n° 10897 | Fiche technique | 27624 caractères | 27624Temps de lecture estimé : 16 mn | 18/10/06 |
Résumé: Les aventures d'un couple dont la femme prend un amant avec l'assentiment de son mari. | ||||
Critères: fh hplusag cocus profélève fsodo journal | ||||
Auteur : M&M |
DEBUT de la série | Série : Le nombre trois est-il possible ? Chapitre 01 | Épisode suivant |
TROIS EST-IL UN NOMBRE POSSIBLE ?
Ce récit, en partie fantasmé, en grande partie véridique, comporte deux parties (pour l’instant) :
Le récit de Marc : Marianne
Extraits du journal de Marianne
Première partie : Marianne
C’était le deuxième anniversaire de notre mariage. J’avais 30 ans et de nombreuses expériences sexuelles avant notre mariage. Marianne, à vingt ans, faisait une thèse de chimie. C’était une fille ravissante, avec sa queue de cheval blonde qui virevoltait au gré de sa vivacité, ses yeux vert d’eau où l’on se perdait, son visage ovale avec des traits fins et sa peau qui appelait la caresse. Elle avait surtout de tous petits seins, vraiment minuscules, qui la dispensaient de porter quoi que ce soit sous ses tee-shirts et qui avaient aussi l’avantage de laisser poindre des petites pointes agressives à la moindre occasion. C’était très excitant. Un délice au lit et elle s’était laissée entraîner aux jeux de l’amour avec énergie et gourmandise.
Ce soir-là, nous avions dîné dans un petit restaurant chinois tenu par le père de l’une de ses amies. Il nous avait gâtés avec beaucoup d’attention et de délicatesse. Marianne portait la tenue que je lui avais offerte à cette occasion : une simple robe, couleur de ses yeux, en tissu fin, très ajustée en haut et évasée en bas, finissant au-dessus des genoux. Elle était émouvante et, cela je le lisais dans les yeux de ceux que nous croisions. Après le repas, au gré de nos pérégrinations, nous étions entrés dans un cinéma où l’on donnait « Le patient Anglais », un film admirable dans lequel Christine Scott-Thomas jouait le rôle d’une amoureuse aux grands yeux étonnés et qui nous avait fortement émus l’un et l’autre.
Rentrés chez nous, nous nous sommes vite retrouvés enlacés, nus dans notre lit et pleins de désir. Nos corps se sont caressés longuement. Puis, je me suis vidé dans sa gorge ou plutôt, Marianne m’a vidé dans sa gorge (c’était la première fois, cadeau d’anniversaire !) après une longue fellation. J’étais tellement excité que je n’ai pas débandé. Je voulais aussi la sodomiser en souvenir de notre premier anniversaire où elle m’avait offert son anus en cadeau. Depuis un an, nous pratiquions parfois la sodomie, à chaque fête surtout, et son corps avait appris à en jouir violemment. Nous étions couchés sur le côté et, comme si elle avait compris mon désir, m’avait tourné le dos. Mon sexe encore humide de sa bouche avait pénétré lentement son anus. C’est alors qu’elle me demanda :
Mon sexe était enserré dans son anus et, de mes mains, j’effleurais ses petits seins dont les bouts étaient durs comme du bois. Elle poursuivit :
Je savais qu’elle parlait de Christine Scott-Thomas dans le film, car au même instant je repassais dans mon esprit les scènes les plus émouvantes.
En disant cela son corps s’était mis à trembler et je la sentais très excitée à cette idée. J’avoue que parfois, dans mon imagination, je voyais Marianne partagée entre deux hommes mais je ne lui en avais jamais parlé, et je n’étais pas sûr moi-même de le désirer. Pourtant je savais qu’elle aurait été capable de satisfaire deux garçons à la fois. Mon cœur battait la chamade : était-elle prête pour une telle expérience ? Toujours enfoui à l’intérieur de son corps et, avec mille précautions, j’ai essayé de lui expliquer que si elle avait un amant, je ne cesserais jamais de l’aimer, au contraire, cela m’exciterait. Mais je voudrais deux choses :
* Que ce soit avant tout un véritable amant, pas une occasion de simplement faire une expérience excitante. Un amant qui la conquiert et à qui elle s’abandonne corps et âme dans le secret.
* Plus difficile, je lui demandais de ne pas nous mélanger en elle. Si son amant prenait son vagin, je me contenterais de la sodomiser ou l’inverse. S’il prend ses deux orifices, je ne viendrai que dans sa bouche.
