n° 11086 | Fiche technique | 26723 caractères | 26723Temps de lecture estimé : 16 mn | 06/01/07 |
Résumé: Bouquet final... | ||||
Critères: fh 2couples lingerie sandwich fmast | ||||
Auteur : Nicolas (Homme de 55 ans romantique) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Nicaline Chapitre 07 / 07 | FIN de la série |
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Nicolas et Aline annoncèrent, en privé à leurs amis, leur intention de vivre ensemble lors de la fête que donnèrent, un samedi soir, Pierre et Mireille pour l’anniversaire de celui-ci.
De son côté, le plus ancien des deux couples annonça officiellement son mariage pour la fin du mois de septembre.
La fête fut très sage, plusieurs relations de Pierre et Mireille étant présentes, il ne fut pas question de sortir des conventions. Il y eut bien quelques caresses et frôlements discrets, mais personne de non averti ne s’en rendit compte.
Les quatre amis restèrent ensemble après le départ des invités et, compte tenu de l’heure avancée de la nuit, ils remirent à plus tard la corvée de rangement. Chaque couple regagna sa chambre, et ils dormirent jusqu’en début d’après-midi.
Ils se réveillèrent à peu près en même temps, Mireille avait juste pris quelques minutes d’avance qui lui permirent de préparer un solide café noir pour ses invités. En arrivant dans la cuisine, elle constata que les dégâts n’étaient pas très importants. Le séjour ne ressemblait que de très loin à un champ de bataille, et son œil exercé lui permit d’évaluer à deux heures le temps nécessaire à tout remettre en ordre.
La main-d’œuvre est nombreuse et de qualité, se dit-elle, tout cela ira vite.
Bien qu’il y ait eu quelques fumeurs invétérés - en fait tout le monde avait à un moment ou l’autre allumé cigare ou cigarette - la pièce ne sentait pas trop. Elle aéra cependant, provoquant un courant d’air entre la cuisine et la véranda. Rapidement, le parfum des rosiers en fleur envahit le rez-de-chaussée de la maison et se mélangea à l’odeur du café frais.
Sur ces entrefaites, Aline entra dans la pièce. Toutes deux avaient enfilé un déshabillé léger, plus pour le plaisir de sentir sur la peau les caresses d’un tissu très doux que pour cacher quoi que ce soit de leur anatomie. Négligemment fermée, volontairement ou non, peu importe, leur tenue n’en masquait pas grand-chose. Au moindre mouvement, les longues robes dévoilaient un sein, une jambe, un ventre. Elles n’y prêtaient pas plus attention que cela.
Pierre et Nicolas arrivèrent en même temps, l’un en short hawaïen bleu, l’autre en peignoir de bain noir. Ils embrassèrent celle des deux jeunes femmes qu’ils n’avaient pas encore vue et s’attirèrent tous les deux des commentaires sur la dureté de leurs barbes respectives.
Mireille proposa de déjeuner rapidement à la cuisine puisqu’il y restait un peu de place avant de commencer à ranger.
Personne ne manifestant d’opposition caractérisée, ils s’installèrent à la table. La conversation porta sur la soirée de la veille, les invités, ceux qui étaient en forme et les autres, peu nombreux au demeurant. Pierre proposa que, dès que le rangement serait terminé, ils aillent tous ensemble faire un petit footing de décrassage dans la forêt.
La remise en ordre de la maison fut menée tambour battant. Nicolas fit le taxi à l’aller et au retour. Ils gardèrent son 4x4 pour se rendre dans la forêt, ce qui leur permettrait de s’avancer un peu plus près du début du circuit habituel de Pierre. Les tenues de sport colorées, comme c’est la mode aujourd’hui, faisaient comme un gros bouquet en mouvement permanent.
Au début, tout le monde riait, et malgré le train soutenu imposé par les deux hommes le petit groupe restait soudé, et bavard. Plus ils avançaient, plus les silences entre questions et réponses se firent longs. Dans le dernier quart du parcours plus personne ne disait mot, histoire d’économiser souffle et forces. Une heure après le départ, ils arrivaient en vue de la grosse silhouette pataude du 4x4.
Dûment félicitées par leurs deux compagnons, les jeunes femmes montèrent dans la voiture et le groupe prit le chemin du retour.
Derrière, les deux amies discutaient à mi-voix, ce qui fit dire à Pierre, avec l’assentiment de Nicolas, que leurs compagnes avaient très vite récupéré.
De retour à la maison, ils prirent les salles de bains d’assaut. En fait, chaque couple occupa la sienne, et comme ils ne purent se mettre d’accord sur celui qui se doucherait en premier, d’elle ou de lui, ils le firent ensemble.
