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n° 11008Fiche technique39346 caractères39346
Temps de lecture estimé : 22 mn
29/11/06
Résumé:  Après une nuit stressante et agitée avec les deux plus jeunes infirmières, la matinée va s'avérer beaucoup moins calme que certains auraient pu l'envisager.
Critères:  fh fplusag médical volupté revede init
Auteur : Phileras  (Un homme amateur de rencontres originales)            Envoi mini-message

Série : Trois infirmières en stage

Chapitre 02
Une panne providentielle (2)

Résumé de l’épisode précédent :

Alain, un étudiant de 25 ans, rencontre trois infirmières à l’occasion d’un petit concert donné dans une grosse bourgade isolée. Leur voiture ne pouvant plus redémarrer, il leur propose de les loger dans son minuscule studio. Ils s’allongent tous les quatre en travers sur le lit en posant chacun leurs pieds sur une chaise. La nuit est agitée. En silence et le plus discrètement possible, il fait l’amour à la plus jeune des trois Marie-Ange qui se révèle très ardente. Il donne par deux fois du plaisir à la seconde femme Inga qui, curieusement, refuse de l’embrasser et de se faire caresser sa poitrine. Tout a été fait pour que la troisième femme, Anna, l’infirmière en chef, n’entende rien.





••• Le réveil de Marie-Ange •••


Au petit matin Marie-Ange est la première à vouloir se lever. C’est son habitude : elle aime faire une grande marche à pied aux aurores. Elle s’adresse à Alain sans trop se préoccuper des autres :



Marie-Ange renfile son pyjama, se lève et va prendre une douchette. En quelques minutes, elle est d’attaque. Alain se lève mal réveillé et accompagne Marie-Ange sur le palier :



Marie-Ange regarde Alain droit dans les yeux et se jette sur lui pour lui faire un baiser court, mais plein de fraîcheur. Une fois partie, Inga qui était assise sur le bord du lit, se lève et va se laver. Anna se redresse sur le lit et tente de balbutier avec Alain de son métier, de tout et de rien. Visiblement elle n’est pas encore assez réveillée pour tenir une discussion. Moins de dix minutes plus tard, la dynamique Inga sort de la salle de douche tout habillée et s’adresse à Anna en flamand pour lui demander d’aller se laver à son tour. Anna s’exécute comme un zombie, dans son pyjama toujours beaucoup trop grand. Avant de fermer la porte de la petite douche, elle dit à Alain :



Inga, qui est sur le point de sortir, regarde Alain et sourit :





••• Le départ d’Inga •••


Inga sort sur le palier. Alain, toujours torse nu et en boxer short, la suit et l’apostrophe :



Inga fronce les sourcils et son regard devient plus inquiet :



Alain se met à parler avec une voix beaucoup plus basse, mais avec un ton nettement plus ferme :



Après quelques instants d’hésitation, Inga poursuit :



Immense sourire d’Alain :



Inga regarde maintenant Alain en cachant mal une certaine émotion :



Alain est très énervé par l’attitude et les réponses d’Inga et se met à l’engueuler franchement, mais à voix très basse :



Inga interrompt assez sèchement le long monologue d’Alain :



Ce court instant de colère passé, Alain poursuit avec un petit sourire coquin :



Inga prend un air très interrogatif :



Alain ne s’attendait pas à cette dernière réponse complètement hors de propos. Il redresse la tête en souriant jaune, coupe la parole à Inga et s’exclame :



C’est au tour d’Inga d’hausser le ton n’arrivant pas à dire à Alain le fond de sa pensée :



Inga reprend sa respiration, puis poursuit avec beaucoup d’émotion dans la voix :



Alain regrette d’avoir coupé la parole tout à l’heure à Inga.



Inga défait légèrement sa ceinture pour que la main d’Alain puisse passer sans trop de difficultés sous son pantalon. Elle embrasse Alain très langoureusement et se laisse caresser tout son corps, même les parties qu’elle avait défendues avec force et vigueur la nuit précédente.



Inga roule légèrement son pull pour dégager son nombril et défait sa ceinture. Alain peut facilement passer sa main entre ses cuisses et découvrir que le besoin en plaisir d’Inga est très loin d’être assouvi. Alain a peine à imaginer que cette femme sort de la douche. Son corps n’est pas comme elle le dit elle-même « enflammé », c’est un brasier.