Pendant que je parlais, son corps m’informait de son émotion en me serrant parfois convulsivement au fond de son anus, comme si elle avait de petits orgasmes. Elle ne s’était pas récriée à mes paroles, mais s’était blottie encore plus fort contre moi. Ses mains ont enserré les miennes sur ses seins. J’ai laissé dépasser ses tétons pour qu’elle les effleure elle-même. Elle s’est endormie brusquement. Je suis resté longtemps éveillé, toujours raide en elle. Mon esprit tournait à toute vitesse et lorsque je l’ai imaginée prise par son amant, j’ai joui profondément, mais calmement et je me suis déversé en longues giclées au fond de son rectum.
En m’éveillant, le lendemain matin, j’ai pris conscience que, la veille, Marianne n’avait pas joui. Elle était allongée sur le dos, toujours nue et souriait aux anges dans son sommeil. Je me suis penché sur elle et j’ai longuement caressé son corps offert. Les pointes de ses seins se sont aussitôt dressées. Elles étaient d’un rose délicat et mangeaient toute l’aréole si petite. Dans cette position, elles étaient seules à émerger de son corps. Pourquoi ses seins aussi minuscules m’émouvaient-ils tant ?
Tandis que je la contemplais, elle a ouvert un instant les yeux et ce qu’elle a lu dans les miens a dû la satisfaire, car elle les a refermés dans un soupir de bien-être. Alors, je me suis appliqué à lui donner tendrement plein de plaisir par mes mains, ma bouche et, pour finir, avec mon sexe dans son vagin puis, en la sodomisant comme pour achever nos gestes de la veille. Ce fut fou, pour elle et pour moi. Par la suite, nous n’avons jamais évoqué nos paroles de la nuit. Nous aurions pu croire avoir rêvé et cependant cet anniversaire est resté dans nos mémoires et nous le savions l’un et l’autre.
*********************
Trois mois plus tard, point n’était besoin d’être grand clerc pour s’apercevoir que Marianne était tombée amoureuse d’un autre que moi, enfin, en plus de moi. Je ne saurais dire pourquoi je le savais : de subtils changements dans son comportement, peut-être. Elle me parlait plus souvent de son travail, entrant dans des détails techniques trop ardus pour ma culture littéraire. Elle y mettait beaucoup d’enthousiasme. Vu de l’extérieur, elle paraissait de plus en plus amoureuse à mon égard, prenant des initiatives, comme si elle avait quelque chose à se faire pardonner. Et elle était de plus en plus jolie, rayonnante et moi de plus en plus amoureux !
Puis elle est partie quelques jours à Lyon pour son travail. À son retour, je l’attendais sur le quai de la gare. Et je l’ai vu, lui. Quarante, quarante-cinq ans, grand, athlétique, blond avec des yeux d’acier et un sourire bon enfant qui démentait la dureté du regard. C’était un joueur de basket d’un club de la fac, je le connaissais de vue. À la sortie du wagon, ils semblaient s’ignorer, mais j’ai capté le regard de Marianne. Et j’ai su ! Marianne, en me voyant au bout du quai, a couru dans mes bras. Lui, est passé tout près de nous et n’a pas pu ne pas nous voir. Marianne était un rayon de bonheur. Elle portait un polo rouge orange et une petite jupe, pas vraiment mini, mais qui dévoilait la légèreté de ses jambes nues. On pouvait la prendre pour ma fille (par la suite j’ai appris que c’est ainsi que son amant avait d’abord vu notre embrassade).
Le soir, Marianne fut bel et bien une amante qui se donnait tout entière à la joie des retrouvailles. À peine entrés chez nous, elle s’est immédiatement lovée contre moi en me disant :
Nous nous sommes embrassés et je l’ai serrée dans mes bras en la caressant par-dessus ses vêtements. Puis j’ai soulevé son polo. C’est toujours pour moi un moment magique que la découverte de ses seins à peine marqués avec les petites pointes roses qui émergent d’une peau si douce et merveilleusement colorée. Je l’ai écartée de moi à bout de bras pour la contempler. Les pointes de ses seins ont lentement durci, marquant son émoi. Du creux de mes mains je les ai effleurées, elle a tressailli. Je l’ai retournée dos contre moi, face au grand miroir de l’entrée et j’ai continué mes caresses sur ses seins. Elle a souri à notre image mais, après un moment, elle a fermé les yeux et a joui doucement. En passant ses bras derrière ses épaules elle a attiré ma tête contre son cou. Mes mains sont descendues le long de son corps faisant glisser la jupe et le slip.
