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n° 11292Fiche technique51000 caractères51000
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Temps de lecture estimé : 36 mn
09/04/07
Résumé:  Édouard, jeune étudiant en sciences de 20 ans, fait un stage dans une usine de bobinage de 52 femmes et 4 hommes. Il décide d'organiser avec une collègue de travail un chaud canular à l'encontre d'une chef du personnel austère et d'un abord antipathique.
Critères:  #humour fh fplusag jeunes collègues forêt cunnilingu
Auteur : Phileras  (Un homme amateur de rencontres originales)            Envoi mini-message

Série : Le jeune étudiant et les bobineuses de Dumarez

Chapitre 03
Une galéjade bien montée (1)


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Un (du latin « unus ») : peut désigner l’unicité, qui est seul, non associé à un être ou une chose.

Galéjade (du provençal « galejada ») : plaisanterie, canular, blague, farce, mystification…

Bien (du latin « bene »), d’un point de vue qualitatif : qui implique un haut degré d’excellence.

Monter (du provençal « montar »), au sens figuré : organiser, combiner…


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Résumé des deux épisodes précédents :

Édouard Écorcier, un jeune étudiant en sciences de vingt ans, effectue un stage de cinq semaines à Aubenas en Ardèche, dans l’usine de bobinage de Monsieur Dimitri Dumarez, qui emploie cinquante deux femmes et quatre hommes. Il est logé chez une amie du patron, Béatrice Bompin, une belle boulangère veuve depuis plus de dix ans, qui devient rapidement son amante.


Édouard travaille sous la conduite de Tatiana Turkof, une technicienne en électricité de son âge, très sportive, qui va quitter l’établissement dans un peu moins de trois semaines pour poursuivre des études d’ingénieur. Elle souhaite lui faire partager sa passion de la marche à pied en faisant de grandes randonnées.


Tous les jours Édouard doit faire un compte-rendu de son activité à la chef du personnel et responsable administratif, Mademoiselle Patricia Parson. Cette femme presque quadragénaire est d’un aspect austère et d’un abord antipathique. Son nom fait naturellement penser à Édouard aux mots « poison » et « prison ».


Dès le premier soir, Édouard est « dragué » avec beaucoup de finesse par Madame Claire Contra, une divorcée responsable du contrôle, avec laquelle il a une aventure pour le moins originale dans la douche des hommes.

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Les principaux personnages

La liste complète commentée des personnages figure en fin de texte. Elle peut être consultée en cas de besoin. Tous les personnages des épisodes précédents sont re-décrits en quelques mots au fur et à mesure de leur apparition dans ce récit.


Pour faciliter la lecture, le nom et le prénom d’une personne commencent par la même lettre que le nom de leur métier. Par exemple :



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••• Une semaine bien remplie •••

(Mardi 27 juin – Vendredi 30 juin 1967)

Aujourd’hui, c’est la deuxième journée de stage d’Édouard Écorcier. En arrivant à l’usine, son premier geste est d’aller saluer Monsieur Dimitri Dumarez, le directeur général et patron de l’entreprise, homme au verbe haut et grand amateur de belles poitrines. Il se dirige ensuite vers le petit bureau d’études où il passera le plus clair de son temps. Édouard pousse la porte et entre. Tatiana Turkof, la jeune technicienne en électricité qui doit l’assister dans son stage, est déjà arrivée :



Édouard se dirige vers l’immense bureau en bois qui lui a été attribué et qui paraît déjà petit compte tenu du nombre impressionnant de documents qui y sont entassés. Trois ou quatre piles de fiches de tests sont à étudier. Les premiers résultats statistiques montrent que si les bobinages sont toujours réalisés en respectant la précision contractuelle, une petite erreur insidieuse systématique persiste. Une étude approfondie est donc à réaliser, d’où un travail important en perspective.


Édouard a été très défavorablement impressionné par Patricia Parson, chef du personnel, responsable administrative et numéro trois de l’entreprise. Cette femme presque quadragénaire ne veut pas être appelée Madame mais Mademoiselle, un peu comme certaines dames britanniques très « vieux style » et fières de leur virginité maintenue. C’est à elle qu’Édouard doit rendre des comptes tous les matins sur le déroulement de son stage et sur les tests à réaliser.


