n° 10537 | Fiche technique | 17061 caractères | 17061Temps de lecture estimé : 10 mn | 20/06/06 |
Résumé: Exhibition dans un Sex-shop. | ||||
Critères: couple sexshop voir exhib | ||||
Auteur : Pierre Favric |
Épisode précédent | Série : Bénédicte et Pierre Chapitre 06 | Épisode suivant |
Dans notre quête de lieux susceptibles d’abriter les exhibitions de ma jolie compagne Bénédicte, il nous est arrivé quelquefois d’entrer, en pleine après-midi, dans un sex-shop d’une ville que nous traversions, tant il semble évident que les gens que l’on peut y rencontrer sont branchés « sexe »… mais nous n’y avons trouvé en règle générale qu’atmosphères glauques, personnages blafards et ambiances pesantes, ne nous incitant pas à faire de folies, malgré une incontestable excitation due au seul fait de voir ma ravissante et ingénue Bénédicte évoluer avec grâce au milieu d’objets et images plutôt hard, sous les regards concupiscents des mâles présents.
Pourtant, une fois, et c’est à ce jour la seule fois, nous n’avons pas regretté d’avoir poussé la porte d’un de ces établissements dans une « moyenne-petite ville » de l’ouest…
Surprise ; C’est une femme qui tient la boutique, une assez jolie femme d’une quarantaine d’années habillée de façon un peu trop « voyante » à mon goût -sans doute par égard pour sa clientèle- qui nous a accueilli avec un charmant sourire, nous assurant que nous sommes les bienvenus et qu’elle est ravie d’avoir la visite d’un "couple si mignon" (sic Merci madame !).
À son habitude, Bénédicte dévoile ses jolies jambes avec une jupe très courte et le décolleté de son chemisier négligemment déboutonné plonge entre ses seins superbes : deux masses laiteuses séparées par une profonde vallée.
Contrairement à d’autres, l’endroit, à l’image de sa patronne, n’est ni glauque ni confiné, mais ressemble plutôt à un de ces vieux cinémas de quartier aujourd’hui disparus ; dominantes de couleurs sombres, rouge grenat et noir, lumières artificielles un peu violentes… La boutique semble grande et disposée en une multitude de couloirs et recoins discrets. La main de Bénédicte bien calée dans la mienne, nous avançons de quelques pas et distinguons un bonhomme d’une soixantaine d’années qui contemple la jaquette de films chauds et marque un véritablement étonnement à la vue de Bénédicte.
Je l’entraîne vers le premier rayon, celui des « objets et gadgets »… Ahurissant ce que l’homme peut être imaginatif pour satisfaire ses plaisirs. Bénédicte me montre des yeux un phallus impressionnant, brillant et noir, d’un réalisme saisissant, et presse ma main en me lançant un regard interrogatif et amusé, auquel je réponds en saisissant l’objet avec une grimace septique et lui tendant. Elle le contemple quelques instants, et le simple fait de la voir tenir dans ses doigts ce sexe monstrueux m’amène à l’imaginer le pointant à l’entrée de sa jolie chatte… Érection immédiate et garantie… D’autant que le bonhomme trouve lui aussi le tableau soudain plus intéressant que les images de couvertures des films qu’il tient en main.
Pour toute réponse, je repose l’engin sur l’étagère -elle en déjà une jolie petite collection à la maison, et si elle utilisait ce modèle-là, je devrais aller me faire greffer un attribut de cheval- et entraîne Bénédicte vers le fond du magasin. Nous nous faufilons dans les allées étroites, dérangeant au passage le bonhomme qui semble vraiment trouver beaucoup d’intérêt aux charmes de Bénédicte qui le frôle, plongeant les yeux dans la vallée de ses seins, suivant du regard le balancement de sa croupe ronde. J’imagine que la présence d’une jeune et jolie nana dans cet établissement doit être quand même assez inhabituelle, et je sens la main de Bénédicte serrer bien fort la mienne.
Le bonhomme n’est pas véritablement attirant, mais dans nos désirs d’exhibition pure, nous attachons plus d’importance à la lueur des yeux d’un voyeur qu’a son aspect général, et celui-ci, sans aucune agressivité apparente, ne cherche pas à dissimuler son appétit… Machiavélique et tentateur, je glisse la main sur les fesses de ma compagne, relevant de quelques centimètres sa jupe, dévoilant un petit peu de ses jolies fesses moulées dans de la dentelle blanche. Sans avoir besoin de me retourner, je sais que le bonhomme ne nous quitte pas des yeux et comme à l’accoutumée, le simple fait de dévoiler ma compagne et de la sentir partante et docile me transporte sur un nuage.
