dans les premières secondes, a du mal à retrouver son souffle :



Édouard apprécie beaucoup cette situation où l’on passe en quelques secondes d’un érotisme plus que chaud à une plaisanterie d’étudiant. Il poursuit sur un ton plus sérieux :



En entendant cette phrase, Claire redevient extrêmement sérieuse :



Édouard installe la chaise sous la douche, s’assied et ouvre le robinet d’eau :



Claire s’approche d’Édouard et regarde l’eau qui coule à seaux. Elle n’a pas pris de bonnet pour protéger ses cheveux, mais tant pis :



L’excitation rend le regard de Claire un peu triste. Elle prend la tête de son amant dans ses mains, l’embrasse et met tout son corps en action pour faire monter lentement le plaisir d’Édouard dont visiblement l’esprit prend son envol petit à petit. Claire fait très sensuellement un petit massage du torse d’Édouard avec ses seins dont les extrémités sont à la fois dures et sensuelles. Le bas de son ventre frotte le bas du ventre d’Édouard. L’entrée de sa chatte se contracte doucement, aspirant inexorablement en elle le sexe d’Édouard avant de le relâcher. L’eau chaude qui coule avec abondance multiplie les sensations. Avec ses mains Édouard caresse amplement les cuisses, les fesses et le creux des reins de cette femme dont il prend possession du corps. Il rentre dans une sorte de torpeur, le temps semble presque s’arrêter. Il revient à lui quand le corps de son amante est pris de petits tremblements, que ses cuisses deviennent presque dures et qu’elle lui dit à l’oreille avec une petite voix timide, presque coupable :



Édouard serre alors Claire très fort dans ses bras et fait pénétrer avec force son sexe au plus profond de son ventre pour y délivrer ses grands jets de plaisir. Claire sent cette liqueur la remplir, elle est en train de faire jouir son jeune amant. Elle ne voudrait pas que ce plaisir déclenche immédiatement le sien, elle veut voir le corps d’Édouard vibrer, elle veut l’entendre souffler, râler, hurler son plaisir, elle veut le voir jouir jusqu’au bout, jusqu’au moment où il va s’effondrer sur son épaule, en l’embrassant une dernière fois dans le cou, en lui pinçant une dernière fois ses cuisses. Claire ne parvient pas à attendre le dernier soubresaut d’Édouard, elle explose littéralement sur lui. Les litres d’eau chaude qui tombent sur elle stimulent son orgasme en force et en durée. Elle se jette sur la bouche d’Édouard comme pour prolonger ce moment si intense mais si court. Elle voudrait que ces corps qui partagent leurs sensations les plus intimes ne se séparent jamais. Mais petit à petit tout le monde reprend ses esprits et arrive le temps des compliments et des remerciements :



Quelques instants plus tard, Claire rappelle Édouard sous la douche déluge :



Claire coupe l’eau de la douche, s’empare de savon et frotte avec ses mains tout le corps d’Édouard qui a retrouvé toute sa forme et lui pose beaucoup de questions :



Édouard aimerait en savoir un peu plus, par curiosité, sur Monsieur Antoine le très grand « dragueur » de jupons :



La douche terminée Édouard et Claire se rhabillent dans une ambiance de bonne humeur :



Édouard se prend quelques secondes de réflexion et fait une proposition à Claire :



Édouard referme son vestiaire à clés et se dirige avec Claire vers la sortie :




••• La journée se termine •••

Après être repassés au « vous », Claire et Édouard s’embrassent langoureusement une dernière fois avant de se séparer. Claire repasse par la porte de derrière pour ne pas être vue en compagnie d’Édouard et pour rester discrète. Édouard s’arrête chez le gardien pour téléphoner à Béatrice et la prévenir d’un retard de dix minutes environ. Le trajet à pied lui permet comme à son habitude de remettre ses idées en place et de reprendre des forces.


Une demi-heure plus tard, il arrive chez Béatrice qui l’accueille dans sa belle robe de chambre chinoise en soie. Édouard lui dit bonsoir en la prenant dans ses bras et l’embrasse avec beaucoup de fougue. Il s’installe ensuite dans le gros fauteuil et Béatrice vient le rejoindre en s’asseyant sur ses genoux. Avec son visage toujours aussi souriant, elle lui dit :



Édouard déboutonne la robe de chambre de Béatrice. Elle ne porte aucun sous-vêtement. Ses seins sont toujours aussi resplendissants et sa peau toujours aussi douce et aussi chaude :



À suivre …





••• A propos de ce texte •••






Cerise sur le gâteau, dans les relations hommes femmes, deux personnes peuvent se tutoyer dans l’intimité et se vouvoyer en public, ou l’un des deux vouvoyer l’autre, alors que l’autre le tutoie.