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Temps de lecture estimé : 20 mn
03/06/06
Résumé:  Exhib sur une plage et suite...
Critères:  fh fhhh couplus boitenuit voir préservati pénétratio
Auteur : Pierre Favric  (Couple, la trentaine, adepte d'exhib.)      

Série : Bénédicte et Pierre

Chapitre 03
La plage (Chapitre 3)

Sur cette plage de naturiste que nous découvrions, Bénédicte et moi, adeptes d’exhibitionnisme et d’aventures piquantes, avons offert à un spectateur de hasard un discret spectacle de caresses, puis le garçon s’étant rapproché de nous, nous nous sommes masturbés tous les trois, Denis et moi éclaboussant de notre plaisir les seins et les cuisses de Bénédicte.


Très excités, et un peu frustrés de ne pouvoir nous lâcher devant les autres plagistes, nous avons suivi Denis chez lui.


Bénédicte m’a révélé à cette occasion une nouvelle facette de sa personnalité, et nous avons franchi dans nos jeux amoureux une étape inconnue ; Elle s’est donnée sans retenue à son nouvel amant, s’est pliée à ses désirs sans même s’occuper de ma présence, et j’ai bien senti que cet homme de cinquante et un ans exerçait sur ma compagne de trente cinq ans une attirance et un ascendant très forts ; C’est lui qui a dirigé notre après-midi, et elle lui est restée soumise.


Nous venons de quitter Denis, épuisés, hébétés, repus de jouissance et d’émotions, et je sens que notre «debriefing » ne sera pas habituel.


Nous avions prétexté pour prendre congé des amis à rejoindre, mais c’est tous les deux, seuls, que nous nous retrouvons à dîner à la maison.




… - …




Dîner froid, ambiance télé en fond. Nous sommes épuisés, tant d’émotions que de jouissance.


Bénédicte est souriante, naturelle, les yeux encore brillants. Nous échangeons, comme d’habitude, nos impressions, elle m’avoue en riant avoir encore quelque peu « mal aux fesses et aux cuisses » mais je sens une inhabituelle réticence de sa part à donner un avis clair sur Denis ; Elle confirme bien sur sa courtoisie, sa délicatesse, sa vigueur et même son tempérament « cochon », mais cela me semble un peu détaché, un peu « court » en quelque sorte.


Le silence s’impose de lui-même, et nous fixons notre attention sur un film quelconque, elle lovée dans mes bras, sur le canapé.

Une douche, pyjama, et au lit. Comme de coutume, elle s’endort dans mes bras. Nous sommes trop fatigués pour faire l’amour. Je garde les yeux fixés sur l’obscurité du plafond.


Je me réveille en sursaut. Le réveil m’annonce presque trois heures du matin. Béné entre dans la chambre :



Je décide alors de l’aider :



Elle se niche dans mes bras et s’endort. Je finis aussi par trouver le sommeil après un moment d’inquiétude mêlée d’une certaine excitation. Après tout, il nous est déjà arrivé au moins deux ou trois fois de la laisser passer une soirée seule avec un de ses amants, et elle m’a raconté en détail, et puis elle est toujours là…


Dès le lendemain, en fin de matinée, je compose le numéro de Denis après avoir ré-abordé ce sujet avec Bénédicte.

Il est ravi que nous souhaitions le revoir, timide, incrédule, puis plus que surpris lorsque je lui annonce :



Et je raccroche, la bouche sèche, les tempes bourdonnantes.

Bénédicte me paraît exceptionnellement fébrile, et une promenade suivie d’un repas léger ne dissipent pas cette curieuse gêne entre nous

Elle tente même de revenir :



Il est précisément 14 heures lorsque mon portable sonne.

Bénédicte est assise sur le canapé, je suis debout devant la baie vitrée, je lui tourne le dos :

Je tente d’imaginer les propos du garçon.



Puis Béné se contente de répondre laconiquement par oui et non. Il me semble que Denis parle beaucoup, et je devine le trouble de ma compagne, son étonnement parfois, une rougeur qui envahit ses joues, son nez qui se pince, signe évident d’une excitation grandissante.

J’en arrive à me demander s’il n’est pas entrain de lui raconter des cochonneries et si elle ne va pas se caresser devant moi en l’écoutant…

Mais non. Elle se contente d’être attentive, et ses réponses ne deviennent plus que des acquiescements.

Elle raccroche et reste silencieuse. Je la sens à la fois troublée et indécise. Mais je me tiens coït malgré une immense curiosité.


