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Temps de lecture estimé : 6 mn
16/07/06
Résumé:  Rencontre autour d'un horodateur
Critères:  fh fplusag inconnu hotel
Auteur : Bodding      Envoi mini-message

Série : Aventure d'été

Chapitre 01 / 02
Aventure d'été

J’étais en stage d’été comme commis au bar dans un hôtel bruxellois d’assez bon standing, situé juste à côté de la Galerie Louise, siège des boutiques griffées.


J’avais trouvé ce job de vacances vraiment in extremis, juste après mes examens de première candi.


Cet appoint financier m’était utile, sinon indispensable pour me permettre un voyage en septembre avant la rentrée universitaire.


J’avais 20 ans et encore plein d’illusions sinon d’espérance quant aux choses de la vie. Pas mieux ni moins bien que d’autres gars de mon âge, j’étais bien dans ma peau et heureux de vivre.


Seule ombre au tableau, ma copine était partie pour un mois en Provence, avec ses parents. N’étant ni sorteur ni dragueur, je passais mon temps libre à baguenauder en ville et à profiter du beau temps.


Je venais de quitter mon service de l’après midi et je me suis rendu vers l’horodateur de manière à allonger le temps de stationnement de ma voiture, pour me permettre de me promener encore ou de boire un verre à une terrasse.


Devant moi, se trouvait une dame qui visiblement avait des difficultés avec la machine. Celle-ci refusait toutes pièces et cartes de crédit. Nous avons conclu à une défectuosité et avons cherché un autre horodateur. Il était situé de l’autre côté de l’avenue. Nous y sommes allés chacun de notre côté avec un simple échange d’un sourire de politesse.


Là, pendant la manœuvre du monnayeur, j’ai l’attention (ou l’odorat) attirée par un parfum lourd et capiteux. C’est alors que j’ai regardé plus attentivement cette personne qui, comme moi, venait payer son écot de stationnement.


Petite cinquantaine, cheveux noirs en chignon classique, à vue de nez 1m65, jeans blanc avec large ceinture, chemisier foncé avec très discret décolleté, pieds nus aux ongles manucurés dans des sandales à talon, bronzée, une opulence confortable, sans trop, le type méditerranéen, Espagne, Italie, Liban ???


Beaucoup d’or au cou, aux oreilles et aux doigts… son parfum concordait bien avec son type de femme… une BSBG pas de chez nous !


J’étais tellement absorbé par l’examen de cette dame que je n’ai pas remarqué qu’elle avait terminé son opération de prise de ticket. Elle a toussoté et m’a dit en souriant :



J’étais rouge de confusion !!


Mon opération a été rapide et je la suivais à deux mètres pour aller mettre nos tickets au pare brise de nos voitures respectives.


Je pouvais l’observer alors sans risque… De dos elle respirait une certaine lascivité provenant certainement de son déhanchement un peu accentué. Son jean n’était pas collant aux fesses et laissait une certaine liberté aux mouvements de celles-ci. Je devinais un postérieur de bonne dimension et les mouvements perçus lors de la marche me laissaient présumer plutôt une certaine mollesse qu’une dureté juvénile… Tout à mon examen un peu libidineux, j’ai manqué de m’étaler en butant sur la bordure du trottoir !! Arrivé près de nos voitures, assez voisines, j’ai souri franchement en la regardant… sourire rendu cinq sur cinq !!


C’est alors que cette idée assez farfelue m’est venue… Pourquoi ne pas tenter quelque chose avec cette belle BSBG au parfum affriolant ?


Je me suis approché d’elle et me suis dit que c’était quitte ou double. Très gentleman, je lui ai dit :



J’ai vu dans ses yeux d’abord de l’incrédulité puis du doute et puis un certain pétillement d’amusement. Elle me répondit :



C’était donc un oui, mais un oui pour le café sans plus… On verra bien.


Où aller ? Vite fait bien fait je me dis que le bar de l’hôtel où je travaillais me conviendrait bien. Luxe non ostentatoire, style cosy et service de grande maison plus de l’air conditionné bien utile par cette canicule.

En plus, quelques pas seulement nous en séparaient et, sait-on jamais… il y avait des chambres.


Elle ne tiqua pas en constatant que c’était dans un hôtel que je l’amenais !!

Mes collègues, très délicats, firent mine de ne pas me reconnaître….


Nous nous sommes assis côte à côte dans un vaste canapé de cuir, avec devant nous une table basse où très vite le personnel déposa nos cafés et une grande assiette de mignardises. Nous étions dans une espèce de box un peu retiré du bar lui-même et la lumière basse prédisposait à créer une ambiance propice aux confidences… et autres !