Pour Édouard, cette femme ressemble plus à une gardienne de prison anglaise du début de siècle qu’à un cadre supérieur, tant son attitude est austère et froide. Une des premières choses qu’elle a dit sur un ton rigide qui a froissé Édouard, c’est qu’il ne faut en aucun cas mélanger le travail et les affaires de fesse, même après la sonnerie. En résumé, une femme antipathique :



Édouard déplace quelques documents sur son bureau pour se donner une contenance et relance la discussion :



Édouard regarde Tatiana en lui faisant un très large sourire avant de reprendre :



Édouard rassemble les fiches techniques présentes sur son bureau et commence par les classer par ordre d’importance. Ce travail étant plutôt machinal il peut continuer sa discussion avec Tatiana.



Après cette première discussion, le vrai travail commence, pas le stage doucet tel qu’Édouard l’avait imaginé en arrivant, mais un dur travail : une avalanche de chiffres à traiter, les comptes-rendus à faire à la cheftaine, les allers et retours avec l’atelier de bobinage, le bureau de contrôle, les prototypes à tester et les calculs magnétiques théoriques à vérifier ou à faire. Dans cette ambiance les journées passent très vite et les soirées tout autant. Heureusement que les repas de midi permettent le plus souvent de se décontracter quelque peu et de prendre du recul.


Le vendredi, jour de la grande randonnée pédestre avec Tatiana, vient lui aussi d’arriver bien trop tôt. La tête dans ses calculs, Édouard refait le point sur la semaine qui est sur le point de se terminer.


Lundi, le début de soirée a été génial avec Claire Contra, la chef d’équipe des contrôleuses. Faire l’amour sous une douche avec un déluge d’eau bien chaude qui vous tombe dessus : un vrai régal. Comme quoi les choses les plus simples peuvent s’avérer les plus agréables.


Mardi et mercredi, les deux soirées de travail avec Sabine ne se sont pas passées du tout comme prévu. Sabine avait beaucoup de questions à poser à Édouard pour faire son devoir et préparer ses examens. Les deux dîners, au cours desquels Édouard pensait travailler un maximum sur le terrain de la séduction, ne se sont avérés que de simples séances de travail. La soirée s’est terminée vers onze heures, quand Sabine a raccompagné Édouard chez Béatrice qui l’attendait avec impatience.


La sortie d’hier avec Claire Contra, la fougueuse responsable du contrôle, s’est particulièrement bien passée, trop bien peut-être. Cette femme sait complètement épuiser un homme en amour, c’est une amante très expérimentée et de tout premier ordre, l’explication en est peut-être à trouver du côté de son ancien amant et Professeur : Monsieur Antoine.


Depuis le début de la semaine, Béatrice attend tous les soirs qu’Édouard rentre avant d’éteindre la lumière. Elle a pris l’habitude de faire systématiquement une ou deux fois l’amour avant de s’endormir contre lui. Au retour de chez Sabine, les choses se sont déroulées comme à l’accoutumée et Béatrice a pu être pleinement satisfaite. C’est une amante toujours aussi empressée, vorace et infatigable mais un tantinet jalouse. Avec elle, il ne faut pas se contenter de promesses, elle offre son corps avec beaucoup d’enthousiasme mais il ne faut pas lui refuser les actions d’affection qu’elle attend. Se dépenser sans compter semble être sa devise.


Hier soir les choses ont été nettement moins simples pour Édouard. Il avait bien pris la précaution de dire à Béatrice qu’après Sabine c’était au tour de Claire de bénéficier d’un petit coup de main en statistiques et en électricité. Mais après être passé pendant près de trois heures par les mains et le corps de cette redoutable contrôleuse, il ne lui restait plus aucune énergie en réserve. Édouard a dû user de nombreux artifices avec Béatrice pour lui donner un maximum de plaisir, sans avoir à faire l’amour avec elle, ce qui l’a pour le moins surprise. Bien sûr il a donné d’excellentes excuses : tension nerveuse trop forte et stress de la journée, mais cela n’a convaincu à cent pour cent que lui-même, pas sa belle logeuse et amante.