Tout en lui caressant délicatement la croupe, je l’entraîne vers le rayon « lingerie », et tandis qu’elle écarte un à un les portants pour découvrir les « vêtements », je me colle à son dos, glisse la main sur son ventre, accroche l’ourlet de la jupe que je remonte et empaume sa chatte sous l’œil plus qu’attentif du bonhomme qui s’est légèrement rapproché et nous mate de profil. Bénédicte colle ses fesses à mon ventre en fléchissant légèrement les jambes, et sous mes doigts je sens le slip humide épouser les grosses lèvres pleines, le bouton d’amour tendu…
La scène est rapide, mais le bonhomme a non seulement vu mon geste, mais aussi celui de Bénédicte qui s’ouvre sans équivoque sous mes doigts, et il le confirme en portant la main sur son sexe qu’il presse au travers de son pantalon, les yeux exorbités et brillants. L’attention de Bénédicte se porte sur une ravissante guêpière de dentelle qu’elle décroche alors que je me recule d’un pas et perçois une nouvelle présence ; la propriétaire du lieu s’approche en souriant, jette un coup d’œil sur la silhouette de ma compagne, et nous demande :
Elle farfouille quelques instants au milieu des cintres et décroche un morceau de dentelle identique qu’elle tend à Bénédicte, l’invitant à entrer dans le mini salon. Elle tire le rideau qui se révèle ne pouvoir masquer totalement l’ouverture et vient me rejoindre, souriante. Je louche un instant vers son joli décolleté qui laisse admirer le haut de ses seins rebondis et très rapprochés. Sans aucun doute un Wonderbra ou équivalent. Elle a une jolie peau satinée, un vrai teint de blonde. Le bonhomme reste discret, mais s’est approché lui aussi.
Silence un peu tendu. Une sourde excitation monte dans mes reins. Ces deux paires d’yeux qui attendent, comme moi, l’apparition de ma compagne… Froissements de tissu, puis la voix timide de Bénédicte :
Le cœur battant sensiblement plus vite, j’écarte le rideau et la découvre dans cette superbe guêpière rose qui semble plus faite de transparence et de vide que de matière… Les bonnets ajourés, à peine colorés, soulignés d’un liseré brodé, si fins qu’ils en sont totalement transparents, moulent et gonflent les seins superbes de Bénédicte, révélant distinctement les aréoles sombres piquées des tétons roses tendus à l’extrême… Effet garanti… Mon sexe comprimé se rappelle à moi comme s’il me demandait une permission de sortie.
Tout le buste n’est qu’entrelacs de motifs, dentelles et matière soyeuse, déclinant toute une gamme de rose pastel ou plus soutenus, s’arrêtant à la hauteur de la taille. C’est à la fois frais, printanier, d’un goût exquis et terriblement érotique et indécent.
Par mimétisme, les joues de Bénédicte sont roses d’émotion ; elle se sait regardée… Elle est à croquer ! Je dois même dire bandante, puisque c’est l’effet qu’elle me fait. Elle a gardé son petit slip blanc qui lui non plus ne cache pas grand-chose de sa jolie motte à peine ombrée d’une fourrure courte. Je sens dans mon dos la femme qui admire elle aussi, lui tend la main, l’invitant à sortir :
Docilement Bénédicte s’avance, se dévoile dans sa splendeur, tourne sur elle-même, et soudain se fige. Le vieux bonhomme s’est approché et profite lui aussi du spectacle, l’œil un peu exorbité et humide, la main toujours crispée sur son entrejambe… À part dans ses films cochons et sur papier glacé, il n’a pas du voir souvent aussi joli spectacle. La présence de ces deux étrangers m’excite au plus haut point, et je constate à l’érection des mamelons de Bénédicte et à l’éclat de son regard humide qu’elle participe à mon plaisir.
Bénédicte regagne son abri à l’instant où sort d’une cabine de projection, cassette à la main, un autre type qui n’a que quelques instants pour la voir disparaître de dos dans le minuscule réduit et tirer sagement le rideau sur elle. Il se statufie comme s’il venait d’entrer en collision avec une vitre invisible, et je lis sur son visage la trace d’un étonnement et d’une stupéfaction assez comique…
N’empêche que mon cœur s’emballe quand même devant la présence de ce nouveau spectateur.
Le rideau s’ouvre et Bénédicte réapparaît, souriante et rose d’émotion, avec le mini-slip, aussi fin et travaillé que la guêpière, dévoilant ses cuisses jusqu’aux hanches, et dont le devant laisse clairement distinguer les poils du haut de son pubis. Elle marque un temps d’arrêt en découvrant ce nouveau spectateur ; nous sommes maintenant quatre paires d’yeux à ne pas perdre une miette de ce spectacle époustouflant. Commerçante attentive, enchaînant avec naturel dans cette situation pourtant assez inhabituelle, la femme s’approche de Bénédicte :
Je vois Bénédicte tressaillir, me regarder avec un mélange de tendresse, soumission et excitation. Je guette sa réaction, connaissant son peu d’attirance physique pour les femmes.
