n° 10739 | Fiche technique | 27748 caractères | 27748Temps de lecture estimé : 16 mn | 03/09/06 |
Résumé: Sa mère envoie Caroline porter un paquet à sa plus chère amie. Celle-ci, aidée par Élodie, poursuit son éducation. | ||||
Critères: ff fagée inconnu grosseins fépilée soubrette voir cunnilingu 69 historique -historiqu | ||||
Auteur : Ben |
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Je remercie toutes celles, et en particulier Julie et Cécile, qui m’ont fait part de leurs idées et de leurs fantasmes pour alimenter mon récit.
Les deux jeunes femmes rejoignent la mère de Caroline pour le déjeuner.
Élodie a repris le rôle qui est le sien, et sert le repas comme si de rien n’était. Elle se penche juste un peu trop au-dessus de la table pour faire bailler son décolleté lorsqu’elle se trouve face à Caroline, et se presse un peu trop dans son dos lorsqu’elle vient la servir. Le repas est léger et délicieux. Après le dessert, une pêche juteuse que Caroline déguste avec gourmandise en regardant Élodie droit dans les yeux, sa mère fait allusion au paquet qu’elle doit amener chez Madame de Marans. Elle lui recommande de ne pas l’ouvrir, et surtout de le lui remettre en mains propres.
Les deux jeunes filles font atteler la calèche, et se font amener chez Madame de Marans.
Le chemin est court. Caroline en est déçue, car Élodie se tient tout contre elle pour lui décrire les quartiers qu’elles traversent, et elle apprécie ce contact. Heureusement, la foule qui parcourt les rues, les autres véhicules innombrables qui encombrent le passage les ralentissent souvent. Et puis, Élodie fait parfois arrêter la calèche pour lui faire découvrir l’un ou l’autre bâtiment. Caroline s’étonne de l’immensité de la Cathédrale, de l’aspect sinistre de la Bastille, de la fébrilité des quais de Seine. Les bruits, les cris, les odeurs… tout est plus intense, plus fort, plus changeant que tout ce qu’elle a pu connaître à Rennes. Élodie prend aussi plaisir à lui signaler certains hôtels particuliers qui appartiennent à l’une ou l’autre figure de la Cour : le petit palais du Comte de Rocroy qui est connu dans tout Paris pour les orgies qu’il y organise, la maison du marquis de Ligne, qui s’est fait connaître par les poèmes licencieux qu’il rédige à l’attention de Mme de Saintonge, la maison de la Marquise de Montague, bien connue pour son attrait pour les jeunes chattes, le couvent des Ursulines, dont on dit que les religieuses, à l’abri de leurs murs aveugles, mènent une vie de dépravées et célèbrent Dieu par des bacchanales saphiques.
Elles arrivent finalement chez Madame de Marans, qui habite un petit palais élégant entouré d’un grand jardin. Elles sont accueillies sur le perron par une femme ravissante qui doit avoir l’âge de sa mère. Elle a de grands yeux de biche, une bouche pulpeuse, une chevelure lisse et abondante qu’elle a noué en chignon lâche. Sa robe brodée ajustée met en valeur une silhouette élancée, une taille fine, des épaules larges mais arrondies. Un simple collier de perles accentue la grâce du cou et la délicatesse du teint. Le généreux décolleté souligne une poitrine épanouie et orgueilleuse. Lorsqu’elle lui tend à baiser une main fine aux longs doigts agiles, Caroline ne peut s’empêcher de frémir.
Elle les invite à entrer au salon. Comme il se doit, Élodie reste debout, près de la porte, tandis que sa maîtresse s’assied sur le canapé tendu de velours bleu. Après avoir échangé quelques compliments courtois, Caroline demande à Élodie de donner le paquet à leur hôte. Madame de Marans le pose sur ses genoux et déchire le papier. Elle en sort un faisceau de lanières de cuir attachées à une espèce de manche.
Caroline est stupéfaite. Cette femme, qu’elle ne connaît pas, qu’elle n’a jamais vue, est en train de lui montrer sans aucune gêne l’instrument de plaisir que lui a fait envoyer sa mère ! Se pourrait-il que sa mère ait organisé tout cela, comme elle a sans doute organisé la rencontre avec Élodie ? Est-elle en train de poursuivre un parcours initiatique pour parfaire son éducation au plaisir ?
Madame de Marans caresse doucement le manche. Son bout renflé lui donne la forme d’une bite.
Madame de Marans se lève, prend Caroline par la main et l’entraîne. Élodie les suit avec un petit air espiègle. Elles passent dans un petit salon annexe. L’aménagement de la pièce ne laisse aucun doute : elle est dédiée au plaisir. Un fin rideau adoucit la lumière du soleil. Un épais tapis moelleux couvre le sol. Un grand lit rond occupe le centre de la pièce. Un immense miroir cache l’un des murs. Les autres sont recouverts de draperies orientales. On y a accroché divers tableaux qui représentent des scènes érotiques.