Elle me regarde, les yeux brillants et humides.



C’est bien la première fois que Bénédicte souhaite vivre une aventure à côté de moi.

Je sais que si lui refuse cette histoire, il va rester entre nous quelque chose d’inachevé. C’est moi qui l’ai transformée au grès de mes envies, et je dois la laisser elle aussi assumer quelques-uns uns de ses fantasmes. Et j’avoue être partagé entre crainte et désir assez équivoque de la voir vivre une situation dont je souhaite aussi profiter.


Elle tente de me rassurer, mais ma décision est prise :



Je digère lentement ce changement d’attitude. L’après-midi se traîne un peu en longueur. Je sens ma compagne absente, perdue dans ses pensées, malgré sa tendresse.

Dès 19 heures, elle s’enferme dans la salle de bain, pour réapparaître trois quarts d’heure plus tard.

Elle est comme de coutume somptueuse, jolie à croquer, sexy à réveiller un mort ; Chemisier jaune translucide échancré sur dessous de dentelle de la même couleur, si arachnéens qu’ils laissent deviner ses tétons et l’aréole sombre qui les entoure, mini-jupe noire évasée et escarpins noirs, les jambes nues.

Sans un mot, nous prenons la voiture et nous dirigeons vers le restaurant indiqué par Denis.


Le garçon nous attend, sourit et se lève pour nous accueillir. Bénédicte capte tous les regards mâles de la pièce.

Denis est un peu tendu –moi aussi- mais le dîner est délicieux et nos propos badins.

Ce n’est qu’au dessert, alors que Béné vient de s’absenter que le garçon tente une explication :



Silence gêné jusqu’au retour de Bénédicte. Le dessert et Denis règle l’addition. Nous sortons.

Une demi-heure de route dans la voiture de Denis qui a insisté pour être notre chauffeur.

Je suis seul à l’arrière et tente de me faire oublier. Je sens Denis tendu alors que Bénédicte me semble plutôt assez excitée, mais ne veut rien savoir de ce que nous avons décidé.


Nous entrons tous les trois sous le regard complice du gérant de la boite.

Je laisse Bénédicte et Denis derrière moi, et entre dans l’arène ;

L’intérieur est plutôt quelconque, lumières tamisées, grands sofas, fauteuils larges, piste de danse avec miroirs au sol… Du reste, des glaces, il y en a partout, au sol, aux murs et au plafond.


L’espace est divisé en plusieurs salles, et il y a, creusé dans le mur, des alcôves de la taille d’un lit, avec bien sur l’inévitable miroir de fond. Tout est fait pour voir et être vu sous tous les angles ; Ce qu’on appelle un « baisodrome »

Je vais m’installer dans un coin sombre, je laisse Bénédicte et Denis prendre leur temps et faire leur entrée. Je suis ce soir un homme seul, un voyeur… Je ne les connais pas.


Même dans la pénombre, l’arrivée de Béné ne passe pas inaperçue. Il n’y a pour l’instant que cinq couples présents, et seulement une jeune femme peut prétendre rivaliser avec ma compagne, mais elle porte une robe assez longue qui cache ses jambes.

Bénédicte semble intriguée, curieuse, réservée, mais ni choquée ni inquiète.

Elle sourit, accrochée au bras de son amant. Leur différence d’âge est évidente et contribue à l’intérêt qui leur est porté.

Je réalise encore une fois quels sont les regards portés sur elle et sur celui qui l’accompagne ; Les hommes pensent à la chance qu’a ce garçon… Et généralement le garçon, c’est moi, pensais-je avec un pincement au cœur.

Ils vont s’asseoir dans un sofa vaste comme une Cadillac, dans la pénombre, et un garçon leur apporte les cocktails qu’ils se sont vus offrir à l’entrée.


Béné croise mon regard, mais joue les inconnues. C’est convenu comme ça. Je veille et je mate.


Denis se lève, lui tend la main et l’emmène danser. Musique slow. Elle se blottit dans ses bras, la tête sur son épaule.

Il l’entraîne petit à petit sur la piste miroir. Un couple vient se joindre à eux. Autour, quelques hommes se rapprochent, regardant leurs pieds… Et pour cause ; Ils voient directement sous la jupe courte de ma compagne et de l’autre femme.


Je suis trop loin pour profiter du spectacle, mais j’imagine ; avec le soutien-gorge de dentelle jaune que je lui ai vu, se coordonne un minuscule slip de la même couleur, totalement transparent, vaporeux, qui révèle plutôt qu’il ne cache…

Denis pelote ostensiblement les fesses de sa cavalière, et je constate soudain qu’il lui a posé la main directement sur les fesses, remontant sa jupe, et expose à tous cet adorable petit cul à peine voilé.