Alain est très impressionné par la manière dont Inga maîtrise son corps quand elle accède au plaisir : son regard est à peine plus vague, sa respiration est juste un peu plus saccadée. Seul quelques petits tremblements parcourent son corps et peuvent la trahir. Par contre, l’onctuosité de ses parties les plus intimes montre qu’il est difficile de dissimuler la tempête qui vient de la submerger : ses cuisses sont inondées. Une deuxième douche aurait été bien utile, mais malheureusement pour elle, Anna occupe toujours les lieux.



Alain est dans un état d’excitation extrême. Avec Inga, tout est autorisé, mais pas tout de suite et surtout rien ne doit se savoir. Il faut être invisible et se montrer patient pendant trois jours. La récompense : une nuit qui promet d’être chaude, peut-être même torride.




••• La sortie de douche d’Anna •••


Alain rentre dans son petit studio et referme la porte. Il s’assied sur le bord du lit. Dans cette position, son excitation est beaucoup moins visible, mais toujours aussi douloureuse. La seule personne qui serait capable de le soulager serait Anna. Mais il vaut mieux ne pas se faire trop d’illusions. Hier, il était seul dans son petit studio en ne pensant qu’à la rédaction de son mémoire et ce matin, il se retrouve avec deux femmes en tout point différentes, et prêtes à s’investir avec lui dans les délices de Capoue. Tout à l’heure, Inga lui a bien dit : jamais deux sans trois, et c’est vrai qu’avec un peu de chance, cela pourrait devenir valable pour lui, mais la probabilité lui parait bien mince.


Séduire Anna en deux coups de cuillère à pot, à la sortie de la douche ne doit pas être une mince affaire. Mais, comme le dit le proverbe : qui ne tente rien n’a rien. Cette idée regonfle Alain à bloc. N’ayant rien à perdre, il va tenter de jouer le grand jeu.


Alain interpelle Anna à travers la cloison :



Anna sort de la douche avec la grande serviette autour de la poitrine. Elle vient chercher ses vêtements qui sont dans le placard. Alain en profite pour lui déclarer avec un grand sourire admiratif :



Alain savait très bien qu’Anna ne comprendrait pas une phrase aussi compliquée et il décide de lui demander si elle parle Anglais, ce qui pour lui est une évidence.



Alain décide alors de s’adresser à Anna en anglais bien qu’il préfère toujours parler sa propre langue dans son propre pays, mais pour atteindre son objectif, il est prêt à tout.


Note de l’auteur : les dialogues qui suivent entre Anna et Alain ont été traduits de l’anglais au français par l’auteur lui-même avec l’assistance d’amis anglais connaissant parfaitement la langue de Molière. Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés. Le vouvoiement anglais « you » a été conservé dans la traduction. La forme impersonnelle anglaise n’a pas été convertie en « on » français pour rester plus proche de la réalité et de l’esprit très « british » des dialogues. La forme interrogative intonative a été peu utilisée.



Alain se lève sans chercher à cacher son excitation et le fait remarquer à Anna :



Alain est plus que satisfait qu’Anna n’ait pas découvert que c’était lui le seul responsable du plaisir d’Inga :



Anna vient de prononcer ses paroles avec un ton emprunt d’une pointe de déception. Pour Alain, c’est le moment idéal pour enfoncer le clou :



Alain est face à Anna, à portée de lèvres de son corps :



Alain se rapproche d’Anna pour lui faire un baiser sur le bras. Elle se laisse faire. Il en profite pour faire un baiser plus appuyé sur l’autre bras.



Alain fait une bise très sensuelle sur les deux joues d’Anna qui se laisse toujours faire. Il la prend alors par les épaules et lui déclare avec un regard quelque peu malicieux :



Alain lâche les épaules d’Anna et se recule légèrement :



Anna réfléchit quelques instants :



Alain devient tout feu tout flamme et ne cache pas son enthousiasme :



L’enthousiasme d’Alain retombe aussi vite qu’il est venu :



Alain est surpris par les chemins très détournés que prend Anna pour finalement ne demander qu’une discrétion bien naturelle. C’est avec un visage souriant et soulagé qu’il répond :



La promesse d’Alain prononcée, Anna fait tomber sa grande serviette par terre :