Mireille frappa quelques minutes plus tard à la porte de la chambre de ses invités. N’obtenant pas de réponse, elle entra et se dirigea vers la salle de bains. À travers un nuage de vapeur, elle entrevit ses deux amis en train de chahuter dans la cabine de douche.
Ils passèrent la fin de l’après-midi au soleil, allongés sur la pelouse fraîchement tondue. Certains somnolaient, d’autres discutaient. Retranchés dans une sorte d’Éden, ils ne virent pas passer la fin de la journée.
Vers 19 heures, Pierre commença à signaler que son estomac manifestait une certaine impatience et que leur seul repas de la journée - frugal au demeurant - était bien loin.
Les deux amies s’éclipsèrent et se réfugièrent dans une chambre où elles avaient caché leur tenue de soirée. Elles en ressortirent plus tard, l’une moulée dans un splendide fourreau noir, l’autre vêtue d’un ensemble robe longue et veste vert sombre. Les deux robes étaient fendues très haut et laissaient voir à chaque pas leurs jambes gainées de bas. Elles étrennaient les achats qu’elles avaient faits chez Zaïra quelques semaines avant et étaient excitées comme des collégiennes avant leur premier bal.
Discrètement maquillées, elles resplendissaient de jeunesse et de bonheur.
L’entrée de Pierre et Nicolas dans le séjour provoqua chez leurs compagnes des applaudissements nourris. Aline avait mis son amant partiellement au courant, sous le sceau du secret, lui demandant d’amener discrètement sa plus belle tenue de soirée. Il avait choisi un smoking blanc, qu’à ses dires il n’avait porté qu’une fois. Pierre, lui, était plus classique avec le même vêtement mais en noir.
Les deux couples réunis avaient fière allure. Pierre ferma la maison et proposa de prendre sa voiture.
Le trajet jusqu’à l’auberge de Françoise et André se déroula sans incident ni erreurs de parcours. Ils furent accueillis par le couple de restaurateurs sur le seuil de la maison, comme des clients très importants. Ce qui était le cas.
Leur entrée dans la salle du restaurant ne passa pas inaperçue. Les conversations cessèrent pendant quelques secondes en hommage à tant de beauté réunie. Puis, une fois qu’ils furent installés à une des plus belles tables, elles reprirent leurs cours. Quelques regards, admiratifs pour certains, envieux pour d’autres, furent lancés dans leur direction, mais ils n’y prirent garde.
Mireille avait à nouveau réservé le menu dégustation, et tout reposait donc sur le savoir-faire d’André. Pendant le repas, parfait comme de bien entendu, ils parlèrent de tout et de rien. Chasse, pêche, rugby, mariage, enfants, maisons, littérature, musique, cinéma, tous des sujets sur lesquels chacun avait son avis. La conversation allait bon train, ils n’étaient pas toujours du même avis mais ne s’en fâchaient pas pour autant. Ils étaient quatre amis, unis par des liens plus forts que certains couples. Ils étaient jeunes, heureux de vivre, et le montraient.
À la fin du repas, il ne restait plus grand monde dans la salle. Les derniers clients partis, ils se retrouvèrent entre amis. André et sa femme les invitèrent à passer au salon où ils seraient plus à l’aise encore qu’à la table. En entrant dans la pièce, Aline repéra un superbe piano à queue. Elle aimait cet instrument et jouait fort bien, surtout jazz et swing, mais aussi des morceaux plus classiques.
Pierre et Mireille annoncèrent leur mariage, comme ils l’avaient fait la veille au soir à ceux qui avaient pu venir à leur soirée.
Aline se leva et se dirigea vers le piano où elle frappa la première note de la marche nuptiale de Mendelssohn. Tout d’abord selon la partition classique puis, au fur et à mesure qu’elle s’échauffait, elle se laissa aller à des improvisations que n’avait pas prévues l’auteur. Elle finit complètement swing, déchaînée et riant tant qu’elle pouvait de l’air ébahi de ses amis.
Elle eut droit à une "standing ovation" largement méritée.
Profitant de sa position et de ce que seul son amant pouvait la voir, elle découvrit une jambe aussi haut qu’elle le put, bien au-delà de la dentelle du haut de son bas.
Nicolas sourit et l’embrassa tendrement dans le cou.
Ils rejoignirent les autres autour de la table basse où une bouteille de Dom Pérignon attendait dans un seau à glace d’être sacrifiée sur l’autel de l’amitié.
Françoise sortit les étuis du placard dans lequel ils étaient rangés et, après avoir monté les instruments, André et les deux jeunes femmes s’accordèrent.
Pour un bœuf ce fut un bœuf. Mémorable. Tout le répertoire connu y passa, les grands standards en tête. Le champagne déliait les langues et les doigts. André chanta certains morceaux en anglais, mais avec l’accent de sa région natale. Cela contribua également à nourrir les fous-rires qui s’emparèrent d’eux.