Les hommes qui se rapprochent ont l’air de goûter au spectacle, mais des yeux seulement, enfin pour l’instant.

Béné s’abandonne contre le torse de Denis, s’abstrait des regards posés sur elle en fermant les yeux, et se laisse porter par la musique.


Du coup, l’autre couple s’enhardit, et le garçon soulève lui aussi la robe de sa compagne, dévoilant bas noirs et porte-jarretelles assorti.

Les autres couples restent timides et spectateurs, hormis l’un d’eux qui s’embrassent sagement, mais pratiquement tous les mecs sont sur ou autour de la piste, à part moi.

Bénédicte et son cavalier me sont entièrement masqués, et je dois changer de place ; Je monte sur la mezzanine qui mène au bar.

De haut, le spectacle est saisissant, et Bénédicte totalement indécente et excitante sur le miroir.


Soudain un homme se colle au dos de Bénédicte, posant ses mains sur ses hanches. Il semble échanger quelques mots avec Denis, mais se recule non sans avoir caressé les fesses de ma compagne impassible.

Cette situation est pour moi irréelle, assez frustrante, mais aussi très excitante.

J’aperçois un homme d’une cinquantaine d’année, debout le long de la piste, qui se masse ostensiblement le sexe à travers son pantalon en regardant Bénédicte et son amant. Tout ça commence à sentir le chaud, et je n’ose imaginer ce qu’a prévu Denis…


Bénédicte et Denis s’embrassent à pleine bouche… J’en reçois comme un coup de poing à l’estomac. Elle se donne à fond dans ce baiser, c’est visible, et Denis en profite pour lui empaumer énergiquement les fesses et les masser, les presser. Elle écrase son intimité sur la jambe de son partenaire et je ne sais si c’est lui qui lui imprime ce mouvement, ou si elle le fait d’elle-même, mais elle se masturbe sans équivoque sur la cuisse du garçon, les lèvres collées aux siennes.

Je l’imagine déjà trempée et ouverte, le bouton d’amour tendu…


Mais Denis semble désireux de ne pas brûler les étapes, ou peut être de ne pas allumer de façon irréversible les mâles présents, et entraîne Bénédicte vers leur place. Elle se love dans ses bras, et je les vois se parler à l’oreille. Je donnerai cher pour entendre. Elle semble confiante, acquiesce et lui sourit.


L’attention se porte sur le couple qui danse toujours, mais mon attention à moi reste fixée sur ma compagne.

Un autre couple, plus âgé, rejoint la piste, mais ils dansent sagement.

Denis parle toujours à l’oreille de Bénédicte, un bras autour de son cou, la main caressant sa cuisse nue, remontant jusqu’à la lisière de son intimité. Elle boit toujours ses paroles, et presque imperceptiblement, je constate qu’elle ouvre légèrement et lentement les jambes sous la caresse de son amant. La main de Denis glisse sous la jupe. Il doit du bout des doigts lui effleurer la motte, et les spectateurs les plus proches figent leur attention.

Je sens que Denis démarre un show que j’ai souvent vécu avec elle.


Leurs bouches se soudent, et Bénédicte s’ouvre progressivement à la caresse de son partenaire.

C’est maintenant la main entière du garçon qui s’est aventurée sous la jupe de Béné, et bouge sous le tissu.

Elle accompagne ce mouvement d’un discret roulement des hanches, semblant apprécier la caresse, sans se soucier apparemment des mateurs et du spectacle qu’elle offre.

Elle n’a pas un regard pour moi, et semble s’abandonner complètement aux désirs de son amant.

Il est évident que Denis la masturbe copieusement, et les spectateurs se font plus attentifs, se rapprochent du couple.

La pénombre ambiante ne dissimule plus le fait que la main de Denis s’est glissée dans le slip de Bénédicte, et si elle cache l’intimité de ma compagne, elle révèle à travers le tissu son mouvement circulaire et appuyé.

Béné est collée au garçon et ouvre les jambes sans plus aucune pudeur.

Mon sang bat à mes tempes, et une curieuse lourdeur m’envahit l’estomac, oppressante mais pas désagréable.

Un homme s’approche, s’assied aux cotés de Béné et pose la main sur sa cuisse.

Elle ne bronche pas, Denis n’intervient pas. Leurs bouches sont toujours soudées.