Bénédicte rougit violemment tant sous le compliment que sous le geste, alors que derrière nous les bonshommes ne perdent pas une once de la scène et, le temps que la femme aille chercher l’artifice indispensable, je la prends dans mes bras et l’embrasse en vérifiant de mes mains la douceur du tissu.
La femme revient, s’agenouille aux pieds de Bénédicte, nous dévoilant ses cuisses jusqu’au-dessus de la naissance de ses bas, entreprend d’attacher le porte-jarretelles en frôlant ostensiblement les fesses, les hanches et le ventre de ma compagne. Puis elle écarte franchement la taille du slip pour glisser les jarretières, nous exposant brièvement le coquillage ombré dont les lèvres me semblent bien gonflées, frôlant du dos de la main la motte renflée, demandant tout naturellement :
Et sous mes yeux ahuris, elle glisse sa main et empaume la chatte de Bénédicte qui se cambre sous la caresse, une expression de surprise et d’incrédulité dans ses yeux rivés aux miens :
Les tempes bourdonnantes, sonné par la soudaineté du geste et du propos, comme un automate je m’agenouille aux cotés de la femme ; elle écarte l’élastique du slip sur la cuisse de Bénédicte, pose le doigt sur les lèvres ourlées qui s’ouvrent sous nos yeux sur la fente rose et luisante de cyprine.
Abasourdi, je vois son doigt s’insinuer dans le sillon, écarter encore les lèvres, remonter vers le clitoris qu’elle débusque, alors que Bénédicte, dans un réflexe de plaisir, fléchit les jambes, écarte les genoux. Un long frisson parcourt ses cuisses lorsque la femme pose le doigt sur son clitoris et le fait doucement rouler, maintenant les lèvres écartées. Le petit bouton rouge vif grossit sous nos yeux, se décalotte en gonflant, et Bénédicte laisse échapper un long soupir.
Le vieux bonhomme s’avance et s’accroupit lui aussi pour regarder, alors que l’autre, toujours immobile, le visage congestionné, sort son sexe de son pantalon.
Tout cela est allé si vite que je n’ai pas même le temps de prendre réellement conscience de la situation. La scène est surréaliste ; trois personnages en extase devant la chatte ouverte de ma compagne debout, qui se laisse admirer et toucher sans un mouvement, et un quatrième qui se branle à quelques pas… Cette femme agit avec un tel naturel et une autorité si douce qu’il paraît inutile de tenter quelque reprise en main de la situation. Bénédicte elle-même semble dépassée, totalement soumise.
Chaviré, je la laisse maîtresse des opérations, me rapprochant simplement de ma compagne agrippée au montant de la cabine pour la soutenir. Elle fait glisser le slip de Bénédicte qui ne réagit pas, me regardant intensément, l’œil brillant et lubrique. Elle s’agenouille entre ses pieds, lui ouvre les cuisses, approche sa tête du ventre offert et glisse avec douceur un doigt dans la vulve ruisselante. Je vois le bonhomme passer derrière Bénédicte qui gémit, rejetant la tête en arrière, et empaumer à pleines ses seins à travers la guêpière. L’autre s’approche à son tour, chibre en main, et contemple…
Ma petite pute se laisse tripoter comme une poupée, gémissant sous les caresses. Je suis au bord de l’explosion, mais je veux laisser les choses suivre leur cours… Elle comprime la main de la femme entre ses cuisses, s’arcboutant contre le bonhomme qui la soutient et lui pelote les seins à pleines mains. Le tableau est si saisissant que je suis à deux doigts de me lâcher dans mon slip, alors que le bonhomme se frotte comme un hystérique dans le dos de ma compagne qui jouit en feulant comme un animal blessé.
Bénédicte frissonne sous cet orgasme soudain et puissant, plie les genoux, tend le ventre à la rencontre de ces doigts qui la fouillent… J’ignore combien de temps nous restons anéantis, figés… mais la femme se relève soudain et entraînant Bénédicte par la main, nous conduit dans une petite salle d’eau et nous laisse seuls réparer les dégâts.
Béné s’est jetée dans mes bras et je l’ai prise debout, appuyée sur le lavabo. Elle était trempée, brûlante, distendue, et je l’ai baisée comme un sauvage. Elle a hurlé en jouissant, et la femme a eu le bon goût de ne pas intervenir. Je lui ai proposé de garder sur elle la guêpière et nous avons regagné le magasin. Tandis qu’elle se rhabillait, je suis allé, les jambes flageolantes, régler nos achats. Les bonshommes étaient encore là, éberlués mais discrets.
En essayant de m’arracher la promesse que nous reviendrions, la femme a tenu à nous offrir le porte-jarretelles, mais la guêpière et le slip valaient à eux seuls un week-end sur la cote…C’est fou ça…Moins ça cache, plus c’est cher !
Bénédicte et Pierre.