La nuit s’avançait, et il leur fallut penser à rentrer.
Le retour dans la voiture fut joyeux. Aline proposa de terminer la soirée, ou plutôt la nuit chez elle, elle avait envie de danser. Pierre, qui lorgnait sur la jupe de sa femme depuis qu’il l’avait découverte, souscrit tout de suite à l’idée, soulignant que certains rocks offriraient bien des surprises. Nicolas se fit la même réflexion et approuva également.
Les deux jeunes femmes se firent un clin d’œil complice. Cela aussi, elles l’avaient programmé. Comme ce qui allait suivre.
Arrivés chez Aline, ils s’installèrent au salon. La maîtresse des lieux mit en route la chaîne, et positionna plusieurs C.D. dans le chargeur du lecteur. Avec ces compilations étudiées exprès pour les soirées dansantes, ils avaient devant eux trois bonnes heures de musique avant de s’occuper à nouveau de le remplir.
Si les rocks permirent aux deux hommes de faire preuve de leurs qualités de danseurs, les jeunes femmes s’en servirent pour exhiber ouvertement leurs dessous. C’était à celle qui ferait voler sa robe au plus haut, découvrant toujours plus de ses atours. Personne n’était insensible à cela et le climat devenait de plus en plus coquin. L’arrivée d’une série de slows, pour lesquels la lumière fut discrètement baissée, permit aux uns et aux autres d’échanger baisers et caresses, au hasard de la formation des couples.
Aline, veste ouverte, avait accueilli aussi bien les tentatives de Pierre que celles de Nicolas.
Maintenant, tendrement enlacées, Mireille et elle échangeaient quelques confidences entrecoupées de longs baisers. Les deux hommes assis sur le canapé les regardaient.
La veste d’Aline avait volé dans un coin de la pièce et Mireille avait fait glisser les bretelles de son fourreau, elles se frottaient l’une contre l’autre, seins contre seins. Le bruit soyeux de leurs sous-vêtements avait quelque chose d’excitant. Moins que la scène, mais il en amplifiait le côté sensuel.
Les deux hommes se levèrent et se joignirent à elles. Les couples se reformèrent. Au hasard. Nicolas aida Aline à enlever sa robe, tandis que Pierre se débattait avec le fourreau de Mireille. Les deux jeunes femmes n’étaient pas passives pour autant, leur ardeur à dévêtir leurs compagnons laissait bien augurer de la suite. Leurs achats dans la boutique de Zaïra plurent beaucoup. Bien sûr, Pierre fit une petite moue en s’apercevant qu’il lui faudrait batailler ferme pour faire tomber tous les barrages. Mais cela ne lui déplaisait pas.
Dans l’autre couple, les échanges de tendresse allaient bon train. Sur le canapé, Nicolas caressait les seins de sa maîtresse après les avoir libérés de leur écrin de soie. Cambrée, Aline offrait aux mains douces sa belle poitrine. Les tétons tendus, les aréoles resserrées témoignaient du plaisir que lui procurait le contact. Mireille s’approcha du couple et posa ses mains sur les épaules de l’homme, tandis que Pierre embrassait le ventre de la jeune femme. Aline devenait le centre de toutes les attentions, ses amis la préparaient à la fête des sens qu’ils allaient faire pour et avec elle. Les deux hommes s’étaient emparés de son corps et le faisaient vibrer de la bouche et des mains. Aline était au bord de la transe.
Mireille passait des épaules de l’un au cou de l’autre, caressait elle aussi son amie, elle surveillait tout ce qui se passait, les réactions des uns et des autres, orientant le jeu pour leur plus grand bien à tous. Elle embrassait Aline, fouillant sa bouche de la langue, tandis que de chacune de ses mains elle massait les sexes tendus des deux hommes.
Pierre suçait les seins offerts, remplaçant Nicolas qui, lui, avait pris possession de l’abricot juteux de son amie. Complètement abandonnée, Aline se rendait à ses assaillants. Caressée, pelotée, fouillée par des mains douces mais insistantes qui cherchaient jusqu’au fond d’elle la moindre zone érogène, elle avait déjà atteint par deux fois le paroxysme de son plaisir. Elle sentait les lèvres de son amie sur sa bouche, sa langue cherchant et agaçant le bout de la sienne. Elle recevait sur ses seins presque douloureux de tant de plaisir les tendres pincements et caresses de Pierre dont les mains ne s’écartaient que pour laisser place à sa bouche, à sa langue ou à ses dents. Elle savait que c’était son Nicolas dont elle sentait la langue sur son clito érigé, et dont les doigts la pénétraient, la préparaient à recevoir en même temps les deux hommes qu’elle aimait, avec la complicité de son amie. C’est à elle qu’elle souffla qu’elle était prête :
Mireille l’abandonna quelques instants, le temps de dire à Pierre :
Puis elle souleva Aline par les aisselles et l’installa à califourchon au-dessus de lui. Elle se pencha vers l’homme, pri dans sa bouche le sexe palpitant et le suça un peu. Elle offrit la même caresse au clito de la jeune femme et la guida en lui caressant les seins et en l’embrassant pendant que Pierre la pénétrait. Aline eut un long gémissement de bonheur, son corps vibrant de tous ses muscles.
