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Temps de lecture estimé : 15 mn
17/10/06
Résumé:  Le premier tome des aventures de Sylvie, la belle bourgeoise de 37 ans, dévergondée par son mari..
Critères:  fh fhh inconnu uniforme sales voiture fetiche hmast facial fellation pénétratio
Auteur : Jipé  (homme marié de 34 ans)            Envoi mini-message

Série : Les aventures de Sylvie

Chapitre 01
La roue de secours

Un Monet ! Non, ce n’était pas possible, comment un couple de bourgeois de la banlieue Ouest pouvait-il se payer une œuvre du plus célèbre des impressionnistes et l’exposer ainsi au milieu du salon ? Ce devait être une copie. Mathias s’approcha et porta sa lampe torche au plus près de la toile. Bien sûr, ce n’était pas l’original, il le sut tout de suite.



Il passa de pièce en pièce, la demeure datait du 19ème siècle et proposait un véritable labyrinthe. Mais le plan fourni par son informateur le mettait sur la bonne route sans qu’il puisse avoir l’ombre d’une hésitation. Le coffre-fort se présentait exactement où la croix rouge le signalait sur le plan, derrière un autre tableau, un Miro cette fois, enfin un faux, dans un petit salon, une sorte de boudoir où trônait également une bibliothèque, un divan et une chaîne hi-fi tout droit sortie des années 70. Comme il les aimait…

Le coffre-fort derrière un tableau, les ringards ! Enfin, il fallait bien le mettre quelque part. Le coup était sans doute l’un des plus faciles de sa déjà longue carrière d’as de la cambriole.


Mathias avait obtenu le plan de la maison et le code du coffre en donnant dans l’amour ancillaire. Beau gosse de 35 ans, sportif, brun, il représentait l’idéal féminin selon tous les sondages de ces magazines si prisés par toutes les "Bridget Jones" de France. Voilà quinze ans que Mathias s’adonnait au dépouillage de maisons cossues, tombant par deux fois, passant un an puis deux en prison, ce qui n’avait pas calmé ses ardeurs. Et, surtout, il devait se remettre à flot le plus vite possible, ses finances n’étaient pas au mieux depuis sa sortie de taule deux semaines auparavant.


Deux semaines, c’est le temps qu’il lui avait fallu pour repérer cette villa, approcher la bonne, lui donner du plaisir et soutirer d’elle les renseignements utiles à son projet. Tout cela en lui promettant un pourcentage non négligeable qui :

1) La ferait taire

2) Lui permettrait de partir en vacances sous les tropiques, histoire d’oublier ses connards de patron une bonne quinzaine de jours.


Mathias avait tiré le gros lot, sans jeu de mots, en obtenant les précieux documents, mais également en prenant beaucoup de plaisir à baiser la servante, une jeune femme de 30 ans, Céline, dont la bouche avait été conçue pour accueillir les sexes d’hommes de toutes tailles dans les meilleures conditions. Il repensait à cette incroyable pipe offerte par Céline, pas un canon, mais une mignonne petite chose qui vous met immédiatement en émoi, aussi bien mentalement que physiquement. Tout en rêvassant à la fellation impeccable dont il avait été l’objet, Mathias s’était déjà gouré deux fois de code, dont les chiffres étaient pourtant affichés sous ses yeux. " Allons, un peu de concentration, mon garçon ". Clic ! Le sésame avait joué, il ne restait plus qu’à se servir. Mais qu’est-ce qu’ils pouvaient bien foutre avec un pareil paquet de billets à domicile ?

Mathias se rassura : il s’agissait forcément d’argent sale (peu ou prou), qu’on ne réclamerait pas. Il fourra les biffetons dans son sac Adidas, qu’il ne tarda pas à remplir. Il ne resterait plus qu’à donner son pourliche à la bonne et à déposer le reste sur son compte en Suisse.


Il passait la frontière toujours au même endroit, les billets ou les bijoux planqués dans la roue de secours. Les douaniers le connaissaient et le saluaient amicalement, du moins quand ils se tenaient à leur poste. Neuf fois sur dix, il se retrouvait en Suisse sans même s’en rendre compte. La tradition avait du bon, blanchir son fric dans les casinos ou par un autre biais encore plus tordu, ce n’était pas pour lui.

