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n° 10580Fiche technique28182 caractères28182
Temps de lecture estimé : 16 mn
09/07/06
Résumé:  Délire pseudo-historique édifiant pour la jeunesse.
Critères:  ff fplusag jeunes bain forêt amour volupté fsoumise fdomine nudisme fdanus conte humour
Auteur : Agerespectab  (vieux schnock)            Envoi mini-message

Série : Les chroniques de Là

Chapitre 03
Dominique est amoureuse

Résumé des épisodes précédents n° 10534 & 10548


Nous sommes à Là, belle petite cité d’autrefois. L’épouse d’Aymard est morte il y a dix-huit ans, en mettant au monde Dominique, une ravissante fille qui mène son papa par le bout du nez. Ils vivent tous deux dans la grande maison de Fernand avec Josée, son épouse, sœur de la disparue qui sert de maman à Dominique.

La communauté des femmes de Là est dominée par Jinay "la sorcière", laquelle est à la fois infirmière en chef, sage-femme en chef, médecin des femmes, et règne autant sur les consciences que sur les corps. À trente-neuf ans, toujours célibataire, elle est sans doute la plus jolie femme de Là.

Pour de plus amples détails, il est essentiel de lire les épisodes précédents.




oooOOOooo






Dominique et Enguerrand sont assis sur un banc, place de l’église.

La jeune fille demande :



L’idée qu’on puisse les observer derrière les rideaux de fenêtre ne les effleure pas ; et pourtant demain, toute la petite ville saura que les deux jeunes gens sont allés au bois se conter fleurette, et quoi de plus ?


Enlacés, ils ont cheminé sur une route blanche, en s’embrassant tous les vingt pas, puis se sont enfoncés dans le grand bois de châtaigniers, silencieux en ce dimanche d’après-déjeuner.

Ils sont seuls au monde, ni homme ni bête autour d’eux, mis à part les petits oiseaux.


Ils ont fini par s’installer dans une minuscule clairière protégée par d’épais fourrés d’épineux tout autour ; il a même fallu ramper pour y parvenir :



Elle le connaît depuis si longtemps, Enguerrand, elle est sûre de pouvoir en faire ce qu’elle veut, et ce qu’elle veut, c’est en faire son homme à elle.

Elle a jeté son dévolu sur un garçon bien bâti, pourvu d’un bon métier. Il est charron, ouvrier confirmé.

Il ne paraît point sot, mais elle a cette agréable impression d’avoir constamment une à deux longueurs d’avance sur lui dans la réflexion. En fait, sans qu’elle en soit bien consciente, elle le compare à son cher Papa, l’homme-étalon de sa jeune vie. Et Enguerrand s’en tirerait plutôt à son avantage.


Ils sont maintenant allongés côte à côte sur l’herbe. L’air de rien, Dominique défait le nœud qui ferme son corsage :



Trop tard, la tête a plongé vers son décolleté et les lèvres déposent de petits baisers dans cette fameuse vallée, et aussi sur les collines avoisinantes.

La belle prend le parti d’en rire, le garçon se dit que ses affaires ne vont pas si mal et pose une main sur un genou féminin, comme une demande de permis d’exploration.

Dominique lui saisit délicatement le poignet et le repousse. Peine perdue, il y revient, il est à nouveau repoussé, mais pendant ce temps les lèvres du garçon ont progressé jusqu’aux alentours immédiats d’un téton.

Dominique se rassoit vivement, en chassant cette tête indiscrète :



Dominique est déstabilisée par cette question, formulée sur un ton agacé, elle se dit qu’il n’est pas si benêt qu’il en a l’air, elle en conçoit même un début de respect pour l’homme qu’elle a aperçu, fugitivement, derrière le copain d’enfance. Comment jouer le prochain coup ?

Elle se cache dans ses bras repliés, posés sur ses genoux, elle fait courir sur ses épaules de petits frissons qui ont exactement l’effet escompté :



Elle secoue la tête en dénégation.



Cette fois ce sont de vraies larmes ; son visage est désespéré ; Enguerrand a fait demi-tour et s’est rassis.



Il a le ton radouci, plein de doutes et de questions, il ne sait plus trop quoi penser, elle va pouvoir reprendre la direction des opérations.



Elle s’est allongée à plat ventre, sans rien dire, boudeuse, la joue sur ses mains croisées.