Je me suis dit soudain, que je n’étais plus le seul à l’avoir contemplée de si près, ni à l’avoir caressée probablement : Marianne avait offert ses seins à un autre et j’ai ressenti comme un coup de poing au ventre. Plus tard, j’ai pris conscience que c’était pour moi presque plus important que de savoir qu’elle s’était probablement donnée tout entière. Je n’étais pas jaloux, simplement ému de les contempler de nouveau : avaient-ils changés d’avoir été caressés par un autre ? Elle avait passé ses mains dans son dos pour serrer mon sexe dur dans mon pantalon tandis que mes mains passaient de son visage à ses épaules, à ses seins toujours durcis, à son ventre plat, à sa toison blonde et discrète et au haut de ses jambes, recevant la douceur de sa peau fine et merveilleusement colorée. J’avais un immense besoin de la prendre en la regardant, je voulais lire sur son visage toutes ses émotions.
Alors je l’ai soulevée et transportée sur la table de notre chambre recouverte d’un tapis sombre. Son corps faisait comme une tâche de lumière. Lentement, en la contemplant, je me suis déshabillé et placé en face d’elle en soulevant ses jambes par-dessus mes épaules. Elle était offerte. J’ai pris ses mains pour qu’elle tienne ses genoux et je me suis penché pour embrasser ses jambes et venir lentement vers son sexe. Sous mes caresses, elle ronronnait doucement et commençait à onduler. Lorsque ma langue est passée vers son anus le ronronnement s’est arrêté et j’ai senti comme une attente de sa part. J’ai su que, discrètement, elle me faisait comprendre que cette entrée m’était devenue interdite. Cela lui arrivait rarement. Son amant l’avait-elle déjà sodomisée ? A cette idée, mon sexe s’est encore durci davantage et je n’avais plus qu’une envie : la pénétrer et la faire jouir tout son soul. Son sexe m’a accueilli, (lui ne m’était pas interdit !), tandis qu’elle poussait un soupir de soulagement.
Je suis sorti d’elle un instant et, de mon sexe, j’ai caressé son clitoris et ses lèvres tout en la contemplant. Elle gardait les yeux ouverts, mais comme voilés. Ses tétons étaient dressés et avaient mangé toutes les aréoles. Un instant, j’ai lâché mon sexe contre le sien pour prendre ses deux mains et les conduire vers ses seins et la forcer à les caresser doucement, comme tout à l’heure mes mains l’avaient fait devant la glace. Elle avait maintenu un instant ses jambes relevées avant que moi-même je les soutienne. En me reculant légèrement, mon sexe a glissé lentement vers son anus et, de nouveau, j’ai ressenti chez elle cette hésitation et ses yeux se sont remplis d’inquiétude. Je le savais, maintenant ! Marianne s’était donnée à son amant, probablement cet homme aperçu à la gare, et lui, l’avait sodomisée sans prendre son vagin. (Les jours suivants, elle eût la même attitude qui a confirmé mon impression). J’ai remonté mon sexe contre le sien et je l’ai pénétrée brusquement. Elle a eu un sursaut et un orgasme foudroyant. Mon sexe, enserré en elle, ressentait les convulsions de son corps. C’était merveilleux.
Huit mois ! Cette situation a duré huit mois pendant lesquels Marianne se partageait entre moi et son amant dont j’ai par ailleurs appris à connaître le nom, Pierre, un professeur de la fac avec qui elle avait eu à travailler pour un aspect de sa thèse et qui avait été "particulièrement satisfait du travail de cette étudiante intelligente et vive". Huit mois au cours desquels il me fut interdit de la sodomiser. Cela ne me traumatisait pas, son corps recelait tant de trésors. La sodomie était pour nous un surcroît d’émotion, simplement. Je savais qu’elle serait sodomisée chaque fois qu’elle ferait l’amour avec son amant et cette idée m’excitait. Je me prenais parfois à regarder son anus, il me semblait qu’il s’assouplissait, qu’il restait souvent très légèrement ouvert. Pendant ses périodes fécondes, je jouissais dans sa gorge.
Nous avions en effet décidé en commun qu’elle ne prendrait pas la pilule et moi, je détestais les préservatifs. Marianne utilisait maintes astuces pour me cacher sa liaison, trouvant des prétextes pour rentrer plus tard le soir, s’absenter parfois la nuit. C’était en vain, car chaque fois qu’elle revenait des bras de son amant, elle était plus heureuse, rieuse et…amoureuse.