Pour Édouard, c’est évident qu’à l’avenir, il faudra qu’il se montre beaucoup plus prudent. Sa priorité absolue est d’éviter ce genre de « pannes » qui, en toute logique, ne devraient pas arriver à un jeune garçon de vingt ans resté toute une journée sage comme une image. Pour se faire, Édouard devra toujours conserver quelques réserves… au cas où.


L’important dans ce genre d’affaires n’est pas de dire toute la vérité et rien que la vérité, mais de rester crédible à cent pour cent.


À l’usine, Édouard se débrouille plutôt bien dans cette ambiance féminine où la réserve est de rigueur, alors que les sous-entendus et les paroles à double sens sont monnaie courante. C’est vrai que les huit années de pensionnat passées chez les Frères des Écoles Chrétiennes lui ont permis d’affirmer son caractère. L’école du « ne pas laisser paraître » s’avère aujourd’hui d’un grand secours. Elle lui permet, en toutes circonstances et en toute innocence, de se tirer le plus souvent des situations les plus délicates, avec, il faut bien le reconnaître, une pincée de mauvaise foi dès que nécessaire.


L’horloge tourne et la fin de l’après-midi se rapproche. Le temps est magnifique, le ciel est bleu pâle et la température ne dépasse pas les vingt-six degrés. Les conditions sont idéales pour cette première grande excursion de trois heures à pied avec Tatiana.



••• Première balade à pied •••

(Vendredi 30 juin 1967, fin d’après midi)

La sonnerie de dix-sept heures retentit dans l’usine :



Tatiana et Édouard se dirigent vers leurs douches respectives pour se mettre en tenue de marche. Édouard aurait bien pris quelques minutes pour contempler Tatiana dans le plus simple appareil depuis le poste d’observation sur les douches des femmes que lui a dévoilé Monsieur Antoine à son arrivée. Comme le temps manque aujourd’hui, ce sera pour une autre fois.


Édouard prend sa douche en deux coups de cuillère à pot, enfile un pantalon de toile et ses baskets, et retrouve Tatiana à la sortie. Elle est en short très court et assez moulant avec des grandes chaussettes et de vraies chaussures de marche. Ils croisent en partant la cheftaine qui surveille la sortie :



Tatiana et Édouard quittent l’usine et se dirigent vers une toute petite route mal goudronnée s’éloignant de la vallée :



Tatiana est quelque peu surprise qu’Édouard ne cherche pas à en savoir plus sur la cheftaine, mais elle remarque très vite que c’est elle qui intéresse vraiment son compagnon de marche, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Édouard profite du calme environnant pour prendre Tatiana par l’épaule :



Édouard lâche l’épaule de Tatiana, prend son souffle, fait un grand moulinet avec son bras et proclame d’une voix assez forte comme si un grand auditoire l’écoutait :



Cette première phrase prononcée, Édouard marque un temps d’arrêt, reprend Tatiana par l’épaule et lui demande avec le ton d’une personne qui vient de manquer quelque chose d’important :



Tatiana, un peu surprise par la virevolte d’Édouard, reprend le fil de son histoire là où il avait été interrompu :



Édouard se tourne vers Tatiana, la serre très fort avec son bras et lui fait une grosse bise sur la joue qui se teinte instantanément d’une couleur rose délicieuse. Il reprend alors la conversation :



La discussion prend une tournure qu’Édouard apprécie tout particulièrement :




••• Galéjade : la décision •••

Édouard se penche pour faire une deuxième grosse bise sur la joue de Tatiana, qui semble presque regretter une certaine réserve :



Tatiana et Édouard se dirigent vers la grange, en forçant le pas, mais sans excès. Le chemin qu’ils prennent va leur permettre d’arriver discrètement par derrière et donc de voir si les deux amants sont toujours là. Un bon quart d’heure plus tard, au détour d’un sentier, Tatiana lui dit :



