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Temps de lecture estimé : 21 mn
17/08/06
Résumé:  Caroline retrouve sa mère, et fait peu à peu connnaissance des moeurs parisiennes. Elodie commence à lui raconter ce qui se passe à la Cour.
Critères:  ffh inconnu grosseins fépilée fête soubrette voir exhib fmast fellation historique -historiqu
Auteur : Ben      

Série : A la Cour du Roi Soleil

Chapitre 03
Une curiosité de provinciale

Caroline est assise à sa commode de toilette, et réfléchit tout en coiffant ses cheveux.


Elle est presque nue, elle a juste enfilé un négligé de soie précieuse qu’elle a trouvé dans la garde-robe. Il ne lui appartient pas, mais elle s’est dit que s’il se trouvait dans la garde-robe, c’était pour qu’elle puisse l’utiliser. Elle ne s’est pas étonnée qu’il soit si transparent qu’on devine ses formes au travers du tissu, et si petit qu’elle peine à le refermer sur sa poitrine généreuse : elle commence à soupçonner l’ambiance qui règne dans la maisonnée.


Il y a quelques années, elle aurait encore été gênée d’enfiler un tel vêtement. Mais ses pudeurs adolescentes sont oubliées depuis longtemps. Ce qu’elle a pu voir dans la maison de Rennes a vite aboli chez elle toute gêne face à la nudité. Il faut dire que la maison de son père était à tout moment emplie d’individus qui ne montraient aucun complexe à se promener nus : qu’ils soient maîtres ou valets, hommes ou femmes, beaux ou laids, tous montraient leur corps dans un esprit de totale liberté. D’après ce qu’elle en avait lu, les Romains et les Grecs vivaient déjà ainsi, avant que la liberté des corps et des esprits soit brimée par les carcans moraux de l’Église. La Cour de son père avait donc sans doute redécouvert les plaisirs de l’Antiquité. Mais ce goût pour la nudité n’aurait su se dire en dehors de la maison : autant derrière les murs la société tolérait tout, autant en public la pudibonderie ambiante imposait de respecter les normes strictes en matière d’habillement.


Caroline s’est découvert très jeune un penchant pour l’exhibitionnisme, qui n’a fait que se renforcer avec l’âge. À partir du moment où ses formes généreuses se sont épanouies, elle a pris de plus en plus de plaisir à montrer le galbe de ses cuisses, la rondeur de sa croupe, l’arrogance de ses seins. Elle est très fière de son corps, et aime l’offrir aux regards des autres. En arrivant à Paris, elle craignait perdre cette liberté de mouvement. Après son aventure d’hier avec la soubrette, après la scène qu’elle a surprise ce matin dans la cuisine, après le petit déjeuner particulier, elle est rassurée : les occupants de la maison semblent aussi libres que ceux de la maison de Rennes.


Elle se lève, et va se contempler dans le miroir de la garde-robe. Ses tétons sont dardés, et pointent à travers le fin tissu. Le négligé entrouvert dévoile une partie de ses gros seins ronds, de son ventre lisse, de son sexe presque glabre. Elle écarte le tissu, et s’apprête à caresser sa jolie moule, lorsqu’on frappe à la porte.


Elle referme comme elle le peut le négligé, et entrouvre la porte. C’est Elodie. Elle a beau ne connaître la jeune soubrette que depuis quelques heures, elle se comporte déjà avec elle comme avec une vieille amie. Elle la laisse entrer, sans guère se préoccuper du négligé entrebâillé sur son corps nu.


« Votre mère est réveillée. Bien sûr, elle a hâte de vous voir et de vous serrer dans ses bras.



Caroline devine déjà qu’elle va vivre ici des aventures encore bien plus palpitantes qu’à Rennes. Elle savoure le plaisir d’écouter la soubrette lui dévoiler petit à petit ce qui se passe dans la maison de Paris.


« Je ne sais comment votre mère se comporte lorsqu’elle vient à Rennes, mais ici, à Paris, règne une atmosphère très… libre.



Caroline se rend compte à temps qu’elle allait commettre un impair et laisser deviner à la soubrette qu’elle l’avait vue se faire baiser par le valet dans la cuisine.


« Ben, euh… il y a bien un valet ou l’autre dans cette maison ?