Anna est elle-même surprise par les paroles qu’elle vient de prononcer et le geste qu’elle vient de faire. Elle a à peine opposé une résistance de principe. Elle se retrouve entièrement nue devant Alain qui ne s’attendait pas à un dénouement aussi rapide. Il la fixe avec un regard indécis mêlant la satisfaction, l’étonnement et une certaine timidité. Cette femme a un corps superbe, finement musclé, sans un atome de graisse, un peu comme une statue grecque. Alain lui prend ses deux mains, les porte à ses lèvres et les embrasse avec beaucoup de délicatesse. Il se met ensuite à regarder Anna fixement pendant des secondes qui paraissent interminables. Le corps d’Anna est saisi de petits frissons d’inquiétude. C’est alors qu’elle décide de prendre sur elle et de rompre ce silence pesant. Sa voix a du mal à trouver de l’assurance :



Alain se dirige vers la porte de son studio pour la fermer à clé :



Alain recule d’un pas et avec son bras montre son lit qui n’a toujours pas été défait :



Anna s’allonge sur le lit, c’est une femme mince avec des fesses toutes rondes et un corps ferme et élégamment musclé. Alain la prend dans ses bras et la complimente :



Alain veut embrasser Anna, ses lèvres sont sèches et son corps se met à frissonner un peu comme si elle avait froid. Elle refuse le baiser, se réfugie contre Alain et lui dit :



Intimidée, le mot est faible. Alain a l’impression qu’Anna a mis toute son énergie à laisser tomber sa grande serviette de douche et à gérer les quelques minutes qui ont suivi. Son corps a perdu son assurance. Alain la caresse lentement et tendrement dans le dos, sur ses fesses et le haut de ses cuisses. Petit à petit, l’inquiétude s’estompe, ses frissons disparaissent et son corps devient plus sensuel, plus offert. Très délicatement Alain fait tourner Anna sur le dos pour pouvoir embrasser plus facilement sa poitrine et son ventre. Les gestes d’Alain sont doux et sans aucune brutalité. Anna reprend confiance dans son corps et confie avec une voix apaisée à Alain :



Alain ne répond pas et d’ailleurs, il ne saurait pas quoi répondre. Il préfère poursuivre son chemin vers le haut des cuisses d’Anna, vers ses zones les plus féminines et les plus sensibles. Avec ses mains, Alain écarte les cuisses d’Anna pour que sa bouche puisse être en contact avec sa zone de plaisir. Anna est à nouveau inquiète et se remet à trembler :



Anna caresse délicatement la tête d’Alain avec ses mains et lui dit :



Anna semble désormais nettement plus détendue. Les bisous coquins sur son bouton d’amour produisent leurs premiers effets décontractants. Le corps d’Anna ne peut plus cacher son besoin d’accéder au plaisir. Alors que sa grotte d’amour devient de plus en plus onctueuse et gorgée de désir, Anna repousse la tête d’Alain et lui dit avec une sensualité retrouvée, mêlée d’une petite pointe d’autorité :



Alain la regarde et ne dit rien. Cette femme, la plus cocue de l’hôpital, selon Inga, s’apprête à donner le premier coup de canif dans le contrat qui la lie au père de ses deux enfants, celui qui n’a voulu être ni son amant, ni son professeur. L’instant est pour elle important, Alain le sait. Pour une première fois il ne faut prendre aucun risque et simplement laisser aller les deux corps dans leur quête du plaisir.


Alain s’allonge à côté d’Anna. Avant de lui faire l’amour, il va enfin pouvoir l’embrasser. Le baiser aurait pu être passionné car Anna serre très fort la tête d’Alain contre elle, mais c’est un baiser à l’anglaise, Anna est en panne de langue, elle ne sait peut-être pas que, dans certains cas, c’est une chose utile et sensuelle qu’on peut utiliser sans modération. Et bien tant pis, à défaut d’un baiser-passion les deux futurs amants se contenteront d’un chaste bisou sur les lèvres.