Mireille coucha son amie sur l’homme qui la pénétrait, il la serra dans ses bras et commença un long et très lent va-et-vient en elle.
Lentement, il poussa son bassin vers l’avant. Le gland violacé passa la porte étroite qui s’écarta sans difficultés. Il continua sa pénétration sous le regard attentif de Mireille. Elle surveillait à la fois son amie, cherchant sur son visage les signes de plaisir ou de douleur, et Nicolas, prête à le freiner si d’aventure il ne se contrôlait pas suffisamment. Tout se passait bien, Pierre massait doucement les seins offerts, titillant les tétons tendus de ses doigts, embrassant la jeune femme dans le cou et sur les épaules. Il bougeait en elle d’un mouvement très lent et profond, s’enfonçant aussi loin qu’il le pouvait, se retirant jusqu’au bord des lèvres et repartant pour un autre voyage.
Aline ne cessait de gémir de bonheur, encourageant de la voix ses deux partenaires, se cambrant pour offrir ses fesses. Elle sentait bien la lente pénétration de son amant, sa progression au plus profond de ses entrailles. Les sensations qu’elle en tirait étaient décuplées par l’autre sexe qu’elle avait déjà en elle. Elle les sentait tous les deux se toucher à travers ses parois.
Nicolas avait maintenant introduit la totalité de son pieu dans le cul de son amie. Il marqua une petite pause, embrassa Aline entre les épaules et lui chuchota quelques mots tendres à l’oreille. Elle se tourna à moitié vers lui et lui sourit en tentant de lui rendre ses baisers.
Nicolas recommença à bouger en elle. Tout d’abord lentement et avec une faible amplitude, puis il accéléra un peu son mouvement. Pierre opéra de la même manière mais en contrepoint. Lorsque l’un était profondément enfoncé, l’autre était presque sorti.
Aline en pleurait de joie, jamais elle n’avait éprouvé une telle jouissance. Elle sentait en elle les deux hommes qu’elle aimait, attentifs à son plaisir, qui s’accordaient parfaitement entre eux.
Mireille s’était un peu reculée ; installée sur le canapé, elle contemplait la scène avec un plaisir évident. Seule encore un peu habillée, elle avait l’air d’une prêtresse au cours d’un office païen. Pour ne pas être en reste, elle avait écarté le bord de son slip et découvert son sexe nu. Elle se caressait au rythme des mouvements du trio, un doigt sur son clito, deux autres enfoncés dans son vagin ruisselant. Elle perçut avant de le voir le changement de rythme des hommes, accompagnant les gémissements de plus en plus forts de son amie. Elle aussi accéléra ses caresses.
Pour Aline ce fut comme une explosion. Elle sentit en elle les deux membres virils accélérer leurs mouvements, palpiter de plus en plus fort, annonçant le plaisir proche des deux hommes. Elle se laissa submerger par une vague de jouissance partie du plus profond d’elle même et fut suivie quasi immédiatement par Pierre qui se vida en elle à grands jets saccadés. Elle eut l’impression que l’on fouettait le fond de son vagin. Nicolas suivit quelques secondes plus tard, alors qu’elle finissait tout juste de jouir. Sentir les spasmes de jouissance de son homme, précisément à cet endroit, déclencha chez elle un nouvel orgasme. Plus violent que les autres, peut-être parce que plus désiré, il lui arracha un long cri de bonheur. Mireille mêla son chant à celui de son amie, le silence revint, seulement troublé par le bruit de quatre respirations haletantes. La grand-messe de l’amour était terminée. Les corps des quatre amants étaient brisés, rompus. Ils avaient eu pour cette nuit leur lot d’émotion et de jouissance.
Nicolas porta Aline dans ses bras jusque dans leur chambre, laissant Pierre et Mireille regagner la leur. Il fit couler un grand bain chaud, y installa la jeune femme et la savonna avec la grosse et douce éponge. À plusieurs reprises elle tressaillit. Il ne put savoir si c’était un nouveau plaisir qui lui venait ou quelques restes de ce qui avait précédé.
Il la sortit du bain, la sécha et la porta à nouveau jusqu’au lit. Puis il prit une douche et s’allongea à ses côtés.
Elle entendit à peine la réponse. Elle sombra dans un lourd sommeil, plein de rêves doux et tendres. Nicolas ne tarda pas à la rejoindre.
FIN