Ma compagne me dit :



Ma réponse fusa :



Eclat de rire mutuel !


Délicatement, j’ai pris la main de ma compagne et sans trop appuyer j’y ai déposé un rapide baiser en disant :



J’ai vu que cette phrase lui plaisait.


Après mon petit baise main, elle avait reposé sa main sur sa cuisse. Je me suis mis à jouer avec ses doigts, j’en caressais les phalanges comme en une douce caresse.

Autant mieux se connaître… je me suis mis à lui raconter une partie de ma vie, âge, étude, solitude momentanée etc.


De son côté elle en fit de même. C’est ainsi que j’appris qu’elle s’appelait Amincia, originaire du Liban comme je l’avais supposé, elle habitait Paris où son mari s’occupait « d’affaires » sans autres précisions et était avec lui à Bruxelles pour une semaine. Elle avait loué une voiture d’où l’explication de la plaque belge. Elle ne me dévoila pas son âge… et cela ne se demande pas !


Sa position dans le canapé me permettait de mieux deviner son corps. Son chemisier était moins sage en position assise que debout et l’on voyait le sillon de deux seins qui semblaient bien se tenir… au-dessus de sa large ceinture se manifestaient un ou quelques bourrelets qui attestaient bien du caractère un peu rebondi de son corps.


Il faut dire qu’en quelques minutes elle avait fait un sort à l’assiette de mignardises et commençait à agresser la seconde, promptement apportée par le service.


Moi j’étais simplement en chemise à manches courtes et pantalon sport. J’étais musclé sans l’être trop et me tenue ne prêtait pas à confusion, quoique Amincira s’était mise à jouer avec les poils qui recouvraient abondamment mes avants bras…. Allez savoir pourquoi, ce contact anodin entretenait cependant un début d’érection encore assez peu visible à mon entrejambe.


Je ne savais comment aborder la suite des évènements car maintenant, dans cette douce atmosphère du bar, avec nos petits attouchements et la proximité de nos corps, j’avais une envie folle de mettre Amincira nue sur ce canapé et de la prendre avec la fougue de mes vingt ans … Impossible évidemment.


Ma compagne s’était mise à regarder l’heure… je devais reprendre la maîtrise des évènements.


Autant brusquer ! Je lui dit :



Elle m’a interrompu en disant avec humour :



Il fallait maintenant avancer mes pions. Ma main reposait sur sa cuisse et je l’ai fait remonter presque jusqu’à l’aine par de petites caresses et pressions et, m’enhardissant, je lui ai fait un long bisou derrière l’oreille.


Elle me dit :



Ma main avait quitté sa cuisse et maintenant, d’un doigt, je parcourais tout le long de sa colonne vertébrale plus comme une caresse qu’une exploration. Nous étions maintenant tout proches, cuisse contre cuisse et je sentais le poids de sa poitrine contre mon torse. Comme elle tournait la tête vers moi, j’ai approché mes lèvres des siennes et ai tenté un baiser. Elle ne l’a pas refusé mais elle conservait sa bouche close. Une main toujours dans son dos à la caresser, mon autre s’est aventurée sans précipitation vers sa poitrine et j’ai pu ainsi palper son sein. Nous n’en étions encore qu’aux jeux amoureux et je ne voulais pas aller trop vite, ni trop loin.


Ma bouche a de nouveau rejoint la sienne et cette fois, elle a permis une petite intrusion de ma langue…


Nous devions conclure ou cesser car maintenant la protubérance dans mon pantalon ne pouvait être ignorée d’Amincira, d’autant plus que du dos de la main et comme par inadvertance elle en avait déjà éprouvé la dureté.


En murmure, dans l’oreille, je lui dit : « Reste ».


Ce n’est qu’alors que sa bouche s’ouvrit et que, enfin, elle a permit le mélange de nos langues. C’était un baiser tout de préliminaires…


Il faut dire que je n’avais aucune expérience des femmes matures et que sauf une amie de ma tante qui avait voulu faire mon éducation sexuelle lors de mes 18 ans, mes conquêtes, peu nombreuses, avaient mon âge et peu de savoir faire


Amincira se sépara de moi et prit son portable dans son sac. Elle parlait à voix basse à son interlocuteur, son mari probablement et j’entendis des bribes de mots et de phrases :



La communication terminée elle se tourna vers moi et dit simplement :




FIN épisode 1