Édouard sert très fort la « vieille » dans ses bras et lui fait une troisième grosse bise sur la joue et un baiser prononcé dans le cou. Tatiana se laisse faire, un peu déçue de ne pas être vraiment embrassée. Après ce très bref intermède Édouard, complètement obsédé par cette nouvelle galéjade, poursuit :



Édouard reprend avec un sourire et sur un ton plus que coquin :



Édouard, dans une super forme, poursuit :



Tatiana et Édouard arrivent enfin derrière le gros chêne et s’assoient le dos à l’arbre :



Alors que rien ne le laissait prévoir, Tatiana se tourne brusquement vers Édouard et lui dit à voix basse mais sur un ton très décidé :



Édouard, stupéfait, marque un geste de recul :



Édouard pousse un grand soupir. Il n’avait pas compris non plus la signification précise de « je ne veux pas… »




••• La future amante •••

Passé ce petit problème de vocabulaire, l’affaire se présente plutôt bien pour Édouard :



Édouard embrasse Tatiana qui participe avec beaucoup de fougue. Il caresse délicatement ses cuisses fermes et très sensuelles. Il demande à Tatiana sur un ton mêlé d’une pointe d’ironie :



Tatiana se met sur le ventre. Ses avant-bras lui servent de coussin. Édouard défait les deux gros boutons qui ferment son short et peut ainsi passer sa main très facilement à l’intérieur. Ses fesses sont fraîches, rondes et musclées, et sa peau est très soyeuse. Ses parties plus intimes sont à la fois étroites, fermes et onctueuses. C’est une sensation des plus agréables. Son clitoris un peu proéminent ne demande qu’à être cajolé :



Édouard, particulièrement taquin, diminue progressivement ses caresses. En bougeant ses fesses, Tatiana essaye de maintenir la pression, puis n’y tenant plus demande à Édouard sur un ton presque suppliant :



Tatiana ne peut pas terminer sa phrase. Son corps, dont les soubresauts commencent à devenir conséquents, exprime ouvertement et sans pudeur son désir d’accéder au plaisir le plus rapidement possible. Son ventre se soulève, ses cuisses deviennent dures comme de l’acier et font prisonnière la main d’Édouard, qui perd toute liberté de manœuvre. Mais Tatiana en a-t-elle encore besoin ? Non ! Une vague de bonheur est en train de la submerger.


Édouard contemple sa future amante prendre son plaisir. Ses muscles sont bien dessinés, son visage a un regard qui semble parti très loin, là où aucun homme n’a et ne pourra jamais aller. Ce court instant passé, Tatiana reprend la maîtrise des évènements, son souffle devient plus régulier, son corps se décontracte et délicatement elle retire la main d’Édouard en lui faisant le sourire d’une femme satisfaite et comblée.



Édouard pose sa tête sur le dos de Tatiana et passe de longues minutes à penser à tout et à rien, ou plutôt à tenter d’organiser dans sa tête la suite des évènements. Ces instants de méditation passés, il se met à genoux et observe Tatiana allongée sur le ventre, se contentant d’attendre la sortie de la grange de la cheftaine et de son amant.



Édouard recommence à caresser délicatement les cuisses de Tatiana qui semble y prendre un plaisir certain :



Après avoir longuement caressé les cuisses de Tatiana, Édouard entreprend de baisser son short à mi-cuisse. Curieusement Tatiana ne fait aucune opposition, même verbale. Sa petite culotte qui n’a de petite que le nom, est en coton blanc. Comme toutes les sportives elle met des sous-vêtements confortables mais pas particulièrement sexy. Dans la foulée Édouard en profite pour la faire glisser à son tour à mi-cuisse. Cela lui permet de découvrir intégralement et en détail ce qu’il n’a pas le droit de consommer avant mardi. « Cette fille est vraiment bien foutue » pense-t-il.


Avec sa main Édouard repart à l’exploration des parties les plus féminines et les plus sensuelles de Tatiana. Leur extrême onctuosité et leur sensibilité est l’exact reflet de son excitation. Le simple fait de passer lentement le doigt entre ses deux lèvres et de le diriger vers son clitoris déclenche une multitude de petites réactions dans ses cuisses et dans ses fesses. Pas encore très fortes mais annonciatrices d’une deuxième demande en plaisir.