La découverte de ces tableaux a mis Caroline dans un état second. Jamais elle n’aurait imaginé que de telles peintures pouvaient exister. Elle a déjà vu des nus féminins, qui ont toujours suscité chez elle une certaine émotion, mais ici les artistes ont représenté toutes sortes d’actes sexuels sans aucune censure, et avec moult détails. Elle est très excitée, le rouge lui est monté aux joues, elle a très chaud et sa respiration s’est accélérée. Sous ses jupes, son sexe dégouline déjà le long de ses cuisses. Madame de Marans la tient toujours par la main, et Caroline ne se rend même pas compte qu’elle presse cette main avec trop de passion.
L’excitation de sa maîtresse n’a pas échappé à Élodie, qui s’approche d’elle et lui pose une main dans le dos.
Madame de Marans adresse un léger signe de tête à la soubrette. Comme s’il s’agissait d’un signal, celle-ci commence à dénouer le corset de sa maîtresse. Caroline, toute à son excitation, ne réagit même pas : c’est comme si elle attendait cela depuis qu’elles ont pénétré dans la pièce. Sans un mot, Madame de Marans commence elle-même à se dévêtir. Son corps est fait pour l’amour et la sensualité : une lourde poitrine encore ferme aux bouts dressés, une taille fine, des fesses bien galbées. Son pubis est totalement épilé, tout lisse, orné d’une vulve aux lèvres protubérantes. Caroline se laisse ôter son corset et ses jupons, sans pouvoir encore détacher son regard du tableau dont elle examine avec intérêt tous les détails. Elle se retrouve rapidement en escarpins et bas. Madame de Marans lui caresse l’épaule. Élodie ôte prestement ses vêtements, puis se rapproche d’elle et commence à lui caresser l’autre épaule. Lorsqu’elle aperçoit la main de la maîtresse de maison descendre dans son dos, vers les reins puis la croupe, elle commence à caresser le sein droit de sa maîtresse. Les deux femmes vont, c’est sûr, rivaliser d’imagination pour séduire Caroline.
Madame de Marans s’allonge sur le lit. Elle écarte largement les jambes, offre son sexe glabre ouvert comme une fleur, et commence à se caresser les seins. Les deux jeunes filles excitées la contemplent, fascinées par ce sexe béant qui appelle les caresses. Elles s’approchent du lit. La forte odeur du sexe de Madame de Marans les excite.
Élodie, qui s’est accroupie de l’autre côté de sa maîtresse, a commencé à lui caresser doucement les seins. Elle a jeté un coup d’œil à Madame de Marans, et voyant le trouble que la vue des seins orgueilleux de sa maîtresse provoque chez leur hôtesse, elle a commencé à les masser plus fort, les faisant rouler entre ses mains, les pressant l’un contre l’autre, les soulevant.
Autant excitée par les attouchements de sa soubrette que par le plaisir d’exhiber son corps à cette femme inconnue une heure plus tôt, Caroline sent son sexe déjà humide s’ouvrir comme une fleur. Elle ne peut s’empêcher d’écarter les jambes, comme une invitation à ses partenaires.
Élodie écarte les lèvres de son sexe, et commence à se branler le bouton. Caroline observe avec fascination le va-et-vient du majeur sur le clitoris déjà gonflé, et tend le bras pour y toucher. Madame de Marans interrompt son geste d’une manière péremptoire, presque sèche :
Madame de Marans écarte largement les lèvres de Caroline. L’odeur de son sexe se mêle à celle des deux autres. Elle presse le pubis, pour mieux faire se dresser le clitoris. Elle tire un peu sur les lèvres, les roule entre ses doigts fins.
Sans cesser de se branler, Élodie se penche sur les seins de sa maîtresse. Elle en titille les tétons avec le bout de sa langue, avant de les prendre délicatement entre ses lèvres.
Caroline ondule de la croupe et se cambre. Elle ne peut écarter ses cuisses davantage, et se tient les seins en les agitant pour mieux en présenter les bouts à sa servante.
Madame de Marans écarte alors bien largement la vulve de Caroline pour pouvoir sucer le clitoris arrogant. Les gémissements de plaisir de la jeune fille deviennent petits cris. Affolée, la jeune fille a saisi les mains de sa servante, et la force à masser ses seins plus violemment. Soudain, son corps se tétanise, son dos se cambre, sa respiration s’arrête. Elle pousse un grand cri. Puis elle retombe. Elle est au bord des larmes, tant le plaisir a été violent, presque douloureux.
Madame de Marans s’assied à ses côtés et lui caresse tendrement les cheveux. Élodie s’allonge de l’autre côté, se presse contre elle, et lui murmure des mots doux à l’oreille.