Alain aurait envie de poser des tas de question à Anna sur sa vie intime, mais visiblement ce n’est pas le moment. Alain s’installe sur Anna, à l’ancienne, et lui déclare sur un ton polisson :



Et quelques instants plus tard, voyant qu’Anna se laisse complètement faire :



Dans cette position, Anna participe de plus en plus à la recherche commune de leur plaisir et semble s’accommoder pleinement de la situation. Les mains d’Alain peuvent se saisir des cuisses et des fesses d’Anna, les pincer et même les martyriser quelque peu pendant l’action. Anna apprécie, peut-être un peu trop. Elle serre de plus en plus fort Alain dans ses bras et lui griffe le dos avec ses ongles, presque à lui faire mal. Sa respiration se fait plus irrégulière et quand son corps est pris de contractions de plus en plus violentes qu’elle ne parvient plus à maîtriser, elle trouve la force de lui dire en français :



Alain attendait cette demande. Elle vient à point nommé. Il a tout juste le temps de lui répondre aussi en français :



Même dit en français, Anna a tout compris. Elle se sent vraiment femme, elle vient de donner du plaisir à son jeune amant. Pour elle, l’excitation devient trop forte et avant même que le plaisir d’Alain ne soit retombé, c’est un petit séisme qui parcourt son corps et sa tête.


Alain reste de longues minutes sur le ventre d’Anna puis se tourne sur le côté. Elle lui sourit comme une femme apaisée, comme une femme qui vient de retrouver toute sa féminité, sa vraie féminité, sa féminité de séduction. Anna est heureuse, sa poitrine n’a jamais été aussi triomphante. Elle reprend sa discussion en anglais avec Alain, elle a des choses importantes à lui dire et elle sait que les mots vont venir facilement :



Alain contemple Anna avec un air quelque peu surpris par la tournure presque collégienne que prend la discussion. Il ne répond pas. Il se rapproche d’Anna, effleure ses fesses du bout des doigts et se met à penser qu’elle aussi a un « cul à damner un ermite », mais, à la différence d’Inga, un cul « sans pratique », même auprès de son cavaleur de mari. Anna est blottie dans le coup d’Alain, comme une petite fille :



Alain passe sa main délicatement entre les cuisses d’Anna et recommence à la caresser. Anna lui retire sa main :



Anna et Alain se lèvent et se dirigent vers la salle de douche. Dans un temps des plus raisonnables, ils se lavent, s’habillent et quittent le petit studio. Ils retrouvent les deux autres femmes à la terrasse d’un café face au petit port. Comme l’avait prévue Anna, Marie-Ange a déjà acheté la courroie chez le garagiste. Il ne reste plus qu’à l’installer.


En quittant le café, Alain est happé par Marie-Ange qui veut se faire prendre par l’épaule. Alain résiste avec beaucoup de délicatesse et de subtilité. Il ne veut à aucun prix mettre Inga et Anna en situation d’inconfort. Arrivé à la voiture, il installe cette petite courroie d’alternateur sans difficulté. L’opération terminée, Alain se tourne vers Marie-Ange pour lui dire :



Après avoir fait la traductrice, Marie-Ange se met en position derrière la voiture pour la pousser. Inga et Alain sont déjà prêts. Au troisième essai, c’est le démarrage tant attendu. Anna immobilise sa voiture quelques mètres plus loin et descend :



Marie-Ange se retourne vers Alain et l’embrasse presque de force sur la bouche, mais très langoureusement et avec passion. Elle colle son corps à Alain qui est très embarrassé et n’ose pas, contrairement à ses habitudes, prendre les fesses de son acolyte à pleine main. Il n’ose pas non plus regarder les deux femmes mariées qui, bien que fixant la scène, ne pipent pas. Après ce fougueux baiser, Marie-Ange très satisfaite de son audace s’adresse à Alain :



Inga se tourne vers Marie-Ange avec un sourire très pincé et lui dit :



Puis se tournant vers Alain qui, dans ces instants, a plutôt envie de se faire tout petit :



Inga fait les quelques pas qui la séparent d’Alain et lui donne trois petits coups de genoux discrets sur sa jambe pour qu’il n’oublie pas le rendez vous de Béziers :



Alain fait ensuite le tour de la voiture pour saluer Anna qui lui marche sur le pied avec force avant de lui déclarer :



Alain a compris cette dernière phrase à cent pour cent. Il fait un grand signe du bras aux trois femmes et leur déclare :






À suivre…


… et à bientôt pour les quatre prochains épisodes :



Et enfin :