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Temps de lecture estimé : 11 mn
07/06/06
Résumé:  Bénédicte raconte pour la première fois une de ses exhibitions.
Critères:  fhh couple caférestau fsoumise exhib journal
Auteur : Pierre Favric  (Couple libertin)      

Série : Bénédicte et Pierre

Chapitre 04
Bénédicte raconte: Café-Tabac

Printemps 2003


Depuis que Pierre m’a fait lire les récits de quelques-unes de nos aventures, après avoir été d’abord un peu gênée, mais assez excitée de savoir que vous êtes nombreux à lire et à savoir, j’ai aujourd’hui envie de lui faire cette surprise, et de me lancer moi aussi.

Je m’appelle Bénédicte. J’ai 34 ans, je suis brune aux cheveux mi-longs. Je me trouve un peu petite, et j’aurais aimé avoir de plus longues jambes, mais Pierre dit que ce qui est petit est très mignon ; il y a en tous cas un sujet sur lequel nous sommes d’accord, c’est ma poitrine : un vrai 95C qui se tient très bien tout seul.

Après quelques années d’une vie ennuyeuse, au cours desquelles souvent j’étais assaillie de rêves et d’envies qui m’effrayaient, dont je n’osais même pas parler avec mes amies et que je calmais seule le soir dans mon lit, ma rencontre avec lui a été une véritable révélation : j’ai osé me découvrir telle que je suis ;

Aimée d’un homme que j’aime, et qui me montre sans cesse qu’il est fier de m’avoir à ses côtés, j’apprécie, quand je suis avec lui les regards des hommes qui s’attardent sur moi, et j’y prends un vrai plaisir, d’autant que je sais que Pierre y prend autant de plaisir que moi, et avec lui je repousse sans cesse les limites des interdits que je croyais infranchissables.

Vous avez pu le constater dans ses récits, mon compagnon est un cochon, mais un cochon doux et tendre, qui m’a appris avec patience à oser être ce que j’étais secrètement. Et je me demande si je ne suis pas moi aussi une cochonne… qui aime les cochons…

Il m’a donné une telle confiance en moi, qu’aujourd’hui, même sans lui, j’avoue que quand je vois un homme s’attarder sur moi, me suivre et me déshabiller des yeux, même sans aucune discrétion, je me sens très excitée.

Et je fais tout ce qu’il faut pour attirer ces regards : jupes souvent très courtes et décolletés toujours audacieux.

Au début, j’avais peur que mon excitation ne soit trop visible, et la crainte d’être abordée ou violentée gâchait tout mon plaisir.

Mais j’ai appris maintenant que la plupart des hommes sont timides, et les remarques de ceux qui osent, lorsqu’elles ne sont pas triviales, sont plutôt agréables… Les malotrus, j’ai appris à les remettre à leur place.

En un mot, vous avez compris, je suis une vraie exhibitionniste. Malgré cela, c’est avec lui que mon plaisir est le plus intense, parce que je ne sais jamais où vont s’arrêter nos aventures, ce qui est très excitant, et que je me sens parfaitement en confiance et en sécurité à ses côtés.

S’il m’arrive de prendre quelques initiatives dans le feu de l’action, je préfère en général être conduite (Pierre dit passive et soumise… ).

Et je ne crois pas que Pierre vous ait raconté une des premières exhibitions qu’il m’a demandé de faire seule… Ou presque seule…


Il m’avait emmenée, un vendredi, comme il le fait lorsque je peux me libérer (je travaille à 2/3 temps) dans une de ses tournées que nous voulions faire suivre d’un week-end dans sa maison au bord de la mer.

Je m’étais un peu promenée – et ennuyée – entre ses rendez-vous. J’avais fait quelques magasins, allumé quelques mecs de passage… il faut dire que ma tenue était plus que courte, comme toujours lorsque je suis avec lui, et je ne sais pas si ce sont ces regards ou la perspective d’une soirée, mais j’étais assez excitée, et le bout de mes seins nus sous mon chemisier ne permettait aucune équivoque…

Nous avions un peu de route à faire en cette fin de journée pour rejoindre sa maison, et je me sentais bien, appuyée contre lui, avec sa main qui caressait ma cuisse et frôlait le fond de ma culotte. (Oui, oui, j’en avais une !)