Elodie lui saisit la main. Caroline apprécie le contact, doux et tendre. Et se laisse mener jusqu’à la chambre de sa mère. Celle-ci les attend, debout devant sa fenêtre, revêtue d’une fine chemise de nuit. Le contre-jour laisse deviner sa silhouette élégante. Elle a décidément un joli corps, se dit Caroline. Elle est grande, fine, plus élancée que sa fille. Elle est déjà coiffée, et semble encore un peu lasse des excès de la veille : ses traits sont tirés, sa peau pâle. Mais ses yeux brillent encore d’un feu intense. Mère et fille s’enlacent. Caroline est heureuse de retrouver sa mère après plusieurs mois d’absence. Celle-ci est heureuse de découvrir que sa fille a encore embelli. À première vue, elle semble mûre pour faire son entrée à la Cour et y briller. Bien sûr, elle devra la débarrasser de ses manières de petite provinciale, l’habiller à la dernière mode, lui apprendre les bonnes manières… Mais le fond est bon, elle a une élégance naturelle et une spontanéité qui, aux yeux des blasés de la Cour, lui donneront l’attrait du neuf.


À l’invitation de sa mère, Caroline s’assied près d’elle. Elle découvre alors la pièce : les murs sont tendus d’un velours rouge sombre intense qui donne à la pièce une atmosphère de lourde sensualité. Un épais tapis couvre le sol. Le lit est très vaste. Un immense miroir fait face au lit. Un petit divan favorise les causeries à deux. Caroline ne peut s’empêcher de penser spontanément que cette pièce a été conçue pour les ébats amoureux. Un parfum suave et enivrant flotte dans l’air. Elle imagine sa mère régnant comme une déesse sur les orgies qui doivent s’y dérouler.


« Ma chère enfant, comme je suis heureuse que tu sois là. Je n’ai pas pu t’accueillir hier soir comme prévu. J’étais retenue à la Cour, pour un dîner que donnait le Duc d’Albe



Elle lui montre alors une superbe robe rouge sombre, plus élégante que toutes celles que Caroline a déjà pu revêtir. Elle a le cœur qui palpite de joie à l’idée de l’essayer.

Caroline est un peu gênée de se dévêtir sous les yeux de sa mère, mais Elodie fait ce qu’il faut pour la mettre à l’aise. Elle l’aide à abandonner le déshabillé. Sa mère contemple le corps superbe de sa fille. Elle est époustouflée par sa beauté. Nul doute qu’elle aura du succès à la cour. Si elle n’était pas sa fille, elle aurait bien envie de goûter à ce jeune corps épanoui. Caroline passe la robe. Elodie passe derrière elle pour lui nouer le corset, qu’elle serre juste assez pour affiner la taille et mettre en valeur les seins. Caroline se dirige vers la glace. Elle est pieds nus, pas coiffée et pas maquillée, mais elle est immédiatement séduite par le reflet qu’elle découvre dans la glace. La robe est très élégante. Les belles épaules sont nues, la taille très serrée. Le corset est très ajusté : ses seins frémissants ont tendance à s’en échapper, il ne manque pas grand chose pour qu’on voie apparaître ses tétons. Elle surprend dans le miroir le regard qu’ont échangé derrière elle Elodie et sa mère, puis elle voit comment Elodie, subjuguée, ne peut détacher son regard de sa poitrine.


« Très bien, je ne sais pas s’il faut changer quelque chose. Si, bien sûr, il faudra compléter tout cela avec des bas, des escarpins, des bijoux.



Elodie emmène Caroline à sa chambre. En chemin, elles croisent le valet, celui qui ce matin a sauté la soubrette sur la table de la cuisine. Il ne peut détacher ses yeux du décolleté de Caroline. Il faut dire qu’à chaque pas, ses nichons tressautent, et semblent devoir s’échapper du corset tant ils y sont compressés. Caroline baisse les yeux vers l’entrejambe du valet. Son sexe et ses testicules, comprimés par une culotte moulante, lui semblent énormes. Elle se jure d’en découvrir les charmes avant la fin de la semaine.