Il referma le coffre, prit soin de ne plus rien toucher dans la maison, et sortit par la grande porte.


Au volant de sa série 5, Mathias souriait, le magot dormait sagement dans le pneu de la roue de secours, ingénieusement découpé. Il s’alluma une cigarette ; en roulant bien, dans moins de huit heures il serait à Genève.




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Sylvie quitta la banque en retard, une fois de plus… La nuit commençait à tomber, elle avait encore trois quarts d’heure de trajet pour rentrer chez elle. Quelle journée ! Elle bossait au guichet depuis une bonne dizaine d’années maintenant et cela commençait sérieusement à la lasser. Mais il fallait bien bouffer ! Encore une fois, sa seule consolation venait des regards des hommes qui se bousculaient pour avoir affaire à elle au guichet.


À 37 ans, Sylvie, blonde, yeux bleus de biche, corps voluptueux, jambes de rêve, était arrivée au sommet de sa splendeur. Ses deux grossesses avaient fait enfler ses seins déjà bien servis auparavant et porté sa taille de soutien-gorge à 95D. Ajoutez à cela un fessier rebondi, rond et ferme, et de longues jambes aux mollets arrondis et aux chevilles restées fines et voilà Sylvie, la représentation typique de la bourgeoise BCBG proche de la quarantaine, un véritable objet de fantasme ambulant.


Les clients ne pouvaient s’empêcher de plonger leur regard dans le décolleté de sa veste ou se pencher pour apercevoir ses cuisses régulièrement gainées de bas. C’était le cas aujourd’hui : son tailleur noir, sa jupe à mi-cuisses fendue sur les côtés, ses escarpins fermés à talons hauts et ses bas noirs, de vrais bas tenus par des porte-jarretelles, avaient provoqué de nombreuses érections, Sylvie s’en était assurée en plongeant ses yeux dans les regards excités de ses clients masculins.


Elle aimait plaire. Son mari l’avait initiée à cela à un moment où elle commençait à se laisser aller, inconsciemment. Laurent avait entièrement repensé, et racheté, sa garde-robe. Il l’avait emmenée sur des sentiers où elle n’avait jamais pensé poser les pieds, comme cette fois où, après une soirée fantastique en amoureux sur Paris, il avait sciemment conduit sa voiture jusqu’à cette fameuse allée où des types se masturbaient en matant les femmes exposées sur les sièges-passagers. D’abord outrée, Sylvie avait vécu avec intensité cette expérience érotique. Laurent s’était arrêté à la hauteur de chaque groupe de branleurs, remontant la jupe de Sylvie jusqu’à découvrir son string, ouvrant sa veste pour offrir aux mâles en rut la vision de ses sublimes mamelles de femme mûre. Le foutre n’avait cessé d’inonder la vitre du côté passager et même le pare-brise avant sous les insultes des hommes surexcités.


Internet lui avait également ouvert des horizons. Laurent aimait la prendre en photo dans des tenues et des poses sexy, puis il offrait ces images sur des forums. Des types les imprimaient et se prenaient eux-mêmes en photo, voire en film, en train de se masturber dessus, inondant Sylvie, du moins son image, de sperme. Ils s’étaient ainsi créé un réseau de vrais fans. L’un d’entre eux, un jeune type de vingt ans, avait même renvoyé des photos de sa chambre couverte de posters de Sylvie, avouant qu’il se masturbait au moins trois ou quatre fois par jour sur son "idole". Leur vie sexuelle avait subi depuis lors un changement appréciable, car le couple s’adonnait à de nombreux jeux, Laurent adorant mettre sa femme en scène pour des inconnus en manque..


C’est en repensant à toutes ces aventures érotiques que Sylvie fut sortie de ses pensées par un bruit inquiétant, bientôt suivi par la déstabilisation totale de sa Clio. Merde, crevé ! Elle stoppa ; évidemment, cela se passait dans le coin le plus pourri du trajet ! Autour d’elle, des terrains vagues en chantier, parsemés de grues, fermés par des palissades de tôle. Son raccourci ne lui portait pas bonheur. Elle sortit et constata les dégâts, pneu avant droit à plat ! Elle s’empara de son portable… à plat également. Là, c’était grave.