Nous avions pris une route qui longeait la côte, et comme ça n’était pas encore l’époque des vacances, les voitures que nous voyions sur les parkings n’étaient pas celles de gens venus à la plage ! Il y avait beaucoup d’hommes seuls au volant, et nous nous demandions en plaisantant s’ils trouvaient ce qu’ils cherchaient.

Et bien sûr, Pierre a décidé de faire un petit arrêt… Je vous l’ai dit : c’est un cochon et il ne rate jamais une occasion. Aussitôt nous avons été entourés d’une nuée de voitures ! Là c’était trop et nous sommes partis.

Mais j’avoue qu’à la vue de tous ces mecs se précipitant vers nous, moi bien en sécurité avec lui dans sa grosse voiture, j’étais très excitée et je me sentais toute humide…

Il y avait un gars qui semblait plus hardi que les autres et qui s’est mis à nous suivre.

Au bout de quelques kilomètres, il était toujours là, pas trop près, mais bien là.

Pierre m’a annoncé qu’il avait une "petite idée " dans la tête, et j’ai tout de suite senti que j’allais être mise à contribution !

Nous sommes arrivés à l’entrée d’un petit village, passant devant un tout petit Café-bureau de tabac encore ouvert et tenu par un garçon qui semblait bien seul derrière son comptoir.

Pierre s’est arrêté, imité par notre suiveur, et m’a demandé d’aller chercher un paquet de cigarette. Mais avant que je ne descende, il a ouvert mon chemisier jusqu’au-dessous de mes seins.

Avec en plus ma jupe au ras des fesses, j’ai un peu hésité. Mais je crois que j’étais déjà pas mal excitée.

Je suis passée devant la voiture de notre suiveur. Je me sentais un peu flageolante sur mes jambes, et le gars avait les yeux qui lui sortaient de la tête.

A la façon dont il me regardait, j’ai senti une grande chaleur dans mon ventre ; je mouillais franchement ma culotte, et mes joues me cuisaient.

Devant la porte du magasin, j’ai failli reculer, je me sentais terriblement pute. Mais ma nature avait parlé. Et je sentais les yeux de Pierre dans mon dos.

J’apercevais à travers la vitre la silhouette du garçon qui tenait le bar, sans pouvoir le distinguer nettement.

D’abord ce trac mêlé d’excitation, ce poids sur l’estomac qui se transforme en une boule de chaleur dans le ventre et entre les cuisses, puis cette agréable sensation de brouillard, avec les tempes qui battent un peu, et la prise de conscience de mon corps, de mes seins qui durcissent, de ma vulve qui s’entrouvre et de cette humidité qui coule de moi.

J’ai poussé la porte dans cet état second, et là, je savais que rien ne pouvait plus m’arrêter.

J’ai vu le visage totalement stupéfait du type qui me regardait, me déshabillait des yeux sans aucune retenue, me parcourait du haut en bas, et plongeait entre mes seins.

Je me sentais totalement nue, mais pas agressée. Je ne me souviens même pas lui avoir dit bonjour. Je me suis tournée vers le rayon des magazines, comme pour chercher une revue.

Le gars ne me lâchait pas des yeux, et je sentais ma chatte couler comme une fontaine.

J’étais complètement hors du réel, me penchant sur les revues du bas pour lui permettre de voir mes seins en entier.

Je sentais son regard comme s’il me touchait les tétons avec ses doigts. (Rien qu’en l’écrivant je me sens mouiller)

Je ne sais pas combien de temps j’ai fait durer ce jeu, mais le garçon ne disait rien, ne bougeait pas.

Tout à coup, j’ai entendu la porte s’ouvrir. J’ai failli tomber de plaisir en imaginant que Pierre allait découvrir la façon dont je me tenais, mais à ma grande surprise, c’est notre suiveur qui s’est approché, cherchant lui aussi un magazine.