Les jeunes femmes continuent leur chemin. À peine la porte de la chambre refermée derrière elles, Elodie saute sur sa maîtresse pour l’embrasser fougueusement. Caroline doit la calmer :


« Allons, Elodie, qu’est-ce qui te prend ?



Tout en disant cela, Caroline est envahie du plaisir de se savoir désirée par la jeune femme. Elle s’attriste de devoir la rabrouer ainsi. Mais elle a peur de se laisser submerger par une passion qu’elle ne pourrait pas elle-même maîtriser.


Caroline se défait de l’étreinte de sa servante, et se dirige vers la garde-robe pour se regarder à nouveau dans le miroir. Décidément, cette robe est très jolie, et la met bien en valeur. À Rennes, jamais elle n’a eu de vêtement aussi élégant. Elle tourne sur elle-même pour se contempler sous toutes les coutures. La robe dénude les épaules, serre la taille, et met bien en valeur sa poitrine.


« Qu’en penses-tu ? Cette robe me fera-t-elle briller à la Cour ?



Ravie de la tournure des événements, Elodie n’hésite pas un instant. Elle s’approche de sa maîtresse, dénoue le lien qui serre le corset, et libère sa poitrine. Elle contemple sa maîtresse dans le miroir en face d’elles. Il lui offre la vision sublime d’une jeune femme dépoitraillée, le corset béant, les seins arrogants, le regard brûlant. Elle se risque à effleurer un sein, puis, comme sa maîtresse ne la repousse pas, elle s’enhardit et s’empare des deux masses fermes échauffées. Elle aime se voir elle-même dans la glace, la tête penchée par-dessus l’épaule de sa maîtresse, ses deux mains soupesant les seins lourds. Voir leur reflet dans le miroir l’excite.


« Oui, vas-y, j’aime qu’on me touche mes seins, tu sais. Mes seins dont je suis si fière. Mes beaux gros seins. Mmh c’est bon. Continue donc à raconter.



« L’autre soubrette me regardait étrangement, sans cesser de caresser le sexe qu’elle tenait dans sa main. J’écartai les jambes pour bien lui montrer ma propre excitation, et je commençai à me caresser en les regardant. Mon attitude l’encouragea. Elle s’accroupit face au valet, sans cesser de le branler. De son autre main, elle commença à se caresser. Le valet regardait toujours la danse de votre mère. Quand elle eut fini, il se pencha vers la jeune femme qui attendait ce moment pour lui sucer le pénis. Elle lécha avec application, consciencieusement, des bourses au gland, puis commença à sucer le bout comme s’il se fut agi d’un bâton de réglisse. L’homme lui caressa les cheveux, puis introduisit son membre dans sa bouche et lui enfonça. Elle l’accueillit sans peine, le laissant entrer jusqu’au fond de sa gorge. Elle était très excitée, et massait frénétiquement ses petits seins. J’avais envie de me mêler à leurs ébats, d’aller lui sucer les bouts de seins qu’elle avait très gonflés, mais d’un autre côté je prenais plaisir à me branler le bouton en les regardant.



Soudain, on frappe à la porte. Caroline enfile prestement le déshabillé resté sur le dossier de la chaise. Elodie ne bouge pas. Elle ne semble pas gênée qu’on la voie nue. Peut-être le cherche-t-elle. Caroline hésite à laisser entrer, elle ne veut pas que l’on découvre sa domestique nue sur son lit. C’est Elodie qui crie d’entrer. C’est le valet. Il tient un paquet entre ses mains.


« Eh bien, Jean, entre donc, ne reste pas sur le seuil. Te voilà bien timide tout à coup !



Étendue sur le lit, la soubrette nue a pris une pause lascive et provocante. Les cuisses légèrement écartées, elle lui montre toute son intimité. Le valet ne peut en détacher ses yeux, si bien que lorsqu’il tend le paquet à Caroline, il ne la regarde même pas. Caroline s’énerve un peu de l’attitude de sa domestique.


« C’est bon, Jean, vous pouvez disposer.



Aussitôt le valet sorti, Caroline se tourne vers sa servante :


« Elodie, tu es une vraie petite vicieuse. N’as-tu pas honte de t’exhiber ainsi ? J’ai cru que les yeux allaient lui sortir de la tête, j’ai cru qu’il allait promptement se déculotter.