Elle avait vu Laurent changer une roue et décida qu’elle n’était pas plus nulle qu’un autre. Sylvie ouvrit le coffre, souleva le tapis de sol et extirpa le cric et la croix.

Bon, allez, ma grande, au boulot, se dit-elle.

Elle s’accroupit et commença à dévisser la roue.




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Gus s’approcha de l’ombre noire accroupie devant la petite cylindrée rouge stoppée devant "sa" palissade. Gus avait été réveillé par l’éclatement du pneu. SDF depuis trois ans, Gus avait le sommeil léger, comme on l’a lorsqu’on essaye de dormir dehors par moins de quinze degrés. Gus traversa la route. Il voyait de mieux en mieux à quoi ressemblait "l’ombre", et ce qu’il voyait lui plaisait énormément : un cul arrondi, des jambes superbes, des cuisses et des bas, des talons, de la belle bourgeoise. Sa queue flétrie retrouva vite de la vigueur ; dans son milieu, et surtout à l’endroit où il avait choisi de séjourner maintenant, ce genre de chose était denrée rare.



Quand Sylvie se retourna, il eut un coup au cœur : bandante de dos, la fille était aussi belle de face.

Putain elle est magnifique, faut pas que je rate mon coup, pensa Gus, dont les testicules commençaient à sérieusement lui faire mal.

Sylvie, un peu apeurée, mais qui vivait un terrible moment de solitude, répondit par l’affirmative.



Elle se préparait déjà à lui donner un pourboire. La belle femme se releva, Gus n’en croyait pas ses yeux.



Le rire édenté du SDF acheva de dégoûter Sylvie.

Gus se pencha sur le problème. En moins de dix minutes, retrouvant ses réflexes d’homme actif, l’homme changea la roue. Sylvie retrouva le sourire, oubliant l’aspect peu ragoûtant de son sauveur.



Joignant le geste à la parole, elle se pencha vers l’habitacle de la Clio pour attraper une paire de billets dans son sac à main. Le cul de Sylvie, la jupe relevée qui découvrait la limite en dentelle de ses bas achevèrent de rendre fou le clochard. Il s’approcha, se colla au cul de la bourgeoise et prit ses hanches en main.



Sylvie sentit le membre durci de l’homme. Il puait, et ses mains sur elle, beurk… Elle se retourna vivement.



Gus serra plus fort Sylvie, il tentait de l’embrasser dans le cou, frottant son sexe devenu énorme sur la jupe de cette femelle tombée du ciel. Elle ne parvenait pas à s’extirper de l’emprise du SDF. Trouvant dans son excitation des forces inconnues de lui, il parvint à retourner sa victime sur le capot, la plaquant littéralement. Gus sortit son sexe sale et raide et releva la jupe de Sylvie sur son dos.



Un vrai cauchemar !




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Mathias s’était à l’évidence planté de route.

Il roulait maintenant au ralenti, à la recherche d’un panneau lui indiquant la direction qu’il aurait dû prendre. En conduisant par réflexe, il avait raté l’entrée de l’autoroute, obnubilé par les infos données par la radio. Et maintenant il se retrouvait comme un con au milieu de ce chantier.



Au loin, il vit une scène étrange, puis de plus en plus claire. Une femme se faisait violer. Au mieux, un couple d’exhib’ s’adonnait à son plaisir, mais il n’en était pas franchement convaincu. Il stoppa, sans éteindre les phares. La lumière éblouit un type hirsute d’une cinquantaine d’années qui tenait entre ses mains une femme en porte-jarretelles visiblement mal à l’aise. Mathias sortit de sa BM.



Une voix féminine répondit, hurlant aussi.



Un couteau à la main, il s’avançait vers lui, la femme était tombée à terre, en pleurs. Mathias avait de quoi répliquer. Il dégaina son python 357, cadeau d’un ami flic à qui il avait fait partager une belle affaire. Le SDF leva les bras, lâchant son surin.



Gus ne répondit pas et prit ses jambes à son cou, disparaissant derrière la palissade

Mathias s’approcha et tendit la main à Sylvie.

Mon dieu quelle belle femme, pensa t-il.