Édouard, bien que particulièrement excité, préfère jouer les martyrs de son côté et ne rien demander pour l’instant à Tatiana. Hier soir il n’a pu honorer directement Béatrice et a dû faire appel à des subterfuges, sympathiques, efficaces, mais des subterfuges quand même. Claire Contra, l’insatiable contrôleuse, l’avait vidé de toutes ses forces.


Tout d’un coup, sans crier gare, Tatiana se redresse sur ses coudes et dit à Édouard à voix basse et avec une certaine inquiétude :



En deux temps trois mouvements Tatiana se met à genoux et se rhabille.



C’est la première fois qu’Édouard voit la cheftaine sans sa grande blouse et donc dans une tenue beaucoup moins austère qu’à l’usine. Elle lui paraît beaucoup plus féminine qu’il n’aurait osé l’imaginer :



Édouard lui répond du tac au tac sur un ton particulièrement ironique et avec un petit sourire en coin :



Ne sachant plus très bien sur quel pied danser, Tatiana lui répond après quelques secondes d’hésitation :




••• La visite de la grange •••

Édouard se lève et invite Tatiana à en faire autant :



La grange est sur la pente. C’est un bâtiment moitié béton, moitié tôles ondulées. En dessous une sorte d’abri pour animaux et au-dessus une grande réserve de foin. Le local est à moitié plein. Tout en haut de la grange, juste avant la toiture, une sorte de grand balcon en béton donne sur l’extérieur et se prolonge en petite plateforme à l’intérieur. Une vieille poulie, toujours munie de sa grosse corde, devait permettre de décharger des charrettes. La corde semble en relativement bon état. Le crochet est coincé dans la gorge de la poulie ce qui empêche la corde de tomber.



En quelques mouvements Édouard et Tatiana atteignent ce balcon extérieur. Pour passer vers la plateforme intérieure, une petite porte coulissante rouillée s’ouvre avec difficulté. À l’intérieur, la plateforme en béton très rugueux est protégée par une rambarde en bois massif dont les différentes planches ont joué, ce qui permet de voir par les interstices. En dessous un râtelier qui semble n’avoir jamais été utilisé et, un peu plus au fond, en partie cachée, une grande bâche en tissu, recouvrant des bottes de foin, qui vient visiblement d’être utilisée.



Édouard se rapproche de Tatiana, pose ses lèvres sur les siennes et l’embrasse avec beaucoup de fougue en en profitant pour saisir ses fesses à pleine main. Les ardeurs apaisées et toujours aussi excité par la galéjade, il propose à Tatiana un plan d’action :



Édouard se penche vers le râtelier du bas :



Édouard poursuit en envisageant différentes hypothèses pour son plan d’action :



Édouard se lance ensuite dans de grandes explications théoriques. Quand on organise une galéjade, il faut envisager différentes solutions et surtout prévoir plusieurs portes de sortie.


Édouard est déjà certain de plusieurs choses. Il faudra faire en sorte que la grande porte coulissante de la grange laisse un interstice suffisamment important quand elle est fermée pour pouvoir agir en cas de besoin. Il faudra aussi que la petite porte coulissante de la plateforme fasse moins de bruit en s’ouvrant et en se fermant.


Pour mettre au point cette galéjade, il faudra obligatoirement une séance de préparation en plus de la séance d’observation. Et puis ce sera le grand jour.


Le vol ou plutôt l’emprunt d’un sous-vêtement ne devrait pas être la partie la plus difficile, par contre la restitution devra être organisée finement. Il faudra être aux premières loges pour y assister.


Édouard a pensé quelques instants renvoyer l’objet du délit par la poste comme il l’avait déjà fait il y a quelques années chez les Frères. Le seul problème c’est qu’on n’assiste pas au choc de la restitution, on n’en voit que les conséquences. Mais il reste encore beaucoup de temps avant de prendre les décisions.