Une semaine avant notre troisième anniversaire de mariage (l’avait-elle oublié me suis-je un instant demandé) elle est partie brusquement plusieurs jours à Porto pour un Congrès où elle devait présenter certains travaux avec Pierre. Avant de partir, elle m’avait fait promettre de lui téléphoner à son hôtel tous les jours et on avait convenu que ce serait le matin vers six heures.
Je ne sais si je fus réellement toujours le premier mais, pour moi, elle fut ma joie du matin tant ses paroles étaient douces et amoureuses, transmises par une voix parfois encore ensommeillée ou tout excitée. En l’entendant, mon sexe durcissait brusquement. Je me demandais si elle était seule ou si Pierre la caressait pendant qu’elle téléphonait. À son retour, lorsque je suis allé la chercher à l’aéroport, elle était avec Pierre qu’elle m’a présenté comme si de rien n’était :
Et se tournant vers lui :
Nous avons ri ensemble et nous nous sommes séparés. De notre anniversaire de mariage, elle ne dit rien jusqu’au soir. L’été approchant, je lui avais acheté un très joli costume de bain deux pièces en filet de couleur écrue. Elle l’avait essayé. La pointe de ses seins passait presque au travers la dentelle du haut réduit à une bande plate. Elle s’est admirée dans la glace en me disant d’un air mystérieux qu’elle aussi avait une surprise pour moi. Après notre dîner en tête-à-tête, nous faisions l’amour lentement et elle avait déjà joui plusieurs fois sous mes caresses, Alors que je m’apprêtais à la pénétrer à la missionnaire, elle a pris mon sexe dans sa main et l’a dirigé doucement mais fermement vers son anus.
Pendant un mois, elle m’a refusé son vagin et j’ai retrouvé avec plaisir les longs et puissants orgasmes que lui provoquait l’amour anal. Ils montaient lentement et progressivement et je voyais son corps se transformer comme si une houle l’emportait. Son amant avait-il su la rendre aussi heureuse ?
Puis, de nouveau, cette entrée me fut interdite. Cela ne nous empêcha pas de nous aimer joyeusement. Cependant, il m’a semblé que, depuis quelque temps, Marianne était plus tendue, moins heureuse. Un soir, elle était allongée sur le dos et j’avais mon sexe fiché dans son vagin. Je m’étais allongé au-dessus d’elle et je la contemplais. Pour la première fois, elle a évoqué son amant, comme si j’avais été au courant de ses « infidélités » depuis le début :
Un long silence s’est établi entre nous. Que lui dire ? J’étais désemparé, l’amour n’était pas fait pour la rendre malheureuse, et c’est, sans réfléchir, que je lui ai demandé si elle l’aimait d’amour, lui. Sa réponse fusa :
Ces mots me faisaient mal mais je n’avais à m’en prendre qu’à moi-même. Ne l’avais-je pas poussée dans cette direction, elle qui n’avait connu que moi. Et à présent, je la sentais malheureuse, car je ne doutais pas qu’elle m’aimait profondément, ses non-dits criaient plus fort que ses paroles. J’ai, de ma main libre, effleuré ses seins. Elle a souri avec émotion, a fermé les yeux et est entrée dans un long orgasme. Après être revenue à elle, je l’ai entendue chuchoter ces mots énigmatiques :
Ses seins ! Je les aimais comme un fou, ils me fascinaient et j’étais toujours ému lorsque d’autres pouvaient les apercevoir. Plus plats que ceux d’un garçon, c’était pourtant des seins de fille avec cette douceur et cette blancheur de peau si particulière, cette souplesse que l’on découvrait sous les doigts, les petites aréoles roses qui disparaissaient lorsque les pointes durcissaient. Et puis, ils étaient souvent responsables de petits orgasmes que Marianne qualifiait de délicieux. Tandis que mes pensées ne quittaient pas ses seins, je m’entendis prononcer ces paroles, terribles pour moi, car je risquais de la perdre :
Je me suis tu, effrayé de mes propres paroles, mais elle s’est redressée, se séparant de mon sexe toujours dur en elle, m’a fait face et m’a dit :
Et comme j’acquiesçais :
Mon émotion était telle que je n’ai pas failli à son programme et nous nous sommes endormis tôt le matin, mon sexe encore dur dans son anus.