Nos regards se sont croisés. Il était rouge et tremblant. S’il m’avait passé la main sous la jupe, j’aurai joui !

Je me suis encore un peu penchée, le cœur battant, pour qu’il voie ma poitrine, et je l’ai entendu murmurer :



Je l’ai laissé se rincer l’œil un peu, puis je me suis rapproché du buraliste pour acheter un paquet de cigarette.

Le gars était lui aussi cramoisi. Il lançait des coups d’œil à son autre client comme s’il avait voulu le faire disparaître, et ses mains tremblaient un peu en me rendant la monnaie.

A ce moment, j’ai vu son bras s’avancer alors qu’il me disait tout bas :



Et ça n’était pas une question parce que j’ai senti ses doigts sur mon sein.

Il a eu le temps de le caresser en dessous et de saisir le téton avant que je me recule.

A ce contact, j’ai senti une décharge dans le bas de mon ventre. J’avais la chatte complètement trempée (comme maintenant) et je crois que si ces deux mecs m’avaient sauté dessus, je me serais laissée faire. Je devais vraiment avoir l’air d’une salope pour que ce type se permette de me toucher comme ça.

Je me suis retourné au moment où Pierre entrait à son tour, souriant, l’air calme. Il m’a pris par la main, entraîné vers le minuscule bar en demandant au gars si on pouvait boire quelque chose.

Il m’a aidé à m’asseoir sur un grand tabouret. Là, ma jupe m’est remontée quasiment jusqu’à la culotte, et je n’ai rien fait pour essayer de prendre une pose moins outrageusement provocatrice.

Notre suiveur attendait que le patron nous ait fait deux cafés et me fixait sans équivoque directement entre les jambes.

Pierre s’est tourné vers les garçons, et j’ai failli tomber de mon tabouret quand je l’ai entendu dire :



Il est passé derrière moi, sa main posée sur ma hanche comme pour montrer que je lui appartenais. Il a glissé son autre main sur ma cuisse et l’a tirée sur le côté.

Complètement soumise, envoûtée par sa présence et sa voix, j’ai ouvert les jambes, ou plutôt je me suis laissée ouvrir par lui…

Le patron s’est penché par-dessus son bar pour regarder, et notre suiveur était complètement statufié.

Moi j’étais à la limite de l’orgasme, sans me toucher, mais j’avais l’impression se sentir physiquement leurs regards me toucher le sexe, les seins.

Et comme je portais un slip noir assez fin et transparent, et que je suis presque complètement rasée, j’imagine qu’ils voyaient mes lèvres gonflées.

Je me laissais aller, appuyée contre mon ami, m’attendant à ce qu’il ouvre aussi mon chemisier et permette aux deux autres de venir me peloter. Je crois même que j’avais envie qu’il leur demande de venir me tripoter comme si j’étais une poupée, un objet. J’avais envie de sentir des doigts sur mes nichons, sur mon clito et dans ma fente pour calmer ma fièvre.

Je sentais mon slip me comprimer les lèvres, et mon bouton tendu à l’extrême.

Dans ces moments-là, j’aime lui appartenir complètement et être entièrement soumise, passive et guidée par lui.

Comme à travers un brouillard, j’ai entendu la voix de Pierre :



Si je n’avais pas été appuyée contre lui, je serais tombée de mon tabouret tellement ses paroles m’ont provoqué comme une décharge électrique. J’adore le son de sa voix, surtout quand je la sens un peu tendue comme à ce moment-là, signe de son excitation.

Comme je m’y attendais, j’ai senti ses mains écarter mon chemisier à moitié déboutonné, le tissu frotter sur mes tétons en s’écartant, et j’ai eu un mini orgasme quand il a pris mes seins par-dessous dans ses mains, en me pinçant les bouts.

J’avais toujours les jambes écartées devant ces deux hommes, et j’attendais que Pierre me touche la chatte ou écarte le fond de mon slip.