••• « L’objet de soutien » de Sœur Magdeleine •••

Un monde d’images et de souvenirs s’entrechoquent dans la tête d’Édouard. Il se lance dans un long monologue pour décrire à Tatiana comment se faisait une galéjade chez les Frères. La plus spectaculaire avait été le vol du soutien-gorge en simple coton blanc de Sœur Magdeleine. Cette personne assez sportive mais très rébarbative accompagnait les filles de l’institution voisine dans la petite piscine dont disposait l’établissement des garçons. Il avait fallu plusieurs semaines de préparation et de mise au point de cette galéjade.


Quel scandale à l’époque, même l’évêque et le chef de la police s’en étaient mêlés. En fait personne n’avait osé dire qu’il s’agissait d’un soutien-gorge. La plainte avait porté sur des objets personnels et certains bruits laissaient à penser qu’il s’agissait d’un porte-monnaie.


Cet « objet de soutien » avait été renvoyé par la poste quelques jours plus tard au plus grand journal quotidien de la région, en dévoilant toutes les ficelles de l’organisation de l’affaire. Et là, quel scandale à nouveau, mais surtout quel éclat de rire général. Emprunter le soutien-gorge d’une bonne sœur, tous les anticléricaux s’en firent les gorges chaudes. Suite à ce canular, Sœur Magdeleine n’est jamais réapparue dans l’établissement. Quant aux organisateurs dont Édouard faisait partie, ils n’ont jamais été ni dénoncés par leurs camarades, ni démasqués par les « préfets de discipline », les surveillants ou le censeur.



Édouard explique ensuite à Tatiana que tout doit être prêt pour le jeudi suivant qui sera le jour de la préparation des lieux et du test du matériel, et après, comme le dit la sagesse populaire, à la grâce de Dieu.


Pour Édouard, il est certain qu’après cette bonne leçon, la cheftaine devrait être beaucoup moins hautaine. Elle va même être dans une situation délicate car elle ne saura pas qui a organisé le coup et qui est au courant. Quant au don Juan commercial, il devrait forcément avoir la trouille de sa vie. C’est lui qui a le plus à perdre, étant le seul à être marié.




••• Le retour •••

C’est maintenant l’heure de rentrer. Édouard en a pour une bonne heure de marche dont la moitié en compagnie de Tatiana. Au début il prend Tatiana par l’épaule, puis par la taille et à la fin, un brin plus coquin, il met sa main directement dans son short, en contact direct avec le haut de ses fesses. Il peut le faire, la route est déserte, la sensation si agréable et Tatiana pas mécontente de la situation.


Arrivés un peu avant le point de séparation, Tatiana entraîne Édouard à l’écart de la petite route près d’une minuscule maison inhabitée et lui déclare :



Édouard serre très fort contre lui Tatiana en l’embrassant. Il profite une dernière fois de cet instant privilégié pour approfondir la connaissance de ce corps qui sera complètement à lui dans quatre jours.



Tatiana est inquiète. Elle regarde à gauche et à droite pour vérifier une dernière fois qu’à côté d’une route déserte, derrière un bouquet d’arbustes, on a plus de chance de gagner le gros lot de la loterie nationale que de rencontrer un satyre ou un coquin de voyeur. Après une dernière hésitation elle finit par enlever son short et sa culotte comme le souhaitait Édouard :



Édouard se met à genoux et avec sa langue part du nombril pour se diriger vers ces parties si féminines et si sensibles et y faire le plus onctueux des baisers. Tatiana caresse la tête d’Édouard avec ses mains. Les petits coups de langues d’Édouard ne tardent pas à porter leurs fruits. Ce mélange de sentiments, la joie de se trouver avec un garçon de son âge, l’excitation d’organiser un canular en grandeur nature font que Tatiana est submergée une deuxième fois par le plaisir. Comme souvent avec les sportives, elle récupère assez vite :



Tatiana enlève sa chemisette et dégrafe son soutien-gorge. Ses seins sont à point : ni trop petits, ni trop gros. Édouard prend Tatiana dans ses bras et l’embrasse pour la dernière fois de la journée avec beaucoup de fougue :




À suivre…


••••••



Liste commentée des personnages

Les personnages jouant un rôle important dans ce récit sont précédés d’un gros point « • ». La liste est faite par ordre alphabétique.