Elle lui sourit. La demi-seconde durant laquelle la jeune femme se releva fut un grand moment de bonheur pour Mathias qui, en vrac, aperçut ses seins magnifiques dans son décolleté, ses cuisses, son porte-jarretelles, et il se régala. Mais la situation n’appelait pas de commentaires tendancieux.



Elle retrouvait le sourire. Mathias se pencha :





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Mathias roulait à une allure modérée. Il avait promis à Sylvie de lui trouver au plus tôt un garage ou au moins une station-service, bref, un endroit où, peut-être, elle pourrait trouver une roue de secours. Puis il la ramènerait à sa voiture et ils se quitteraient bons amis. Elle lui faisait envie, mais il était en train de perdre un temps fou. Sylvie était d’humeur guillerette. Elle était embarquée par un sauveur comme toutes les femmes en rêvent. Ce type avait un charme fou, un vrai James Bond.



Mathias avait bien une idée, mais il ne pouvait la soumettre à une femme qui venait d’échapper au pire crime qui soit… Alors, il se contenta de regarder ses jambes, ses cuisses, imaginant le plaisir qu’il aurait pu en tirer. Son sexe réagissait vivement à cette vision.

Ils avaient retrouvé l’autoroute, et un pannea annonçait une station-service dix kilomètres plus loin. Sylvie devait remercier son chauffeur. Tout en douceur, elle se pencha vers son entrejambe.



Mathias lui sourit. Elle prit cela pour une réponse affirmative, abaissa la braguette et extirpa un membre déjà dur, long et épais.



Elle caressa lentement le sexe dur, le passa sur son visage. Elle embrassa le vit de bas en haut, léchant la veine bleue qui le traversait. Sylvie se régalait, elle adorait la fellation. Elle saisit le gland entre ses lèvres puis l’enfourna dans sa bouche. Voilà, c’était parti. Elle pompa avidement le sexe de l’inconnu qui l’avait arrachée des pattes du clochard. Elle lui devait au moins ça. Dans sa bouche, elle sentit la queue gonfler encore et encore. Sylvie se déformait la mâchoire pour profiter pleinement de sa pipe.



Elle prit un temps pour répondre.



Sylvie reprit le membre en bouche, elle s’appliquait. Un peu de sperme était déjà apparu au bout du gland de Mathias, un filet de foutre reliait les lèvres de Sylvie à cette queue dont elle se régalait. Les gémissements de Mathias se faisaient de plus en plus forts, plus rapides, il n’allait pas tarder à jouir. Sylvie le branlait activement, attendant que le pylône gicle. Mathias n’y tenait plus. Il sortit vite en direction de la station-service et se gara dans un coin sombre.



Aussitôt dit, aussitôt fait. Une gerbe de sperme épais s’échappa en un jet puissant de la verge raide de Mathias, s’étalant sur le visage de la belle bourgeoise. Puis un autre, et encore un autre. Mathias hurlait de plaisir, Sylvie tentait d’attraper au passage les giclées de foutre pour s’en régaler. Puis il tomba la tête en arrière sur le siège, exténué. Sylvie se releva, le visage maculé de semence blanche et épaisse. Heureuse d’avoir atteint son but.



Il regarda droit dans les yeux la magnifique blonde couverte de sperme.

Quelle incroyable salope, pensa-t-il.



Ils se sourirent. Sylvie ramassa le sperme au bout de ses doigts et goûta le liquide de son amant. Mathias n’en revenait pas. Il rangea sa bite, essuya un peu son pantalon. Sylvie, elle, continuait à nettoyer le sperme qui avait giclé sur ses seins et sa veste. Tout cela ne changeait rien au problème, il fallait trouver une roue de secours.




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La roue lui avait coûté une nouvelle pipe. Evidemment, la station-service n’offrait pas ce genre de service, contrairement au jeune homme croisé sur l’aire de repos qui leur avait proposé celle de sa Clio, en échange d’une fellation de Sylvie. Celle-ci s’était appliquée avec plaisir. Excité par la vision de cette bourgeoise prête à tout pour rentrer chez elle, Mathias s’était branlé avant que Sylvie s’en aperçoive et qu’elle ne termine le travail à sa place tout en continuant de sucer le prêteur de roue. Les deux hommes l’avaient maquillée au sperme pour la deuxième fois de la soirée.