Il contemple sa nuque creusée d’un profond sillon, elle a relevé ses beaux cheveux bruns et brillants maintenus par un millier d’épingles, il ne reste que quelques bouclettes folles, puis, plus bas, ses épaules blanches au-dessus de son corsage arrondi. Et il trouve ce spectacle adorable, bien évidemment.


Il pose sa main au creux des reins. Cela aussi est troublant ; à travers les vêtements, c’est un corps de femme qui frémit.

Ce geste, les filles ne l’autorisent que pour danser, comme si cette circonstance constitue une dérogation. Il se fait la réflexion que c’est aussi un geste de propriétaire ; ainsi une femme qui accorde une danse accorderait-elle aussi un droit de propriété momentané ? Il n’a pas le temps de pousser plus loin sa pensée :



Elle s’est retournée d’un bond :



C’en est trop. Les yeux secs et les mâchoires crispées elle lui demande de la ramener.


De retour chez elle, Dominique est allée voir sa tante Josée, qui a vite compris, à la mine renfrognée de sa nièce, que quelque chose ne va pas.



Dominique s’effondre, le nez sur l’épaule de sa tante, en sanglotant comme une fontaine. Josée alterne les caresses et les petites tapes sur son dos, mais ne dit rien.

Après un bon moment, alors que Dominique en est à renifler bruyamment, sa tante commence un prudent interrogatoire :



En fait Josée a facilement deviné que c’est un chagrin d’amour, elle se souvient très bien de ce que ça fait ; mais il faut éviter les questions directes, le mieux étant de prêcher le faux pour savoir le vrai.

Mais prudence ! Elle a affaire à une fine mouche.



Dominique secoue la tête, perplexe



Un long blanc s’installe, puis Dominique se lance :



Nouvelle séance de consolation, nouveaux câlins.



Josée est allée voir Jinay, qu’elle a trouvée disponible.



Et puis tous mes conseils et tous mes soins peuvent échouer, et nous la voilà enceinte ! Alors, je te fais un dessin ?



Elles se poursuivent en courant tout autour de la pièce, Josée criant : "Non ! Non !". Et la sorcière : "Attends un peu, si je t’attrape, c’est avec une poignée de joncs que je vais m’occuper de tes fesses !". Et elles rient comme des folles.

Elles terminent un dernier tour de piste et s’affalent côte à côte sur le lit d’examen, essoufflées mais toujours riant aux éclats, comme des gamines qu’elles ne sont plus. Mais c’est si bon de croire qu’on peut l’être à nouveau.



oooOOOooo




Le lendemain c’est le bourgmestre qui montre le bout de son gros nez.



Monsieur le Maire a pris place discrètement dans un fauteuil qui tourne le dos au lit d’examen, sur lequel une femme, grosse d’environ six à sept mois, est examinée. En particulier, sa poitrine est nue et Jinay palpe attentivement ses beaux seins lourds et un peu douloureux, dont les sombres tétons ont doublé de volume. Elle murmure, sa patiente hoche la tête, paraît rassurée, et se rajuste.



Jinay est habituée aux circonlocutions langagières des édiles ; bien que les femmes ne siègent pas au Conseil communal, elle y figure virtuellement ; elle représente la population féminine, on vient la consulter régulièrement et la tenir au courant des délibérations.

Le bourgmestre reprend :



Et le travail reprit, et les torchons de lune, par paquets de douze, retrouvèrent le chemin des détaillants.



oooOOOooo





Jinay a invité Dominique à la rejoindre, en fin de journée. Les consultations sont terminées.

La praticienne et la jeune fille s’assoient toutes deux au bord de la banquette d’examen.



Les yeux de Dominique se sont embués ; elle baisse la tête.



Jinay prend sa protégée par la main et l’entraîne vers une pièce ménagée vers le fond de la salle. C’est une petite étuve, avec un grand baquet de bois au milieu.

Dans un coin, une cheminée où chauffe de l’eau dans un grand chaudron noir.



Les deux femmes, nues, entrent dans la cuve. La jeune fille longiligne, aux formes graciles, et la femme mûre, un peu rondelette. À l’exemple de son aînée, Dominique a pris le gant de crin et frotte doucement le dos de sa compagne ; elles se gomment ainsi mutuellement, abandonnant le gant de crin pour les parties sensibles.