Antonin ACOL dit « Monsieur Antoine » (son nom de Résistance qu’il a gardé depuis) : ingénieur ancien responsable des approvisionnements, c’est un célibataire endurci et un très grand tombeur de jupons. Il a fait des propositions à « presque toutes les femmes » du Vivarais. Au départ des Allemands en 1944, il a sauvé l’usine de la destruction grâce à ses relations avec une femme ingénieur allemande à qui il a sauvé la vie à la libération de la ville en septembre 1944. Il se relève d’une longue et pénible maladie et est à quelques semaines de la retraite.


Béatrice BOMPIN : boulangère, veuve depuis plus de dix ans, elle est la mère d’une grande fille de 22 ans travaillant en Belgique. Son mari, qu’elle a connu pendant la résistance, était un ami intime de Dimitri DUMAREZ. Elle loge Édouard en demi-pension et, par un curieux concours de circonstances, est devenue son amante dès le premier soir. C’est une belle femme, avec quelques rondeurs, très conviviale qui adore les bonbons à la menthe et que tout le monde surnomme « Béa ».


Chantal CALOT : ancienne confiseuse, elle tient la boulangerie en association avec Béatrice BOMPIN


Claire CONTRA : responsable du contrôle, divorcée, elle est la mère d’une fille de 22 ans qui vit toujours avec elle. Trompée par son ex-mari dès le soir de son accouchement, elle a été l’une des maîtresses de Monsieur Antoine jusqu’à son récent incident de santé. N’ayant qu’un amant « à temps partiel », elle a pris l’initiative de séduire Édouard ÉCORCIER le premier soir de son arrivée à l’usine.


Didier DUFOUR : Directeur et associé de Dimitri DUMAREZ, c’est un ancien résistant.


Dimitri DUMAREZ : Directeur général de l’entreprise qui porte son nom, c’est un ancien résistant. La rumeur précise qu’il serait mort depuis longtemps s’il avait reçu autant de coups de bâtons qu’il a caressé de poitrines de femmes.


• Édouard ÉCORCIER : Étudiant de deuxième année à la faculté des sciences de Montpellier, vient de décrocher tous ses examens. Bien qu’ayant un peu plus de vingt ans, il n’a pas de voiture, ses économies ne lui permettent pas encore d’en acheter une. Il fait un stage de cinq semaines dans l’entreprise DUMAREZ, spécialisée dans le petit bobinage électrique de précision. Leurs dirigeants sont des amis de Résistance de ses parents.


• Patricia PARSON : chef du personnel et responsable administrative (numéro trois de l’entreprise), elle supervise hiérarchiquement le stage d’Édouard ÉCORCIER qui doit lui faire un rapport tous les jours. Cette femme de père anglais et de mère française, autoritaire et à l’aspect très austère, est toujours célibataire. Elle exerce ses responsabilités dans l’usine avec une main de fer. Elle a trois surnoms : « Cheftaine » par tout l’atelier, « Miss Prison » par Édouard ÉCORCIER et « Pat » par son amant Roger RAMBAL.


• Roger RAMBAL : représentant de commerce en fournitures industrielles, il est marié, père de deux enfants et catholique très pratiquant. C’est en présentant ses produits à Patricia PARSON que leur liaison est née.


Sabine SUDRA : responsable du suivi de la fabrication. Son père, syndicaliste et résistant, a sauvé Dimitri DUMAREZ en 1944 avant de mourir en déportation. Devenu par ce fait la fille « adoptive » de Dimitri DUMAREZ, elle est célibataire, fait du syndicalisme comme son père, de la politique et poursuit des études par correspondance. Cette femme de 36 ans au regard vif et aux idées très avancées, est à la fois belle, travailleuse acharnée, intelligente… mais fait fuir tous les hommes.


• Tatiana TURKOF : technicienne en électricité, célibataire, elle va quitter la société pour poursuivre des études d’ingénieur. Un peu plus âgée qu’Édouard, elle supervise son début de stage. C’est une fille très sportive grande amatrice de marche à pied.