La main inquisitrice remonte vers la fourche déjà investie, palpant l’intérieur de la cuisse, mais d’un mouvement ferme, Denis l’écarte.

Insistante, cette main étrangère remonte vers le buste de Béné et empaume l’un après l’autre ses seins fermes, les palpe, les caresse.

Je me demande avec angoisse si le dessein de Denis est de la livrer en pâture à tous ces inconnus, mais cela signifierait aussi qu’elle est d’accord, et jamais nous n’avons vécu une telle situation.

Je sens que quelque chose m’échappe, bien que Béné m’ait assuré qu’il n’y avait entre nous rien de changé…

Et soudain Denis s’adresse au peloteur et aussitôt celui-ci retire sa main, semble acquiescer d’un sourire, s’écarte et reste coït. Je préfère… Je commence à croire que l’intention de notre nouvel ami est plus d’offrir un spectacle que d’y faire participer tous ces inconnus.


A nouveau il parle à l’oreille de Béné, tout en dégrafant les boutons de son chemisier… Et elle se laisse faire…

Bientôt il écarte les pans de son chemisier, révélant à tous ses seins superbes, comprimés dans la dentelle transparente.

Ma compagne, soumise et consentante, ferme les yeux, lovée tout contre Denis, la tète sur son épaule, visiblement prête à se laisser exhiber.

Le spectacle semble encourager un autre couple à se lâcher un peu, et le garçon pelote ostensiblement sa partenaire, sans toutefois oser encore la dénuder.

Pour les voyeurs présents, il est évident que la scène la plus attractive, c’est ma compagne à demi dénudée.

D’autant que le spectacle qu’elle offre est sans équivoque et terriblement érotique ; Chemisier ouvert, une jambe posée sur les genoux de Denis, cuisses écartées, jupe relevée, dans les bras de son amant, le dos appuyé à son torse, tête renversée sur son épaule, les yeux fermés, lèvres entrouvertes, elle s’offre aux regards de tous, et les mains du garçon, l’une pétrissant ses seins et l’autre glissée sous la fine dentelle de son slip qui se gonfle de mouvements masturbatoires bien visibles, attirent les regards comme un aimant.


J’avoue être au summum de l’excitation, et éprouver un plaisir pervers la voir à quelques mètres, publiquement exhibée, caressée et branlée devant moi et ces inconnus. Il me semble même par instants que ce n’est pas elle, que je ne suis que simple spectateur voyeur, mais c’est bien elle, et cela décuple mon plaisir.

Je suis un peu effrayé de ce que je ressens, tout en étant frustré et meurtri de la voir se conduire comme ça sans moi. Mais je me persuade que c’est pour moi et pour elle, pour nous deux qu’elle joue cette nouvelle pièce.


Je sens qu’elle surfe sur la crête du plaisir ; les déhanchements de son bassin et son visage pincé en sont les preuves. Denis l’accompagne dans la montée de son bonheur avec attention et délicatesse. Il me semble très maître de lui, très doux avec elle. Il dose sa caresse et retarde l’explosion imminente, la maintient entre plaisir et orgasme.


Bénédicte ne tarde pas à jouir sous les doigts de son amant, au vu et su de ses admirateurs. Je la vois s’arcbouter contre Denis, les cuisses parcourues de frémissement, une main crispée sur celle qui pelote ses seins, l’autre sur la cuisse de Denis.

Elle jouit en silence, longuement, tremblante, tétanisée, les yeux fermés, face à l’assistance.

Quelques spectateurs applaudissent, l’un d’eux se masturbe ostensiblement, sexe exhibé, et deux couples se caressent frénétiquement.


Béné revient lentement à la réalité, resserre ses jambes qu’elle replie sous ses fesses, tandis que Denis voile pudiquement sa somptueuse poitrine avec les pans du chemisier.

Elle parcourt du regard ceux qui l’entourent, semblant mesurer l’impact de son exhibition, et son regard croise enfin le mien, mi-amusé, mi-contrit.

Je ne peux que lui sourire, attendant une invite à me rapprocher qui ne vient pas. Je reste donc isolé.

Denis se penche à nouveau à son oreille, lui parle longuement. Elle semble enfin acquiescer, se penche sur lui, défait sa braguette, en extrait le sexe tendu, le caresse et le prend dans sa bouche.

La joue appuyée contre le ventre de son amant, elle le suce face à ses spectateurs.

A nouveau, son regard croise le mien, et j’y lis une extraordinaire lubricité, une perversité teintée d’excitation qui me bouleverse.