Je ne sais pas combien de temps il m’a exhibé comme ça, en me caressant les seins, mais je n’avais plus aucune notion de temps ni de rien d’autre, j’étais simplement dans une sorte de coma, de rêve, avec une immense chaleur dans les reins, le ventre. Je sentais mon clito tendu et mes seins lourds.

J’ai senti la main de mon compagnon abandonner mon sein, glisser contre mon ventre, ses doigts caresser l’intérieur de ma cuisse, à la lisière de mon slip, puis s’immiscer sous l’élastique.

Les tempes bourdonnantes et la vision brouillée, j’ai compris soudain qu’il écartait le tissu, libérant ma vulve de toute pression.

Je me suis sentie éclore, mes lèvres s’écartant, et une violente décharge de cyprine m’a inondé le vagin.

Je distinguais à peine mes voyeurs, mais je vis seulement leurs regards exorbités. Pierre leur dévoilait mon intimité dans ses moindres détails et leurs yeux me perforaient le sexe.

Quand Pierre a posé le doigt sur mon bouton, la pièce a basculé devant moi, et une immense vague de plaisir m’a ravagée, électrocutée, et j’ai joui intensément, les yeux fermés, dans les bras de mon amant.

Mais avant même que j’aie repris conscience, Pierre a décidé de partir, je me suis sentie emportée, flageolant sur mes jambes tétanisées, et les gars, sans un mot, n’ont rien fait pour nous en empêcher.

Il m’a soutenue jusqu’à la voiture, et nous avons démarré, toujours sans un mot. J’étais presque un peu déçue - j’ai honte en le disant - qu’il ne m’ait pas complètement enlevé mon slip et qu’il ne leur ait pas permis de me toucher ; j’avais vraiment le feu au cul.

Notre suiveur a décidé de continuer à nous suivre. Il devait être bien allumé. Moi je récupérais lentement, toujours dépoitraillée.

Pierre s’est arrêté dès qu’il a trouvé un parking un peu discret, et là j’ai senti que ça allait être ma fête !

Il s’est penché sur moi et m’a demandé avec sa voix qui me fait complètement craquer de retirer ma jupe et mon chemisier.

En le racontant, je suis encore étonnée du plaisir avec lequel j’ai obéi sans une hésitation.

Il est sorti pour aller jusqu’à la voiture du type qui avait l’air scotché à son volant, lui a parlé et est revenu avec lui.

Il a ouvert ma portière, et le temps qu’il fasse le tour pour revenir s’installer au volant, le type s’est penché sur moi et a commencé à me toucher la chatte et les seins.

Je crois que j’ai eu un nouvel orgasme tout de suite.

Pierre lui a dit qu’il pouvait se branler et m’a mis la main entre les cuisses, en m’obligeant à les écarter le plus possible.

Le gars a sorti sa bite et a commencé à se branler sous mes yeux en me pelotant les nichons.

Pierre m’a demandé de l’aider à se masturber, et au moment où je prenais la queue du garçon dans ma main, m’a enfoncé son doigt dans le vagin.

J’ai eu un autre orgasme au moment où le type m’a déchargé dans la main en m’éclaboussant les seins.

Après, très vite nous sommes partis, et je peux vous dire qu’arrivés à la maison, je me suis faite baiser de façon royale.

Il y a quelque temps, même si j’en avais rêvé, jamais je n’aurais imaginé qu’une telle situation m’excite à ce point.

Le simple fait de raconter cette histoire m’a mis dans un tel état que je vais devoir me soulager toute seule en attendant que Pierre ne vienne me voir ce soir, et je crois que je vais même utiliser le godemiché qu’il m’a offert.



N.B. J’aimerais bien savoir si des femmes se sentent aussi dépendantes que moi de leur compagnon, et ont cette naturelle et irrésistible envie d’être vues… Bénédicte.


… … …


J’adore quand Bénédicte écrit, et j’espère qu’elle va continuer, par ce que je vous garantis que je l’ai trouvée plutôt chaude quand je suis rentré. Pierre.