Madame de Marans s’allonge. Caroline s’agenouille entre ses cuisses ouvertes. Elle est fascinée par ce sexe glabre. L’absence de toison le rend presque obscène. Élodie, agenouillée derrière sa maîtresse, presse sa lourde poitrine contre son dos et observe par-dessus son épaule en lui caressant les fesses. Caroline pose la main sur le sexe entrouvert. Il est chaud, poisseux de désir. Elle commence à y enfoncer un doigt, qui glisse sans peine. De son autre main, elle décapuchonne le clitoris et le taquine. Derrière elle, fascinée par le spectacle, Élodie ne peut résister. Elle recommence à se masturber d’une main, tandis qu’elle caresse les seins de sa maîtresse de l’autre. Les yeux mi-clos, Madame de Marans les observe en souriant. Les jeunes filles sont si belles à voir. Elle est subjuguée par les seins de Caroline, qu’Élodie masse maintenant sans ménagement. Les caresses et les attouchements que Caroline lui prodigue commencent à la faire gémir. Lorsque la jeune fille se penche en avant pour approcher le visage de son sexe, elle soulève le bassin pour venir à la rencontre de sa langue. À quatre pattes, Caroline approche le bout de sa langue, la glisse délicatement dans la fente.
Élodie n’y tient plus. Elle se met à quatre pattes derrière sa maîtresse, dont la position cambrée lui laisse libre accès à son sexe et sa rosette. Elle ferme les yeux, enfouit son visage entre les fesses et respire avidement l’odeur chaude de son entrejambe. Les deux mains posées sur son cul, elle commence à la lécher, depuis le pubis jusqu’à la raie des fesses. Caroline apprécie : elle commence à onduler de la croupe. Madame de Marans n’a rien perdu de la scène. Élodie est vraiment une petite vicieuse. La domestique zélée de son amie lui plaît beaucoup. Elle a pris beaucoup de plaisir avec elle chaque fois que son amie la lui a prêtée, et chaque fois qu’elles se la sont partagée. Elle se souvient avec délice de l’odeur fraîche, un peu piquante de son jeune sexe. La voir tomber ainsi amoureuse de sa jeune maîtresse -car c’est bien d’amour qu’il semble s’agir, au-delà du vice- la rend un peu jalouse. Elle suce divinement, en plus, la petite Élodie. Pour une jeune fille de bonne famille, Caroline se débrouille bien aussi. Elle compense encore par son ardeur son manque de technique. Quand elle aura acquis un peu plus d’expérience de ce qui peut faire plaisir aux autres femmes, elle fera une amante hors pair. Bon sang ne saurait mentir. Pour l’heure, elle perd parfois le rythme. Sans doute les caresses d’Élodie la troublent-elle, car elle respire de plus en plus fort. Madame de Marans se frotte le bout des seins, qu’elle a très érectiles. Elle adore les caresser quand on lui lèche le bouton. Cela augmente terriblement son niveau d’excitation.
Élodie a écarté largement les cuisses. Madame de Marans plonge le visage dans son sexe et respire avidement. Elle commence à la lécher. Élodie ondule des hanches, tout en continuant à donner du plaisir à sa maîtresse. Les trois femmes, imbriquées sur le lit, se lèchent, se sucent, se branlent en gémissant. Madame de Marans tend le bras, s’empare du godemiché qu’elle avait déposé près du lit, le tend à Caroline.
Entraînées dans leur folle sarabande, les trois femmes approchent du plaisir. C’est Madame de Marans qui jouit la première des va-et-vient du godemiché dans son sexe autant que des caresses de Caroline. Lorsqu’elle sent l’amie de sa mère trembler sous sa langue, celle-ci jouit à son tour, en serrant les cuisses autour de la tête d’Élodie.
Celle-ci n’a pas encore joui : Madame de Marans a pris soin d’arrêter de la lécher quand elle a senti que son plaisir approchait. Caroline se remet doucement de sa jouissance. Madame de Marans l’invite à la rejoindre, et à venir lécher la soubrette. Caroline se penche, et commence à sucer avidement la moule, tandis que Madame de Marans lui caresse les seins. Elle sent Élodie se raidir, se cabrer, elle la sent jouir sous sa langue, intensément, presque violemment.
Les trois femmes restent un instant pantelantes, alanguies sur le lit. Caroline reprend ses esprits. Elle est un peu perturbée par ce qui vient de se passer, mais elle y a trouvé un tel plaisir qu’elle ne regrette pas de s’y être laissée entraîner. Madame de Marans sourit, satisfaite autant du plaisir qu’elle vient de prendre que de celui qu’elle a pu faire découvrir à sa nouvelle protégée. Quant à Élodie, elle a gardé son visage enfoui entre les cuisses de sa maîtresse, et se délecte de l’odeur de son sexe.