Le visage, les seins, sont lavés avec un linge, puis Jinay fait accroupir sa jeune amie et lui caresse la vulve doucement, dans l’eau ; la jeune fille a fermé les yeux et se laisse faire ; cela fait bien longtemps qu’elle n’a ressenti cette sensation, quand elle était toute petite fille, et que sa tante procédait à sa toilette.

C’est fort agréable d’être ainsi bichonnée, mais une dimension troublante s’y est ajoutée, surtout quand les doigts de Jinay s’aventurent plus loin, explorant délicatement sous les nymphes.

Un doigt coquin a même taquiné son petit trou : pour le coup elle a poussé un petit soupir, elle se sent revenir plus de dix ans en arrière, quand Josée la lavait.



Et Dominique caresse le corps de son initiatrice, avec ferveur et délicatesse. Elles se sont redressées, debout, face à face, les seins qui se frôlent, les mains qui cajolent. Jinay prend le jeune visage entre ses doigts et effleure les lèvres douces, tendres, qui s’abandonnent sous sa bouche pour un petit bécot.



Enveloppées dans un grand linge sec, elles quittent l’étuve et montent à l’étage.


La suite de la leçon va se donner sur le grand lit.

Jinay est allée chercher un petit pot :



Jinay a enduit son index de la pommade puis, ayant tourné sa protégée sur le côté, lui insère le doigt gras dans l’anus.

Revenant à son pot, elle reprend du fluide et retourne entre les fesses de la jeune fille, où elle masse doucement le sphincter anal, longuement et patiemment ; Dominique respire profondément et ressent de drôles de picotements dans sa minette.



Les belles fesses se crispent d’appréhension, mais se détendent après avoir constaté qu’il n’y a pas de douleur particulière ; la pommade semble en effet miraculeuse, surtout quand Jinay, après avoir prévenu, lui engage trois doigts bien enduits, qui tournent sans peine dans son petit trou.



Dominique a le visage dans la couette, le derrière en l’air ; la doctoresse lui applique contre l’anus un objet un peu froid, tout en passant son bras gauche sous son ventre, et une main qui vient sur son minou, un doigt dans sa fente, qui remonte doucement et caresse ce qui, pour Dominique, est présentement le centre du monde. Elle commence à geindre un peu lorsque Jinay, accentuant la pression, lui introduit "l’objet" dans l’anus.

Un temps d’arrêt.

Dominique est intriguée ; elle sent monter une vague de plaisir qu’elle n’avait jamais ressentie, mais sa maîtresse a cessé tout mouvement, ou presque, se contentant uniquement de titiller doucement, de sa main gauche, un vibrion surexcité qu’elle ne se connaissait pas sensible à ce point.

Et "l’objet" commence à se mouvoir dans son cul, très lentement, en avant, puis en arrière, et le doigt s’agite un peu plus vite sur son clitoris. L’objet accélère, il coulisse assez longuement aussi, le doigt trépigne sur son bijou et voilà que Dominique est prise d’un orgasme fulgurant qui déroule plusieurs spasmes dans une plainte haletante.

Son corps crispé s’est allongé sur le ventre, elle cherche l’air, les yeux fermés.


Elle a fini par retrouver une respiration normale, a rouvert les yeux pour voir la doctoresse qui l’observe en souriant.



La jeune fille rougit violemment et cache son visage dans ses mains. La maîtresse du jeu émet un petit rire de gorge plein de tendresse pour son élève.



Jinay montre un cylindre d’ivoire poli, long comme une main, gros comme un beau poireau, à l’extrémité arrondie en ogive.



La leçon de plaisir se poursuit par un cours d’anatomie détaillée et de physiologie sommaire.

Jinay montre à son élève, maintenant complètement détendue, de quoi sont composés leurs sexes, à quoi servent telles et telles parties. Elle explique aussi comment fonctionne un homme et par quel mécanisme les enfants sont conçus et naissent au bout de neuf mois.

Chaque chapitre de la leçon est illustré avec leurs corps. La praticienne a l’art de rendre chacun de ses gestes seulement documentaire, ou bien excitant, selon ce qu’elle veut faire comprendre.

Dominique n’a jamais été aussi attentive de sa vie : elle est en train de s’approprier ses sensations de femme, par le truchement d’une autre femme, hautement pédagogue, celle-là.



Dominique s’est à nouveau positionnée le cul en l’air, Jinay inspecte soigneusement l’orifice qui a repris un aspect normal. Pour clore la séance, elle plaque un baiser sonore sur chaque fesse.




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La suite au prochain épisode. Au menu, peut-être :