Elle riait.



Elle rougit. Et encore plus en voyant le car de police garé devant sa Clio. Mathias, lui, ne riait plus.




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Cela s’était mal passé !

Les poulets, gentils au premier abord, étaient devenus soupçonneux. Mathias ne voulait pas ouvrir le coffre où il avait rangé la roue de secours de la Clio, et où reposait son magot. Les flics jugeaient curieux que l’homme attende leur départ pour commencer à changer le pneu. Ils l’avaient donc forcé à ouvrir le coffre de la BM, et leur fouille minutieuse (ils n’avaient vraiment que ça à foutre, songea Sylvie), se révéla fructueuse. Au grand dam de Mathias, embarqué manu militari dans le fourgon.



Sylvie sentit que ce n’était pas le moment de contester. Les poulets passèrent les cadènes à Mathias, et ils embarquèrent à l’arrière du fourgon en compagnie de Guy, un moustachu, les deux autres passant à l’avant.



Sylvie se tut. Elle était peinée pour son nouvel ami Arsène Lupin. Un si bel homme en prison, quelle misère…

Libre de ses mouvements, elle se mit à croiser et décroiser les jambes le plus haut possible. Guy suivait des yeux le manège, la queue raide sous l’uniforme. Elle se leva et s’assit à côté du flic.



Sylvie posa sa main sur la braguette du quinquagénaire, l’abaissa et extirpa la bite dure pour la branler. Doucement, puis plus rapidement.



Guy était en extase. Sylvie s’arrêta un instant. Elle se leva et ôta sa culotte, découvrant sa chatte blonde et son cul au flic, en transe. Elle mouillait depuis l’histoire des pipes.



La vulgarité de Guy ne l’étonna pas, elle avait tout fait pour exciter le mâle. Et cela l’excitait un peu aussi. Elle écarta les jambes et s’empala sur le vit tendu du policier.



Sylvie n’en rajoutait pas, la queue du flic était vraiment bonne. Mais elle ne devait pas oublier que c’était pour la bonne cause. Guy lui serrait la taille et imprimait le mouvement, il la baisait sans ménagement. Il ouvrit la veste de la superbe blonde et plongea sa tête dans les grosses mamelles si désirables qui s’offraient à lui. Sylvie prenait son pied à se faire baiser dans la fourgonnette, mais elle n’oublia pas de jeter un coup d’œil à Mathias.

Son "James Bond" comprit vite. Au premier arrêt à un feu rouge, il se jeta hors de la camionnette. Sylvie avait eu le temps de piquer les clés des menottes dans la poche du poulet et de les jeter à terre. Tout en courant le plus vite possible, Mathias se libéra de ses chaînes…


Guy ne comprit pas tout de suite. Alors qu’il allait jouir, le fracas de la porte se refermant lui glaça le sang.



Il jeta Sylvie à terre. Trop tard !



Mathias était déjà loin…




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Les policiers ramenèrent Sylvie à sa voiture. Jean avait changé la roue, elle pouvait rentrer chez elle.



En montant dans sa Clio, elle n’oublia pas de lancer un clin d’œil à Guy, fou de rage.



Le fourgon s’éloigna.




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Sylvie enclencha le moteur. Elle respira un grand coup. Quelle soirée, inoubliable ! Puis elle sursauta. Mathias avait toqué à la fenêtre, côté passager… Elle ouvrit.



Sylvie griffonna son portable et son adresse mail sur un bout de papier et le lui tendit.

Il entra dans l’habitacle, se pencha et l’embrassa à pleine bouche, goulûment.



Mathias disparut dans la nuit au volant de sa BM surpuissante.


Ça, c’est un acompte, mais moi je veux la suite, se dit la belle bourgeoise, t’as intérêt à me recontacter, parce que j’ai des amis dans la police, mon grand.


Elle rentra chez elle, épuisée.


Le lendemain, les clients purent mater ses cuisses gainées de bas couleur chair à la banque. Si seulement l’un d’eux avait pu la braquer, elle se serait fait une joie de sauver tout le monde. Elle avait une technique imparable.