Personne ne tente de s’approcher d’eux, et cela m’étonne, mais l’autorité naturelle de Denis semble suffire. Il lui touche les hanches et les fesses, retroussant haut la jupe sur ses reins.

Une autre femme est elle aussi penchée sur son compagnon et lui administre la même privauté, tandis que le couple qui se caressait se masturbe maintenant mutuellement.

Ils sont quatre ou cinq hommes seuls à se masturber debout devant ces différents spectacles.


Soudain Denis repousse la tête de Bénédicte, l’écarte de lui, la relève, la place debout devant lui, glisse les mains sous sa jupe et la déculotte.

Consciencieusement, en homme responsable, il se revêt d’un préservatif, puis pose les mains sur les hanches de Bénédicte, la retourne, dos à lui, et l’invite à s’asseoir sur son sexe tendu.

Masquée par sa jupe, mais trahie par l’expression de son visage, Béné s’empale sur la queue de son amant, à nouveau face à ses admirateurs, et, bien assise sur les genoux de Denis, se redresse, s’appuie contre le torse du garçon, renverse la tète sur son épaule.

Denis ouvre à nouveau les pans de son chemisier, fait glisser le soutien-gorge, révèle les seins pleins aux tétons saillants, les masse vigoureusement, puis de son autre main soulève la jupe de sa maîtresse, dévoilant pour la première fois son coquillage imberbe, gonflé, fendu et ouvert, avalant la bite fichée jusqu’aux couilles.

Je suis un peu loin pour apercevoir son bouton d’amour, mais je le devine tendu.

La scène est d’une indécence totale, d’une crudité extrême, et je me sens au bord de la folie, tant bat mon cœur et le sang à mes tempes. Mes oreilles bourdonnent, et l’excitation que je croyais à son paroxysme augmente encore.


Je ne sais si j’entends ou vois Bénédicte gémir, la musique se mélangeant ou couvrant ses gémissements, mais je la sais dans un état d’intense plaisir, et connaissant l’effet des regards sur elle, je la devine proche de la folie elle aussi.

Elle me paraît n’attacher plus aucune importance au lieu ni à la situation, avoir perdu toute pudeur ou inhibition, et se rue vers son plaisir, danse sur le pieu qui la comble, vautrée sur son cavalier, cuisses grandes ouvertes, pieds à peine posés au sol.

Denis coince la jupe dans la ceinture, l’empêchant de retomber, et du bout du doigt, masturbe le clito tendu, malaxe les seins l’un après l’autre, pince et tire les tétons turgescents, imprimant à Bénédicte une véritable transe qui la mène droit à un orgasme qu’elle accueille en hurlant, couvrant la musique.


Elle reçoit sur les seins et le ventre quelques giclées du sperme de ses admirateurs se branlant frénétiquement devant elle, et reste un temps infini, pantelante, empalée, exposée, se relâchant progressivement dans les bras de son amant, la vulve suintante de la mouille qu’elle a déchargée sur le pieu qui lui perforait le ventre.

Un nouveau cri couvre la musique ; Une autre femme, caressée par son partenaire, seins dénudés, jupe retroussée dévoilant bas et porte- jarretelles noirs, sans slip, la chatte poilue, jouit elle aussi.


A l’autre bout de la pièce, un nouveau couple prend la relève et offre le spectacle ; La jeune femme brune, d’environ une trentaine d’année, assez jolie, vêtue court et sexy, assise sur un piano qui ne doit pas jouer souvent, se fait prendre vigoureusement, pratiquement debout, jupe retroussée, T-shirt relevé sur de superbes seins nus, par son compagnon qui s’est contenté d’ouvrir sa braguette.

Elle est communicative et bruyante, crie son plaisir sans pudeur, et c’est autour d’eux que se forme maintenant le cercle des voyeurs.


Mais je me sens trop distant et commotionné pour m’intéresser vraiment à eux, et je vois Bénédicte et Denis se lever, se diriger vers les toilettes, sous l’indifférence générale.

Je tente de m’intéresser à ce nouveau spectacle qui ne déclenche en moi pratiquement aucune réaction. Je suis anesthésié par celui que vient de m’offrir Bénédicte. Je voudrai qu’elle revienne, que nous partions. Je voudrai aussi la baiser, ici devant tous, pour la punir de s’être donnée à un autre… Tout cela s’entrechoque dans mon esprit embrumé.

Je me demande s’il est à nouveau en train de la prendre, là bas dans les toilettes, ou deux hommes les ont suivis.