Pierre fut d’accord ! Avec Marianne nous avons préparé fiévreusement son départ. Nous avons choisi ses tenues, j’ai voulu qu’elle emporte le costume de bain que je lui avais offert. Nous avons ensemble acheté une petite robe noire très chic dont le haut collait à son corps et le bas s’évasait, largement au-dessus des genoux. Le décolleté couvrait à peine les épaules et lui permettait de porter un collier en or offert le jour de notre mariage. Malgré mon angoisse, nous avons ri comme des enfants préparant une fête. Deux semaines avant son départ, je n’ai plus voulu lui faire l’amour autrement qu’en caressant ses seins. Chaque fois ses yeux cherchaient les miens pour me demander de ne pas être triste et quémander mon encouragement. La veille de son départ elle m’a demandé :
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J’ai vécu un mois sans Marianne, c’était notre plus longue séparation. J’errais un peu comme une âme en peine. Pourtant, le soir, lorsque je l’imaginais avec son amant, peut-être en train de la faire jouir ou sortant avec lui dans une de ses tenues affolantes ou sur la plage dans son maillot écru, j’étais plus excité que jaloux et mon sexe se dressait comme jamais. Il me fallut beaucoup d’énergie pour ne pas me caresser, car j’aimais cette excitation que Marianne me procurait de loin. Le savait-elle ? J’ai attendu de ses nouvelles encore trois semaines de plus.
J’étais désespéré et ne savais que faire. Puis j’ai reçu d’elle un gros courrier envoyé depuis chez ses parents : une lettre dans laquelle elle me demandait d’être patient, elle m’aimait encore plus qu’avant. Il lui avait fallu se réfugier quinze jours chez ses parents, dans sa chambre de jeune fille pour retrouver tout son équilibre. Etait-elle toujours celle que j’aimais ? Tout au long de cette année, elle avait écrit une sorte de journal qu’elle m’adressait et me demandait de le lire avant de lui écrire. Je n’ai pas ouvert son journal. À l’instant même sans rien dire à Marianne, je prenais le TGV pour Paris puis le train pour Cherbourg… À la gare, à ma grande surprise, je l’ai aperçue sur le quai dans sa robe noire qui contrastait sur le clair doré de sa peau légèrement brunie. Serrée dans mes bras, elle m’a soufflé à l’oreille :
Une fois encore, j’ai compris à quel point elle me connaissait. Arrivés à sa voiture garée à l’ombre dans un endroit isolé, je lui ai dit :
Et je suis sorti un moment de la voiture pour la laisser se déshabiller. Par la vitre j’ai aperçu ses seins dont les pointes s’étaient érigées. Elle n’a pas changé ai-je pensé et cette idée m’a réjoui.
C’est en riant que je me suis assis à ses côtés. Marianne m’a regardé avec un drôle d’air et elle a démarré. Pendant qu’elle conduisait, j’ai posé ma main sur son genou. Le contact de sa peau m’a profondément ému, mais je n’ai pas bougé.
À la maison, sa maman m’a embrassé en me disant :
Bon ! Marianne n’avait rien dit à sa maman. J’ai eu envie de la faire languir et j’ai pensé qu’il serait très excitant d’attendre plusieurs jours avant de vraiment faire l’amour avec elle. Nous avions tant de choses à nous dire et à redécouvrir. Serait-elle d’accord ? À voir ses pointes dressées chaque fois que nous étions ensemble, ce n’était pas sûr. J’ai pourtant essayé. Après huit jours de ce traitement, Marianne était excitée comme une puce et ce soir-là, j’étais venu la rejoindre dans son lit.
Elle a tout de suite attaqué :
La réponse était évidente. J’ai acquiescé.
Réponse de nouveau positive.
Ma réponse fut négative.
De ses petits poings, elle a criblé mes épaules en faisant mine d’être fâchée, elle m’a lancé :
Surprenant mon regard vers ses seins Marianne a ajouté d’un air finaud :
Marianne, en disant cela, précédait mon plus cher désir, mais je ne voulais pas trop le lui montrer. Alors je l’ai entraînée vers le fauteuil bas près de la fenêtre devant le couchant en flammes, je me suis assis à ses pieds, ma tête reposant contre son genou si doux et je lui ai donné l’enveloppe posée sur la table basse :
Marianne a bien protesté un moment pour la forme, mais je la sentais très excitée et émue. Sa lecture a pris plusieurs heures avec commentaires à l’appui pour répondre à mes questions indiscrètes. Après cela, ce fut pour nous le début d’une nouvelle vie. Je sais qu’elle m’échappera de temps en temps pour se retrouver dans les bras de Pierre. Qu’elle soit heureuse surtout !