Mais non. Ils reviennent tous les deux, se tenant par la main. Bénédicte n’a pas refermé les boutons de son chemisier, largement ouvert sur ses seins.

Elle me cherche du regard, me fait signe de les rejoindre et se dirige vers la sortie.

Hébété, je lui donne la main qu’elle me tend sans un mot, nous sortons sous les compliments du patron de la boite.

Sa main crispée dans la mienne, nous regagnons la voiture de Denis.

Elle monte à l’arrière avec moi, se blottit dans mes bras, me broie les doigts.

Nouvelle demi-heure de route. Silence oppressant, atmosphère lourde de non-dit, puis Denis se risque, presque timidement :



Bénédicte me broie encore la main. Je réponds en entendant résonner ma voix :



Bénédicte le coupe, murmurant à mon oreille :



Presque brutalement, je glisse les mains sous sa jupe, saisit son slip et l’arrache, ouvre mon pantalon. Je bande comme un âne, la tire par la jambe. Elle m’aide en s’ouvrant, se colle à moi, défait ma chemise. J’écarte son chemisier toujours ouvert et me rue sur elle.

Je la pénètre d’un coup, d’une poussée. Elle est trempée, brûlante, et hurle sous l’intromission.


Nous rugissons, soudés l’un à l’autre. Je la baise et elle me baise. Je la prends sauvagement, elle se donne violemment. Sans un mot, farouchement, nous copulons animalement.

J’oublie Denis, la voiture qui roule. Je n’ai plus devant les yeux que la vue de Bénédicte quelques instants auparavant, nue, indécente, exhibée, empalée publiquement, et je libère d’un coup toutes ces pulsions, cette pression emmagasinée.

Elle le comprend, et murmure, la bouche collée à mon oreille



Je ne comprends plus ce qu’elle me dit, j’entends seulement sa voix qui se fait plus aiguë, se transforme en cri :



Elle explose. Je suis incapable de la suivre. Je n’ai pas le temps de jouir.

La voiture roule toujours. Elle m’enserre de ses jambes, me branle de ses muscles intimes, me caresse les tempes, et murmure :



Et je fonds, je fonds de tendresse, de bonheur, d’amour… Je me concentre à nouveau sur elle. Elle comprend et me parle toujours :



Lentement, doucement, je la pistonne, je me concentre sur mon plaisir, le sens monter, se concentrer, je sens un poids immense se poser sur mon dos, je sens les muscles de mes épaules se tendre, un bourdonnement envahir mes oreilles, et soudain une explosion, un déferlement de plaisir, un coup de tonnerre dans mes reins.

Je gicle dans son ventre, interminablement, avec une violence inconnue, et je sens s’enfuir les poids, le brouillard, la tension… Je me sens vidé, anéanti, sans force, sans muscles, tandis qu’elle me retient dans ses bras, me caresse la nuque, le dos, murmurant des mots d’amour doux et tendres.

La voiture roule toujours. Denis a eu le bon goût de ne pas s’arrêter, et lorsqu’il nous annonce que nous arrivons, nous n’avons pas changé de position, Bénédicte et moi.


Je suis vidé, hagard. Nous nous séparons de notre ami sans presque un mot. Je m’affale dans le fauteuil de ma voiture, côté passager. Bénédicte reste un instant au côté de Denis, l’embrasse et prend le volant.

Elle démarre et me demande, la voix à peine audible :



Cette soirée avec notre nouvel ami fut la dernière de ces courtes vacances. Mais quelle soirée… Je ne me pensais pas aussi endurant, et j’avoue qu’elle, elle m’a bluffé… Nous n’avons eu d’attention que pour elle, et malgré tout elle n’a perdu à aucun moment le contrôle de la situation, extirpant de nous la moindre parcelle d’énergie, et je crois pouvoir dire que nous l’avons royalement possédée et baisée. Elle s’est même masturbée devant nous pour nous rendre l’énergie qui nous faisait défaut.


Mais cette nuit méritera un jour, peut être, un autre récit.

Elle fut en tous cas couronnée d’une révélation que me fit Bénédicte après le départ de Denis, aveux qui me laissa longtemps songeur : « J’ai tellement aimé, me dit-elle, que j’en ai presque un peu peur… Peur de ne plus pouvoir me passer de ça avec lui… J’aimerai qu’on le revoie… Et qu’on le laisse encore décider de tout… ! »



Pierre et Bénédicte FAVRIC. Ecrivez-nous : Pierrefavric@hotmail.com